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28/04/2012

Le CSA s’inquiète….

Le CSA s’inquièterait que le code électoral ne soit plus respecté… Comme si c’était nouveau. Aujourd’hui, on en parle au sujet de la publication des résultats avant 20 heures alors même que bon nombre de bureaux ferment seulement à cette heure.

Nul doute que la solution serait que les bureaux de France ferment leurs portes tous à la même heure, mais est-ce possible? Quel compromis trouver, entre un petit village de 100 électeurs qui serait ainsi de fait mobilisé encore plus longtemps le jour du vote à défaut d’avoir eu ses 100% de votants, et une grande ville, où toutes les excuses sont bonnes pour justifier de cette nécessité d’ouvrir les bureaux sur une latitude horaire de 12 heures ?

Mais le CSA ne se formalise pas assez de la réelle inégalité de fait des temps de parole, des droit à l’image des candidats. L’inégalité est réelle quoiqu’on en dise. Les élections législatives ou du moins les candidats en seront bientôt encore plus les victimes. Car, à moins que les choses aient changées, on va continuer à favoriser de fait les « grands » candidats, c'est-à-dire ceux ayant l’investiture des partis politiques les plus connus, au détriment des autres candidats, dont la valeur et l’action n’est pas mise en avant. Sans oublier qu’on a déjà vu les professions de foi arriver le lendemain du 1er tour des élections… Voire ne pas être adressées aux électeurs en cas de vote électronique, et qu’ainsi les électeurs sont privés d’une lecture qui pourrait modifier leur vote.

Et on pourrait aussi parler de la tenue des bureaux de vote… Des procurations qui ne sont pas arrivées alors même que les délais ont été respectés, des annotations faites sur les cahiers d’émargements alors que c’est formellement interdit, des trafics d’influence sur les personnes âgées, des assesseurs en nombre insuffisant et donc des bureaux tenus depuis des années en porte à faux avec les textes du code électoral….

Alors oui, mesdames et messieurs du CSA, vous avez raison de vous inquiéter, mais vous auriez du vous emparer du sujet bien avant la veille des présidentielles, car il n’est pas nouveau, … Alors pourquoi  maintenant seulement?

C’est de la « délinquance électorale » non sanctionnée.... Au nom du fait que la « sincérité » du scrutin n’ait pas été entamée… Mais pour mémoire, je vous rappelle ce que cela veut dire…A partir du moment où la triche concerne les plus forts et que cette dernière n’aurait pas changé le score… Il y aurait respect de la « sincérité » du scrutin donc cela justifierait de valider le résultat.

Alors oui, je « vote » pour la moralisation de la vie politique et le respect des lois par ceux qui les votent et qui nous gouvernent.

Mais avons-nous un candidat sincère sur le sujet… et qui respectera sans retard ses engagements. Là est la question.

Dominique BAUD

 

23/04/2012

Tout faux

On a tous un peu cru aux sondages. C’est ainsi qu’on voyait un écart plus important entre les deux prétendants encore en lice après le 1er tour, un score hors norme de Jean-Luc Mélenchon, un tassement de Marine Le Pen, et un François Bayrou un peu à la traîne.

En effet, les rassemblements massifs en plein air du front de gauche ont quelque peu impressionné mais aussi inquiété.

Ce sans compter, les soutiens enthousiastes et sans détours à Marine Le Pen.

François Bayrou, quant à lui, méritait qu’on s’arrête davantage sur ses propositions affaiblies par une campagne un peu terne…..

Mais le pire, c’est d’annoncer que les jeux sont faits avant même que le vote n’ait lieu. Certes le scrutin détermine le nombre de candidats au 2ème tour, mais le système fausse les cartes et démobilisent bon nombre d’électeurs qui de fait sont peu nombreux à avoir pris la peine de lire les professions de foi.

Et bien aujourd’hui, nous y sommes. Mais rien n’est simple pour autant. Car aucun de ces deux ne pourra gagner seul…Encore moins qu’avant.

