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29/08/2011

Trop de bébés…

 

Ce n’est pas ma faute, c’est la leur…

On pourrait ainsi résumer les conclusions du secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation, Frédéric Lefebvre, qui, à l’occasion d’un discours prononcé lors de l’inauguration d’une foire, et en présence du député Maire de Chalons en Champagne, du secrétaire d’état chargé du logement et de nombreuses autres personnalités, a justifié « l'échec du chômage », par "le taux de natalité".

Je le cite : "Pourquoi c'est si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? (...) Parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays".

Mais que propose t-il ? Il ne s’est pas prononcé. On peut craindre le pire…j’ose à peine y penser.

Par ailleurs, de quelles familles trop nombreuses parlait-il?

De celles qui travaillent toujours plus, gèrent leur budget, essaient de faire des économies, éduquent leurs enfants, leur permettent de faire des études ou de suivre une formation, de celles qui ne bénéficient de quasiment aucune aide et qui n’attendent plus aucune reconnaissance mais qui créent les actifs de demain, ceux qui consommeront, qui feront la vie économique de notre pays et financeront entre autres, sa retraite.

A moins qu’il ne pense à d’autres familles, celles qui vivent des allocations en tout genre, ne paient aucun impôt et profitent des avantages sans rien donner en retour.

Et même si c’est le cas, ses propos sont scandaleux et indignes d’un ministre, dont les responsabilités seraient justement d’enrayer ces injustices, et surtout de ne pas reprocher à d’autres que lui, son manque de résultat.

Ses enfants apprécieront…

Dominique Baud

 

 

 

 

18/08/2011

Il serait temps de faire le point sans démagogie

 

 

Bien sûr que la rentrée scolaire coûte cher, mais il serait intéressant de compléter les informations données, des listes d’achats renouvelées par certaines familles tous les ans. Car en effet, si on compte chaque année un cartable, un compas, une trousse, des ciseaux….pour chaque enfant, ou autre matériel qui est censé pouvoir être utilisé plusieurs années, la note peut-être indéfiniment multipliée.

Et au milieu des plaintes, on pourrait aussi rappeler qu’en France, l’école publique est gratuite.

Et qu’on ne me dise pas que les articles « bon marché », sont tous de mauvaise qualité. Il y a des normes de qualité, c’est à cela qu’il faut se tenir et non à la marque. Et si vous arrêtez d’acheter… les fournisseurs s’adapteront.

Car, avec une allocation de 300€ en moyenne pour les scolaires de 6 à 18 ans, il y a tout de même de quoi acheter bien au-delà que le strict matériel scolaire, objet de cette allocation.

Il serait de fait plus que temps de s’interroger sur la véritable utilisation de l’allocation de rentrée scolaire auprès des nombreuses familles qui la reçoivent tous les ans et continuent malgré tout tous les ans, à se plaindre.

On ferait mieux, et je me suis déjà exprimée sur ce sujet depuis des années, de donner des bons d’achat qui ne seraient utilisables QUE dans les rayons de fourniture scolaires.

Ou mieux encore l'état ferait mieux de négocier des prix de gros avec les fournisseurs et fournir directement les fournitures aux familles, et notamment un agenda qui serait commun à tous.

Quant à l’éducation qui relève de notre rôle, nous les parents, c’est aussi apprendre à nos enfants à respecter le matériel.

Faîtes comme moi, que vous touchiez ou non une allocation, donnez un budget « raisonnable» à votre enfant pour financer ses fournitures scolaires, aidez-le dans ses achats, vérifiez la qualité de ce qu’il choisit et laissez lui le solde. Il saura gérer son budget. Un bon apprentissage pour demain, une attitude responsable de part et d’autre et d’une année sur l’autre.

Les familles qui touchent cette allocation sont bien sûr sélectionnées du fait de leurs faibles ressources. Mais attention à ce que ce ne soient pas toujours les mêmes qui touchent les allocations sous toutes les formes possibles. Car n’oubliez pas qu’à « revenu » égal, celui qui touche un salaire en travaillant paie des impôts tandis que celui qui ne travaille pas et touche des allocations qui s’empilent, ne paie aucun impôt.

Dominique Baud

 

18/06/2011

Prise de position manifeste !!!

