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23/08/2007

Viol, réduction de peine et récidive…

Comment expliquer aux parents du petit Enis que le violeur de leur fils jugé apte à sortir de prison, faisait l’objet d’une mesure de surveillance à laquelle il s’est malheureusement soustrait et a agi trop vite pour que la justice réagisse avant le crime.

Fallait-il leur dire que c’était le destin de ce petit garçon !

Que sans doute s’était-il trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment… ?

NON, NON et NON.

C’est ce violeur, ce pédophilie récidiviste qui n’aurait pas du se trouver dehors, libre, libre de circuler, libre d’enlever un enfant, libre de lui faire du mal et de lui laisser des cicatrices physiques et morales à vie.

Je crois que beaucoup de Françaises et de Français, de mères et de pères, de grands parents, ne peuvent avoir d’indulgence pour un individu qui commet de tels méfaits, qui recommence en sortant de prison et qui plus est, n’en est pas à sa première récidive.

Alors, Madame DATI, M. SARKOZY, nous comptons sur vous afin que des mesures exemplaires soient prises pour que nous ne voyions plus, à la une des journaux « …. Une petite fille… Un garçon… de 5 ans a disparu… Elle…Il… a été retrouvé(e), a subi des violences sexuelles… Le coupable a été retrouvé… Il sortait juste de prison… Les médecins avaient déclaré qu’il était guéri, ou qu’il ne représentait plus de danger, ou qu’il était surveillé… Et pourtant il a recommencé…Et ce n’est pas la première fois… »

N’oublions pas les victimes et les futures victimes avant de penser aux assassins.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

17/08/2007

Ouverture, parité, municipales…

L’UMP promet l’ouverture pour la composition des listes municipales, et ceux qui hésiteraient voire refuseraient sont d’emblée qualifiés de ringards ou de sectaires.

Les Français, qui se sentent trompés depuis des années par les dirigeants politiques, seront-ils d'accord bien longtemps? Rien n’est moins sûr.

Même si le clivage droite-gauche doit s’atténuer, ces derniers veulent être gouvernés par ceux qu’ils ont élus et non par leurs adversaires.

 

 

Il faudrait déjà regarder la réalité et permettre aux élus d’oublier l'idéologie afin de savoir voter un bon projet lorsqu’il se présente.

Dans cet esprit, je me souviens des sarcasmes, critiques et sanctions dont j'ai fait l'objet en soutenant dans le 15ème arrondissement et au Conseil de Paris, la restructuration du Centre Commercial Beaugrenelle proposée par l’actuelle Municipalité Parisienne.

 

 

Dans l’absurde, certains pourraient alors demander asile sur les listes socialistes pour conserver leur mandat ! A quoi tout cela ressemblera t-il?

La France doit rester un pays démocratique, l’opposition doit continuer à exercer ses missions.

 

 

Et puis avant de parler ouverture auprès des adversaires, on pourrait parler d’ouverture réelle aux femmes.

L’été est propice à raconter des anecdotes. Je vous en livre deux.

 

 

 - Il y a plusieurs années, sachant qu'un conseil d'administration devait se renouveler et que le Président cherchait de nouveaux membres, j’ai présenté ma candidature. J'ai eu droit à une "fin de non recevoir par courrier" et ai donc insisté pour être reçue. Ce monsieur, d'un certain âge, évitant de me regarder en face a essayé de me donner toutes les bonnes raisons de refuser ma candidature, lorsque je lui ai demandé si " le problème n’était pas que je sois une femme?" Il m'a regardé avec un sourire ironique, a d'abord dit non, puis a avoué que sa propre femme me donnerait sans doute raison. "Vous comprenez, a-t-il souhaité expliquer, «si on commence à prendre une femme, demain, il faudra aussi prendre des noirs et des asiatiques" Il était donc évident que je ne pourrai pas travailler avec lui.

 

 

- Plus récemment, en parlant «parité» avec un élu de Paris, j'ai compris l'interprétation de certains hommes sur la présence des femmes en politique. Nous ne sommes ni utiles, ni complémentaires, nous leur «piquons» leurs places. Et avec le grand saut que nous venons de faire de 12,5 à 17% de femmes à l'assemblée nationale, vous comprenez le risque !.

Et alors il m'a expliqué que la répartition devait se faire non pas entre les hommes et les femmes, mais " entre les hommes et la diversité… " et selon lui, "les femmes font partie de la diversité".(je cite….) Une analyse particulièrement misogyne dans un pays qui compte plus de 52% de femmes parmi les électeurs.

 

 

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

 

 

18:33 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

11/08/2007

Réforme des institutions…

c07284e4d404ada5bc212f5004a94de0.jpgLa réforme des institutions est en marche. Du moins, une commission de 13 membres, chargée d'y réfléchir et de proposer les bonnes décisions est constituée.