Alors, restons attentifs, car c’est 5 ans de notre vie et de celle de notre pays qui sont en jeu. Et 5 ans, ce n’est pas rien… Surtout lorsqu’il s’agira, 5 ans plus tard, de faire les comptes, voire d’espérer réparer les dégâts.

Chers électeurs, votre réelle liberté de choisir vous ne l’aurez acquise que si, au lendemain du 2ème tour, vous êtes capable d’assumer et de justifier en quelques mots forts et précis, les raisons de votre choix.

Dominique Baud

 

21/04/2012

MEGHANORA à l’honneur sur France 2

« Je crois bien que le but de chacun dans la vie, c’est de faire ressentir à quelqu’un d’autre ce sentiment étrange, de prouver que l’on n’est pas né pour rien … » Meghan (2009).

Hier soir, MEGHANORA, la seule Association en Europe contre les tumeurs rénales de l’enfant était à l’honneur sur France 2.

« J’ai créé cette association suite à la volonté de ma fille, Meghan, qui s’est battue pendant dix ans contre un cancer du rein. Malgré les traitements qui ont permis des rémissions importantes, elle a subi trois récidives : chimiothérapies, opérations chirurgicales du rein, du poumon, des métastases pulmonaires, ont fait partie de son combat pendant ces longues années. Meghan a toujours été combative et courageuse mais elle ne comprenait pas pourquoi elle ne guérissait jamais. » Martine Boukobza, maman de Meghan.

Le courage de Martine, de Thierry, de Victoria, de leur famille et de leurs amis a été hier récompensé financièrement par le gain d’un chèque de 35.000€ pour l’association et la Recherche Médicale.

Car, le courage de cette maman, c’est justement d’avoir crée cette association pour que d’autres enfants malades puissent vivre et que Meghan ne « soit pas née pour rien »

Le but de MEGHANORA est de combattre cette maladie pour faire évoluer la recherche et trouver des traitements ciblés moins invalidants et d’aider les parents qui connaissent ce drame, en reversant les dons exclusivement à la Recherche médicale.

Chapeau !!!                                                                                                                                        

Dominique Baud

 

 

 

20/04/2012

Dimanche… Votez

Si votre choix est déjà fait, prenez quand même le temps de lire les professions de foi.

Si votre choix n’est pas encore fait, obligez-vous à lire les professions de chacun des 10 candidats

Si après cette lecture attentive, aucun choix ne s’impose à vous, essayez au moins de procéder par élimination afin de ne rester qu’avec finalement, un bulletin de vote possible

Et si vraiment, aucun candidat de trouve grâce à vos yeux, allez tout de même voter, et votez blanc.

Pourquoi lire les professions de foi ? Celles faites par les candidats eux-mêmes sont souvent les meilleures et les plus sincères. Elles ne sont pas toujours faites par les candidats  les plus connus et permettent à d’autres candidats de se faire connaître. Et si on veut renouveler la classe politique, c’est ainsi qu’on y arrivera. Une bonne habitude à prendre, déjà aux présidentielles, mais surtout à poursuivre avant de voter avant d'élire les députés, lors des élections législatives.

Pourquoi voter… Si c’est pour finalement voter blanc, un vote non reconnu… Car si on veut qu’un jour ce vote soit reconnu et pas seulement par ceux qui le promettent dans leur programme et mis  réellement en place, il faut savoir affirmer ainsi sa volonté de voter mais aussi dire combien l’offre n’est pas satisfaisante.

Car le pire ennemi de l’élection présidentielle de dimanche risque d’être l’abstention, et de faire que finalement, comme de plus en plus souvent, le vote n’est plus représentatif de l’expression des français, mais de celle d’une minorité de votants.

Donc, Dimanche…. VOTEZ.

 Dominique BAUD

 

18/04/2012

Si on parlait du permis de conduire…

Si on parlait du permis de conduire…

Loin de moi de vouloir souscrire à la mode du moment, mais des évènements récents me conduisent aujourd’hui à vous faire partager ce post.