 

 

Une fronde a l’air de s’être engagée contre Roselyne Bachelot. On pourrait trouver plusieurs raisons à cela. Mais en fait, elle est due à sa position favorable au mariage entre homosexuels. Et, même si je suis loin de soutenir ses propos, il me semble important de souligner qu’elle va jusqu’au bout de ses convictions et cela au moins, c’est tout à fait respectable et mérite d’être signalé.

Et pendant ce temps là qu’ont fait les deux députés du XVème. Ils ont, selon les informations qui m’ont été transmises, brillé par une prise de position remarquable : NPPV !!!

Ils n’ont pas osé voter pour, … Ils n’ont pas voulu voté contre…Ils ne se sont pas abstenus… Non, ils font partie des 25 députés qui N’ont pas Pris Part au Vote. Quelles explications vont-ils donner aux  électeurs du XVème ?

Une fronde va-t-elle aussi s’engager contre eux et risqueraient-ils ne pas avoir l’investiture en 2012?

On raconte que ce serait pour ménager leur candidat pour Paris, François Fillon, et la forte population homosexuelle de Paris. Mais encore faudrait-il que cette dernière souhaite le mariage, ce qui est loin d’être prouvé…

Dominique Baud

 

17/06/2011

Communiqué du collectif pour l'enfant qui réunit 76 associations...

www.collectifpourlenfant.fr -

« Le mariage demeure ce qu’il est :

L’engagement social d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille !

Le collectif pour l’enfant se réjouit de la décision de la majorité des députés qui ont rejeté la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.

Le mariage demeure donc ce qu’il est, défini comme l’union d’un homme et d’une femme.

La condition d'altérité sexuelle des époux posée par la loi découle de la signification profonde du mariage. «Le mariage est une institution, dont le but n’est pas d’officialiser le couple, mais d’aménager un cadre stable et sécurisant pour la famille. Le mariage est ainsi l’institution fondatrice de la famille et non la reconnaissance sociale du couple », affirme Béatrice Bourges, porte parole du Collectif pour l’enfant.

C’est la dimension familiale du mariage qui justifie que ce dernier ne puisse concerner qu’un homme et une femme, car seule l’union d’un homme et d’une femme permet la procréation.

Le rejet de la proposition de loi refuse ainsi « le droit à l’enfant », car un « mariage » entre personnes de même sexe serait une étape vers l’adoption des enfants par les personnes de même sexe et, donc, une discrimination envers les enfants.

Les conclusions de dizaines d'années d'expérience de la psychanalyse affirment l'importance primordiale et essentielle pour un enfant d'être élevé par un couple composé d'un homme et d'une femme. C’est pourquoi le Collectif pour l’enfant tient à saluer les propos de Madame Nadine Morano, ministre de l’apprentissage et de la formation professionnelle, qui a affirmé sur un plateau de télévision, dans une émission récente, « qu'un enfant, pour se construire, a besoin de son père et de sa  mère ».

Quelles que soient les constructions idéologiques, la nature révèle deux identités, le sexe féminin et le sexe masculin, dont la complémentarité est source d'une richesse féconde.

Au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, le Collectif salue le bon sens et aussi le courage des députés qui ont su, face à la pression médiatique et lobbyiste, protéger le plus faible et l'avenir de la société.

« Cette décision de l’Assemblée nationale est bien  celle que nous attendions », conclut Béatrice Bourges."

 

Mes réserves néanmoins concernant la satisfaction du Collectif suite aux récents propos de Mme Nadine Morano. En effet, ces derniers, selon l’interprétation qui en est faite, seraient aux antipodes des déclarations auxquelles elle nous a habitués depuis des années. Un tel revirement de positionnement de sa part me laisse sceptique. Attendons la suite…

Dominique Baud

28/04/2011

Ministre et distributeur de contraceptifs

 

On ne peut que  regretter le défaut de communication dans certaines familles.

On ne peut que regretter le nombre croissant d’IVG chez de très jeunes filles

Mais la contraception des jeunes lycéens, dont je  rappelle que certains n’ont pas encore 15 ans, relève du domaine de la vie privée des familles et de la responsabilité des parents qui doivent rester les éducateurs privilégiés.

Banaliser la contraception et la sexualité ne relève pas des prérogatives de l’éducation nationale, pas davantage que de banaliser ainsi le rôle des parents.

