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30/03/2010

Communiqué de Presse

Parce que je partage totalement les propos de Jacques Myard sur l’interdiction du port de la burqa dans notre pays, je vous livre le texte de son communiqué de presse, dans son intégralité.

Dominique Baud

L'avis du Conseil d'Etat n'est et ne demeurera qu'un avis.

Il est, certes,  dans son rôle  en soulignant certaines interrogations juridiques sur une interdiction générale du voile intégral, néanmoins, il appartient au seul Conseil constitutionnel d'en juger.

Cet avis comporte, au demeurant, une contradiction en proposant une injonction  de médiation sociale pour les femmes portant le voile intégral assortie d'une amende si l'injonction n'est pas respectée. Seule une interdiction générale du voile intégral peut justifier réellement une injonction de ce type !

Jacques Myard estime que le législateur doit prendre ses responsabilités et qu'il convient, en conséquence, de bannir complètement du territoire national le voile intégral qui est contraire à la dignité de la personne, à l'égalité des sexes, pose un problème de sécurité publique et heurte profondément la volonté du vouloir vivre ensemble de l'immense majorité des Français.

Le 30 mars 2010

Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République

27/03/2010

Régionales : il manque un parti conservateur

23 Mars 2010 | Roland Hureaux

www.libertepolitique.com

La baisse sans précédent du taux de participation aux élections régionales de 2010, surtout au premier tour, n’exprime pas seulement le recul du civisme ou le dégoût des urnes. Il résulte aussi, pensons-nous, de l’insuffisance de l’offre politique. Bien qu’une bonne dizaine de listes se soient proposées au suffrage dans chacune des régions, un des principaux courants politiques français, voire le principal, n’était pas présent dans la compétition et cela seul suffit peut-être à expliquer l’abstention.

Le grand absent est le courant que l’on qualifiera de conservateur mais qu’on pourrait aussi bien appeler la droite modérée ou la droite « calme », voire les modérés tout court, avec tout ce que ce mot signifie de pondération, de mesure, de prudence, mais aussi de tenue et, pourquoi ne pas le dire ? de « force tranquille ».

Pourquoi ce courant est-il important ?

Parce que sous différentes formes, légitimisme, orléanisme, bonapartisme, républicanisme modéré (« La République sera conservatrice ou ne sera pas » – Gambetta), radicalisme apaisé, « indépendants et paysans » et même gaullisme, en particulier dans la version pompidolienne, ce courant gouverne le plus souvent la France depuis deux siècles.

Ensuite parce qu’on ne fait pas la révolution tous les jours. La plupart des révolutionnaires s’assagissent et l’esprit conservateur finit par imprégner tous les partis de gouvernement, même issus de la gauche. La vocation immémoriale du gouvernement n’est-elle pas de maintenir les institutions ? « Je maintiendrai » n’est pas seulement la devise du royaume des Pays-Bas, elle est la première mission de tous les pouvoirs. Être « calme » est un attribut antique de la souveraineté : ne parle-t-on pas de « calme olympien » ?

Or le courant conservateur, osons le dire, était absent des dernières élections ! La gauche a proposé une offre très diversifiée, celle de la droite s’est résumée pour l’essentiel à l’UMP et au Front national — deux formes de droite dont aucune n’incarne aujourd’hui la modération : d’un côté la droite excitée, ultra-réformatrice, qu’incarne Sarkozy et de l’autre cette autre forme de droite excitée qu’est l’extrême-droite.

En d’autres temps, la modération eut pu être représentée par le MoDem mais celui-ci a tant donné l’impression de rejoindre la gauche que les modérés ne se sont plus reconnus en lui. D’autant que la mouvance centriste est largement identifiée à la construction européenne, laquelle s’est transformée au fil des ans en une machine à produire sans cesse des réformes qui déstabilisent des institutions fondamentales, pas seulement les services publics.