Il y a 3 ans, ma fille aînée obtenait son permis de conduire. Inscrite à 17 ans en conduite accompagnée, elle avait finalement manqué de temps et suivi le cursus normal. C’est ainsi que mon assureur a justifié l’augmentation de ma prime, m’expliquant que, si elle avait suivi la « conduite accompagnée », il n’y aurait pas eu d’augmentation.

Forte de cette information, lorsque ma deuxième fille a eu 16 ans, je lui ai proposé de préparer son permis en conduite accompagnée, insistant sur la nécessité de son assiduité.

Elle s’y est engagée, a respecté ses engagements et a obtenu son permis la semaine dernière.

Très sereinement hier, j’ai expliqué la situation à mon assureur, m’attendant purement et simplement à l’ajout de son nom sur mon contrat, en sa qualité de conducteur de ma voiture.

Et bien non, mauvaise surprise…surprime…. Devant mon étonnement, il m’a expliqué que cette mesure n’existait plus depuis 2 ans et demi, juste le temps qu’il m’a fallu pour ne plus pouvoir en bénéficier.

Voilà comment on se fait avoir tous les jours par des promesses non tenues et par des mesures qui n’ont, dès leur mise en place, aucun avenir.

Quand respectera t-on les usagers ? Quand imposera t-on une durée d’application minimum à un texte de loi ou autre mesure gouvernementale.

Bref, quand respectera t-on les électeurs, tout simplement. C’est pourtant d’actualité.

Dominique Baud

 

Soyez vigilants

Vigilants, car même encore en possession de votre carte bleue, on peut prélever abusivement et frauduleusement votre compte.

Que vous reste t-il ensuite ?

Faire opposition, porter plainte et attendre que votre banque gère le dossier et vous rembourse.

Tout en gérant, le cas échéant votre découvert…

Le comble, c’est que cela ne surprend plus personne.

Au commissariat, il ne s’agit plus de raconter votre histoire tapée scrupuleusement par un inspecteur… On vous donne une feuille préimprimée sur laquelle on rajoute votre nom, le tampon du commissariat et la date du jour (plainte à remettre à votre banque).

 A la banque, c’est pareil. Il faut retirer le bon imprimé (carte toujours en votre possession ou carte perdue ou volée), le compléter et le signer.

Une infraction semble t-il rentrée dans les mœurs… Pourquoi voulez-vous que les coupables se gênent?

Une astuce : collez un petit collant sur les 3 numéros au dos de votre carte…Ceux sans lesquels personne ne pourra faire un achat à votre insu et notamment par internet…Une astuce préventive.

Dominique BAUD

 

11/04/2012

Venez vous faire une opinion

Conférence débat

Philippe Manière

"Le pays où la vie est plus dure"

Mercredi 11 avril à 19h30
Au Café de Flore

 Bogdan Calinescu dans Contrepoints :

De toute évidence, Nicolas Sarkozy n’a pas lu le dernier livre de Philippe Manière. Dans sa Lettre aux Français, les premières pages sont entièrement consacrées aux « ravages de la mondialisation » et aux « graves conséquences de l’ouverture des frontières ». Il accuse aussi l’Europe d’avoir mené cette politique d’ouverture à l’égard du monde. Le président se trompe et pour comprendre pourquoi, il faut lire l’ouvrage de Philippe Manière. Accuser les autres – les Américains, l’Europe, les Chinois… – a toujours fait partie des sports préférés des Français. Comme d’ailleurs le spleen économique. En 2010, plus de sept Français sur dix estimaient que la France était en déclin. Concernant la mondialisation, seulement deux Français sur dix considèrent que la France est porteuse de nouvelles opportunités. Le bouc émissaire est tout désigné.

Pourtant, en regardant attentivement les chiffres et les statistiques, on s’aperçoit que les malheurs de la France sont plus anciens, bien avant la vague de la mondialisation. Le problème du chômage – la principale préoccupation des Français – est beaucoup plus grave chez nous que dans la plupart des autres pays développés. Nous sommes à la sixième place pour ce qui est du taux de chômage sur 34 pays membres de l’OCDE. Et nous sommes deuxième pour ce qui est des dépenses publiques (56,6 % du PIB). Depuis 30 ans, notre taux de chômage a toujours été supérieur à la moyenne de l’OCDE. Et aussi supérieur à la moyenne européenne (sauf sur une période de 5 années). Les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, la Suisse, l’Allemagne ou les Pays-Bas ont affiché durant cette période un taux de chômage souvent deux fois inférieur au nôtre. Et ces pays sont bien plus mondialisés que le nôtre : les échanges internationaux représentent 130% du PIB pour les Pays-Bas, 90% pour la Suisse, 60% pour l’Allemagne et… 40% pour la France.

