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21/08/2006

Séance des 12 et 13 juin 2006 : halte garderie

Intervention de Madame Dominique BAUD

Projet de délibération 2006 FPE 301

Autorisation donnée à M. le Maire de Paris, de lancer une procédure de marché public selon l’article 30-1 du Code des Marchés Publics pour la gestion de la halte garderie de 30 places, située 4 rue André Gide à Paris 15ème.

La pénurie des structures de petite enfance, crèches et halte garderie, dans le 15ème arrondissement est réelle et je ne peux donc qu’approuver l’ouverture de cet établissement.

Mais je reste très inquiète sur son fonctionnement.

En effet depuis de nombreuses semaines, les établissements de petite enfance sont en grève et la municipalité  minimise la situation ou ne répond pas.

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27/07/2006

Réponse à Mr. Frédéric LATOUR, Porte parole d’Aujourd’hui Autrement

De quel droit, vous permettez-vous de porter un jugement « sévère », contre une personne qui m’apporte son soutien à ma candidature à l’investiture UMP aux législatives de 2007 ?

De quel droit, affirmez-vous que l’information, selon laquelle une personnalité homosexuelle m’apporterait son soutien, information que vous avez vérifiée…, serait pitoyable et scandaleuse ?

Contrairement à vous, je ne donne pas dans le communautarisme.

Mon comité de soutien est constitué de personnalités connues ou anonymes, du 15ème, de Paris, voire mêmes certains de province, mais qui témoignent tous de la sincérité et du travail que je mets au service de mes convictions, qui sont aussi les leurs.

Pour votre information, ce sont aujourd’hui plus de 450 signatures qui ont été recueillies sur mon nom. Tous n’ont pas souhaité, pour des raisons strictement professionnelles que leur nom apparaisse sur mon blog, mais la plupart m’ont autorisé la communication de leur soutien auprès de Nicolas SARKOZY.

Il vous laissera peut-être vérifier ces informations auprès de lui !!!

Vous osez qualifier ma candidature de peu sérieuse, vous osez même me reprocher le soutien de ma fille aînée. Et bien moi, j’en suis fière : elle me soutient, elle n’est révoltée ni par mes actions, ni par mes convictions, ni par ma candidature.

Et je souhaite à tous les candidats le soutien de leur famille et de leurs enfants. C’est pour moi un gage de réussite et non un élément de raillerie.

Mais nos convictions sur la famille doivent sans doute diverger.

Quant à mes soi-disant positions controversées, cher Monsieur, je vous remercie de bien vouloir vous en expliquer. A quel moment aurais-je déclaré l’homosexualité comme dangereuse…. Et pour qui ?  Je vous en laisse donc l’entière responsabilité de vos propos.

Je réaffirme pour vous, si besoin était, ma volonté de protéger la famille, le mariage, la filiation et l’intérêt des enfants et mon opposition au mariage des homosexuels et à l’adoption par ces mêmes couples.

Pour autant, il ne me viendrait pas à l’idée de refuser le soutien de quelqu’un ou d’apporter moi-même mon aide dans un domaine de ma compétence à qui que ce soit en fonction de ses orientations sexuelles, qui relèvent pour moi  de la sphère strictement privée.

Dominique BAUD

03/07/2006

La structure familiale

Les Parisiennes 2008
Atelier « Vie des Familles »
27 juin 2006

La structure familiale

La famille est la source de prospérité de la société, c’est le lieu de renouvellement des générations et de la création du lien social. Ce dernier est d’ailleurs proportionnel à la solidarité des familles. Les sociétés et leur dynamisme sont à l’image des familles qui la composent.

Le mariage ou l’union d’un homme et d’une femme est la cellule première de la famille, en vue d’accueillir et d’élever un ou plusieurs enfants.

Le mariage est à la fois un contrat et une institution sociale.

C’est un acte public, juridique et solennel par lequel un homme et une femme s’engagent devant et envers la société, pour fonder ensemble un foyer.

Le PACS concurrence le mariage, car il procure les mêmes avantages sans exiger les mêmes obligations du code civil : devoir d’assistance mutuelle, de soutien matériel et d’éducation des enfants, de secours au conjoint même en cas de séparation, toutes les obligations qui assurent la cohésion des familles et de la société.

C’est un contrat de vie commune, mais de nature patrimoniale et il doit le rester afin qu’aucune confusion persiste entre ce contrat et le mariage.

Alors, et sans qu’aucune connotation morale s’entache notre discours, le mariage ne doit pas notamment fiscalement parlant, présenter pour les couples moins davantage qu’une autre union.

Le socle de notre société repose sur l’universalité de l’altérité sexuelle de l’homme et de la femme, et non sur les tendances ou les orientations de chacun.

La famille est caractérisée par deux exigences anthropologiques : la différence des sexes du couple parental, laquelle assure le renouvellement de l’espèce et la différence des générations, laquelle assure la durée de l’espèce.

Pour l’AGPL, l’association des parents gays et lesbiens, le mariage entre deux personnes de même sexe n’a d’autre but que d’obtenir la reconnaissance d’une autorité parentale, par adoption ou par tout autre moyen.

Ces revendications de mariage consistent à remplacer l’identité sexuelle par l comportement sexuel, ce qui légitimerait toute forme d’union que chaque individu se choisit.

