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30/10/2008

Sacrée Lynda…

Quand on ne la connaît pas, on pourrait-être surpris. Mais dans le cas contraire, on sourit…

Que n’a t - elle pas fait pout être remarquée : prises de position hardies et contraires à la ligne directive de l’UMP, mais elle n’est pas la seule, déménagement précipité dans le 10ème avant les élections législatives (on dit même que depuis qu’elle est élue Conseiller de Paris, elle serait revenue habiter le XVIème arrondissement : info ou intox !), déclarations intempestives dénoncées dans la foulée…Sans parler des soutiens dont elle se prévalait et qui publiaient un démenti par retour…

Et aujourd’hui, pas une semaine sans que la presse ne fasse état de ses déclarations.

Certains réclament son exclusion… Les mêmes sans doute, qui pour d’autres raisons, sont heureux de ne plus m’avoir dans leurs pattes au Conseil de Paris et ailleurs.

Je n’ai pas grand chose de commun avec Lynda ASMANI, pour autant, je reconnais qu’elle dit aujourd’hui quelques bonnes vieilles vérités. Mais, c’est un jeu dangereux, j’en sais quelque chose. Pour durer, il apparaît qu’un bon gros dosage d’hypocrisie est nécessaire.

"La capitale ne mérite pas ses élus, ils ne sont pas à la hauteur", déclarait-elle.

Là, je lui répondrais: mais qui es-tu et qu’as tu fais pour ainsi juger…

Mais, lorsqu’elle dit plus loin: "Contrairement à Jean-François Lamour, je ne suis pas une enfant gâtée de la politique. On ne m'a pas tout donné tout cuit, un ministère ou une circonscription facile

Je ne peux qu’approuver. Champion Olympique certes, puis conseiller à la Mairie de Paris… Certains s’en souviennent … puis Ministre… Les sportifs de droite louent souvent le travail de Marie-Georges BUFFET, un comble… Puis Conseiller Régional… Je n’ai pas encore trouvé trace d’une seule de ses interventions et pourtant, la droite au Conseil de Paris aurait eu besoin d’une opposition régionale forte du travail de tous ses membres… Et puis candidat investi dans la circonscription la plus difficile de Paris, la 13ème circonscription : un bon plan pour contribuer à regagner Paris !

Et en 2008, on a évincé des élus, certes moins dociles, mais qui avaient un bilan à présenter et connaissent bien l’arrondissement pour y vivre depuis de nombreuses années, pour parachuter, une, deux, dix, quinze personnes et peut-être plus qui ne risquent pas de faire de l’ombre à ces messieurs.

Alors oui, Lynda, sur ce point, je suis d’accord avec toi.

Elle tient à rappeler que "personne n'avait été sanctionné" quand Françoise de Panafieu avait comparé Jean Tiberi, alors maire de Paris, à un "nain de jardin".
C’est ce qu’on appelle : « Le fait du Prince »… Certains ont droit d’autres non. Je peux ajouter que Françoise de PANAFIEU a aussi été dissidente, mais n’a pas non plus été ni suspendue, ni exclue. Contre Bernard PONS, souvenez-vous…

Enfin, elle assure que "la plupart des maires d'arrondissement et des parlementaires, y compris Philippe Goujon [président de la fédération UMP de Paris], ont refusé l'exclusion.

Là je lui dis, méfie toi, on me l’a déjà fait.

Dominique BAUD

23/10/2008

Des promesses, des promesses, toujours des promesses.

democratie.jpgLorsque je revendique un bilan d’action obligatoire, semblable à l’entretien d’appréciation annuelle que connaissent bien les salariés, pour tout élu sortant avant qu’il puisse prétendre à de nouvelles fonctions, je crois exprimer le fonds de la pensée de bon nombre des électeurs et notamment des 40% qui ne votent plus.

Seul moyen de rapprocher les promesses des réalisations.

 

Pendant la campagne des municipales de mars dernier, qui n’a pas entendu le candidat aujourd’hui élu Maire dans le 15ème, dire qu’il serait Maire à plein temps… Qu’il prônait une nouvelle gouvernance, refuserait l’opposition systématique, excellerait dans l’exercice de la démocratie… Et démissionnerait, une fois élu, de son poste de Président de la Fédération UMP de Paris, même si une fois élu, cette dernière promesse s’était déjà traduite par un…je ne me représenterai pas…

Je n’insisterai pas sur la nouvelle gouvernance,… Il suffit pour se faire une idée d’assister aux réunions organisées et notamment aux conseils d’arrondissement.

 

Ce 22 octobre, la presse du jour me conduit à deux commentaires :

- Tout d’abord sa candidature imminente à sa propre succession à la tête de la Fédération UMP de Paris. Il n’y aurait pas d’autre candidat... C’est bien triste, car c’est une fonction qui prend du temps et devrait pouvoir être confiée à quelqu’un de plus neutre et plus disponible qu’un élu déjà Député-Maire

- Mais aussi, son absence remarquée comme celle des élus de la majorité du 15ème, à la réunion de présentation du projet « Triangle »qui s’est tenue hier, Porte de Versailles. (je prépare d’ores et déjà une synthèse de cette réunion…)

 

On est en fait dans la continuité de la précédente mandature : ne pas aller à une réunion organisée par la Ville de Paris, « l’adversaire ». Comme si se rendre à une réunion était compromettant et valait caution. L’absence, la politique de la chaise vide, drôle de méthode pour assurer à nos concitoyens de son intérêt pour les projets qui concerne notre ville, voire dans la circonstance présente, notre arrondissement.

Et si le Maire du 15ème manque de temps aujourd’hui, qu’en sera t-il demain ?