Le paradoxe c’est que nos grandes entreprises se sont, pour la plupart, adaptées à la mondialisation. Elles investissent un peu partout dans le monde et créent des emplois. Si elles préfèrent délocaliser c’est parce que le coût du travail est extrêmement élevé en France. Il faut réformer le droit du travail – le principal ennemi de l’emploi en France – et baisser les coûts et nous aurons des milliers d’emplois créés ici aussi. Les ouvriers allemands ou néerlandais ne sont pas moins protégés que ceux français. Et néanmoins, dans ces pays il y a presque le plein emploi malgré la mondialisation !

On peut aussi se demander où sont les belles entreprises françaises nées de la mondialisation ? Où sont nos Google, Facebook, Zara, Ikea, Nokia ou SAP ? Les grandes entreprises qui font la gloire de la France dans le monde sont toujours les plus anciennes : Oréal, Total, Accor… en France, il n’y a pas de « bébé de la mondialisation », écrit justement Philippe Manière. La cause ? De trop nombreux patrons issus des grandes écoles (ENA, X…) et aucun qui ait gravi les échelons de l’entreprise, rigidité et réglementations, peur de la fiscalité… Peur de trop réussir et d’être stigmatisé plus tard. Et aussi le retard pris dans le domaine de l’innovation (nous sommes classés onzième en Europe).

Face à la désinformation économique ambiante, lire un ouvrage de Philippe Manière fait toujours du bien.

07/04/2012

Une nuit dans un tunnel

Nombreux sont les articles ou les interventions qui se sont suivies suite à la panne d’un TGV Nice-Paris, ce mardi 4 avril en fin de journée.

Au départ de Cannes pour ma part, malgré une vingtaine de minutes de retard, rien ne laissait apparaître que notre arrivée à Paris, quant à elle, ne serait effective qu’avec plus de 10h de retard.

J’ai pris l’habitude de regarder ma montre lorsque, voyageant par le train, j’entends un contrôleur annoncer un arrêt sur la voie… Ce mardi 4 avril, c’est à peine à plus de 21h que nous avons entendu cette première annonce. Nous étions sous un tunnel… Mais où, personne ne nous a jamais rien dit…

Pas d’info, sinon une confirmation de la panne vers 22h…. Panne électrique, puis vers 22h30… un technicien aurait entrepris « de lire la notice… »

Vers 23h, l’ambiance a commencé à se dégrader, car bon nombre de fumeurs se sont entassés entre deux wagons pour fumer, alors que dans le même temps, d’autres (dont un contrôleur), particulièrement sous tension, passaient leur temps à traverser les wagons et donc à ouvrir les portes et à laisser diffuser les fumées et odeurs de cigarettes.

Puis on nous a annoncé qu’on serait tractés jusqu’à Lyon, ou jusqu’à Marseille. Sans savoir quand, sans connaître la suite des évènements.

Puis une annonce nous a appris que les portes allaient être ouvertes afin de donner un peu d’air frais dans les wagons

Mais, on a aussi appris, au hasard d’une conversation entre contrôleurs, que finalement à l’extérieur, il aurait fallu environ 2 heures pour qu’à l’extérieur, on soit au courant de cette pannC’est ainsi d’ailleurs que, à ceux qui nous attendaient sur le quai, la seule réponse de la SNCF a été « on ne sait pas », « il y a un problème », « les voyageurs seront normalement à Paris à 6h demain matin ».

C’est sur internet, ensuite, que nos familles ont appris qu’en fait nous étions bloqués sous un tunnel près de Marseille. Aucun opérateur ne fonctionnait… Sauf à sortir du train et à marcher sur plusieurs centaines de mètres, ce que des voyageurs ont fait mais non les représentants de la SNCF.