Et, semble t-il, même les fédérations de Parents d’élèves n’ont pas été concertées dans la mise en place de ce dispositif !

Dominique Baud

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31/01/2011

Bonne nouvelle… Elle a évolué!

Nous avons appris la bonne nouvelle ce week-end!

 Martine Aubry « a évolué ». Elle approuve désormais la légalisation de l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

«J'ai hésité sur ces questions-là (...) J'ai évolué, je le dis. Au départ, je me disais un enfant a sans doute besoin d'un homme et d'une femme pour se construire», a déclaré la maire de Lille. «J'ai beaucoup écouté des médecins, des psychologues, des psychiatres et puis je me suis dit "quand je vois tout ce qui se passe, l'enfant, il a d'abord besoin d'être aimé"», a-t-elle ajouté.

Personne ne conteste que qui que ce soit puisse aimer un enfant et oui, un enfant a besoin avant tout d’être aimé.

Mais justifier la légalisation de l’homoparentalité au moyen d’un tel raccourci est simpliste.

La campagne des présidentielles a commencé.

Dominique Baud

29/01/2011

Les sages ont tranché

Ce vendredi 28 janvier, le conseil constitutionnel devait rendre un arrêt, saisi d’une question de constitutionnalité posée par deux femmes qui souhaitaient se marier, et pour qui les articles du code civil qui interdisent le mariage aux couples de même sexe sont contraires au "droit de mener une vie familiale normale".

Cette objection a été écartée par le Conseil constitutionnel qui a déclaré que "Ces articles ne font pas obstacle à la liberté des couples de même sexe de vivre en concubinage ou de bénéficier du cadre juridique du pacte civil de solidarité et que le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe.http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-SOCIETE/articles/tall/1638464016/Middle/OasDefault/lm_creditagricole_04959_rg01_mb1/creditagricole_04959_rg01_m136945136946136961.html/35613234636365333463353038316130?&_RM_EMPTY_

Les deux femmes estimaient aussi que ces articles violaient le principe d'égalité de la Déclaration des droits de l'homme de 1789.

Là encore, le Conseil constitutionnel a rejeté leurs affirmation et a déclaré que "Le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général".

"Selon la loi française, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme". C’est ainsi que le Conseil constitutionnel a déclaré l’interdiction du mariage homosexuel conforme à la loi.

Ai-je besoin de préciser que j’approuve la position du Conseil Constitutionnel ?

Bien entendu, ce n’est pas le cas des députés socialistes. Leur groupe a annoncé son intention de proposer le vote d’une loi favorable au mariage gay. Les verts bien sûr vont suivre. Et Ségolène Royal ne voulant pas être en reste, a livré un argument choc « Sur les sujets de société, vraiment, il faut respecter les libertés individuelles".

Je ne suis pas convaincue que ces demandes soient vraiment représentatives des désirs des homosexuels dont la plupart préfèrent continuer à vivre sans cette publicité. Quant aux français, si 58% des Français se diraient favorables au mariage homosexuel selon un sondage TNS Sofres pour Canal, un autre sondage effectué sur RMC ce matin révélait une tendance toute autre puisque 69% se déclaraient contre.

Méfiance sur les sondages. Ils ne peuvent raisonnablement entériner la décision de vouloir faire voter une loi…

Dominique Baud

 

27/01/2011

Pas de quoi s’extasier

Un article récent a fait valoir que le nombre fraudes détectées par les caisses d’allocations familiales a été multiplié par sept en cinq ans.

En effet, selon un bilan présenté mardi, le nombre de fraudes détectées aurait atteint 11.733 en 2009, soit sept fois plus en cinq ans. Cela monterait à 2 milliards d'euros si on compte les fraudes proprement dites et les sommes découlant d'erreurs, d'omissions ou de délais dans les déclarations des bénéficiaires, sans intention de tromper.

Pour environ 17% des cas, ces fraudes seraient suivies une sanction financière en plus du remboursement des prestations touchées, pour 6% des cas les plus graves, une plainte au pénal serait déposée, et les CAF passeraient l'éponge sur ces dettes dans 11% des cas, les bénéficiaires ayant prouvé leur bonne foi.

On nous dit aussi que le reste des indus serait presque intégralement recouvré.

