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30/10/2010

Et si François Fillon restait à Matignon ? Le figaro.fr

uNE LECTURE INTERESSANTE... IL SEMBLERAIT QUE FINALEMENT NOUS SOYONS PLUS NOMBREUX A PENSER LA MEME CHOSE ET QUE LES LANGUES COMMENCENT A SE DELIER...

 

Nombreux sont les ministres qui plaident pour le maintien de l'actuel premier ministre à Matignon.

Dans les sondages, il reste l'un des ténors de droite les plus appréciés, devançant de 28 points le président de la République selon l'Ifop. Et quand BVA (pour Canal +) interroge les Français sur son devenir, 51% d'entre eux souhaitent le voir rester premier ministre. François Fillon pourrait-il se succéder à lui-même à Matignon? «Tout dépendra de la situation sociale au moment du remaniement , confie l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Je crois vraiment que Nicolas Sarkozy n'a pas pris sa décision.» Si la grogne liée à la réforme des retraites retombait vite -ou plus vite que prévu-, le choix d'un virage social incarné par Jean-Louis Borloo s'imposerait moins clairement. Et le renvoi du remaniement de fin octobre à fin novembre joue, par ricochet, en faveur du maintien de François Fillon. «Le premier ministre ne demande rien. On est encore très loin du remaniement», assure un conseiller de Matignon, qui n'ignore pas que Fillon est à la hausse.

Au sein du gouvernement, beaucoup plaident pour le prolongement du bail de Fillon. Et s'agacent des appels en faveur de Borloo. «Il faut respecter les institutions, rappelle le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. Quand on critique le premier ministre, on remet en cause l'unité de la majorité.» «Quand vous êtes membre du gouvernement, vous devez être loyal au premier ministre», renchérit Henri de Raincourt, en charge des Relations avec le Parlement. Pour un autre, de tels soutiens sont «contre-productifs»: «Ça agace le président.»

Les partisans de François Fillon, eux, mènent une campagne beaucoup plus discrète mais pas moins intensive. En première ligne, l'ancien premier ministre Édouard Balladur qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. «Il fait une campagne active pour François Fillon, garantit un député balladurien. Dans le même temps, Nicolas Bazire, son ancien directeur de cabinet à Matignon, «pousse pour Bruno Le Maire», explique cette même source.

 

 «Il représente bien la majorité» 

 

 

Sur le marché des premier-ministrables, les parlementaires achètent eux Fillon à la hausse. Pierre Méhaignerie par exemple. Le député de l'Ille-et-Vilaine, centriste de l'UMP, met Jean-Louis Borloo et François Fillon «à 50-50». Mais trouve toutes les grâces à l'actuel premier ministre. «François Fillon représente bien la majorité dans son ensemble, estime-t-il. Il est sur la ligne de la rigueur depuis 2007 et c'est un plus. C'est un gaulliste social, soucieux de la justice fiscale et j'ai apprécié sa prise de position sur les mises en scène sécuritaires cet été.» Un bémol pourtant: «Avec lui, on a moins de chances de capter les populations en marge du courant majoritaire, explique Méhaignerie. Mais on prend également moins de risques économiques et financiers.»

Baptisés avec pudibonderie «ingéniosité fiscale» ou «générosité» ces «risques» reviennent avec insistance dès que l'on évoque l'hypothèse Borloo. «On peut douter de sa capacité à tenir les rênes de la dépense publique», explique un député. «Vous lui connaissez une idée qui ne coûte pas un milliard d'euros?» s'inquiète un membre de la commission des finances. «Sarkozy balance, estime un dernier. Sa moitié rationnelle le pousse à maintenir Fillon à Matignon. Mais sa moitié sentimentale lui dit qu'il faut s'en séparer.»

En attendant le remaniement, le premier ministre ne se cantonnera pas à «expédier les affaires courantes»: «Ce n'est pas le genre», affirme l'un de ses fidèles, Michel Bouvard. «J'espère quand même que cette affaire sera réglée d'ici la fin de l'année», plaisante le député de Savoie.

 

28/10/2010

Et pourquoi devrait-il partir ?

Si on en juge par un récent sondage, François Fillon sortirait renforcé de ses quatre années à Matignon  avec 47% de bonnes opinions, et ce en plein conflit social. Même un sondage au sein de l’UMP le met en tête des bonnes opinions.

La droite peut-elle se permettre de se « débarrasser » ainsi, d’une personnalité qui semble avoir le soutien d’une grande majorité à droite, semble être celui qui pourrait gagner contre la gauche sans parler de la nécessité de faire face à la montée du Front National.

Quant à l’écart comptabilisé entre lui et Jean-Louis Borloo, prétendant au poste de 1er ministre, il est de 15 points entre les deux hommes au sein de l’opinion publique et de plus de 60 points au sein des militants de l’UMP !

Quant à la gauche, elle gagne des points et serait donnée gagnante aux prochaines élections !

Alors, si on veut gagner en 2012, pourquoi François Fillon devrait–il partir, pourquoi ne pourrait-il pas envisager de se présenter aux élections présidentielles de 2012.