L’impression qu’on a eu, pendant, et la certitude qu’on a eu après, c’est un défaut total de prise de responsabilité et de décision des agents présents, soit débordés par l’évènement, soit manipulés par leur direction.

Finalement, on nous a annoncé un train pour minuit et demi. Nous devrons quitter le nôtre et embarquer dans un autre train, direction Marseille. On nous donnera un ravitaillement, puis nous irons nous reposer… où ?... Avant de reprendre un autre train pour Paris.

Puis, à une heure du matin, on nous annonce que finalement, un train quitte seulement Marseille pour venir nous chercher.

Des pompiers sont là, mais à 2h du matin, les voyageurs n’ont toujours pas quitté le train en panne. Nous ne quitterons notre wagon que vers 3h30, marcherons pour sortir du tunnel (2km environ), traverserons la voie, puis enfin, nous installerons dans un nouveau train et ou nous pourrons enfin boire un peu d’eau…. Il n’y en avait plus dans le train précédent depuis l’annonce de la panne et rien en réserve. En montant dans le nouveau train, on a trouvé des tas de petites bouteilles chaudes… On pouvait se servir…

Vers 4h, on nous annonce le départ pour Marseille. Fausse alerte. Nous ne partirons qu’à 4h30 et à peine dix minutes après, nous étions à Marseille.

Ahurissant que depuis 21h, aucune autre solution n’ait été trouvée, alors même que nous étions si près de Marseille.

Arrivés à Marseille, nous apprenons que les passagers pour Paris doivent finalement rester dans le train. Mais pour avoir « une collation », il faudra aller la chercher sur le quai….Des boîtes dont certains passagers ont dit qu’elles étaient périmées, et contenant, une boîte de pâté aux olives, une boîte de thon saupiquet à la tomate, une boîte de taboulé, deux biscottes, une compote et une bouteille d’eau. Sans commentaire… A moins de 5h du matin….

On nous annonce un départ vers 5h30, pour une arrivée à Paris 3 heures plus tard. En fait, nous ne partirons vers 6h et n’arriverons à Paris que 3h30 plus tard, à 9h30, après plusieurs arrêts.

Inadmissible le comportement de la SNCF, entre silences et informations erronées, tant envers les passagers qu’envers ceux qui nous attendaient sur le quai à 23h14.

Inadmissible le traitement des passagers… Pourquoi devrait-on être compréhensif quand on voit comment se comporte la SNCF dans d’autres circonstances (interpellation méprisante, répétitive et à haute voix quand un passager a bien payé son billet mais a imprimé la mauvaise feuille, refus de la SNCF de rembourser le billet à quelqu’un qui a eu un accident de ski quelques heures avant son départ, et qui de fait, n’a pu modifier son billet avant son départ….)

Alors oui, on nous annonce le remboursement du double de notre billet…. Mais ne doit-on pas cette annonce à la présence de tous ces journalistes, « gens » de la télé en si grand nombre dans le train, du fait de leur retour d’un grand salon à Cannes…

A quand la concurrence….

Dominique BAUD

 

23:13 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sncf, panne, tunnel, nice, paris, retard

Une nuit dans un tunnel

 

 

 

Nombreux sont les articles ou les interventions qui se sont suivies suite à la panne d’un TGV Nice-Paris, ce mardi 4 avril en fin de journée.

 

Au départ de Cannes pour ma part, malgré une vingtaine de minutes de retard, rien ne laissait apparaître que notre arrivée à Paris, quant à elle, ne serait effective qu’avec plus de 10h de retard.

