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22/04/2010

Qu’auraient-ils dit si un avion était tombé ?

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Ce nuage de cendres représentait, je n’en doute pas, un vrai risque pour les avions et donc leurs passagers.

J’ai trouvé choquant d’entendre des voix s’élever contre un soi-disant abus du principe de précaution. Il serait irresponsable de croire qu’alors que les pays Européens sont toujours plongés dans une crise économique et financière qui dure, ils décideraient sans raison majeure, et à l’unanimité, de fermer à tour de rôle leurs aéroports et donc d’assumer des pertes financières importantes sans raison.

Qsont-elles face à des vies humaines ? L’essentiel pour certains (tant qu’ils ne sont pas concernés par un crash) et peu de chose pour les autres, heureusement

qui constituent la majorité.

Certes, il y a certainement eu des erreurs et des absences de communication regrettables : consulats fermés, accueil minimal, silences pesant des compagnies…

Il y a aussi certainement eu des abus, billets de substitution proposés à des tarifs inabordables, surenchères de certaines propositions de retour…

Mais personne ne peut nous faire croire qu’avec le nombre de jours de congés dont nous disposons en France, un salarié risque sa place en ne se présentant à son travail le jour prévu, du fait d’un tel évènement.

Pas plus d’ailleurs que l’absence d’un élève pour les mêmes raisons, pourrait avoir des conséquences irrémédiables sur sa scolarité, surtout quand on sait combien d’enfants manquent la classe le vendredi précédant les vacances, parce que leurs parents veulent éviter les embouteillages ou payer moins cher un billet d’avion !!!

Dominique Baud

18/04/2010

Ils n’ont même pas honte…

Alors même que l’Europe subit contrainte et forcée une paralysie des transports aériens, la grève à la SNCF se poursuit et le syndicat Sud annonce même pour demain une amplification du mouvement.

Et ce sont les mêmes qui prétendent agir au nom d’une soi-disant solidarité.

Mais la solidarité, ce serait de suspendre immédiatement cette grève et au contraire, de proposer de faire des heures supplémentaires afin d’aider à l’acheminement des voyageurs français et étrangers.

On a laissé les syndicats prendre le pouvoir en France, on en constate aujourd’hui les conséquences et demain, on fera les comptes et dans la situation de crise économique et financière dans laquelle nous nous trouvons, soyons sûrs qu’ils risquent forts d’être dans le rouge. Drôle de solidarité !

Dominique Baud

15/04/2010

Pochette surprise.


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Pochette surprise.

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Aujourd’hui, le Maire de Paris a ouvert sa pochette surprise, couleur verte. Nouveau modèle. En effet, il a présenté son projet, préparé dans le plus grand secret, pour réaménager les voies sur berges. Même les Verts n’ont semble t-il pas été mis préalablement au courant….

Des cafés, des restaurants, des espaces dédiés aux sports, à la culture, à la nature devraient ainsi apparaitre le long de la Seine. Un projet qui pourrait paraître alléchant mais qui nécessite de nombreuses études d’impact et des solutions alternatives.

En effet, a-t-on étudié avec toute l’objectivité nécessaire, les reports de circulation et ses conséquences en termes de pollution, surtout lorsque l’on sait que 2000 véhicules par heure circulent tous les jours sur la rive gauche et le double sur la rive droite. Il est difficile de croire que ce trafic se reportera sur le périphérique et sur la rive droite sans conséquences: embouteillages, surplus de pollution, temps de transport multiplié, le matin comme le soir pour les franciliens.

C’est ainsi qu’aucun projet de ce type ne peut sembler viable sans une offre de transport en commun améliorée, augmentée, sécurisée, une offre de transport circulant avec régularité et non entachée de grèves permanentes.

Une consultation des Parisiens, largement diffusée et avec des questions ouvertes serait de bon aloi. On verra…

Dominique Baud

12/04/2010

Il y a un endroit pour tout…

_palais_de_l-elysee.jpgIl n’y a pour moi aucune contradiction à ce qu’un président de la république quel qu’il soit, puisse rencontrer, tant les responsables que les militants du parti qui lui a permis d’être élu.

J’ai d’ailleurs, par le passé, souvent regretté la réserve de Jacques Chirac, à ce sujet.

Pour autant, je considère que l’Elysée ne peut-être le lieu d’un séminaire d’un parti politique présidé par le chef de l’état.