Des personnalités d’expérience…, des compétences juridiques évidentes (… pas moins de 6 professeurs de droit…), mais… une seule femme, et aucun représentant de la société civile, un « candide » en quelque sorte.

Il est aussi urgent, de faire valoir le travail des élus qui travaillent vraiment avec conviction, que de trouver des solutions pour combattre l’inactivité de certains, et mes propos font suite aux différents échanges médiatiques autour de la proposition de Guy CARCASSONNE, "infliger des pénalités financières aux députés trop absents".

Mon expérience d'élue de Paris me le permet.

Salariée du privé, j'ai du négocier avec mon entreprise pour obtenir 2 jours de congés sans solde afin de siéger régulièrement au Conseil de Paris, ce qui est simplement normal.

Je suis fermement convaincue que la présence et les interventions sont primordiales, par respect pour notre électorat, notre pays, notre fonction et nos responsabilités. Je suis tout aussi convaincue que le rôle de l’opposition est essentiel au sein d’une assemblée.

Alors, dire que le rôle du député ne se réduit pas à la présence en séance est évident pour tous. Pour autant, cela n'est pas suffisant pour justifier les absences régulières, voire quasi-permanentes de certains et refuser de leur faire supporter des sanctions financières.

En effet, ceux qui sont en séance sont souvent aussi ceux qui participent aux travaux des commissions et travaillent sur le terrain. D'autres jouent de leur notoriété pour faire la une des journaux les rares fois où ils sont présents et d'autres trop âgés ou blasés d'avoir eu le pouvoir et de ne plus l’avoir, ne daignent même pas se présenter.

C'est le cas au Conseil de Paris, je le constate tous les mois depuis mars 2001, c'est le cas au Conseil Régional et c'est bien entendu le cas à l'Assemblée Nationale, sinon le débat d'aujourd'hui n'aurait pas lieu.

A l'heure où l'on parle enfin d'une loi sur le service minimum dans les transports publics, voire même à l'école, il n'est pas décent d'absoudre les députés de sanctions financières en cas d'absentéisme, voire même tous les élus recevant une indemnité.

Cette mesure contribuerait à rendre les Français un peu plus respectueux de leurs représentants politiques et les élus plus assidus aux fonctions qu'ils ont voulu.

Aucun candidat ne devrait avoir l'investiture de son parti, si préalablement élu dans une assemblée, il n'a pas un bilan de présence et d'action à fournir.

C'est ainsi que j'approuve, comme 87% des Français les propositions de Guy CARCASSONNE et de Laurent VAUQUIEZ, ayant pu apprécier à plusieurs reprises la sincérité et le dynamisme de ce dernier.

Alors pourquoi François FILLON n'est-il pas d'accord?

Sans doute pour les mêmes raisons qu'il voulait, sénateur diminuer le nombre des députés.

Et pourtant, à peine 1er ministre, et toujours sénateur, il se représentait à la députation, démissionnait une fois élu, tant de son poste de sénateur que de celui de député. La place de député est revenue alors à sa suppléante, qui démissionnera quand il ne sera plus ministre…

Je suis une des rares élues de paris à être descendue dans la rue pour soutenir le Ministre François FILLON, lors de sa réforme sur les retraites, et à avoir salué son courage.

Mais, je suis là, très déçue de ses prises de position.

Pour faire les réformes qui s'imposent, il faudra encore plus de courage, un vrai altruisme au service de la France, sans démagogie.

Je compte sur les travaux de cette commission.

Je compte sur les propositions des Français : le site de l’UMP est ouvert à vos propositions et j’en serai le relais si vous le souhaitez.

Et enfin sur nos dirigeants pour mettre en place les réformes souhaitées par les Français y compris celles-ci.

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

Dominique BAUD,

Conseiller de Paris , élue du 15ème arrondissement

07/08/2007

Hommage au Cardinal LUSTIGER

a7db03314321cb3929a37307e5e0b197.jpgJe voudrai aujourd’hui rendre hommage à l’Homme d’Eglise, de Foi et de Conviction qu’était Monseigneur LUSTIGER, décédé dimanche dans notre arrondissement où la Maison Jeanne GARNIER, l’avait accueilli depuis le mois d’avril dernier.

Qualifié de « traditionnaliste moderne », il a su ouvrir le dialogue sur le monde extérieur, politique, culturel, tout en s’appliquant à valoriser les fondements essentiels et moraux de la foi chrétienne.  

Il aura marqué le diocèse de Paris par sa personnalité hors du commun.

Nous aurons une pensée pour lui vendredi prochain, jour de ses obsèques à Notre dame de Paris, célébrées par son successeur, Monseigneur André VINGT-TROIS.

 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris