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30/09/2010

Une leçon de simplicité.

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Je n’ai pas pour habitude de raconter ma vie sur ce blog, mais je vais faire ce soir une petite entorse pour vous raconter une anecdote que j’ai vécue en direct cet après-midi et dont vous tirerez toutes les conclusions que vous voulez sur ce que j’ai intitulé « une leçon de simplicité ».

Ma petite dernière, 10 ans, était inscrite à une visite de l’exposition MONET, au Grand Palais, suivie d’un atelier pratique. Je l’ai accompagnée et l’ai attendue sur place.

Lorsque la conférencière est venue les accueillir, elle s’est présentée, a échangé avec eux sur l’artiste, leur a demandé de se présenter à leur tour, des petites filles entre 8 et 12 ans et un jeune garçon. La conférencière les a informés qu’elle venait d’apprendre qu’une Princesse visitait l’exposition et a conclu qu’elle-même avait la chance d’accompagner un groupe « de jeunes princesses… et un petit prince »!

Quand le groupe fut parti, je me suis attendue un moment à un climat d’excitation générale, de foule, de présence policière…Comme on le voit chez nous au moindre déplacement qu’il soit officiel ou seulement officieux.

Rien de tout cela. J’ai oublié et me suis replongée dans mon livre. Il y avait des groupes qui entraient et sortaient régulièrement. C’est ainsi qu’à un moment j’ai levé les yeux vers la porte et que je l’ai vue. Pas de foule, pas de bruit, pas de flash, des gardes du corps sans doute…une dizaine de personnes autour d’elle, souriante, accompagnée de son mari. Après la visite de l’exposition, elle quittait le Grand Palais comme tout le monde ou presque. C’était Victoria, la princesse héritière de Suède.

Dominique Baud

Une leçon de simplicité.

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Je n’ai pas pour habitude de raconter ma vie sur ce blog, mais je vais faire ce soir une petite entorse pour vous raconter une anecdote que j’ai vécue en direct cet après-midi et dont vous tirerez toutes les conclusions que vous voulez sur ce que j’ai intitulé « une leçon de simplicité ».

Ma petite dernière, 10 ans, était inscrite à une visite de l’exposition MONET, au Grand Palais, suivie d’un atelier pratique. Je l’ai accompagnée et l’ai attendue sur place.

Lorsque la conférencière est venue les accueillir, elle s’est présentée, a échangé avec eux sur l’artiste, leur a demandé de se présenter à leur tour, des petites filles entre 8 et 12 ans et un jeune garçon. La conférencière les a informés qu’elle venait d’apprendre qu’une Princesse visitait l’exposition et a conclu qu’elle-même avait la chance d’accompagner un groupe « de jeunes princesses… et un petit prince »!

Quand le groupe fut parti, je me suis attendue un moment à un climat d’excitation générale, de foule, de présence policière…Comme on le voit chez nous au moindre déplacement qu’il soit officiel ou seulement officieux.

Rien de tout cela. J’ai oublié et me suis replongée dans mon livre. Il y avait des groupes qui entraient et sortaient régulièrement. C’est ainsi qu’à un moment j’ai levé les yeux vers la porte et que je l’ai vue. Pas de foule, pas de bruit, pas de flash, des gardes du corps sans doute…une dizaine de personnes autour d’elle, souriante, accompagnée de son mari. Après la visite de l’exposition, elle quittait le Grand Palais comme tout le monde ou presque. C’était Victoria, la princesse héritière de Suède.

Dominique Baud

28/09/2010

Et pourquoi pas !!!

Une page entière l’autre jour sur un fait extraordinaire et unique !!!  On allait donner pour la première fois  la médaille de l’ordre du mérite à une gardienne d’immeuble. Et pourquoi pas ? certaines professions devraient elles être exclues de ce genre de distinction ?

La vraie question n’est-elle pas de connaître les raisons pour lesquelles de nombreux autres la reçoivent ?