Mais, tout dépend ce que l’on veut.

Et alors, François Fillon serait-il, lui aussi à son tour, traité de dissident?

Dominique Baud

26/10/2010

Le blog politique de LCI… Mise au point

J’ai passé ce soir une quinzaine de minutes en ligne avec François Bachy, le journaliste de LCI animant samedi matin, l’émission « blog politique ». Je le remercie de son écoute et publie la mise au point que je juge nécessaire suite à l’émission du 23 octobre dernier.

C’est fortuitement ce samedi 23 octobre à 11h30, que j’ai suivi sur LCI, l'émission "blog politique", dont l’invité était Bruno Gollnisch. Au début de l'émission, certes sans que mon nom soit cité (mais facile à retrouver), certains de mes propos ont été repris, car un article que j'ai publié sur mon blog a été repris par le blog des jeunes soutenant M. Gollnisch.

Lors de cette émission, mes propos ont été cités, comme étant ceux de «l’un des soutiens de M. Gollnisch » qui contestait la « candidature dynastique de Marine LEPEN ».

Je ne fais pas partie du Front National et n’ai pas davantage voté un jour pour les représentants de ce parti. Je ne soutiens donc personne dans ce débat qui n’est pas le mien, mais ne conteste pas davantage le droit à qui que ce soit d’y être candidat. A quel titre le pourrais-je d’ailleurs?

Par contre, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression qui est la mienne, j’ai contesté dans mon article, le fait que M. Gollnisch ait été traité de dissident, une grande habitude des partis politiques qui traitent de dissidents ceux qui osent se présenter contre leur unique candidat officiel.

Une appellation bien méprisante notamment lorsqu’elle s’adresse à quelqu’un qui a contribué pendant des années à la vie de son parti et à l’élection de ceux qui sont en poste aujourd’hui. Et, je sais de quoi je parle.

Rien de mieux qu’une lecture attentive pour éviter tout amalgame.

Quoiqu’il en soit, je salue l’écoute, la disponibilité et la courtoisie de M. François Bachy, à l’occasion de cette mise au point au cours de notre conversation de ce jour.

Pour mémoire, voici mon article publié le 19 octobre dernier

« C’est partout pareil…

Les partis politiques se disent démocratiques, font croire qu’ils organisent des élections, qu’ils initient des commissions d’investiture…

En fait, je cherche où est la démocratie dans des résultats d’élections manipulés, à l’abri du secret des cabinets de nomination des candidats…

On ne recherche pas la légitimité d’un candidat, voire même dans une démocratie de plusieurs candidats. On case son poulain, son mentor, sa descendance…

Ce n’est pas parce que Marine Lepen est la fille de… que je réagis, c’est parce qu’un autre candidat, Bruno Gollnisch, connu pour avoir soutenu Jean-Marie Lepen pendant des années, est aujourd’hui considéré comme «le candidat des dissidents». 

Décidemment, il y a encore à faire dans notre pays, et si le mot dialogue est dans toutes les bouches, son application au quotidien est loin d’être dans tous les esprits.»

Dominique Baud

25/10/2010

Que diront-ils de lui demain ?

Nous avons appris aujourd’hui le décès de Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon. On se souvient des évènements qui ont précédé sa réélection en mars dernier à la tête du conseil régional de Languedoc-Roussillon, et de son bras de fer avec le PS, qui l'avait déjà exclu de ses rangs…

Mais demain, que diront-ils de lui ?

Dominique Baud

23/10/2010

Treizième mois !

L’annonce du Président de l’Assemblée Nationale, ce jeudi 21 octobre, en pleine période de contestation sur le vote de la loi sur la retraite, de baisser de 8% les retraites des députés a été reçue avec soulagement voire enthousiasme, comme un réajustement a minima en attendant de réformer à fonds ce système ultraprivilégié, et donc d’autant discriminatoire qu’il profite à ceux qui modifient les conditions de retraite des français.

J’ai personnellement pensé que c’était une goutte dans un verre d’eau et que cela ne pourrait remplacer une vraie réforme du système de retraite des parlementaires.

Mais je ne croyais pas avoir raison à ce point sauf lorsque j’ai appris aujourd’hui, qu’en fait cette réduction de 8% ne représentait que la suppression d’un 13ème mois que touchent les députés retraités.

Il n’y a pas de quoi être fier des députés de droite.

Mais que dire de ceux de gauche qui, la main sur le cœur, prônent le partage, à condition que cela ne leur enlève rien à eux. Un discrédit sans appel de leurs grands discours sur la justice, l’égalité, la suppression des privilèges… et de la sincérité de leur participation dans la rue, au milieu des manifestants…

Dominique Baud

21/10/2010

Irresponsable.

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Cet été déjà, je me suis exprimée sur le projet du Conseil de Paris de soutenir une salle de shoot à titre expérimentale, y affirmant ma ferme opposition.

Ce mardi matin, les élus socialistes, Verts et centristes du Conseil de Paris, se sont prononcés pour l'expérimentation d'au moins un centre de consommation supervisée de drogues.