Faute de trouver une option qui lui corresponde, une partie du bloc modéré, lequel représente sans doute bien plus que les 15 % d’abstentionnistes du premier tour, est restée chez elle.

Peu de réformes, mais des bonnes

On objectera que si la droite officielle, celle qui gouverne aujourd’hui, faisait droit à cette tendance conservatrice, la France s’enfoncerait dans la sclérose, se laisserait distancer dans l’« impitoyable » compétition internationale à laquelle notre pays est confrontée.

Cela n’est pas certain du tout. Les réformes vraiment nécessaires pour accroître la compétitivité internationale de la France sont en nombre limité : un encouragement intelligent à la création d’entreprise et à la recherche, un meilleur financement bancaire des PME (qui passe par une réforme des banques) et aussi la « TVA sociale », seul substitut à une sortie de l’euro.

Cette adaptation n’implique nullement de s’attaquer à la Constitution, à la commune, au département, au baccalauréat, aux grandes écoles, à la gendarmerie, aux grands corps de l’État, au juge d’instruction, au dimanche, soit à la plupart des repères fondamentaux des Français. Pas même non plus au statut de la fonction publique à condition qu’on sache contrôler les effectifs de fonctionnaires : quinze ans de « modernisation de l’État » n’ont rien fait pour empêcher la grave dérive des finances publiques, au contraire. La sécurité est certes un objectif difficile mais elle ne passe sûrement pas par le réforme de la carte judiciaire, ni l’amélioration de l’enseignement par le « lycée à la carte ».

Les vrais conservateurs savent qu’une bicyclette ne marche bien que si la partie mobile s’appuie sur un cadre fixe. Plus le cadre fixe est stable, plus il est possible de pédaler vite.

Pour améliorer la marche du pays, peu de réformes bien ciblées et allant au fond des choses suffisent. Elles ne doivent pas tout chambouler, seulement améliorer à la marge une société où tout n’est pas aussi mauvais et inefficace qu’on le dit, conforter et non saper les institutions.

Le rythme des réformes de la première partie du quinquennat et surtout leur caractère brouillon voire inutile ont donné le tournis aux conservateurs, nombreux dans ce pays, d’autant que le but de ce réformisme à l’accéléré semblait être moins l’amélioration des choses qu’une forme de communication sur le thème « nous avons un gouvernement volontaire », voire de fuite en avant.

Cette opinion modérée qui ne se reconnaît ni dans la gauche, ni dans l’extrême-droite ne s’est pas reconnue non plus, cette fois, dans le parti du Président : elle s’est retirée sur l’Aventin. Il est probable qu’elle y restera si, par-delà le réajustement ministériel, les méthodes de gouvernement, contraires non seulement aux traditions de la droite mais à la volonté de la majorité des Français et en définitive à la véritable efficacité, ne sont pas entièrement révisées.

26/03/2010

C’est plus ce que c’était le 15ème !!!

 

Après quelques journées très chargées, j’ai un peu négligé ce blog.

Me revoilà avec les résultats du 2ème tour des élections régionales dans le 15ème arrondissement.

Dans notre arrondissement, la droite est encore légèrement devant, mais pour combien de temps ?

Alors, que feront « nos » deux députés en 2012 ? Continueront-ils à rejeter, à ignorer, des alliés de droite, certes pas toujours disciplinés mais forts de leurs convictions ou feront-ils un autre choix ?

Car sinon, le risque est grand, notamment dans la 13ème circonscription, de se réveiller au lendemain du 2ème tour avec un élu de gauche.

Et…Tout cela ne se décrète pas à 8 jours du 1er tour, mais bien en amont…

Espérons que le bon sens l’emportera.

