Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/06/2011

Tous considérés…

 

 

« Ils seront tous considérés de la même manière » a dit Jean Jacques Bourdin un de ces récents matin.  Il recevait Christine Boutin, candidate à l’élection présidentielle. Christine Boutin, décrite comme d’autres ….comme faisant partie des petits candidats.

Mais « en réalité, ils sont tous considérés de la même manière » a-t-il dit. Si on parle de petits candidats, c’est uniquement  parce qu’ils ne se présentent pas sous l’étiquette d’un des grands partis français et qu’ils auront, de ce fait, moins de voix.

Et bien, j’espère qu’il tiendra parole, davantage que pour les législatives en 2007. Car en ce temps là seuls les candidats investis avaient la parole.

 Car l’équité, même pour le CSA, c’est donner la parole aux candidats investis et se contenter de citer les autres !!!

Dominique Baud

 

26/06/2011

Du Grand n’importe quoi,

 

 

Avant d’écrire, j’attendais, j’espérais du Ministre de l’Education Nationale, un sursaut de réalisme et d’équité et donc une nouvelle décision plus juste et plus respectueuse des jeunes qui ont travaillé toute l’année et méritent d’avoir leur bac. Devant la situation, suite à la pétition signée en un temps record par plus de 15.000 personnes (j’en suis. n° 350), à la veille d’une manifestation… sans qu’aucune nouvelle décision ne soit annoncée, je publie ce cri de colère, car cri d’injustice pour nos jeunes.

3 personnes à priori se sont crues malignes, et ont publié des infos sur un exercice noté sur 4 points, en Bac S, en maths.

Mais, combien de jeunes ont pris connaissance de cette information, personne ne le sait. Se pose t-on d’ailleurs la question ?

L’exercice concerné était le premier de la liste. Les élèves ont donc pour la plupart commencé par celui-là et y ont donc passé un certain temps. C’était de l’avis général, l’exercice auquel bon nombre pouvait avoir 4 points. Le fait de le supprimer pénalise donc la plupart d’entre eux, et ce à double titre. Du fait même de l’exercice  concerné et du fait que le temps passé à cet exercice,  a certainement empêché certains de finir d’autres questions de l’épreuve.

Supprimer cet exercice crée  donc une double injustice, et ne génère en aucun cas la meilleure décision pour l’intérêt des jeunes.

Le ministre a-t-il oublié ? A-t-on oublié de lui rappeler qu’en S, les maths sont coefficient 7, voire même 9 pour ceux qui ont cette matière en spécialité. C’est donc de 24 jusqu’à 36 points que certains risquent de perdre.

Et c’est donc le risque, parce qu’un examen a toujours un caractère aléatoire, que certains puissent rater leur bac, voire rater l’entrée d’une école à laquelle ils ont réussi le concours faute d’avoir une mention.

Et alors, comment remboursera t-il à l’élève l’année perdue. Juridiquement, cela s’appelle « la perte d’une chance ». Cela se plaide et peut coûter cher… 165.000 candidats…

Comment remboursera t-il les frais engagés par les familles, pour visiter une école (transport, hébergement), pour passer les concours (inscription, déplacement…), pour le redoublement…

A défaut de refaire passer l’épreuve, sans doute pour des raisons de coût et de disponibilité des professeurs, surveillants et correcteurs, le minimum serait de décider de confirmer la notation sur l’ensemble des questions, y compris la première.

Quant à l’idée de permettre d’avoir le Bac à 9/20, cela dévaloriserait cet examen et jetterai la suspicion sur ceux qui l’obtiendraient ainsi, sans parler du fait que ce ne serait  pas automatique mais une décision prise au cas le cas, en fonction du dossier de chaque élève. Sans parler du fait qu’on ne connait pas le sort qui serait celui des mentions.

Et, on ne parle pas non plus des conséquences de ces annonces sur les élèves qui le lendemain, avaient deux autres épreuves très importantes, la physique le matin, et celle de SVT, l’après-midi. Cette affaire dont ils ont eu connaissance au moment du déjeuner a obligatoirement perturbé leur concentration pour l’après-midi.

Alors, Monsieur le Ministre, révisez votre appréciation de la situation pour l’intérêt de tous et ensuite faites en sorte que les coupables, les vrais soient punis.

Dominique Baud

 

 

25/06/2011

Papy…

 

 

Il vaut mieux en rire et par les temps qui courent, on en a besoin.

On raconte que deux élus de Paris en seraient presque venus aux mains.