Mais, heureusement, du moins espérons le, puisqu’on peut néanmoins s’inquiéter compte-tenu des positions récentes de Mme Bachelot, Ministre de la santé, qui s’est exprimée favorable à cette expérimentation, la Ville a toutefois encore besoin de recevoir le feu vert de l'Etat pour lancer l'expérimentation.

Il faudra un décret du… ministère de la Santé pour définir cette expérimentation sa durée, ses acteurs, son budget. Voire même, une concertation préalable sera nécessaire avec les autorités judiciaires et policières pour trouver un mode opératoire.

Si François Fillon a fait savoir qu’il y était opposé, dans le même temps, le ministre de la Santé Roselyne Bachelot, s'y est montrée favorable. Et pourtant, l’expérience du Canada sur laquelle elle s’appuyait a été déclarée non concluante !!!

Je dois reconnaître que j’approuve sur ce sujet l’opposition semble t-il déterminée des deux députés du XVème arrondissement  

Dominique Baud

20/10/2010

Cette réforme est nécessaire et sera même vite insuffisante,

Mais…

1-Une partie de ceux qui bloquent notre pays sont soumis à un régime spécial de retraite et donc, non concernés par la réforme. Ils paralysent notre pays, attisent la violence, fragilisent voire condamnent notre économie et donc notre pays et donc notre avenir et celui de nos enfants… De ces jeunes pour lesquels bon nombre expliquent ces mouvements !!!

2-Et, pour être plus crédible, il faut savoir donner l’exemple. C’est pourquoi, une réforme des retraites, décidée par un gouvernement et votée par les parlementaires ne peut se faire, en faisant l’impasse sur la réforme de leur propre régime particulièrement favorable.

********************

Extrait de capital.fr

Retraite des parlementaires :

Rendement imbattable, possibilité de cotiser double, pension de réversion sans condition de ressources.

 

Un seul mandat de cinq ans permet aux députés de percevoir une retraite de 1.550€ ce qui correspond, à ce que touche, en moyenne, un salarié du privé, après 40 années de travail.
Le
régime de retraite des députés fonctionne par répartition, mais leur caisse n’est alimentée qu’à hauteur de 12 % par des cotisations. Le solde du financement est assuré par une subvention votée par les… parlementaires et payée par l’Etat, donc les contribuables. Le régime des députés coûte aux Français la bagatelle de 52 millions d’euros par an, sur les 60 millions de prestations versées.

Autre avantage: ils peuvent cotiser double pendant 15 ans, puis 1,5 fois les 5 années suivantes. Ils auraient tort de s’en priver puisque le rendement de leur régime est imbattable : pour un euro cotisé, un député touchera 6 euros à la retraite, contre 1 à 1,5 euro pour un Français lambda. Ainsi, en seulement 22,5 années un député validera l’équivalent d’une carrière pleine, soit quarante annuités.

De 1.550€ par mois, à partir de ses 60 ans, pour un mandat, on passe à 3.096€ pour deux mandats, 4.644€ pour trois mandats et cette somme augmente ainsi, proportionnellement, jusqu'à un plafond de 6.192€.

Les sénateurs peuvent aussi cotiser double et le rendement de leur régime est équivalent à celui des députés. Leur caisse fonctionne en partie, par capitalisation. Les cotisations couvrent 43% des dépenses, le reste est financé par les intérêts de leurs placements. Leur régime a le mérite d'être bien géré puisque fin 2008, leur caisse était excédentaire de 575 millions d’euros, ce qui leur permet d'assurer 23 années de prestations.

Autre avantage de ces élus: en cas de décès, le veuf ou la veuve reçoit 66% de la pension du défunt, sans condition de ressources. Or, dans le privé, les conditions pour recevoir une pension de réversion sont tellement drastiques que le conjoint survivant ne perçoit rien du régime général dès lors que ses ressources personnelles dépassent 1528 euros par mois.

Il y a un autre motif de grief : les allocations chômage. Un député battu aux législatives pourra pourtant bénéficier pendant 6 mois d'un "revenu de transition" équivalent au traitement mensuel qu'il touchait sur les bancs de l'Assemblée (5.400€ environ). Un montant dégressif qui atteint toujours 20 % de cette somme au bout de 4 ans. Et si, pendant cette période, l'ancien député retrouve un emploi moins bien payé, un différentiel lui sera versé.

 

Ainsi, et en fonction du nombre de mandats effectués, la retraite  moyenne d'un sénateur est de 3.085€ et celle d'un député de 2.192€.

 

Et pourtant, le 9 septembre dernier, L'Assemblée nationale a rejeté l'amendement 249 sur la réforme des retraites... des parlementaires !

Dominique Baud

Qui va payer ?

Non, je ne parle pas de nos retraites, là-dessus, et à moins d’une autre vraie réforme en profondeur du système dans les 5 ans, je ne me fais pour ma part, pas beaucoup d’illusion…

Je parle des dégâts causés ces derniers jours, dans nos rues, chez les commerçants, dans les écoles….

