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20/12/2013

Deux poids, deux mesures

 

Alors même qu’en France le don d’argent (don manuel) est strictement règlementé même entre parents et enfants

Alors même que pour faire certains achats, le paiement en liquide est possible mais toujours plafonné

Alors même qu’on taxe toujours plus non seulement les entreprises, les commerçants, mais aussi les salariés qui sont aussi contribuables et les épargnants,

Voilà qu’on apprend qu’un des « grands » de l’état, aurait perçu pendant des mois, 10.000€ de primes en liquide.

Et cela se passait au ministère de l’intérieur.

Comment voulez-vous que les français aient encore confiance.

Dominique Baud

14/05/2012

Plus que jamais d’actualité

Définition…..

« Le « parachutage » est un terme utilisé en politique pour désigner de façon péjorative une candidature à un scrutin sans que le candidat n'ait beaucoup d'attaches à la mandature visée. Le parachutage émane également d'une décision politique d'une instance nationale (un parti politique) ou d'une personnalité politique majeure, qui veut privilégier une candidature personnelle, aux dépens des candidatures locales » .

Et vive la nouvelle Gouvernance appelée de leurs vœux par ceux qui en parlent mais ne veulent surtout pas se l’appliquer à eux-mêmes…

Et le comble, c’est que ces « personnalité majeures », selon la définition,  sont ceux se retrouvant sans poste après un résultat électoral défavorable…

Cherchez l’erreur et tant pis pour les personnalités locales tout aussi méritantes, sinon même plus, même si elles sont nationalement moins connues.

Car je le redis, se prétendre ainsi indispensable pour sauver notre pays, et aller s’installer, du haut de sa notoriété, dans une circonscription favorable à sa couleur politique, plutôt que de chercher à conquérir une circonscription plus difficile....Quel panache !

Dominique BAUD

 

 

 

08/02/2012

Cherchez du bon sens

Certes, la solidarité gouvernementale est de mise, mais cette fois-ci c’est un peu trop, Jean-Pierre Raffarin l’a dit, Alain Juppé l’a confirmé et tous les autres qui n’ont pas osé parler…

Dominique de Villepin parle de « risque d’alimenter les haines».

François Bayrou, d’un « dangereux détournement de pensée»…avec «une volonté de dresser les sociétés les unes contre les autres».

Mais qu’Arno Klarsfled défende de tel propos, a tout de même de quoi surprendre.

Un "Toutes les civilisations ne se valent pas"… Même dans un discours prononcé lors d’une réunion à huit clos, cela laisse des traces. Car tout de même, c’est un ministre qui parle, par un militant incontrôlable.

"Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique".

Le plus « savoureux » étant sans doute de l’entendre se justifier en parlant des femmes… on voit bien combien ses principes sont respectés au travers des investitures aux législatives, dont je vous en livrerai une analyse plus précise demain.

 

On a le droit de défendre ses origines, ses traditions, ses valeurs… On a aussi le droit de demander à ceux qui vivent en France, à tous les Français, quelles que soient leurs origines de respecter nos règles, nos valeurs, mais on n’a pas le droit de porter ainsi un jugement indigne d’une démocratie en classant par niveau les civilisations. C’est autant subjectif que méprisant.

 

Ce genre de propos conduit à l’amalgame.

Des sous civilisations, des sous hommes, des sous marques c’est décidemment des similitudes de vocabulaire habituel chez certains hommes politiques de l’UMP.

Et contrairement avec ce qu’il déclare pour sa défense, autant je trouve scandaleux ce genre de propos, pour autant, j’approuve l’interdiction du voile, j’approuve l’interdiction des prières de rue et je suis opposée au vote des immigrés.

Qu’il est facile de perdre des voix. En auriez-vous trop d’avance pour gagner ?

Dominique Baud

 

06/02/2012

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Ce dimanche soir, Rachida Dati était sur le plateau de France 2. J’avoue qu’en décidant de l’écouter, j’attendais une déclaration d’intention claire de sa part. Et bien, rien de tout cela. Des affirmations décevantes, des questions sans réponses, des réponses sans question, des évidences niées… elle a posé…

Elle a parlé de la portée forte de sa nomination, en 2007, par son nom, surtout son prénom, ses origines sociales, ses parents…

Elle a même osé dire qu’elle n’était « pas habitée par la conquête du pouvoir ».

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de la dernière déclaration de Claude Guéant, elle répond être « choquée par le parti socialiste et les socialistes…qui rechercheraient la polémique permanente…., et d’expliquer, sur l’insistance du journaliste… que Claude Guéant est pour une société qui soutient « l’égalité Hommes/Femmes » (certainement en politique, on le voit avec les investitures UMP aux législatives), qui « défend la démocratie »…. Puis elle reconnait tout de même qu’il faut faire attention « aux mots »…

Elle nie aussi qu’elle ait pu « alimenter sa surexposition »…

Elle n’a jamais cherché à jouer de son nom, de son prénom !!! (elle a du oublier… c’était 5mn plus tôt !!!°

Elle considère qu’il y a une « petite élite sectaire à l’UMP qui n’a pas vu que la France avait changé »…. Comprenez qu’elle, représente cette France qui a changé.

