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31/08/2010

Mais qu’il démissionne !

Pourquoi une telle hésitation, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de ses convictions… Sans doute parce que finalement, être ministre, qu’on soit d’accord ou pas, c’est bien confortable.

Avoir le courage de quitter un tel poste n’est pas donné à tout le monde et encore moins sans doute quelqu’un qui, à priori, n’aurait jamais du être ministre de ce gouvernement. Dans ce schéma, M. Kouchner, vous rejoignez Mme Fadela Amara.

Au moins, tous les deux, vous osez encore vous exprimer. Mais à moins de deux ans de la prochaine échéance présidentielle, il est clair que tout cela fait de plus en plus désordre, et en France bien sûr mais aussi en dehors de nos frontières.

Mais voilà, ce n’était pas pour un gouvernement de cohabitation, qu’ont voté les français en 2007. Il serait temps de s’en souvenir.

Dominique Baud

 

 

29/08/2010

Communiqué de Presse de Jacques Myard

Décidemment, il a souvent raison ou du moins, je suis régulièrement d’accord avec lui. Mais peut-être néanmoins oublie t-il une chose, c’est que cette situation est la responsabilité de tous ceux qui nous gouvernent depuis des années.

C’est la même chose s’agissant de la nationalité française. Il vaudrait mieux en restreindre l’attribution à ceux qui veulent vraiment  devenir français, avec des preuves et conditions non négociables, voire même une période d’essai, plutôt que de vouloir faire croire qu’on peut l’enlever à celui à qui on l’a donnée quelles qu’en soit les raisons. Car il faut être clair, déchoir quelqu’un de la nationalité qui lui a été attribuée, pas seulement à cause de ses actes mais surtout car, en plus d’être coupable, il est d’origine étrangère est un leurre et une tentative électoraliste bien peu crédible.

Dominique Baud 

 

Communiqué de presse de J. MYARD (19 Août 2010)


   

Le défi des Roms est un réel défi européen en raison de leur non intégration. Toutefois en dépit des cris d’orfraies de certaines associations toujours promptes à accuser les Etats et en l’occurrence les autorités françaises, pour s’intégrer il faut être deux !

Le mode de vie des Roms est la clé du problème et une intégration passe par la modification de ce mode de vie ; l’Europe urbanisée ne peut pas faire face au déplacement permanent de centaines de milliers de personnes, voire de plusieurs millions.

Il ne suffit pas de se donner bonne conscience avec des discours du politiquement correct, il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. On est plus au moyen âge et dans les steppes de l’Asie centrale, il faut changer de politique !

Mais au-delà du mode d’intégration la question des Roms pose désormais la question de la liberté de circulation dans l’Union européenne à 27 et demain à 30.

Ce principe absolu n’est plus adapté à la situation et doit être aménagé i.e. restreint pour éviter le choc des cultures, c’est une évidence.

Il est piquant de constater que l’un des premiers à l’avoir demandé, n’est autre que Romano Prodi, ancien Président de la Commission européenne devenu Président du conseil socialiste italien qui, le 3 Novembre 2007 a pris un décret (dit décret Roms)  permettant l’expulsion d’Italie de toute personne citoyenne de l’Union jugée dangereuse ou indésirable et cela par simple décret administratif sans procédure judiciaire !!!

Au lieu de s’offusquer, telle une vierge effarouchée, la Commission européenne devrait mieux y réfléchir avant que ne surviennent d’inévitables affrontements. Cela devra conduire aussi à un réexamen des accords de Schengen.

 

  

  

 

 

 

Les vacances sont finies…

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Les vacances sont finies et la rentrée s’annonce agitée. C’est ainsi que j’ai choisi de partager avec vous dans ce premier article de rentrée quelques belles journées en Toscane : une maison au calme dans la région de Montécatini, du soleil la journée, de la fraîcheur la nuit et pas trop de moustiques. Du farniente, piscine, plage, des pâtes et pizzas (nous rapportons quelques ingrédients et recettes originales et savoureuses pour nos grisailles soirées parisiennes), et bien sûr de nombreuses visites culturelles toutes plus riches les unes que les autres. Florence, où il nous faudra revenir tant il y a à voir. Mais aussi  Lucca, Pise, Vinci, Volterra, San Geminiano et Sienne. Si vous passez par Sienne, ne ratez en aucun cas l’intérieur de la cathédrale, c’est fabuleux. Par contre et c’est valable même si vous avez de jeunes enfants, oubliez le Parc Pinocchio à Collodi, vous ferez des économies. Achetez un porte clef, visitez la villa Garzoni et ses jardins, mais évitez ce simulacre de Parc d’attractions, dans lequel vous ne retrouverez pas la belle histoire de vos souvenirs d’enfance.

Bonne rentrée à tous

Dominique Baud

 

 

12/08/2010

Ne vous inquiétez pas pour lui…

Vous vous souvenez du scandale des 12000€ de cigares qui ont valu à Christian Blanc son éviction du gouvernement.