Mais si on a réussi à détecter 85,6 millions, on sait que la réalité est tout autre et que le vrai montant des fraudes serait plutôt évalué entre 540 millions et 800 millions d'euros

Mais, selon les services des CAF, il en couterait trop cher de s’en assurer.

 

Certes, des moyens sont mis en œuvre pour lutter contre la fraude avec notamment l'attribution d'un numéro national aux allocataires.

De plus, on nous annonce un logiciel d'exploitation des données permettant le «profilage» des dossiers à risques.

Enfin, les CAF peuvent depuis 2007 évaluer le train de vie des allocataires pour cesser de verser des prestations à des personnes disposant d'un gros patrimoine mais déclarant de faibles ressources.

 Mais ces fraudeurs, qui sont-ils, retrouvent-on les mêmes, année après année, sur combien de familles se compte cette fraude…On ne nous le dit pas.

 Au nom de tous les français qui ne trichent pas, qui ne vivent pas des allocations, qui travaillent, je veux m’insurger contre ces fraudes et insister pour que les contrôles soient encore plus nombreux et plus efficaces.

Le système ne peut rester viable que s’il est respecté par tous. La solidarité ne peut persévérer simultanément à la fraude.

 N’oublions pas, et je doute que les victimes auraient fait partie des fraudeurs, que pour équilibrer les comptes et faire des économies, on a voulu tour à tour, mettre les allocations familiales de base sous conditions de ressources, les imposer et récemment même supprimer l’allocation logement des étudiants.

 

Dominique Baud

07/11/2010

Provoc

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Est-ce que vraiment les 200 homosexuels qui ont accueilli le pape en s’embrassant à pleine bouche pour le narguer ont fait avancer leur cause, bien sûr que non.

Est-ce que vraiment les 200 homosexuels qui ont accueilli le pape en s’embrassant à pleine bouche pour le narguer étaient représentatifs, bien sûr que non.

De même que ceux qui réclament le mariage sont une minorité non représentative, cette attitude provocatrice, qui plus est lors de la visite du pape à Barcelone, ne sert pas leur cause.

Les pratiques sexuelles relèvent de la sphère privée et je sais que cette exhibition n’est pas souhaitée par la majorité d’entre eux.

Et, ce n’est pas comme cela qu’ils feront, comme ils disent « changer les mentalités des catholiques ». Les plus durs envers eux, le seront encore plus.

Ceux qui comme moi, respectent le choix personnel et privé de chacun, mais qui comme moi, et ils sont nombreux, considèrent que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme et qu’un enfant a une maman et un papa quelques soient les manipulations pratiquées (et cela ne remet en cause la capacité de chacun à aimer), sont sidérés, voire même outrés, par ce comportement provocateur, agressif, ridicule, puéril et particulièrement déplacé.

Evidemment, et même s’ils n’étaient que 200, ils ont fait parler d’eux.

Mais, à la Sagrada Familia, où le papa a célébré la consécration de la basilique lors d’une messe, ils étaient 6.500 assis à l’intérieur, 51.000 assis à l’extérieur et les autres étaient debout.

Une mobilisation qui témoigne de la revendication des racines chrétiennes de l’Europe.

Dominique Baud

07/05/2010

Et les bébés dans tout cela…

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Je me suis si souvent et si assidument préoccupée du problème des crèches (enfants, familles, et personnel) lors de la dernière mandature du Conseil de Paris, pour ne pas être interpellée par ce qui se passe aujourd’hui.

On parlait alors de la sécurité des enfants, des responsabilités des directrices, des qualifications des personnels, du respect des familles. L’opposition municipale à laquelle je faisais partie me soutenait lorsque je contestais certains termes d’une loi de 2000, à l’initiative de Ségolène Royal et qui déjà prônait la possibilité d’augmenter le nombre de personnels non qualifiés, pour répondre à la pénurie de formation. Aujourd’hui, je n’entends plus mes anciens collègues contester ces mesures !!!!!

Car voilà, aujourd’hui, c’est Mme Morano, qui initie un projet de décret. Son objectif est de créer de nouvelles places dans les crèches. Un objectif honorable, mais ce sont les moyens qui le sont moins, car ce serait en permettant aux crèches d’accueillir ponctuellement, dit-on aujourd’hui, plus d’enfants que les règles ne l’autorisent (un adulte pour cinq bébés et un adulte pour 8 enfants qui marchent). Ainsi, même si le décret ne modifie pas ces chiffres, les structures pourront accueillir plus d’enfants, mais sans personnel supplémentaire et au mépris des règles de sécurité.