Des dégâts matériels, l’incendie d’un collège près du Mans, les vitrines explosées sur le passage des manifestants, les cabines téléphoniques, abri bus, feux tricolores détruits, les voitures incendiées…

Des dégâts humains aussi… Dans notre arrondissement aujourd’hui, les riverains du quartier Alleray/Corbon, se souviendront de l’explosion du scooter qui a blessé aujourd’hui une jeune fille suite à des feux mis aux poubelles à proximité…

Qui va payer ?

Je propose Mme Royal pour la moitié. L’invitation qu’elle a lancé aux lycéens, en direct sur TF1 a été entendue pour partie. Ils sont descendus dans la rue, mais cela n’a pas été pacifique. Donc, je considère qu’elle a sa part de responsabilité et doit aujourd’hui assumer ses déclarations.

Je propose les casseurs pour le reste avec des travaux d’intérêt public jusqu’à une remise en état du matériel détruit et voire même une implication financière des parents des mineurs casseurs.

Dominique Baud

 

19/10/2010

C’est partout pareil…

Les partis politiques se disent démocratiques, font croire qu’ils organisent des élections, qu’ils initient des commissions d’investiture…

En fait, je cherche où est la démocratie dans des résultats d’élections manipulés, à l’abri du secret des cabinets de nomination des candidats…

On ne recherche pas la légitimité d’un candidat, voire même dans une démocratie de plusieurs candidats. On case son poulain, son mentor, sa descendance…

Ce n’est pas parce que Marine Lepen est la fille de… que je réagis, c’est parce qu’un autre candidat, Bruno Gollnisch, connu pour avoir soutenu Jean-Marie Lepen pendant des années, est aujourd’hui considéré comme «le candidat des dissidents». 

Décidemment, il y a encore à faire dans notre pays, et si le mot dialogue est dans toutes les bouches, son application au quotidien est loin d’être dans tous les esprits.

Dominique Baud

17/10/2010

Retraites, femmes et salaires... Encore du travail !

Autre commentaire intéressant…

 L’association FDS à laquelle je fais partie a envoyé ce communiqué de presse, le 15 octobre 2010. Je tiens à vous faire partager l’intérêt de cette communication.

Dominique Baud

 Les débats sur la réforme des retraites mettent en exergue l’inégalité salariale et mobilisent à nouveau les acteurs : gouvernement, parlementaires, partenaires sociaux. Les retraites, une opportunité de renforcer et accélérer le processus d’équité? C’est ce que demandent Femmes, Débat et Société par la voix de sa présidente Françoise Vilain et des membres du Conseil d’administration. 

« Femmes, Débat et Société » est, depuis sa création en 2000, engagée dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes en France et nous avons fait, en particulier, des propositions sur la nécessaire réduction de l’écart de rémunérations entre les femmes et hommes tant dans le secteur privé que public.

 C’est avec intérêt que nous observons que les débats sur la réforme des retraites permettent de mettre en exergue la forte persistance de l’inégalité salariale malgré les lois 2004 et 2006 et les engagements pris par les partenairsociaux.

Car, pour les femmes, c’est bien l’inégalité salariale qui est en grande partie responsable de l’inégalité des retraites.

Ainsi, un amendement a enfin été adopté cet été pour fixer à 1% de la masse salariale la sanction financière pour les entreprises de plus de 50 salariés qui n’engageraient pas de négociation. Même si cette pénalité n’est applicable qu’au 1er janvier 2012, c’est une avancée.

 Nous appelons à de nouvelles propositions du législateur dans ce domaine et souhaitons vivement que le secteur public ne reste pas à l’écart de ces dispositions.

 Françoise Vilain, Présidente

et le Conseil d’administration de FDS



16/10/2010

Retraites… Un point de vue pour le moins digne d’intérêt

Reçu de l’un de mes amis, je voulais vous le faire partager.

Dominique Baud

« Etonnante l’imposture des syndicats français, en charge de la gestion des retraites par les ordonnances de 1945 sur la Sécurité Sociale.

Malgré les lois Fillon d’août 2003 qui ont permis d'allonger la durée de cotisation et d'aligner les salariés du public sur ceux du privé, les finances des diverses caisses de retraite sont dans un état calamiteux, pour ne pas dire en faillite.

Sous perfusion depuis des années, la retraite par répartition  est moribonde sans que, pendant tout ce temps,  les Thibault, Chérèque ou autre Mailly n’aient avancé le début du commencement de la moindre solution pour tenter de rééquilibrer les comptes dont ils sont la charge.

Devant une telle situation de faillite, la moindre des choses aurait été pour eux de démissionner des organes de direction de la Sécu, le « mistigri » ayant depuis longtemps été refilé au gouvernement qui tente de sauver ce qui peut encore l’être de la retraite par répartition (où les actifs cotisent pour les retraités).

Quand au scénario proposé par président Sarkozy et à son gouvernement,  scénario laissant à penser que la réforme est  à prendre ou à laisser et qu’il « n’y a pas  d’autre solution » que de rallonger l’âge de départ à la retraite, là encore, nous sommes dans la supercherie.

Car bien sûr, il y a une autre solution qu’ils osent à peine nommer : la retraite par capitalisation (chacun épargne pour sa propre retraite).