En effet, on a appris que, convoqués vendredi par Xavier Bertrand au siège du parti pour un séminaire sur les régionales, les secrétaires départementaux de l'UMP se sont finalement rendus à l'Élysée.

Pas si aisée que cela d’ailleurs comme pratique, puisqu’elle a été tenue secrète jusqu’à la dernière minute, même pour les principaux intéressés.

Mais cela suffira t-il à calmer les inquiétudes, les déceptions, les souffrances voire même la colère des uns et des autres. Pas sûr.

Et c’est sans compter sur celles des français, si on en juge par le résultat des élections régionales…

Dominique Baud

11/04/2010

Je suis d’accord… Je communique…

COMMUNIQUE DE PRESSE

Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et République

Jacques Myard est purement et simplement indigné face aux critiques adressées à David Pujadas qui a pris la décision responsable de dénoncer des pédophiles qui s'apprêtaient à passer à l'acte alors qu'ils  avaient fait  l'objet d'une enquête journalistique.

Jacques Myard soutient pleinement D. Pujadas qui a refusé de se faire le complice d'une ignominie sans nom.

Les journalistes qui s'abritent derrière le principe de la protection de leurs sources pour refuser de dénoncer des criminels, voire des meurtriers illustrent la montée d'un corporatisme étroit qui est indéfendable.

Nul ne peut être au dessus des lois, les citoyens responsables ne pourront jamais accepter qu'une profession, quelle qu'elle soit, puisse se faire la complice, même passive, d'une telle ignominie.

Toute autre décision aurait été une lâcheté, la porte ouverte à de dangereuses dérives qui ruineraient toute vie sociale. Il  y aurait d'une part ceux qui doivent dénoncer les criminels et d'autre part, ceux qui rapporteraient avidement, pour faire de l'audimat, la préparation en toute impunité de leurs méfaits ?

M. Pujadas a fait grandir la respectabilité des journalistes.

Le gagnant est…

Il semblerait que certains élus du groupe UMP au Conseil de Paris aient failli ne pas pouvoir participer au vote du nouveau président, faute de n’avoir, depuis plusieurs mois, payé leur cotisation au groupe…

Et voilà que sitôt après le vote ayant permis à l’ancien président du Groupe, de se faire réélire, ce dernier doit faire face au départ de deux élus sur les 54 que compte le groupe. Lynda Asmani, conseillère de Paris du X e arrondissement, et Eric Hélard, conseiller du XVI e , ont décidé de rejoindre les centristes du groupe Nouveau Centre.

On dit que d’autres devraient suivre. Mais le feront-ils sans crainte de tomber en disgrâce.

A suivre…Mais ce n’est pas ainsi que se construira une véritable opposition qui permettra d’envisager la reconquête de Paris.

Dominique Baud

10/04/2010

Comment gagner les prochaines élections ?

Lorsqu’il s’agit pour un député d’assurer sa réélection, rien de plus pratique pour lui que de changer la loi et de l’adapter à la situation. C’est ainsi, qu’en vue des prochaines législatives, plus de 200 députés UMP ont déjà signé une proposition de loi prévoyant le maintien au 2ème tour, que des deux seuls candidats arrivés en tête.

En effet, au lendemain des élections régionales, les estimations des prochaines élections législatives apparaissent assez catastrophiques pour l'UMP et ses alliés.

Les listes de la majorité n'ont totalisé plus de 50% au second tour des régionales que dans 28 circonscriptions. Et ce, en tenant pourtant compte du récent redécoupage électoral. Un schéma similaire conduirait à la perte de 80 sièges qui basculeraient à gauche.

C’est ainsi, que pour s’assurer la victoire, certains députés veulent interdire les triangulaires. Ces derniers font valoir que la légitimité d'un élu doit reposer sur une majorité absolue.

Mais, cela ne vaudrait que si en contrepartie, cette exigence s’accompagnait d’une autre, celle de réunir suffisamment d’électeurs. Car en effet, avoir une majorité absolue lorsque moins de la moitié des électeurs se déplacent ne peut être estimé comme un vote représentatif donnant une réelle légitimité.

Mais je doute qu’ils soient suffisamment puristes et adhèrent à cette proposition. L’important, c’est de garder son siège, même au mépris de la démocratie et du respect du vote des électeurs, notamment comme dans la circonstance, en éliminant, au 2ème tour, un nombre important de votes tels qu’ils se seraient exprimés au1er.

Et, il n’est pas sûr qu’une telle manœuvre soit efficace, elle pourrait même être contreproductive !!!