Dominique Baud

26/09/2010

Budget 2011

Si je regrette un réel déficit de communication qui aurait peut-être pu contribuer à calmer les esprits sur la réforme des retraites que somme toute tout le monde, à droite comme à gauche, riche ou pauvre, sait qu’elle est inévitable (si j’osais, je dirai même qu’on ne va pas encore assez loin car je suis malheureusement persuadée que dans un avenir proche, il faudra encore prendre de nouvelles mesures), il n’en demeure pas moins qu’elle devrait s’accompagner de vraies mesures d’économies et donc au-delà de la suppression des aides fiscales diverses (aides à domicile, assurances vie, jeunes mariés, mesures d’économie d’énergie…).
Ce d’autant que certaines de ces suppressions vont à l’encontre de décisions prises dans un passé très récent et que d’autres sanctionnent ceux qui font l’effort d’épargner pour assurer l’avenir de leurs enfants et leurs compléments retraite.
Mais que rien dans le budget 2011, n’ait prévu une réforme en profondeur des retraites des députés et sénateurs (on est crédible lorsqu’on montre l’exemple) et que rien dans le budget 2011 n’annonce une révision du bouclier fiscal….il y a de quoi mettre mal à l’aise le plus fidèle des soutiens du président de la république tant le silence (qui ne dit mot consent) ou le vote qui suivra, va mettre en péril son siège aux prochaines élections législatives.
Et sans vouloir en rajouter sur Mme Bettencourt, dont je suis sûre qu’elle a été abusée par ses conseillers, il est déconcertant de savoir qu’un montant important de son patrimoine non déclaré n’a pas été soumis à l’impôt pendant des années et que demain, elle touchera de l’état sans doute un des plus gros chèque de remboursement au titre du bouclier fiscal.
Comment le français moyen pourrait-il accepter de faire des efforts sans réagir.
Dominique Baud

Le figaro.fr 26 septembre 2010 . « En dépit des contestations qu'il suscite à gauche comme à droite, le gouvernement est décidé à préserver le bouclier fiscal dans le budget 2011 qu'il présentera mercredi prochain.
C'est une courte majorité mais c'est une majorité. Dans un sondage réalisé par TNS-Sofres pour i-TELE, Europe 1 et Le Monde, 54% des Français se prononcent en faveur de la suppression du bouclier fiscal. Cette mesure emblématique du budget - dont François Baroin présentera la version 2011 au Conseil des ministres mercredi - est sérieusement contestée, aussi bien à gauche qu'à droite. De l'aveu même de Gilles Carrez, rapporteur UMP du budget à l'Assemblée, «le bouclier est devenu emblématique d'une certaine forme d'injustice fiscale».
Les opposants à cette mesure rappellent également que l'efficacité du bouclier, censé retenir, voire faire revenir en France les riches contribuables qui fuient à l'étranger des impôts jugés confiscatoires, reste à démontrer. Aucun chiffre n'atteste une inversion de tendance depuis sa création.
En dépit de ces nombreuses contestations, la droite ne veut pas lâcher sur une mesure à laquelle tient beaucoup Nicolas Sarkozy. Invité mercredi dernier du talk Orange-Le Figaro, le ministre du Budget François Baroin insistait «sur la nécessité d'une stabilité fiscale. Le bouclier fiscal est un élément qui répond à un principe simple, à savoir que l'impôt ne doit pas être confiscatoire ni dissuasif.»
Aménagements marginaux
Ce qui n'empêche pas le gouvernement d'envisager quelques aménagements à la marge. Notamment la possibilité, comme le rappelait au début du mois le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, que les contribuables les plus aisés soient davantage sollicités pour investir dans les petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, les bénéficiaires du bouclier n'échapperont pas aux hausses d'impôts provoquées par le coup de rabot à certaines niches, ni à la surtaxe pour les tranches supérieures de l'impôt sur le revenu annoncée dans le cadre de la réforme des retraites.
En 2009, 18.764 contribuables ont bénéficié du bouclier fiscal, ce qui a coûté à l'État 679 millions d'euros, des chiffres en nette hausse par rapport à l'année précédente. Cette manne est essentiellement destinée aux plus aisés, puisque 6% des bénéficiaires se sont partagé 62% du magot, avec un chèque moyen de 362.126 euros chacun. Selon des chiffres publiés au printemps, les dix premiers bénéficiaires ont même empoché une restitution moyenne de 7,7 millions d'euros. Un montant qui peut être encore bien supérieur puisqu'en 2008, Liliane Bettencourt, une des premières fortunes de France, avait obtenu 30 millions au titre du bouclier ».

23:52 Publié dans Finances | Lien permanent | Commentaires (0)

18/09/2010

Intéressant

 Cet article d’actualité me conduit à vous soumettre  la question suivante, tout particulièrement adressée aux « initiés » :

 A quoi sert  de nommer un vice-président?

 *A le faire taire, mais cela suppose une présence active sans faille du président ?