 

J’ai pris l’habitude de regarder ma montre lorsque, voyageant par le train, j’entends un contrôleur annoncer un arrêt sur la voie… Ce mardi 4 avril, c’est à peine à plus de 21h que nous avons entendu cette première annonce. Nous étions sous un tunnel… Mais où, personne ne nous a jamais rien dit…

 

Pas d’info, sinon une confirmation de la panne vers 22h…. Panne électrique, puis vers 22h30… un technicien aurait entrepris « de lire la notice… »

 

Vers 23h, l’ambiance a commencé à se dégrader, car bon nombre de fumeurs se sont entassés entre deux wagons pour fumer, alors que dans le même temps, d’autres (dont un contrôleur), particulièrement sous tension, passaient leur temps à traverser les wagons et donc à ouvrir les portes et à laisser diffuser les fumées et odeurs de cigarettes.

 

Puis on nous a annoncé qu’on serait tractés jusqu’à Lyon, ou jusqu’à Marseille. Sans savoir quand, sans connaître la suite des évènements.

 

Puis une annonce nous a appris que les portes allaient être ouvertes afin de donner un peu d’air frais dans les wagons.

 

Mais, on a aussi appris, au hasard d’une conversation entre contrôleurs, que finalement à l’extérieur, il aurait fallu environ 2 heures pour qu’à l’extérieur, on soit au courant de cette panne.

 

C’est ainsi d’ailleurs que, à ceux qui nous attendaient sur le quai, la seule réponse de la SNCF a été « on ne sait pas », « il y a un problème », « les voyageurs seront normalement à Paris à 6h demain matin ». C’est sur internet, ensuite, que nos familles ont appris qu’en fait nous étions bloqués sous un tunnel près de Marseille. Aucun opérateur ne fonctionnait… Sauf à sortir du train et à marcher sur plusieurs centaines de mètres, ce que des voyageurs ont fait mais non les représentants de la SNCF.

 

L’impression qu’on a eu, pendant, et la certitude qu’on a eu après, c’est un défaut total de prise de responsabilité et de décision des agents présents, soit débordés par l’évènement, soit manipulés par leur direction.

 

Finalement, on nous a annoncé un train pour minuit et demi. Nous devrons quitter le nôtre et embarquer dans un autre train, direction Marseille. On nous donnera un ravitaillement, puis nous irons nous reposer… où ?... Avant de reprendre un autre train pour Paris.

 

Puis, à une heure du matin, on nous annonce que finalement, un train quitte seulement Marseille pour venir nous chercher.

 

Des pompiers sont là, mais à 2h du matin, les voyageurs n’ont toujours pas quitté le train en panne. Nous ne quitterons notre wagon que vers 3h30, marcherons pour sortir du tunnel (2km environ), traverserons la voie, puis enfin, nous installerons dans un nouveau train et ou nous pourrons enfin boire un peu d’eau…. Il n’y en avait plus dans le train précédent depuis l’annonce de la panne et rien en réserve. En montant dans le nouveau train, on a trouvé des tas de petites bouteilles chaudes… On pouvait se servir…

 

Vers 4h, on nous annonce le départ pour Marseille. Fausse alerte. Nous ne partirons qu’à 4h30 et à peine dix minutes après, nous étions à Marseille.

 

Ahurissant que depuis 21h, aucune autre solution n’ait été trouvée, alors même que nous étions si près de Marseille.

 

 

 

Arrivés à Marseille, nous apprenons que les passagers pour Paris doivent finalement rester dans le train. Mais pour avoir « une collation », il faudra aller la chercher sur le quai….Des boîtes dont certains passagers ont dit qu’elles étaient périmées, et contenant, une boîte de pâté aux olives, une boîte de thon saupiquet à la tomate, une boîte de taboulé, deux biscottes, une compote et une bouteille d’eau. Sans commentaire… A moins de 5h du matin….

 

On nous annonce un départ vers 5h30, pour une arrivée à Paris 3 heures plus tard. En fait, nous ne partirons vers 6h et n’arriverons à Paris que 3h30 plus tard, à 9h30, après plusieurs arrêts.

 

Inadmissible le comportement de la SNCF, entre silences et informations erronées, tant envers les passagers qu’envers ceux qui nous attendaient sur le quai à 23h14.