Et oui, les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

 

Dominique BAUD

 

22/10/2008

Et dire qu’il y a quelques mois, personne ne me croyait…

voilier-en-mer.jpgGérard d’ABOVILLE, qui devait-être, selon René GALY-DEJEAN, celui qui aurait pu battre Philippe GOUJON, ou celui qui, aurait pu lui permettre de garder, encore pour 6 ans, son mandat de Maire, a la nostalgie de la mer.

Electeur à Crac’h, dans le Morbihan, il y a encore très peu de temps, arrivé dans le 15ème depuis toujours aussi peu de temps, la Seine ne lui suffit pas,  et selon le Point du 16 octobre dernier, « les tempêtes au sein du Conseil de Paris « non plus. Il veut reprendre la mer.

Après avoir fait de nombreuses promesses pendant la campagne municipale en sa qualité, tout de même de « tête de liste », après avoir lâché une partie de son équipe au soir du 1er tour, après avoir assuré pour sa liste, une seule place de Conseiller de Paris, La Sienne, bien loin des préoccupations des parisiens, c’est son projet « Planet Solar » qui l’occupe semble t-il, de façon prioritaire, aujourd’hui.

En mai 2010, il sera normalement sur l’eau pour de nombreux mois, sans compter les temps de préparation pour organiser un tel tour du monde, loin de Paris et de son engagement d’élu de proximité.

Mais… Ira t-il jusqu’au bout de sa démarche…Démissionnera t-il ?

 

Dominique BAUD

14/10/2008

Cause humanitaire !

On peut trouver autre chose que de renoncer à faire appliquer le décret autorisant l’extradition de Marina PETRELLA, terroriste, ancien membre des brigades rouges, si on veut défendre une cause humanitaire.

On a pu découvrir dans la presse, cet été, l’activisme de la sœur de Carla BRUNI auprès de cette femme. Doit-on aujourd’hui s’étonner de cette décision sauf à se demander de qui elle vient vraiment.

« On ne pouvait laisser cette femme mourir… » lit-on comme explication. Mais l’Italie a des prisons, des hôpitaux, et elle peut parfaitement prendre en charge son état de santé.

 

La France n’avait aucune raison de ne pas respecter les conventions internationales.

La France n’a aucune raison de continuer à faire payer le contribuable Français.

 

Mais surtout, et une fois de plus, on oublie les victimes. On ne peut souhaiter à personne d’être la victime d’un terrorisme mais pour autant, on peut se demander s’il faudrait que ceux qui prennent ce genre de décision soient touchés personnellement pour qu’ils comprennent mieux la douleur des victimes.

 

Allez, et au risque de surprendre, je le dis, voire même, je l’écris : On renvoie un sans papiers mais on garde une terroriste.

 

Je me souviens du tollé qu’a provoqué au Conseil de Paris, lors de la dernière mandature, le soutien de Bertrand DELANOE et de son équipe pour Cesare BATTISTI.

Je me souviens de la réaction vive et hostile des élus de droite. J’en étais.

Que disent-ils aujourd’hui de cette affaire. Ce serait intéressant de les entendre.

 

Dominique BAUD

05/10/2008

Diner-Débat

Dominique BAUD,
Présidente de l'association AUDACE 15,
 
est heureuse de vous convier à un diner débat avec
 
Béatrice BOURGES,
Présidente de l'Association pour la Protection de l'Enfance,
 
et auteur du livre
"L'homoparentalité en question,  et l'enfant dans tout ça ?"
 
Le mardi 7 octobre à 20h00
 
à Pizza Romanella
81 avenue Félix Faure
75015 PARIS
M° BOUCICAUT - LOURMEL
 
Prix : 21 euros par personnes
Vous pouvez vous inscrire jusqu'au lundi 6 octobre, 12h00.

Contact : jerome.boucher.rp@gmail.com

03/10/2008

OUF… Le plan Paulson est voté.

crise.jpgCe n’est pas le plan PAULSON en lui même dont je salue le vote, mais l’espoir, que son vote et ses conséquences, évite que la crise financière qui nous touche depuis plusieurs semaines vienne à empirer de façon irrémédiable.

 

Mais que l’on ne s’y trompe pas. Eprouver un soulagement à l’annonce de ce vote, ne cautionne en aucun cas les raisons et les acteurs de la crise financière.

J’appelle de tous mes vœux que cette crise serve au moins à quelque chose, que les auteurs en soient sanctionnés et les vraies bonnes résolutions enfin prises afin que les mêmes causes ne reproduisent pas demain les mêmes effets.

Je comprends que cela déstabilise et révolte ceux qui souffrent dans notre pays de ne pas avoir d’emploi, de ne pas voir leur salaire augmenter…

Mais il faut être sûr que sans cela, leur situation se dégraderait encore plus vite.

Il faut faire ce qu’il faut pour soutenir l’économie, et le gouvernement américain n’avait pas, à ce stade, d’autre choix.

 

Je conclurai avec cette « généreuse » déclaration de M. Axel MILLER de renoncer à son indemnité de départ de 3.700.000 d’euros. J’aurai honte, à sa place, après avoir failli assister à la faillite de DEXIA dont il est le Président du Directoire. Rappelons qu’il a touché une rémunération fixe de 850.000 euros en 2007 à laquelle s’est ajoutée une part variable de plus de 1.000.000 euros.

Mais comme il considérait ne pas avoir démérité et bien que s’étant déclaré hostile aux « parachutes dorés », il pensait être en droit de toucher ce capital.

« Ne pas avoir démérité »….Tout un programme.

 

Et bien puisque crise il y a et que nous ne pouvons rien y faire, au moins qu’elle serve à quelque chose.

Que de tels parachutes restent définitivement fermés.

Ma pensée vaut aussi bien sûr en politique, où, à défaut d’indemnité de départ, on a des rentes de situation presque à vie..

 

Dominique BAUD