*A élargir son électorat en donnant toute sa place même à celui qui a pu être dans une élection démocratique, un adversaire, pour optimiser l’efficacité en travaillant en commun et ainsi  reconnaître son action?

*A augmenter la performance, mais là, cela suppose qu’on met l’intérêt commun au dessus de l’orgueil et de l’intérêt personnel ?

 *Ou, dans d’autres cas d’avoir celui ou celle qui assume les responsabilités et fait le travail à défaut du…

Mais là, je doute que Marine LE PEN, élue présidente, laisse d’autre travailler à sa place !!!

Et force est de reconnaître qu’elle change l’image du FN. Attention, Danger… Nous risquons là, de payer, entre autres choses, « l’ouverture à gauche »

 Dominique Baud

 « Elle imagine l'avenir du parti si elle est élue...(20minutes.fr,17/09/2010)

Elle s’y voit déjà. Si Marine Le Pen était élue en janvier prochain à la tête du Front national, elle ferait de son rival au fauteuil de président du FN, Bruno Gollnisch, son «vice-président unique». C’est «une part importante» et «une sensibilité importante» du parti, a-t-elle expliqué à propos de son adversaire.

 «Notre devoir et notre responsabilité est que» le Front national soit «le plus performant possible» au lendemain du congrès de Tours (15-16 janvier 2011) où sera proclamé le successeur de Jean-Marie Le Pen, a expliqué Marine Le Pen devant la presse à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avant une rencontre avec les adhérents dans le cadre de sa campagne interne.

«Ca veut dire que tout le monde travaillera ensemble, tout le monde a sa place au Front national», a-t-elle ajouté. «Evidemment, si les adhérents me font la confiance de me choisir pour les diriger, Bruno Gollnisch sera, avec moi, vice-président, unique d'ailleurs, du Front national, puisqu'il en est une part importante et une sensibilité importante», a poursuivi la vice-présidente du FN, à qui son père a déjà accordé sa préférence pour lui succéder.


23:31 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

Intéressant

 Cet article d’actualité me conduit à vous soumettre  la question suivante, tout particulièrement adressée aux « initiés » :

 A quoi sert  de nommer un vice-président?

 *A le faire taire, mais cela suppose une présence active sans faille du président ?

*A élargir son électorat en donnant toute sa place même à celui qui a pu être dans une élection démocratique, un adversaire, pour optimiser l’efficacité en travaillant en commun et ainsi  reconnaître son action?

*A augmenter la performance, mais là, cela suppose qu’on met l’intérêt commun au dessus de l’orgueil et de l’intérêt personnel ?

 *Ou, dans d’autres cas d’avoir celui ou celle qui assume les responsabilités et fait le travail à défaut du…

Mais là, je doute que Marine LE PEN, élue présidente, laisse d’autre travailler à sa place !!!

Et force est de reconnaître qu’elle change l’image du FN. Attention, Danger… Nous risquons là, de payer, entre autres choses, « l’ouverture à gauche »

 Dominique Baud

 « Elle imagine l'avenir du parti si elle est élue...(20minutes.fr,17/09/2010)

Elle s’y voit déjà. Si Marine Le Pen était élue en janvier prochain à la tête du Front national, elle ferait de son rival au fauteuil de président du FN, Bruno Gollnisch, son «vice-président unique». C’est «une part importante» et «une sensibilité importante» du parti, a-t-elle expliqué à propos de son adversaire.

 «Notre devoir et notre responsabilité est que» le Front national soit «le plus performant possible» au lendemain du congrès de Tours (15-16 janvier 2011) où sera proclamé le successeur de Jean-Marie Le Pen, a expliqué Marine Le Pen devant la presse à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avant une rencontre avec les adhérents dans le cadre de sa campagne interne.

«Ca veut dire que tout le monde travaillera ensemble, tout le monde a sa place au Front national», a-t-elle ajouté. «Evidemment, si les adhérents me font la confiance de me choisir pour les diriger, Bruno Gollnisch sera, avec moi, vice-président, unique d'ailleurs, du Front national, puisqu'il en est une part importante et une sensibilité importante», a poursuivi la vice-présidente du FN, à qui son père a déjà accordé sa préférence pour lui succéder.


23:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

14/09/2010

A méditer...

 « La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. » Henri Queuille.

Une phrase à méditer…Malheureusement toujours d’actualité !!! Mais cela pourrait changer….