Et les bébés dans tout cela, on y pensera plus tard. Le jour où un accident sera à déplorer.

Un souci d’économie ne peut justifier cette braderie en terme de sécurité et pas davantage en terme de qualification professionnelle. Car en effet, le projet consiste aussi à abaisser encore la proportion minimale de professionnels très qualifiés de la petite enfance de 50% à 40%, dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 6 ans.

Je croyais avoir pourtant entendu à de nombreuses reprises combien il était important de privilégier l’encadrement qualifié des enfants dès leur plus jeune âge.

On constatait hier les carences des jeunes élèves avant de rentrer en 6ème.

On constate aujourd’hui les carences d’un nombre de plus en plus important des jeunes élèves des écoles élémentaires voire même maternelles.

On veut s’attaquer à la violence à l’école dont on constate la virulence de plus en plus tôt.

Alors, ne laissons pas faire n’importe quoi dans le domaine de la petite enfance, pour des économies de bouts de chandelle qui nous coûterons bien plus cher à réparer, si cela s’avère encore possible après.

Dominique Baud

11/04/2010

Je suis d’accord… Je communique…

COMMUNIQUE DE PRESSE

Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et République

Jacques Myard est purement et simplement indigné face aux critiques adressées à David Pujadas qui a pris la décision responsable de dénoncer des pédophiles qui s'apprêtaient à passer à l'acte alors qu'ils  avaient fait  l'objet d'une enquête journalistique.

Jacques Myard soutient pleinement D. Pujadas qui a refusé de se faire le complice d'une ignominie sans nom.

Les journalistes qui s'abritent derrière le principe de la protection de leurs sources pour refuser de dénoncer des criminels, voire des meurtriers illustrent la montée d'un corporatisme étroit qui est indéfendable.

Nul ne peut être au dessus des lois, les citoyens responsables ne pourront jamais accepter qu'une profession, quelle qu'elle soit, puisse se faire la complice, même passive, d'une telle ignominie.

Toute autre décision aurait été une lâcheté, la porte ouverte à de dangereuses dérives qui ruineraient toute vie sociale. Il  y aurait d'une part ceux qui doivent dénoncer les criminels et d'autre part, ceux qui rapporteraient avidement, pour faire de l'audimat, la préparation en toute impunité de leurs méfaits ?

M. Pujadas a fait grandir la respectabilité des journalistes.

23/11/2009

LA proposition de loi de l’année !

947c6616.pngLe jour où on annonce que 17.000 enfants meurent de faim par jour, alors qu’il y a encore en France des enfants, pourtant signalés aux services sociaux, qui décèdent de lourdes et longues maltraitances, Edwige Antier ne trouve pas d’autre urgence que de vouloir interdire aux parents de donner une fessée à l’un de leurs enfants.

J’attends maintenant les propositions pour la mise en exécution de cette mesure.

Une proposition identique à beaucoup d’autres que j’ai entendues pendant plusieurs années au sein du Conseil de Paris.

Mais… Elle est pédiatre… Alors tu comprends…

Voilà aussi, ce qui m’était répondu par mes collègues, lorsque je dénonçais ses interventions stériles au sein du Conseil de Paris.

Mais voilà, aujourd’hui, elle est député ! Enfin, le temps que Pierre Lellouche soit ministre !

Dominique Baud

17/11/2009

La Loi Française, les Juges, La Cour Européenne des Droits de l’Homme.

B Bourges.jpgLe 10 novembre dernier, le Tribunal Administratif de Besançon a accordé à une femme homosexuelle l’autorisation d’adopter. Les juges ont même exigé du Conseil Général du Jura de délivrer "dans un délai de 15 jours" et "sous astreinte de 100 euros par jour de retard" un agrément d'adoption à cette enseignante.

Un refus d’agrément en 1998, un premier jugement du Tribunal Administratif de Besançon qui annule cette décision, ce jugement cassé par la cour d’Appel de Nancy en décembre 2000… Quant au pourvoi en cassation pour obtenir cet agrément indispensable pour l’adoption, il est lui-même rejeté en juin 2002.