Et alors, si la subjectivité remplaçait l’universalité de la loi, alors la loi ne jouerait plus son rôle dans notre société.

C’est entre autre pourquoi, nous refusons que le mariage homosexuel soit autorisé en France.

La génétique nous enseigne que tout enfant a un père et une mère, un seul père et une seule mère, depuis le moment où il a été conçu, jusqu’à son décès. L’enfant a besoin de la différence des sexes pour construire son identité et sa personnalité.

L’enfant tout seul n’existe pas, il n’est pas un électron libre, il s’inscrit dans une histoire générationnelle. La crise des banlieues marque l’abandon de nos enfants.

Adopter un enfant c’est pas seulement l’éduquer, c’est aussi lui donner une filiation, un père et une mère, un nom.

L’adoption ne consiste pas à donner un enfant à un couple, mais à donner un père et une mère à un enfant.

L’adoption n’est pas une réponse à une absence d’enfant.

Si aucune raison ne permet de douter des qualités éducatives et affectives de parents homosexuels, on ne connaît pas les effets sur la construction de l’identité psychique de l’enfant adopté par un couple homosexuel. C’est pourquoi, dans son intérêt, par qu’il a besoin de repères,  il convient de ne pas l’autoriser.

L’enfant est un sujet de droit et non un objet de droit

En choisissant leur style de vie, les homosexuels dénient la différence sexuelle

En leur refusant le mariage et l’adoption d’enfant, la loi ne fait pas acte de discrimination, elle respecte leur choix, qui ne peut et ne pourra jamais être celui d’une société fondée sur le principe universel de l’altérité sexuelle.

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19:39 Publié dans Famille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UMP, politique, FORUM, FRS

29/05/2006

Crèche du Quartier Saint-Lambert

2006-FPE-063: Autorisation donnée à M. le Maire de signer une convention de fonctionnement avec l’association « Crèche du Quartier Saint-Lambert » gestionnaire d’une crèche collective située au 13 bis rue d’Alleray, à Paris 15ème. Attribution d’une subvention de fonctionnement au titre de 2006 audit établissement pour un montant total de 308.655 euros.

M. le Maire, chers collègues,

Je voterais bien entendu cette délibération, comme toutes celles attribuant les subventions indispensables au fonctionnement des crèches de notre ville, quelles soient collectives, associatives, parentales ou autres.
Néanmoins, et après la parution des chiffres du comité de suivi des places en crèches, je souhaite profiter de cette délibération, pour évoquer les problèmes récurrents des crèches depuis plusieurs semaines, à savoir, le mouvement de grève des crèches parisiennes.
Je ne dirai pas que ce mouvement m’étonne. Ce qui me surprend, c’est plutôt qu’il n’arrive que maintenant.
Les 35 heures, des augmentations d’agrément non relayées par des créations de poste, des personnels moins qualifiés, donc devant être formés « sur le tas », des directrices inquiètes des conditions d’accueil des enfants, des conditions de sécurité, des conditions de travail des personnels, de leur démotivation, de leur absentéisme plus important, tant de choses que j’ai dénoncé depuis 5 ans et pour lesquelles je n’ai pas été entendue.

 

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15/05/2006

La politique pour les familles à Paris

Conseil de Paris des 3 et 4 avril 2006
Intervention de Mme Dominique BAUD, conseiller de Paris
Sur la communication du maire de Paris sur la politique pour les familles à Paris

Et si on oubliait d’oublier que les familles nombreuses existent encore à Paris et que bon nombre d’entre elles voudraient pouvoir y rester…

Mieux accueillir les familles parisiennes, s’adresser à toutes les familles dans leur diversité, des mots loin de la réalité. En effet c’est sans compter sur l’idéologie de la majorité de la municipalité depuis 2001, qui exclut tout particulièrement les familles nombreuses. La première mesure significative « anti-familles nombreuses » fut la mise sous condition de ressources de la carte Paris Famille. Une mesure injuste et discriminatoire.
Pour mémoire, je rappelle que la Carte Paris Famille était destinée aux familles ayant au moins trois enfants à charge ou un ou plusieurs enfants handicapés.

Elles pouvaient, sur présentation de justificatifs de dépenses destinées aux enfants, se faire rembourser un crédit annuel forfaitaire de 305 euro. De plus, à certaines conditions, certaines familles avaient droit à « l’allocation logement familles nombreuses » (ALFN), à des tarifs préférentiels dans les musées ou centres de loisirs, à la gratuité dans les piscines municipales.

Je tiens à rappeler :

  • Que 3 enfants est le seuil démographique de renouvellement de notre population.
  • Que cette carte était une marque de reconnaissance d’une famille de 3 enfants et plus à Paris
  • Que ce crédit annuel permettait notamment d’offrir aussi au 3ème enfant, une activité sportive ou culturelle, comme les deux aînés,
  • Que cette mise sous condition de ressources est la négation même d’une reconnaissance de la difficulté accrue d’élever 3 enfants ou plus à Paris, et ainsi la quasi obligation d’être deux à travailler au sein du couple.
  • Que cette mise sous conditions de ressources n’a pas été accompagnée, malgré mes insistantes propositions, d’une pondération tant par le montant du loyer ou celui des remboursements de crédit que par le nombre d’enfants au delà de 3.

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