« S’incliner »… Non, elle sera candidate à Paris, car d’ailleurs c’est qui était prévu lorsqu’elle s’est présentée en 2008, dans le 7ème arrondissement.

Quel respect pour ceux qui ont voté pour elle aux élections européennes. Finalement, ce n’était qu’un mandat alimentaire, …en attendant !!!

Donc ce soir, on n’en sait pas beaucoup plus. Que va-t-il se passer ? A-t-elle encore des cartes secrètes pour obtenir qu’un candidat investi, décide finalement de s’effacer, va-t-elle vraiment rentrer en dissidence et alors où ? Dans la 2ème circonscription, contre François Fillon, ou dans la 12ème, contre Philippe Goujon ?

Il est vrai qu’elle avait sans doute pris un coup, lorsqu’en décembre dernier, un sondage donnait 39% des suffrages pour François Fillon, contre 8% pour elle-même, à égalité avec le candidat d’Europe Écologie-Les Verts, dans la 2ème circonscription de Paris.

Mais, bien que ce sondage ait été réalisé avant la désignation du candidat socialiste, on donnait à ce dernier 29% des voix et donc 41% en ajoutant les scores des candidats de gauche. C’est beaucoup pour une circonscription si bien ancrée à droite.

Et maintenant que nous savons que le candidat socialiste qui va affronter François Fillon, n’est autre qu’ Axel Kahn, l’écart pourrait se réduire…

Rachida Dati aurait eu du mal à affronter ce résultat et aurait riposté par son absence au Conseil de Paris de décembre et par un long article contre François Fillon.

C’est alors qu’on a entendu tour à tour Nadine Morano l’inviter à se présenter en Saône et Loire, Laurent Wauquiez, parler de son exclusion de l’UMP et Bernard Debré, la qualifier « d’enfant gâtée ». Cette fronde n’a fait qu’attiser ses intentions, semble t-il.

Mon sentiment, même si je n’habite pas cette circonscription et ne suit cette saga qu’en voisine, c’est que ni l’un ni l’autre ne sont légitimes dans cette circonscription. François Fillon, par un parachutage encore moins acceptable qu’il ne permet même pas de tenter de conquérir une circonscription difficile à gagner, et Rachida Dati, car elle a déjà été parachutée en 2008, et que surtout, elle est aussi député européen.

La gauche n’ayant aucune leçon à donner. Jugez, avec l’intention de Cécile Duflot de prendre, à Paris, la place de Danièle-Hoffman-Rispal (député PS). Et c’était LA circonscription à reprendre par la droite en cas de double candidature à gauche….

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

03/01/2012

Sauve qui peut

26 ministres sur 34 sont déjà annoncés candidats aux prochaines législatives, mais je doute fort qu’il n’y en ait pas davantage.

Les analyses vont bon train : la recherche d’un « abri », de crainte d’un échec aux présidentielles, la recherche d’un « abri », en cas de victoire mais de la perte de leur ministère,  et à plus long terme, la recherche d’un « abri », au cas où leur nomination au gouvernement ne serait qu’éphémère.

Une chose est sûre, ils auront tous l’investiture de l’UMP fin janvier.

Il y a ceux qui se présentent dans leurs fiefs. Mais il y a aussi tous ceux qui choisissent La circonscription où ils seront sûrs d’être élus et obtiennent leur parachutage, au mépris des élus de terrain engagés bien plus et depuis bien plus longtemps qu’eux..

Et surtout qu’on cesse d’argumenter sur le peu d’importance de ces parachutages sous prétexte que les législatives seraient des élections nationales et que donc l’ancrage géographique serait de peu d’importance.

Mais, juste retour, de nombreux parachutages contestés, sont menacés de dissidence, Rachida Dati et Alain Lambert face à François Fillon, Thierry Solere face à Claude Guéant, mais à Paris, on a aussi Brigitte Kuster face à Bernard Debré, David Alphand face à Claude Goasguen...

Et dans l’autre sens, il y aura des candidats investis UMP contre ceux du Nouveau Centre, ceux qui auront osé apporter leur soutien à la candidature présidentielle de Hervé Morin.

C’est décidemment une drôle de conception de la démocratie.

On conteste le nouveau régime Hongrois. Mais c’est quoi un parti qui tout en se disant démocratique, menace des élus de les chasser de chez eux, simplement par ce qu’aux présidentielles, ils font un autre choix que celui de soutenir  le candidat sortant. Il est certain que cela se paiera un jour.