C’est finalement la Cour Européenne des droits de l'Homme qui en décembre 2002, a considéré qu’il y avait eu « un traitement discriminatoire fondé sur l’orientation sexuelle et portant atteinte à son droit au respect de la vie privée ». Les arguments du gouvernement français n’ont pas suffi : « Intérêt de l'enfant et absence de référent paternel et sur l'ambiguïté de l'investissement de la compagne de la requérante dans l'accueil de l'enfant"
Les juges européens ont condamné la France pour discrimination sexuelle dans un arrêt de janvier 2008. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a aussi été saisie aussi en octobre2009, devant le refus du Président du Conseil Général du Jura de se soumettre à l'arrêt de la CEDH.

CONCLUSION…En donnant son feu vert ce mardi à une adoption par une institutrice homosexuelle, le tribunal administratif de Besançon n'a fait qu'appliquer une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme…

Cette décision a annulé totalement celle du Conseil Général du Jura…

La Cour européenne des Droits de l'homme a condamné la France.

Cette décision rouvre le débat qu’il serait bien de trancher afin d’aboutir enfin à une loi. Cela obligerait ainsi les responsables politiques français à prendre officiellement et fondamentalement position. Le pire serait de ne rien faire, de laisser s’installer une jurisprudence, et d’attendre de voir ce que fera la gauche, si elle revenait au pouvoir…

Il sera alors trop tard. Loi de la majorité oblige.

Dominique Baud

05/09/2009

Commerce équitable et rentrée scolaire

28777a-rentree_coup_de_pouce_pour_les_fournitures_scolaires.jpgDifficile, début septembre, de ne pas parler de la rentrée scolaire.

Et les sujets s’y rapportant sont multiples : versement et utilisation de l’allocation de rentrée scolaire, carte scolaire, affectation des professeurs, poids des cartables, cantine, grippe…

Mais aussi, commerce équitable : respect de la planète, chasse au gaspi, meilleure consommation.

A chaque rentrée scolaire et pour chacun de nos enfants, nous devons répondre à une liste importante de fournitures, laquelle est complétée par des demandes spécifiques de chaque professeur.

Sans doute que ceux qui touchent l’allocation scolaire sont moins regardant. Reste néanmoins à être sûr que l’argent ainsi versé profite effectivement à chaque élève. Une transformation ce versement en bons d’achat serait sans nul doute plus judicieuse. On en parle… mais on ne le fait pas.

On apprend à nos enfants à respecter le matériel, à être soigneux et conserver une partie de leur matériel scolaire d’une année sur l’autre, voire même d’un enfant à l’autre, il n’en reste pas moins que les notes explosent d’une année sur l’autre.

Et pourtant, il serait possible de faire un constat et d’en tirer les bonnes conclusions.

Pour se faire il suffirait de faire l’inventaire des livres quasiment jamais ouverts pendant l’année scolaire mais que nous devons acheter à la rentrée, des cahiers d’exercices noircis sur 10 pages seulement mais que l’élève doit avoir neuf à la rentrée, des cahiers à peine commencés, des pochettes de feuilles, buvards ou autres qui reviennent en juin, l’emballage abîmé, mais le contenu intact…

Et bien sûr l’année suivante tout ce matériel ne fait plus partie de la liste.

Alors oui, prendre acte d’un tel constat et en tenir compte, pourrait d’une année sur l’autre contribuer, à permettre aux parents de faire des économies, à consolider l’éducation « écologique » des enfants (par l’exemple) , et à donc à assurer un meilleur respect de notre planète.

C’est pas le tout d’en parler…

Dominique BAUD

17/07/2009

C’est voté…

20070224.FIG000000636_18547_1.jpgVoilà le titre d’un article que je viens de lire, la semaine dernière dans le Parisien, suite au dernier Conseil de Paris.

C’est voté… Crèches : trente minutes de plus.

Sur proposition du groupe socialiste, un vœu aurait été voté, pour étendre l’amplitude horaire des crèches.

D’abord, il ne s’agit pas d’étendre l’amplitude horaire des crèches mais de glisser d’une ouverture de 7h30 à 8h le matin à une fermeture de 18h30 à 19h le soir. Les termes de l’article sont donc erronés lorsqu’il est fait état de trente minutes d’ouverture de plus.

Mais surtout, cet article pourrait faire croire aux nouveaux parents ou non initiés que c’est là une proposition innovante.