A-t-il remboursé, l’histoire ne le dit pas ?

Que ce serait-il passé, s’il avait été salarié d’une entreprise, je vous laisse apprécier…

Mais ne vous inquiétez pas pour lui, il n’est plus ministre mais est redevenu député.

Mais enfin, où est le problème ?

Dominique Baud

07/08/2010

Sacré Rama,

J’aime son franc-parler et j’espère bien que ce n’est pas à cause de sa franchise qu’en octobre prochain, elle sera une des premières victimes du remaniement.

Peut-être n’est-elle pas à sa meilleure place au sport, mais on sait aussi, que les meilleurs ministres des sports n’ont pas été des anciens champions sportifs. Parlez-en aux associations…

Alors, lorsqu’elle décerne à David Douillet, « la ceinture noire du ridicule », alors que pour la n ème fois très récemment encore dans Var matin, il annonce lorsqu’on lui parle du portefeuille des sports : « Si Nicolas Sarkozy me le proposait, j’accepterais », tout en s’empêtrant ensuite, pensant que l’on pourrait le croire, en disant qu’il « n’a pas d’ambition ministérielle, qu’il ne prétend prendre la place de personne… Que seul l’intérêt général lui importe… », elle a raison.

Si cela était peut-être vrai il y a quelques années, lorsque, souriant, lors des compétitions de judo, il encourageait les jeunes, partageait son expérience, et signait volontiers des autographes…. Comment peut-on le croire aujourd’hui, au vu de toutes ces contradictions. Son comportement a bien changé.

Où sont vraies valeurs du sport dans tout cela… Bien loin.

Mais l’ambition politique n’a pas de loi et pas de limite. On arrive, on veut, on prend, on écrase, voire même on menace. Je connais. Et si l’adversaire est une femme….

Rama, vous êtes sympathique aux français pour ce que vous êtes. Gardez votre personnalité spontanée et franche. Vous avez tout mon soutien.

Dominique Baud

04/08/2010

Jean Marie Colombani en parle…

« La France plongée dans la crise " politico-médiatique "

La France est plongée dans ce qu'il faut bien appeler une crise politique. Pour qui débarque en France, pour des vacances, ou pour profiter de l'un des innombrables festivals d'été (par exemple l'incomparable Festival d'Aix en Provence), le contraste est saisissant entre la vie et le rythme du pays, qui s'installe dans l'été, et un climat politique plombé, hystérique, nauséabond.

Cette dissociation nous fait de plus en plus ressembler à l'Italie où, à côté d'un théâtre politique bruyant et agité, s'organise un pays somme toute industrieux et qui s'accommode en permanence de cette situation décalée.

Ce décalage correspond, en France, à un rejet de plus en plus fort des responsables politiques. Hier, réputée impuissante face au chômage, la classe politique est désormais montrée du doigt comme " corrompue ". Mais comment en est-on arrivé à cette situation, où le président se voit accusé de financement illégal de sa campagne présidentielle ? Alors qu'il n'était question, au départ, que du procès d'une fille intentée à sa mère : en l'espèce, Françoise Meyers-Bettencourt, fille de Liliane Bettencourt, première fortune de France et propriétaire de L'Oréal, accusant sa mère de la priver d'une partie de son héritage, au profit d'un photographe mondain, François-Marie Banier. Un triste remake d'un film italien intitulé " L'argent de la Vieille "...

Au détour d'une saga familiale, qu'Honoré de Balzac n'aurait pas reniée, on découvre que la femme du ministre du travail, Eric Woerth, lui-même ancien ministre du budget, travaillait pour un " family office ", chargé de gérer une partie de la fortune de Liliane Bettencourt. On se rappelle alors que ce même ministre est toujours trésorier de l'UMP, le parti du président.

Et, à travers des enregistrements clandestins, réalisés par un ancien domestique au domicile de Madame Bettencourt, on s'aperçoit que cette dernière finançait probablement un certain nombre d'hommes politiques ; peut-être même Nicolas Sarkozy en 2007, lors de la campagne pour l'élection présidentielle.

La presse et le parti socialiste se déchaînent ; la droite tente de faire face, hormis le clan villepiniste, qui fait chorus avec l'opposition. Et Nicolas Sarkozy paraît lui-même désemparé. Que peut-il faire ? Que doit-il faire ? Tout le monde attend un geste politique. Mais le président peut-il se contenter simplement de remanier le gouvernement ? A ce stade, nul ne le sait car le pouvoir est face à des gens qui connaissent le contenu de ces enregistrements et qui ont choisi d'en distiller des morceaux pour faire monter progressivement la pression. Ce que, jusqu'à présent, ils ont réussi à faire.

Nous sommes donc devant une inconnue : nul ne sait si cette crise passera avec les vacances d'été ou bien si elle connaitra des développements politiques majeurs.