Si cette alternative, telle un tabou,  a totalement  été passée sous silence lors du soi-disant débat sur les retraites, c’est d’abord et avant tout pour des raisons dogmatiques et idéologiques, nos élites françaises étant par avance tétanisées par tout ce qui n’est pas collectiviste, sous une forme ou sous une autre. (Ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi…)

Or, en passant sous silence une telle alternative et en privant les français d’un débat à la hauteur des enjeux, le gouvernement s’est sans doute privé du seul véritable argument qui lui aurait permis de passer en douceur sur la question de l’allongement des durées de cotisation.

En effet, aujourd’hui, le débat se focalise sur un départ à 62 ans  tandis que les syndicats (et d’une certaine manière une majorité de français) restent arc-boutés sur la retraite à 60 ans.

Alors que le véritable débat aurait dû être : Français, maintenant il nous faut choisir entre « retraite par répartition » et « retraite par capitalisation » !

Là, nous aurions eu un vrai débat de société. Avec en prime une bonne majorité de français qui auraient accepté un départ plus tardif pourvu que l’on conserve le paiement des retraites par répartition (C’est quand même mieux quand ce sont les autres qui cotisent pour moi, non ?)

Car nombreux sont les français à être viscéralement opposés au principe de la capitalisation, alors que, étonnamment,  la plupart d’entre eux épargnent et capitalisent en privé pour améliorer  le montant de leur propre retraite qui est en train de fondre comme neige au soleil (moins de 50% du dernier salaire dans le privé) sous les coups de boutoir  de la « solidarité »  et de l’immigration massive. »

14/10/2010

Je suis prêt… Je suis prête…

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Au nom du service, du service de la France…, ils sont nombreux à se dire prêts à remplacer François Fillon, ou un autre ministre annoncé sur le départ.

Mais ce départ, il est pour quand ? On avait dit juillet, puis la rentrée de septembre, puis octobre et maintenant on parle de la mi-novembre.

Mais tout cela délie les langues et ouvre les appétits.

Qui va remplacer François Fillon… S’il part… Et serait-ce vraiment lui, qui avant tout les autres « mériterait » de partir. Je n’en suis pas sûre.

Michèle Alliot-Marie annonce s’être préparée à toute opportunité, Jean-Louis Borloo, par un style atypique serait un candidat possible, mais on a aussi parlé d’un jeune, qui n’aurait pas d’ambition présidentielle pour 2012 : Baroin, Lemaire, voire même Chatel…

Quant à David Douillet, depuis combien de temps rêve t-il de remplacer Rama Yade ou même Christine Lagarde, comme il l’a annoncé cet été.

Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, il faudra recaser…Les législatives de 2012 seront une bonne opportunité. Préparez-vous, dans les régions, dans les circonscriptions dites « traditionnellement à droite » à vous faire imposer quelques parachutages. Je doute que les choses aient changées, malheureusement.

Dominique Baud

13/10/2010

De la manipulation à l’invitation…

Je fais partie de ceux qui pensent que les récentes manifestations de lycéens et d’étudiants et leur présence dans la rue, ce mardi 12 octobre, journée de contestation contre le projet de réforme sur les retraites, sont le fruit de manipulations.

Ces jeunes là seront à la retraite dans 40 ans, 45 ans… Ils n’ont même pas encore commencé à travaillé. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas à se sentir concernés. Cela veut dire qu’ils ont certainement mieux à faire avant d’amorcer une carrière professionnelle pour prétendre à une retraite.

Mais depuis hier, on est passé au stade supérieur. Ils sont « invités » à manifester. Je cite Ségolène Royal, au journal de TF1, ce mardi 12 octobre 2010 : …les jeunes de 15/16 ans sont responsables… « Je leur demande de descendre dans la rue mais de façon pacifique ». Il est regrettable que Laurence Ferrari ait manqué de réactivité suite à cette déclaration. En effet, elle a voulu revenir sur les propos de son invitée, ce que cette dernière a esquivé, peut-être après s’être rendue compte de l’inconséquence de ses déclarations.

Aujourd’hui encore, elle a voulu expliqué l’inexplicable.

Cette invitation publique à la manifestation qui s’adresse à des mineurs, est irresponsable de la part d’un dirigeant politique quel qu’il soit. Celle qui parlait des conséquences de la mobilisation si elle n’était pas entendue, devrait aujourd’hui s’interroger sur les suites et conséquences que ses propos auront sur certains jeunes plus influençables que d’autres.

Elle parlait du bon sens des « mères de familles »… On en est loin, ou, ce que je crois, nous n’avons pas la même définition du mot « bon sens », ni peut-être même du rôle d’une « mère de famille ».

Quelle alternative !!!

Dominique Baud

12/10/2010

Le Conseil Constitutionnel valide…

Personnellement favorable à cette loi, je suis contente que le Conseil Constitutionnel ait déclarée conforme à la Constitution la loi sur l’interdiction du voile intégral.

Ceux qui préconisaient le statut quo, se voilaient les yeux (excusez le jeu de mots) quant aux suites et conséquences d’une telle évolution dans notre pays, affirmant à qui veut l’entendre que nous sommes un pays laïc.