Et là, ma connaissance du dossier et l’énergie que j’ai mise, sans pouvoir réel, dans l’opposition municipale à Paris, lors de la précédente mandature ne peut que m’obliger à réagir. Sept ans de réunion, commissions, soit disant concertation avec le personnel orchestré par l’exécutif parisien sans aucun résultat. Et aujourd’hui, on remet les compteurs à zéro, comme si de rien n’était.

Pour avoir souvent discuté avec le personnel des crèches, je sais que cette mesure ne devrait pas poser trop de problème à mettre en place. Encore faut-il s’en donner les moyens et donc le vouloir vraiment.

Que les faits remplacent les promesses, voilà le vœu que je fais aujourd’hui.

Dominique BAUD

06/04/2009

Reculade calculée…

 

loi beau parents.jpgLe fait que ce texte divise le gouvernement et la majorité, les nombreuses actions et pétitions engagées, la proximité des élections européennes sont autant de raisons qui ont conduit au report du projet de loi sur le statut des « beaux parents.

Ce qui me dérange, vous le savez n’est certes pas ce recul momentané, encore que, à moins d’une révision importante de ce texte, c’est son abandon que nous souhaitons, c’est le fait que lorsque le parlement risque de ne pas adopter un projet, on le reporte pour le faire passer plus tard… Après les prochaines élections…de crainte qu’il augmente les votes hostiles ou encore plus d’abstention, un risque réel d’ailleurs du fait de la situation générale, du type d’élection dont il s’agit et ne l’oublions pas du vote négatif majoritaire au référendum sur la constitution européenne, ou à la rentrée de septembre et pourquoi pas un jour où il n’y aura que peu de députés présents, à moins qu’un remaniement ministériel dessaisisse Madame MORANO de ce dossier.

M. Jean-Paul Cluzel, président de Radio France, quant à lui, a assuré récemment que lors d’un entretien, Nicolas Sarkozy se serait engagé sur le mariage gay en mairie et sur l’homoparentalité, qu’il « tiendra ses promesses vis-à-vis de la communauté homosexuelles »

Mais de quelles promesses parle t-on ? Les promesses seraient elles différentes en fonction des interlocuteurs ? (20minutes.fr, 4 avril 2009 : cet article a été fermé aux contributions… Quid !)

 

 

Dominique BAUD

 

17/03/2009

Et l'enfant dans tout ça ?

Beatrice-Bourges.jpgPourquoi évoquer aujourd'hui un tel sujet, qui peut paraître loin des préoccupations des familles françaises dans cette période de crise financière, économique et sociale. C'est une question qui a été posée à l'occasion d'une réunion à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, réunion présidée par Béatrice BOURGES, présidente de l'association "Pour la Protection de l'enfance", auteur de "L'homoparentalité, et l'enfant dans tout ça" et Stéphane DASSE représentant de GayLib, parti associé à l'UMP.
La réponse est simple. Et je retourne la question.
Pourquoi le Président de la République a t-il choisi de faire voter cette loi au printemps 2009?
Et c'est parce qu'il a pris cette décision, que crise ou pas, nous devons nous mobiliser. Et je vous avoue que d'entendre le représentant de gay lib, parler, entre autre chose, de la nécessité de cette loi, suite à la "fabrication artisanale des enfants" auquelle doivent nécessairement recourir les couples d'hommes homosexuels, ne peut que m'inciter contribuer à cette mobilisation, et à vous inciter à faire de même au moyen de la pétition en ligne ci-jointe.

Pétition en ligne "La loi sur les beaux-parents :Et l'enfant dans tout ça ?"

Lettre à Messieurs LAMOUR et GOUJON, Députés du 15ème arrondissement.pdf

Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
(élue du 15ème de 2001 à 2008)

 

13/03/2009

Pas si simple…

BEAUX PARENTS.jpgUn projet de loi sur le statut du beau-parent doit être présenté à l'Assemblée Nationale avant la fin du mois de mars avec, comme objectif affiché, celui renforcer les "liens affectifs qui peuvent se créer entre un enfant et le conjoint de son parent biologique" voire même, "reconnaître des droits et des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs".

Il s'agit bien d’ouvrir la porte à l' "homoparentalité", et de donner une existence légale à un nombre indéterminé de "beaux-parents".