A ce stade, et sans préjuger du résultat des enquêtes de police et de justice qui ont démarré, voici quelques remarques pour tenter de comprendre. Tout d'abord, l'hystérisation de la scène politico-médiatique.

C'est François Mitterrand qui parlait de la " classe politico-médiatique " et il n'avait pas tort. Le climat d'aujourd'hui rappelle à s'y méprendre celui de l'hiver 1992-1993, où le président Mitterrand et le parti socialiste paraissaient englués dans des affaires touchant au financement de la vie politique, et où le premier ministre d'alors, Pierre Bérégovoy, était accusé d'avoir obtenu un prêt personnel d'un riche homme d'affaires, proche de François Mitterrand. Cela finit par le suicide de Pierre Bérégovoy et par la plus dure défaite jamais subie par la gauche en France, lors des élections législatives de 1993. Cette fois, tout a démarré sur un soupçon de conflit d'intérêts, du fait des fonctions du ministre du budget et de l'emploi de sa femme, en même temps que du cumul avec le poste de trésorier de l'UMP. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi l'UMP n'a pas décidé très vite de nommer un autre trésorier.

Même s'il est arrivé qu'un ministre socialiste soit en même temps trésorier du PS, ce type de cumuls devrait être interdit. En attendant que des faits éventuellement délictueux soient établis, tout fonctionne par amalgames à partir d'enregistrements clandestins au domicile de Liliane Bettencourt, dont on ne sait ni par qui ils ont été commandités, ni comment ils ont été transmis à la presse. Ce qui fait dire à Georges Kiejman, avocat de Liliane Bettencourt (qui fut lui-même ministre de François Mitterrand) que la France ressemble de plus en plus à ce que fut l'Allemagne de l'Est...

Il faut aussi noter que la notion de " conflit d'intérêts ", très présente et juridiquement active dans les pays de droit anglo-saxons, est une importation très récente en France. Avec le cumul des mandats par exemple (le maire d'une grande ville ou le président d'une région peut être aussi député ou sénateur), la classe politique vit elle-même en permanence en conflit d'intérêts. Dans nombre de professions, les va-et-vient sont incessants entre la sphère privée et la sphère publique, entre des postes importants, puis des grandes responsabilités dans un organe de régulation, etc, ...

On peut même dire que, à son sommet, la société française repose sur un entrelacs de conflits d'intérêts. C'est ce qui explique que le ministre du travail n'ait pas semblé comprendre qu'on puisse le lui reprocher. Cela me rappelle François Mitterrand qui, lorsqu'on lui parlait des financements occultes de la vie publique, avait coutume de répondre : " les autres l'ont toujours fait, pourquoi venez-vous me le reprocher ? ". Il semble cependant absolument nécessaire que cette notion de conflit d'intérêts entre dans les mœurs, ce qui supposerait, un peu partout, un vigoureux effort de transparence, qui ne peut être que salutaire.

Dans ce contexte, la gauche en fait trop. Michel Rocard, ancien premier ministre, et Simone Weil, deux personnalités à l'autorité morale incontestable, l'ont pourtant mise en garde, en demandant que cessent des condamnations sur la base de simples soupçons.

Rien n'y a fait et, malgré quelques personnalités, comme François Hollande, qui se distinguent par leur sobriété dans la critique et qui, justement, demandent des réponses précises à des questions précises, le PS a choisi l'escalade. Ce faisant, la gauche prend le risque d'être à son tour englobée dans une critique générale de la classe politique, ce qu'attestent les plus récentes enquêtes d'opinion, qui mêlent droite et gauche dans une même condamnation.

En outre, le désordre institutionnel et politique profite toujours à la droite. Le climat, que la gauche entretient actuellement, ne peut que profiter au populisme du Front national. Pour l'extrême droite, en effet, il n'y a jamais eu meilleur levier dans l'Histoire que la dénonciation du lien entre pouvoir et argent, entre politique et monde des affaires. Et même si la gauche impute au sarkozysme le monopole de ce mélange des genres, elle n'en sera pas moins à son tour victime du populisme qu'elle aura encouragé.

Il reste à souhaiter que les enquêtes de police et de justice soient diligentées rapidement et qu'elles permettent de faire la part entre le soupçon et la réalité.


 

02/08/2010

Bravo,

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Il est certain que l’athlétisme n’est pas une de mes passions. Pour autant, je tiens à saluer aujourd’hui les résultats de ces vrais sportifs qui rehaussent l’image sportive de la France après l’image désastreuse qu’a donné le Football Français.

La saine motivation des champions, leur volonté et du coup leurs résultats sont autant à saluer que l’esprit d’équipe qui anime chacun de ceux que j’ai pu entendre s’exprimer sur les ondes.

Merci pour ce moment de patriotisme, pour cette fierté de représenter notre pays et de gagner pour lui.

Un bel exemple à suivre.

Dominique Baud