D’autres préconisaient de responsabiliser individuellement chaque maire dans sa propre commune. Et là, c’était sans compter sur les risques de plaintes pour discrimination qui n’auraient pas manquées.

Alors oui, nous sommes un pays laïc, et le voile et la burqa sont des signes religieux. Mais nous sommes un pays aux racines chrétiennes. Et on ne peut continuer à se cacher derrière la laïcité et accepter sans mot dire, d’autres pratiques religieuses.

Alors oui, une loi était indispensable. Il convient maintenant qu’elle soit appliquée.

Dominique Baud

 

11/10/2010

Kerviel, suite…

Un procès assimilable à un acharnement sur une seule et unique personne

Une sanction absurde à l’image de cet acharnement

Une attitude déconcertante du Service de Communication de la Société Générale, qui après avoir réclamé une sanction financière exemplaire, déclare renoncer… devant la publicité déclenchée par l’absurdité de la sanction.

Une découverte surprenante, à savoir le fait que la Société Générale aurait récupéré 1,6 milliard d'euros sur les 4,9 milliards perdus par la banque en 2008 grâce à un dispositif fiscal.

En effet, «Une société peut déduire de ses impôts 33% d'une perte exceptionnelle dont elle n'est pas responsable et c'est ce qu'elle a déjà fait. ».

 

Que va-t-on apprendre de nouveau dans les jours qui viennent ?

Dominique Baud

09/10/2010

Aide médicale d'Etat : ces vérités qui dérangent

Prenez le temps de lire les extraits de ce long article.

Vous comprendrez, mais vous avez déjà compris, j’en suis sûre, le malaise qui gagne notre pays chaque jour davantage et va décourager très vite les âmes les plus généreuses. Car, comme moi, vous en connaissez des personnes, des français qui ont travaillé et cotisé toute leur vie et qui aujourd’hui, ne peuvent plus bénéficier des soins dont ils auraient besoin, faute de revenus suffisants et à cause de remboursements insuffisants.

Dominique Baud

Le 8/10/2010 dans le figaro.fr Par Sophie Roquelle

Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner gratuitement en France grâce à l'Aide médicale d'Etat (AME). Mais le coût du dispositif explose. Afin de comprendre pourquoi, Le Figaro Magazine a enquêté auprès des

médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. Et fait réagir les associations.

Une enquête sur l'Aide médicale d'Etat? Sauve qui peut! Dans les ministères, les administrations, les associations humanitaires, la simple évocation de ce dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner gratuitement déclenche une poussée d'adrénaline…

Silence gêné à Bercy, où l'on prépare un tour de vis sans précédent sur le train de vie de la nation: «coup de rabot» sur les niches fiscales, suppressions de postes de fonctionnaires, déremboursements de médicaments... Mais toucher à l'AME n'est tout simplement pas prévu au programme de la rigueur.

Le projet de budget pour 2011 prévoit même une augmentation de 10 % !

Depuis deux ans, la facture de la couverture médicale des sans-papiers s'envole. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays: + 13 % en 2009 (530 millions d'euros pour 210.000 bénéficiaires) et encore + 17 % au début de cette année. De toute évidence, l'enveloppe de 535 millions d'euros prévue en 2010 sera largement dépassée. Pour l'an prochain, ce sont 588 millions d'euros que Bercy a mis de côté pour l'AME.

Les associations sont sur le pied de guerre, déterminées à défendre jusqu'au bout l'accès aux soins gratuit et sans restriction des sans-papiers. «Au nom d'une certaine idée de la France», martèle Pierre Henry, le président de France Terre d'asile, mais aussi parce qu'«il s'agit d'une question de santé publique» face à la recrudescence d'épidémies…

Il n'empêche, les députés de droite, plusieurs fois lâchés en rase campagne sur l'AME par les gouvernements en place, ont l'intention de revenir à la charge. Au front, comme souvent sur les questions d'immigration, les députés UMP Claude Goasguen et Thierry Mariani n'entendent pas céder au «terrorisme intellectuel autour de ce dossier». A l'occasion de la discussion budgétaire, ces jours-ci, ils veulent ferrailler pour obtenir une «redéfinition des soins» éligibles à l'AME. En clair, réserver le dispositif aux soins d'urgence. «Il y a une vraie exaspération sur le terrain. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», préviennent ces deux élus.

Pour la première fois, les parlementaires pourraient rencontrer le soutien de la communauté médicale. Car médecins, pharmaciens, infirmières et même certains militants associatifs commencent à dénoncer un système sans limite ni contrôle, parfois détourné de son objectif initial, voire carrément fraudé.