Dominique Baud

2ème tour, le 21 mars 2010

Inscrits 132.520

Abstentions 61.082 (46,09%)

Votants 71.438 (53,91%)

Blancs ou nuls 2.814 (2,12%)

Exprimés 68.624 (51,78%)

Ont obtenu

Valérie Pécresse 36.613 (53,35%)

Jean-Paul Huchon 32.011 (46,65%)

Et 2ème tour en 2004

Inscrits 128.077

Votants 87.017 (67,94%)

Blancs 1.851 (2,13%)

Exprimés 85.166 (97,87%)

Avaient obtenu

Huchon (PS) 34.453 (40,45%)

Cope (UMP) 45.779 (53.75%)

Le Pen 4.934 (5,79%)

20/03/2010

Avant…Entre deux tours…En attendant après…

RMC, 18 mars 2010, Eric Besson : «  Répondre aux attentes du peuple, c’est ce qu’est sensé faire, quelqu’un qui aime la politique… »

18 mars 2010, "Les Français retrouvent le bulletin de vote socialiste quand nous sommes enfin unis, et non pas retournés vers notre nombril, de façon individualiste : Martine Aubry.

RMC, 17 mars 2010 : Xavier Darcos : « …Les élections n’auraient été un échec que si 55% des français n’avaient pas voté… »

RTL, 16 mars 2010, Christine Lagarde : « Ses deux fils n’ont pas voté… » … « on n’y comprend rien aux régions ».

France Info, 15 mars 2010 : Xavier Darcos : « Quand on veut sanctionner, on vote contre, on ne reste pas chez soi…»

12 mars 2010 : "Il n'y a pas de pause pour les Français qui souffrent" :François Hollande.


8 mars 2010 : Les "divisions que l'opposition va connaître pour faire les listes [en vue du second tour, ndlr] en 48 heures feront des dégâts, il n'y aura pas de reports de voix car un plus un, ça ne fait pas deux". Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP.

"Il y a des gestes qui ne sont pas loyaux". François Bayrou (Mouvement démocrate) a propos de la participation de sa vice-présidente Corinne Lepage (Cap 21), à un meeting de Daniel Cohn-Bendit (Europe-Ecologie).

"Les Verts et le Parti socialiste font preuve d'une indécence sans bornes à se partager les présidences de régions, avant même que les électeurs n'aient voté". Frédéric Lefebvre (UMP), à propos des sondages favorables à la gauche.


"Si grand chelem il y a, je crois qu'on le devra surtout aux candidats dans les régions plutôt qu'à Martine Aubry! Ce ne sera pas sa victoire". Gérard Collomb, sénateur-maire socialiste de Lyon.

"Cette campagne, c'est la mienne, l'équipe c'est la mienne, le projet c'est le mien et le résultat sera le mien" : Valérie Pécresse.


"Vous serez le plus beau des présidents" (Une visiteuse du Salon de l'agriculture en direction de Dominique de Villepin)

16 février 2010 : "Si les déchets nucléaires disparaissaient aussi rapidement que le MoDem arrive à se faire disparaître, le problème du nucléaire trouverait des solutions assez rapides" (Daniel Cohn-Bendit)

8 février 2010 : "Je pense que les électeurs vont réserver des surprises à Mme Aubry" (François Fillon, Premier ministre, répondant au Premier secrétaire du PS quant à son rêve de voir "une carte des régions toute rose")

17/03/2010

Elections régionales dans le 15ème arrondissement

 

1er tour, le 14 mars 2010,

Inscrits 132.519

Abstentions 65.451 5(49,39%)

Votants 67.068 (50,61%)

Blancs ou nuls 1.085

Exprimés 65.983 (49,79%)

Ont obtenu

Valérie Pécresse 24.923 voix (37,77%)

Jean-Pierre Mercier 210 voix (0,32%)

Marie-Christine Arnautu 4.271 voix (6,47%)

Cécile Duflot 10.451 voix (14,84%)

Alain Dolium 2.851 voix (4,32%)

Jean-Marc Governatori 698 voix (1,06%)

Pierre Laurent 2.299 voix (3,48%)