Dominique Baud

gif_Queuille-2.gif

12/09/2010

La honte…

En 2008, on nous annonçait déjà qu’une somme entre 20 et 50 millions d’euros devrait être versée à Bernard Tapie. Déjà, ces sommes apparaissaient scandaleuses tout autant d’ailleurs que la différence entre le plancher et le plafond annoncés : 30 millions d’euros, presque rien !!!

Aujourd’hui, on parle de 210 millions. On justifie cette différence significative par des intérêts de retard lors de la vente d’Adidas par le crédit lyonnais. Cette somme de 210 millions serait le solde une fois pris en considération le surplus au titre des dommages intérêts

et déduits les dettes et autres impôts.

 

Et n’oublions pas que sur ces 210 millions, 45 millions correspondent à son préjudice moral.

Faut bien cela, reconnaissez-le !!!


Et même si ce dernier conteste ces informations car selon lui environ 95 millions d'euros ne sont pas liés à l'arbitrage», mais au produit de la vente d'actifs lui appartenant et saisis par la

Justice au cours des procédures, il affirme que dans le cadre de la procédure d'arbitrage, il lui restera effectivement «entre 50 et 55 millions d'euros»…une fois les derniers impôts payés.

 

Comment va-t-il pouvoir s’en sortir ?

A l’heure d’une crise économique et financière majeure où l’on demande à tous les français de faire des efforts et où on leur impose des économies  gouvernementales qui vont grever leur pouvoir d’achat et surtout celui des classes moyennes et des familles… Faut pas avoir honte.

Dominique Baud

 

09/09/2010

Et si la prochaine victime était…

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Encore une femme mais laquelle ? La fille de qui… La mère de qui… La femme de qui… Qui pour qu’enfin les crimes de ces récidivistes cessent.

Natacha est victime d’être allée faire son jogging et de « s’être trouvée au moment endroit au mauvais moment ». Expression parfaitement scandaleuse s’il en est.

Victime de celui qui, suite à la décision conjointe des « autorités » a vu sa peine réduite de moitié, car « on » considérait qu’il justifiait de « bonne conduite », que « rien ne laissait supposer qu’il recommencerait… »

Et pourtant, les exemples nombreux de récidive dans ce type de crime devraient conduire les « spécialistes » à être plus prudents, plus vigilants, à envisager… « et si à cause de moi, de la décision que j’ai prise… la prochaine victime était… ma fille… ma femme… Ma mère… »

Par contre, celle qui n’a pas manqué de courage, c’est la dernière victime de ce criminel. Quelle émotion de l’écouter dire «  je savais qu’il recommencerait… Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai pu revivre chaque instant de tout ce que Natacha a traversé. J’ai voulu témoigner pour que cela n’arrive plus… ».

 Une belle leçon à ceux qui essaient vainement d’être crédibles en voulant justifier des raisons de sa libération.

Dominique Baud

07/09/2010

Récompensés…

 

Aujourd’hui, il y avait des grévistes, mais aussi bon nombre de salariés qui ont été travaillé malgré les difficultés réelles de transports.

Et, il y a ceux qui ont du prendre leur voiture avec de réelles difficultés pour circuler et pour se garer.

Et bien, pour les remercier de ne pas avoir contribué à grossir les files des manifestants, j’ai pu constater aujourd’hui, dès le matin, et tout au cours de la journée, une mobilisation importante des agents chargés de mettre des contraventions de stationnement.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cela manque singulièrement d’indulgence, que c’est  même carrément abusif un jour comme aujourd’hui et même sur les places signalées payantes.

Dominique Baud

 

02/09/2010

Il n'y a pas que moi qui le dit!!!

le 1.09.10  20minutes.fr

 Sécurité: Les ministres d'ouverture l'ouvrent... mais restent.

Les écarts avec la ligne gouvernementale ne sont pas rares depuis 2007 dans les différents gouvernements Fillon… 

Le tournant sécuritaire du gouvernement n’en finit plus de gêner aux entournures les ministres d’ouvertures, au sens large. Depuis ce week-end, ils sont trois à avoir fait connaître leur désaccord profond avec la politique du gouvernement, tout en restant dans l’équipe de François Fillon. «Un ministre ça ferme ça gueule ou ça démissionne», ce n’est plus vraiment d’actualité. 20minutes.fr fait le point.  