C'est Laurent Lantieri qui, le premier, a mis les pieds dans le plat. Dans un entretien à L'Express publié début septembre, le grand spécialiste français de la greffe du visage a confié son agacement de voir les principes du service public «dévoyés» avec l'AME. «Soigner les étrangers en cas d'urgence ou pour des maladies contagieuses qui pourraient se propager me paraît légitime et nécessaire, prend-il soin de préciser. En revanche, je vois arriver à ma consultation des patients qui abusent du système.» Et de raconter l'histoire de cet Egyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant de s'installer en France et demandait «une opération de reconstruction», prétextant qu'il n'avait pas confiance dans la médecine de son pays. «En réalité, poursuit le chirurgien, ce monsieur s'était d'abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop élevée la facture qu'on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu l'AME et il estimait avoir droit à l'opération!» Ce que Laurent Lantieri lui refusa.

Du tourisme médical aux frais du contribuable? Claudine Blanchet-Bardon n'est pas loin de le penser. Cette éminente spécialiste des maladies génétiques de la peau voit parfois débarquer à sa consultation de l'hôpital Saint-Louis des patients AME venus du bout du monde exprès pour la voir. «Je vais vous dire comment ça se passe, confie-t-elle. Ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, tombent sur mon nom parmi d'autres et découvrent qu'en France, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, restent tranquilles pendant trois mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d'un interprète. L'interprète, lui, ils le payent.» Le coût des traitements au long cours de ce type d'affection se chiffre en dizaines de milliers d'euros par an.

Avec certains pays proches comme l'Algérie, l'affaire est encore plus simple. Un cancérologue raconte, sous le couvert d'anonymat : «Nous avons des patients qui vivent en Algérie et qui ont l'AME. Ils viennent en France régulièrement pour leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l'avion...»

De plus en plus de médecins réclament un «véritable contrôle médical lors de l'attribution de l'AME». Ou, au moins, un accord de la Sécu avant d'engager certains soins. Car, à la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants…

A l'heure où les hôpitaux croulent sous les déficits, «cette distribution aveugle de l'AME», selon le mot de Mme Blanchet-Bardon, finit par excéder les praticiens hospitaliers, «coincés entre leur devoir de soignant et les limites de la solidarité nationale».

Pierre Henry, de France Terre d'asile, balaie les allégations de tricheries : «S'il y a des abus, les premiers coupables sont les médecins.» Mais le corps médical renvoie, lui, vers la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) qui délivre le précieux sésame. «Nous, on est là pour soigner, pas pour vérifier les attestations AME», souligne un médecin urgentiste.

Le problème est que la CPAM ne fait elle-même qu'appliquer des textes d'une extrême légèreté, les seules conditions requises pour obtenir l'AME étant trois mois de résidence en France et des ressources inférieures à 634 euros par mois. Les demandeurs étant clandestins, le calcul des ressources relève de la fiction. «Nous prenons en compte les ressources au sens large: il s'agit plutôt des moyens de subsistance», explique un travailleur social, qui concède n'avoir aucun moyen de vérifier les dires du demandeur.

Aucun soignant - ni aucun élu d'ailleurs - ne remet en cause l'existence de l'AME ni sa vocation dans la lutte contre la propagation des épidémies, notamment de la tuberculose, en pleine recrudescence. Dans l'est de Paris, une épidémie de gale qui avait frappé un camp d'exilés afghans l'an dernier a pu être éradiquée efficacement grâce à l'aide médicale. Mais c'est la gratuité généralisée des soins qui choque un nombre croissant de médecins et de pharmaciens.

Dans cette officine proche d'une gare parisienne, on voit défiler chaque jour une dizaine de clients avec une attestation AME. «Pour la plupart, c'est de la bobologie: aspirine, sirop...» raconte la pharmacienne. «Sur 60ordonnances par jour, je fais une vingtaine d'AME», raconte la gérante d'une pharmacie. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux ou trois trithérapies (traitements anti-sida) et autant de Subutex (traitement de substitution à l'héroïne). «Le reste, poursuit-elle, ce sont généralement des traitements pour les petites maladies des enfants, des gouttes, des vitamines, car nous avons une forte communauté asiatique dans le quartier.»

Les pharmaciens sont particulièrement vigilants sur le Subutex, objet de tous les trafics. Même si la Sécu veille au grain, il est bien difficile d'empêcher un patient muni de son ordonnance de faire la tournée des pharmacies pour se fournir en Subutex avant de le revendre. Le tout sans débourser un euro. Il y a deux ans, un vaste trafic de Subutex, via l'AME, a été démantelé entre la France et la Géorgie. «L'AME, c'est une pompe aspirante», insiste un autre pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements coûteux à «des gens qui n'ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n'arrivent pas à se soigner».

«On ne va pas pouvoir accueillir tout le monde», soupire Geneviève, permanente dans un centre d'accueil pour étrangers, qui se souvient d'un Roumain arrivé en France il y a peu, avec pour seul bagage un petit bout de papier sur lequel son passeur avait écrit: «Ici boire manger dormir argent.»

Enfin…

On dirait un début d’émancipation à l’Assemblée Nationale

Quatre-vingt-dix-sept députés ont cosigné jeudi un amendement au projet de loi de finances pour réclamer la suppression simultanée, dès 2011, du bouclier fiscal et de l’ISF.