Axel de Boer 1.214 voix (1,84%)

Jean-Paul Huchon 15.643 voix (23,71%)

Nicolas Dupont-Aignan 2.349 voix (3,56%)

Olivier Besancenot 991 voix (1,50%)

Almamy Kanoute 83 voix (0,13%)

Et 1er tour en 2004

Inscrits 128.090

Votants 82.375

Blancs 1.436

Exprimés 80.939

Avaient obtenu

Bay (MNR) 551 voix (0,68%)

Le Pen 6.403 voix (7,9%)

Huchon (PS) 24.446 voix (30,20%)

Laguillier 1.734 voix (2,14%)

Buffet PC) 2.512 voix (3,10%)

Cope (UMP) 25.641 voix (31,68%)

Santini (UDF) 18.306 voix (22,62%)

Pellegrin 1.346 voix (1,66%)

De quoi s’inquiéter pour certains et de quoi se réjouir pour d’autres…

Mais quelles leçons en tireront-ils ?

Attendons les résultats du 2ème tour.

Dominique Baud

16/03/2010

Hommage à Jean Ferrat

« Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme… »

Un homme de convictions.

Et, c’est toujours plus respectable, même si on ne partage pas du tout ferratjean.jpgles mêmes idées, que des discours électoraux de circonstance qui enlève au plus partisan l’envie d’y croire…

Dominique Baud

12/03/2010

Décidemment…

Il est temps que nous passions à l’après régionales.

Ce ne sont plus des campagnes d’idées, de convictions et de propositions que nous vivons, ce sont des guerres fratricides où on espère gagner en insultant son voisin.

C’est sans limite, on accuse, on diffame, et voilà maintenant que, parce trop c’est trop, la justice s’en mêle.

Mais, on ne peut tout excuser sous couvert de l’affrontement politique.


Il va bien falloir un jour, que quelqu’un rende à la politique ses lettres de noblesse.

Dominique Baud

 


« JUSTICE - Le député et tête de liste UMP aux régionales dans le Val-d'Oise a été reconnu coupable de diffamation envers Michelle Saban, candidate PS dans le Val-de-Marne...

«Le tribunal a estimé que les propos de M. Poniatowski étaient diffamatoires.» Jean-François Moreau, l'avocat de Michelle Sabban a annoncé à 20minutes.fr que le député et tête de liste UMP aux régionales dans le Val-d'Oise a été condamné, ce vendredi, à verser 10.000 euros de dommages et intérêts à sa cliente, vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France. A son propos, il avait affirmé qu’elle avait été condamnée pour «emplois fictifs».

«Ma cliente est satisfaite car elle a été blessée par ces propos», a déclaré l'avocat à 20minutes.fr. Des propos qu'Axel Poniatowski avait glissé dans un communiqué où il évoquait le passé judiciaire d'Ali Soumaré, qui a de son côté porté plainte contre X.

«Bonne foi»

Contacté par 20minutes.fr, l'avocat d'Axel Poniatowski a annoncé que son client «lui avait demandé de faire appel». Axel Poniatowski, «a toujours été de bonne foi», précise l'avocat.

Michelle Sabban a réclamé mardi devant le tribunal de Créteil 50.000 euros de dommages et intérêts. Rappelant que sa cliente avait été relaxée en 2003 dans une affaire d'emplois fictifs, Jean-François Moreau a estimé qu'Axel Poniatowski avait commis un «amalgame déloyal» et qu'il ne pouvait s'être trompé «de bonne foi».

Laurent Devolvé, avocat du député UMP avait lui réfuté toute «intention de nuire» et estimé que les déclarations de son client relevaient de l'affrontement politique. L'avocat de Michelle Sabban avait cependant dénoncé des «méthodes blessantes» et des déclarations «erronées», «de nature à fausser le scrutin des régionales». »

Julien Ménielle

20 minutes.fr 12 mars 2010