 

Inadmissible le traitement des passagers… Pourquoi devrait-on être compréhensif quand on voit comment se comporte la SNCF dans d’autres circonstances (interpellation méprisante, répétitive et à haute voix quand un passager a bien payé son billet mais a imprimé la mauvaise feuille, refus de la SNCF de rembourser le billet à quelqu’un qui a eu un accident de ski quelques heures avant son départ, et qui de fait, n’a pu modifier son billet avant son départ….)

 

Alors oui, on nous annonce le remboursement du double de notre billet…. Mais ne doit-on pas cette annonce à la présence de tous ces journalistes, « gens » de la télé en si grand nombre dans le train, du fait de leur retour d’un grand salon à Cannes…

 

A quand la concurrence….

 

Dominique BAUD

 

23:12 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sncf, panne, tunnel, nice, paris, retard

06/04/2012

Preuve s’il en est besoin…

Il monte, il monte dans les sondages…

Qui plus est, on nous dit que les cadres et cadres supérieurs sont de plus en plus nombreux à être séduits.

Est-ce bien normal ? A mon avis non. Même si le personnage Mélenchon est certes intelligent, cultivé et bon orateur, il n’en demeure pas moins que s’agissant du fonds, il serait judicieux de lire, relire et bien comprendre les portées inconséquentes voire dangereuses de ses propositions.

Mais voilà, qui séduit dans cette campagne présidentielle ? En fait pas grand monde.

Il y a certes des idées intéressantes chez chacun. Mais entre celui qu’on ne croit pas capable de gouverner et au programme duquel on a du mal à adhérer, celui qui a eu le pouvoir et en a fait bien autre chose que ce à quoi il s’était engagé et a de fait beaucoup de mal à être crédible pour la suite et d’autres qui ont de bonnes idées mais ne parviennent pas à faire décoller leur campagne…Dur Dur de faire un vrai choix et ras le bol de devoir faire un choix par défaut…

Car c’est bien de cela que les électeurs ont assez, faire choix à défaut… Celui du moins pire…

On en voit le résultat… 15% d’intention de votes pour Mélenchon. Sans doute avec un seul objectif, faire peur à la classe politique installée et qui ne veut finalement rien changer dans ces méthodes, car on le sait… il ne passera pas le 1er tour…

Ouf… Mais vraiment, cela témoigne du pauvre état économique, social et psychologique de notre pays.

Dominique BAUD

 

01/04/2012

Il faut porter plainte… Oui et après…

Quatre délinquants très jeunes (vous remarquerez que je tiens à ne pas faire d’amalgame sur la dénomination « jeunes »), de 15 à 17 ans sont encore à l’affiche du fait de l’horreur qu’ils ont commis, un meurtre froid et prémédité  sur un de ceux qui se croyait peut-être encore « leur copain »…

Par peur d’être dénoncés suite à un cambriolage dont ils étaient les auteurs, ils ont préféré tuer l’auteur de ce risque potentiel afin de l’en empêcher.

On lit que jusqu’à présent, ils n’étaient « connus des services de police », que pour des bagarres et des joints fumés dans les rues de leurs villages. Mais quand comprendra t-on que souvent cela commence ainsi surtout lorsqu’on « est déjà connus »… à 15 ans !!!

Qui plus est, un meurtre prémédité, un assassinat préparé…. Au cours duquel chacun avait son rôle à jouer : l’un chargé d’attirer la victime dans un guet-apens, les deux autres de lui tirer une balle dans la nuque et le dernier de l’asperger d’essence et d’incendier son corps.

Quelles excuses va-t-on trouver à ces jeunes désœuvrés qui, à quatre, ont ainsi commis froidement un meurtre ?

Une victime mineure, dont la famille avait pourtant déjà porté plainte contre l’un d’eux pour coups…plainte qui n’a apparemment pas eu les suites nécessaires…

Alors, et puisque nous sommes en pleine campagne présidentielle, voilà un sujet s’il en est qui devrait attirer toute l’attention des prétendants : le suivi des plaintes, leurs conclusions et les conséquences de ces dernières… Sans oublier la responsabilité des auteurs de telles décisions.

Quid de la notion de responsabilité dans le laxisme d’une décision de justice… ou d’un classement sans suite…notamment en cas de récidive ?...

Dominique Baud