Que penser par contre de la réserve de Jean-François Copé, qui avait pourtant alimenté, le débat sur la réforme fiscale, en plaidant en faveur de la «suppression» du bouclier fiscal et d’un «aménagement» de l'ISF. D’aucun penserait que s’il avait été à l’origine de cette annonce…

«Cette question très lourde remonte de partout dans nos circonscriptions. Alors on ne tourne pas autour du pot», réplique Michel Piron, lui-même étonné par le succès de sa démarche. Cet amendement répond d'ailleurs à une demande très ancienne de la majorité. Dès 2007, le fiscaliste du Nouveau Centre Charles de Courson avait déposé des amendements pour supprimer simultanément l'ISF et le bouclier fiscal, proposition assortie de la création d'une nouvelle tranche marginale d'impôt sur le revenu. Ce que prévoit l'amendement UMP. »

Avec cela je suis tout à fait d’accord, mais beaucoup moins avec une autre proposition de l'actuel ministre Pierre Lellouche qui consistait à sortir la résidence principale de l'assiette de l'ISF. Ce serait inéquitable avec ceux, qui à patrimoine égal ne seraient pas propriétaires de leur résidence principale.

Evidemment, le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, en a profité pour jeter jeudi un défi aux députés UMP : Faire voter dès maintenant la suppression du bouclier fiscal puisque cette proposition serait soutenue par une majorité à l'Assemblée Nationale, mais…tout en refusant la suppression de l’ISF.

Dominique Baud

06/10/2010

Tout sauf crédible.

Jérôme Kerviel est condamné à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts.

Jérôme Kerviel a été jugé comme étant « l’unique concepteur, initiateur et réalisateur du système de fraude ayant provoqué les dommages causés à la Société générale », en conséquence, la banque «est en droit d’obtenir l’intégralité de la réparation du préjudice »

Cette condamnation est dénuée de sens. Certes, certains diront qu’on ne pouvait le condamner à moins puisqu’il s’agit de la somme que la société générale aurait perdue de sa seule responsabilité. Mais une condamnation n’a de sens que si elle peut-être exécutée par le coupable désignée. Or là, c’est du domaine de l’impossible. Il aurait mieux valu le condamner pendant un grand nombre d’années à reverser un pourcentage fixe de son salaire. Parce que lorsque la condamnation se monte  4,9 milliards d’euros, je demande à ce qu’on nous donne un échéancier !!!

Qui croit vraiment à la seule culpabilité de Jérôme Kerviel. A mon avis Personne. Du moins pas ceux qui savent comment tout cela fonctionne !!!

Dominique Baud

04/10/2010

Pourquoi cela en 2010 ?

Pourquoi, en 2010, un patron de banque devrait-il démissionner pour dire la vérité ?

Que se cache t-il derrière l’affaire Kerviel ?

Comme partout, il faut trouver un bouc émissaire. Ce dernier a sans doute une part de responsabilité, mais il m’apparait comme évident que la complicité passive de certains autres est comme d’habitude « une vérité qui n’est pas bonne à dire ». Alors, on se tait… Et la vie continue.

 

Dominique Baud

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« Hugues Le Bret a préféré quitter la filiale du groupe Société Générale en vue de la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel.

Hugues le Bret qui avait été nommé PDG de Boursorama Banque fin 2009 a donné dimanche soir sa démission lors d'un conseil d'administration exceptionnel. Une démission motivée par la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel prévue jeudi, alors que le jugement de l'affaire est annoncé pour mardi.

Le titre du livre d'Hugues Le Bret, ancien proche de Daniel Bouton lorsque celui-ci était président de la Société Générale, est sans équivoque: La Semaine où Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial (Éditions des Arènes). Un ouvrage fourmillant d'anecdotes, qui raconte de l'intérieur les détails de l'affaire, le traumatisme de la direction et l'attitude de Nicolas Sarkozy. Des révélations suffisamment explosives pour que Hugues Le Bret préfère démissionner de la présidence de Boursorama et du groupe Société Générale (qui dispose de 55% du capital) pour disposer « d'une liberté de parole totale ». »

 

Le figaro.fr 4 octobre 2010

Vrai ou faux ?

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Que faut-il croire de la rumeur entretenue par des articles dans la presse, selon laquelle Anne Hidalgo, annoncée comme candidate à la Mairie de Paris en 2014, aurait décidé de se présenter dans un autre arrondissement?

Bien sûr, nous avons tous lu les démentis, mais malgré tout, le doute subsiste. Car, même si ce choix dérogerait à toutes ses déclarations d’attachement au XVème arrondissement où elle vit, contrairement à bon nombre d’autres élus de l’arrondissement, que dirait-elle demain à ses électeurs … A moins qu’un déménagement ne soit à l’ordre du jour.

En effet, sur ce sujet, nous avons le même avis : un candidat devrait avoir l’obligation d’habiter son arrondissement pour se présenter aux municipales y être élu.

Et je considère personnellement que cela vaut aussi pour les législatives.

On y viendra peut-être un jour. On est bien arrivé à sanctionner, même si c’est encore de façon très timide et très insuffisante, les élus absents en séance au sein de l’assemblée à laquelle ils ont pourtant eu tellement envie d’appartenir.

A suivre…

Dominique Baud