On connaît la position de Nadine MORANO ainsi que celles d’autres ministres ou ex ministres sur le sujet.

Valérie PECRESSE aussi affirmait hier qu’il fallait évoluer !!! et aujourd’hui, elle justifie que la création d’un statut de beau-parent concerne également les couples homosexuels pour selon elle, protéger l’enfant, dans son intérêt…

Quant à Xavier BERTRAND, secrétaire général de l’UMP, il prévient que si « on avance masqué » sur un sujet comme l’homoparentalité, le parti «  sera perdant » au sein de son électorat.

Quelle place qu’occupe les convictions, dans ce commentaire?

Mais la palme revient à Christine BOUTIN. Ce matin, sur RMC, en direct, elle ne voulait pas se prononcer sur ce sujet. Puis, finalement elle a précisé quitter son habit de ministre pour prendre, sur ce sujet précis, sa casquette de Présidente du FRS, et manifester timidement son désaccord…

Un enfant qui a un père et une mère responsables, même séparés n’a nul besoin d’un beau parent ayant des droits sur lui. C’est même, à mon avis une source de conflits potentiels supplémentaires en cas de désaccord et une fragilisation supplémentaire de la famille.

Et, combien de personnes ainsi, auraient-elles, ensemble ou successivement dans le temps, des droits sur les mêmes enfants, sans qu’on envisage aujourd’hui les dangers d’une telle loi dans son application dans la durée.

Le point de vue d’une belle fille est intéressant: « il est déjà assez difficile pour un enfant de voir ses parents divorcer et refaire leur vie pour qu’on lui impose une deuxième mère ou un deuxième père, alors même qu’il a un père et une mère. Une telle mesure ne ferait qu’accroître le malaise trop souvent présent au sein des familles recomposées. »

Bien sûr, l’absence du père ou de la mère biologique d’un enfant, le réel désintérêt de l’un d’eux ou son décès, pourrait justifier dans des cas très précis ce statut.

Mais ce n’est pas l’objet de ce projet de loi.

Ce dernier dilue l’autorité, au risque de diminuer celle des parents séparés même lorsqu’ils s’occupent bien et sans heurts de leurs enfants communs.

Amener une confusion en favorisant des tiers, au détriment de l’un des parents est dangereux.

Et, avant de légiférer sur les droits et devoirs des beaux parents, il serait utile de s’interroger sur les devoirs des parents lors d’un divorce.

Quant à la dérive sur l’homoparentalité, elle est tellement évidente, qu’elle crée une vraie confusion sur les réelles intentions de ce projet de loi.

Donc, je vote contre et compte sur le soutien de nos députés, à qui nous allons écrire et demander une position officielle, espérant qu’ils sauront apprécier le bien fondé de nos arguments.

Un seul objectif : l’intérêt de l’enfant.

Dominique BAUD

05/10/2008

Diner-Débat

Dominique BAUD,
Présidente de l'association AUDACE 15,
 
est heureuse de vous convier à un diner débat avec
 
Béatrice BOURGES,
Présidente de l'Association pour la Protection de l'Enfance,
 
et auteur du livre
"L'homoparentalité en question,  et l'enfant dans tout ça ?"
 
Le mardi 7 octobre à 20h00
 
à Pizza Romanella
81 avenue Félix Faure
75015 PARIS
M° BOUCICAUT - LOURMEL
 
Prix : 21 euros par personnes
Vous pouvez vous inscrire jusqu'au lundi 6 octobre, 12h00.

Contact : jerome.boucher.rp@gmail.com

24/05/2008

Bonne fête maman

Demain, dimanche 25 mai, c'est la fête des mères.
Un jour magique: l'angoisse du petit qui va chanter sa chanson ou réciter son poème, la joie des plus grands de constater la surprise et la  joie de sa maman à l'ouverture des paquets qu'on a mis autant de temps à faire qu'à choisir.

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Je souhaite une Bonne Fête à toutes les mamans.
 
J'ai une pensée pour toutes celles qui n'ont pas la grande joie d'être maman et pour tous les enfants qui n'ont plus leur maman.
 
Et parce que
 
La mémoire est le début de la défense de leurs droits

n'oublions pas que le  25 mai, est aussi la Journée mondiale des Enfants disparus.

 

Dominique BAUD