Qui sont les ministres concernés?
Lundi, c’est Bernard Kouchner
qui avouait avoir eu «le cœur serré» face à l’expulsion de Roms,
pensant même à «démissionner». Finalement, il est resté, car «s'en aller, c’est déserter». La veille, Hervé Morin, le ministre de la Défense avait attaqué la politique du gouvernement lors de l’université d’été du Nouveau Centre, fustigeant les discours de «la haine, de la peur et du bouc émissaire», et estimant que la lutte contre l'insécurité était «vouée à l'échec» si elle ne comportait qu'un «seul volet répressif». Et mardi matin, c’est Fadela Amara, la secrétaire d’Etat à la Ville qui a pris des (grandes) distances avec la position du gouvernement sur la déchéance de nationalité, se disant «contre l'élargissement à toutes les autres formes de crimes». En matière de meurtres de policiers ou de gendarmes, «il y a des textes de loi et des peines lourdes qu'il faut appliquer», a-t-elle rappelé, fustigeant la «surenchère» de Brice Hortefeux sur le sujet. Mais, elle aussi reste pour accomplir sa «mission» de «transformation des banlieues».

Comment réagi le gouvernement?
En réponse aux atermoiements de ses ministres, Nicolas Sarkozy a souligné ce mardi matin «sa volonté inflexible» d’appliquer la déchéance de nationalité sous «certaines conditions». «Tout cela n'est rien, quelques chaleurs estivales», minimise un ex du gouvernement Roger Karoutchi. Il y a «une unité d'action totale du gouvernement», assure de son côté Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi. Globalement, l’exécutif tempère les ardeurs des uns et des autres, refusant que les ministres soient dans le viseur. François Fillon notait lundi que «non seulement Bernard Kouchner n'a pas démissionné mais» avait «défendu la politique du gouvernement», vendredi dernier devant les ambassadeurs. Quant à Hervé Morin, «il participe à cette politique depuis plus de trois ans. Je ne l'ai jamais entendu émettre la moindre réserve», a-t-il ajouté. La seule à réagir avec fermeté a été Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur, qui a repris à son compte la phrase de Jean-Pierre Chevènement: «Démissionner ou assumer, il faut choisir. Bien sûr, il y a tous ceux qui, quand la tempête fait rage, descendent dans la cale pour y organiser le procès du capitaine, d’autres sont sur le pont avec le capitaine», a-t-elle lancé à Pont-Marly, lors des universités d’été de l’UMP.

Y a-t-il des précédents?
Plein. On ne va pas en faire la liste exhaustive mais si ce gouvernement se fait régulièrement recadrer, c’est parce que ses membres prennent souvent leurs libertés avec la ligne officielle, provoquant des «couacs» à gogo. Du moins, il y a des habitués. Fadela Amara, notamment, qui en octobre 2007 trouvait «dégueulasse d’instrumentaliser l’immigration».
Rama Yadeégalement, qui a critiqué l’invitation du Colonel Kahdafi en France par Nicolas Sarkozy. NKM aussi, époque secrétaire d’Etat à l’Ecologie, qui avait dénoncé «le concours de lâcheté et d’inélégance entre Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo» lors du vote d’une loi sur les OGM. Finalement, l’exécutif tempête, tance souvent ses ministres, mais vire peu. D’où, cercle vicieux, la liberté prise par certains d’entre eux.

Comment faut-il comprendre les sorties des uns et des autres?
François Fillon
n’a pas intérêt à ajouter de l’huile sur le feu au sein de son gouvernement, préférant insister sur le fait que ces ministres restent, alors que l’incendie couve dans sa majorité en cette rentrée 2010. D’où le profil bas du Premier ministre, alors qu’on l’a connu plus offensif en la matière. En novembre dernier, par exemple, il lâchait, à propos de
Rama Yade qui avait pris une position inverse de celle de sa ministre de tutelle sur le Droit à l’image collectif «On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec la ligne du gouvernement».
Quant aux ministres, il faut lire leurs sorties par rapport à leur situation personnelle. Bernard Kouchner, aux Affaires étrangères, est très menacé lors du prochain remaniement. Cette déclaration est une manière de se ménager une porte de sortie honorable, prouvant que, en tant que socialiste qu’il dit être resté, il a dit ce qu’il pensait, quand ses camarades du PS lui reprochent d’avaler trop de couleuvres. Hervé Morin, lui, commence à faire entendre sa petite musique pour 2012. Le ministre de la Défense hésite sur la date à choisir pour quitter le gouvernement et préparer sa candidature présidentielle. Mais déjà, il fait entendre sa différence.

Maud Pierron

 

01:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)