Et puis il y a les nouvelles circonscriptions des Français de l'étranger !!!!

Dissidences pourquoi, parce que parachutage, parce que pas de limite d’âge, parce ce que pas de limite de nombre de mandat… Par ce que personne ne veut jamais céder sa place.

Si j’étais élue député, je proposerai une loi qui interdirait de fait les parachutages car une candidature devrait justifier d’un réel encrage passé et à venir pour avoir l’investiture, je proposerai une limite d’âge à 70 ans et à 3 ans du même mandat maximum, le tout assorti d’ un bilan obligatoire pour les sortants.

A défaut, il n’y aura jamais de renouvellement, pas davantage que nous auront une équitable représentation des femmes. Et donc, ce seront toujours les mêmes, avec toujours les mêmes méthodes, de plus en plus désavoués par les électeurs.

Dominique Baud

 

18/03/2011

Concours de circonstances…

Tollé général aujourd’hui.

Claude Guéant, sur Europe 1 a déclaré que « les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale »

Je ne vois pas ce qu’il y a de si choquant dans ces propos. Ce qui me choque moi, c’est que la responsabilité de cette situation revient à ceux qui dirigent la France depuis des années.

Je suis convaincue qu’avec la gauche, ce serait bien pire. Pour autant, nous n’avons pas de quoi être satisfaits.

Et voilà qu’aujourd’hui, concours de circonstance, on m’a adressé un article sur un fait qui date de juin 2008. Après avoir fait le choix d’un établissement privé catholique, la clinique Saint-Vincent-de-Paul-Maternité catholique en Isère, pour faire opérer leur fille (opération programmée), le père de cette dernière, musulman, a exigé  que le crucifix accroché dans la chambre, comme dans toutes celles de la clinique, soit décroché. Le personnel soignant a du céder devant l’insistance violente du père dans des circonstances où le calme et le respect mutuel est pourtant recommandé.

Le choix d’un tel établissement est libre et celui qui fait ce choix doit en respecter les règles. « Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils le font en toute connaissance de cause. Ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique » a confirmé la direction de l’établissement.

Alors même que "La clinique accueille et respecte tout un chacun… » pas besoin de s’interroger longtemps où se situe sur le « camp » de l’intolérance.

Et c’est là que la déclaration de Claude Guéant prend toute sa place.

Mais comment a-t-on pu laisser la situation en arriver là ?

Dominique Baud

06/01/2009

«Il faut se serrer les coudes»

 

Telle est l’invitation de Claude Guéant, dans le Figaro d’aujourd’hui.

«Le plan de relance (26 milliards) que nous avons lancé est puissant», affirme le secrétaire général de l'Elysée. Et d'argumenter : «Tout compris ça fait à peu près 3% PIB, soit 60 à 70 milliards», c'est pourquoi, «sur quelques semaines ça peut produire des effets importants». Mais «il faut se serrer les coudes», considère Claude Guéant, «ce qui signifie mettre en place des moyens de solidarité qui permettent à nos compatriotes de passer cette phase dans les conditions les moins difficiles possible»…

Pour 2009, on prévoit un déficit de 79 milliards euros, soit bien au-dessus des 3% du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité. Est-ce grave ? «Le choix politique» a été de ne «pas alourdir les prélèvements obligatoires» et de «faire de la dépense en faveur de la relance», explique Claude Guéant. «Ca se traduit par un déficit supérieur à ce qui était envisagé». Mais, ajoute-t-il, «cela n'empêche pas que nous sommes très rigoureux dans la dépense».

Dommage qu’il oublie de donner des exemples de « bonne conduite ». En effet, se serrer les coudes ne doit pas s’adresser aux seuls citoyens que nous sommes.

Le premier, c'est Eric WOERTH, qui, en décembre dernier, sur RMC a annoncé que bien que cela lui semble un moindre effort, il se devait de réduire les dépenses de son ministère. C'est ainsi qu'il a annoncé qu'il enverrait beaucoup moins de cartes de vœux par courrier et utiliserait davantage internet. Un discours pertinent.

Mais voilà, il a annoncé le montant de l’économie : 92.000 euros !!!

Comment peut décemment réagir le salarié qui entend cela et qui, même en temps normal, met plus de 2 ans, 3 ans, 4 ans, voire même davantage pour gagner cette somme en travaillant.

deficit_public.jpgMais je tiens aussi à souligner le courage de sa déclaration pendant que d’autres ne diront rien et dépenseront sans compter.

J’en appelle aux administrations ou collectivités locales de toute couleur politique d’oser annoncer leurs intentions d’économie sur 2009, notamment en ce début d’année et d’en publier les résultats réels.

Dominique BAUD