Dominique Baud

07/04/2010

Et le gagnant sera…

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Deux candidats pour la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris

Par Sophie de Ravinel
06/04/2010

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INFO LE FIGARO - Jean-François Legaret, maire UMP du Ier arrondissement de Paris et redevenu conseiller régional d'Ile-de-France le 21 mars, veut que l'opposition au maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, soit «plus radicale, plus présente et plus déterminée». En conséquence, l'ancien adjoint aux finances de Jean Tiberi a déposé mardi matin sa candidature à la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris aujourd'hui détenue par le député UMP du XVe arrondissement, Jean-François Lamour. L'ancien ministre des Sports est candidat à sa propre succession à cette élection prévue vendredi.

Legaret, qui est aussi président de la commission des finances de la Ville de Paris pointe «des dysfonctionnements importants» dans le groupe UMP constitué de 53 élus et souligne que «la complémentarité ne fonctionne pas» entre le groupe et la Fédération UMP de Paris présidée par le député-maire du XVe arrondissement, Philippe Goujon. «Le groupe n'est pas un lieu de débats et de propositions, dit-il. Et après les très mauvais résultats de la majorité présidentielle à Paris, pour les régionales, il faut clairement revoir notre manière de nous opposer».

Chez Jean-François Lamour, on n'apprécie guère cette candidature déposée cinq minutes avant le jour et l'heure limite, mardi à midi. On regrette que Jean-François Legaret décide de présenter sa candidature alors qu'il a déjà obtenu un poste de conseiller régional.

06/04/2010

116.500 euros, c’est quoi pour vous ?

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Une très grosse somme…3 à 4 ans de salaire…Plus de 10 ans de budget vacances….

Et bien, pour un de nos ministres, M. Alain Joyandet, c’est le prix du billet qu’il se paye sur nos impôts, pour une conférence sur Haïti, à la Martinique.

Et, une fois cette dépense scandaleuse faite et révélée, il l’explique…« une contrainte d’agenda….36 heures de voyage…Pour présider une conférence… »

Et cela, c’était pour l’aller. Pour le retour, nouvelle excuse… sa présence indispensable au Conseil des Ministres !

Sans scrupules… Surtout quand on lit, sur son blog, la déclaration qu’il a faite devant le Conseil Régional, où sans complexe, il parle « …de son analyse critique des finances régionales… », « … de ceux qui s’inquiètent et qui souffrent… », « … de la crise et de la nécessité d’avoir une attitude constructive… »

Je vous laisse apprécier cet extrait.

« …Nous serons une opposition disponible, attentive, constructive, mais sans concession.

Disponible, Madame la Présidente, si vous souhaitez nous associer à l’élaboration de vos dossiers. Sachez que chacune et chacun d’entre nous, qu’il soit ou non titulaire d’un mandat national, se tient prêt à vous apporter son analyse, ses éclairages et ses compétences pour vous permettre de faire aboutir les dossiers franc-comtois dans les meilleures conditions. Sans doute aurez-vous besoin d’ailleurs de majorités de remplacement lorsque les verts vous feront défaut.

Attentive, car nous avons une analyse de la gestion antérieure, vous le savez, très critique à l’égard des finances régionales.

Sans concession, car l’analyse de ce scrutin montre que vos propositions n’ont pas suscité l’adhésion des Francs Comtois.

Cela est flagrant à l’observation des résultats du 1er tour.

Constructive, car nous n’oublions pas ceux qui s’inquiètent ou qui souffrent et pour lesquels notre devoir est de travailler.

Ce qui n’interdit pas aujourd’hui de prendre acte et de faire le constat de la situation politique dans laquelle vous vous trouvez et qui est incontestable, factuel.

Enfin, je suis très heureux que le Président de la République ait tiré toutes les conséquences de ce scrutin, en identifiant avec lucidité les inquiétudes et les souffrances.

La crise que traverse notre pays est historique. Elle exige que le Conseil régional retrousse ses manches, cesse de s’opposer à l’Etat et adopte une attitude constructive.

Dans cet état d’esprit, et en retour, nous répondrons toujours présents pour servir la Franche-Comté et notre pays dans l’intérêt général.

Je vous remercie. »

Qui peut trouver maintenant de la crédibilité à ses propos ?

Seul, le remboursement intégral de cette dépense somptuaire sur ses deniers personnels, ou sa démission pourrait excuser une telle attitude, un tel mépris à l’égard des Français… et des Haïtiens.

Dominique Baud