L’un des deux se serait senti insulté… car il aurait été traité par l’autre de « papy »

Qu’il vienne se présenter dans le XVème sans avoir l’investiture de son parti politique et il verra que les insultes sont toutes autres et de plus livrées à la population, dans des réunions publiques :

-Que diriez-vous d’être accusé « de faire de la politique à hauteur des caniveaux », simplement car vous osez, dans votre arrondissement, celui où vous habitez, travaillez, où vos enfants vont à l’école, font du sport, vous présenter contre un candidat  parachuté …

-Que diriez-vous d’être dans les mêmes conditions, traité de « sous-marque »…

-Et aussi de « papou ». Pas sympa pour eux.

Décidemment, c’est toujours deux poids deux mesures, il y a ceux qui ont le droit d’insulter et les autres, il y a ceux qu’il est normal d’insulter et les autres, il y a insulte et insulte. Mais c’est tout, sauf un comportement à l’honneur de la politique.

Dominique Baud

24/06/2011

On croit rêver !!!

 

 

Georges Tron mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité », va retrouver son siège de député le 29 juin, soir 30 jours après la date de son départ du gouvernement.

Et, il pourrait même de ce fait être protégé par l’immunité parlementaire sauf si le juge en demandait la levée au bureau de l’Assemblée nationale.

Et dans le même temps, il reste Maire de Draveil tout en ayant « interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de rencontrer les témoins, qui travaillent à la mairie ».

Aujourd’hui les victimes ont peur. Il est en liberté, certes sous contrôle judiciaire, mais elles assurent avoir reçu des menaces.

Mais dans quel monde vivons-nous ?

Mesdames et Messieurs les électeurs, c’est à vous que demain reviendra la responsabilité de décider du choix de vos élus. Faîtes le et votez pour une personne et non pour une étiquette.

Dominique Baud

 

20/06/2011

Que cherche t-il ?

 

 

Ramasser ou tenter de ramasser des voix…Normal, lorsqu’on laisse sous entendre qu’on sera candidat à la Présidence de la République. Mais tout de même, tous les moyens ne peuvent être bons pour arriver à ses fins. Difficile de s’y retrouver entre démagogie et sincérité ?

-Dominique de Villepin aurait évolué…. Il serait maintenant favorable au mariage homosexuel !!! Et demain, n’en doutons pas, son évolution le conduira à ne plus hésiter sur l’adoption par un couple homosexuel et à y être favorable. Et on dirait qu’il relance le statut du beau parent, pourtant abandonné par le gouvernement.

Tout cela manque de crédibilité pour ressembler plutôt à une offensive systématique dans laquelle je cherche la sincérité des convictions.

-Et voilà aussi qu’il se prononce pour la dépénalisation du cannabis. Une simple contravention !!!

Même Ségolène Royal est contre. Et à gauche, on entend même que : « ce qu'il faut c’est de l'autorité, de la règle, des repères, des valeurs. C'est de cela que la société a besoin…. » de la part d’un candidat aux primaires qui veut faire la différence.

Et, je dois reconnaître  que je partage par contre, tout à fait le point de vue de Jean-Pierre Chevènement sur ce sujet, à savoir que : «  La légalisation contrôlée du cannabis serait un signal désastreux ; il y a des résines de cannabis qui sont aussi dures que les drogues les plus dures, et après le cannabis, nous aurions des trafics de cocaïne, d’héroïne, et vous ne changeriez pas les moeurs des trafiquants, des dealers qui empoisonnent nos cités».

Le comble !

 Dominique Baud




19/06/2011

Et si on créait un comité de soutien ?

 

22 avril et 6 mai 2012, les dates des prochaines présidentielles, dans quelques dix mois seulement. Des candidats déclarés, des candidats à la candidature, des candidats encore hésitants, testant le terrain, résistants aux pressions… A ce jour, on commence à entrevoir la situation et à envisager le vote qui pourrait être le nôtre.

Mais voilà, de plus en plus d’électeurs sont déterminés à ne donner leur voix à aucun de ceux qui, à ce jour prétendent se présenter ou sont pressentis comme tels.

Et, il semble que mon candidat commence à rassembler virtuellement de plus en plus de bonnes opinions, jusqu’à pouvoir être considéré comme le meilleur candidat pour mai 2012. Un candidat qui plait à droite. Et un candidat qui ne déplait pas à toute la gauche, notamment aux DVG, ceux refusent de rentrer dans le schéma intransigeant et fermé des partis politiques.

Ceux qui me connaissent ont compris. Je veux parler d’Alain Juppé.

Et si on créait un comité de soutien ?

Dominique Baud

18/06/2011

Prise de position manifeste !!!

 

 

Une fronde a l’air de s’être engagée contre Roselyne Bachelot. On pourrait trouver plusieurs raisons à cela. Mais en fait, elle est due à sa position favorable au mariage entre homosexuels. Et, même si je suis loin de soutenir ses propos, il me semble important de souligner qu’elle va jusqu’au bout de ses convictions et cela au moins, c’est tout à fait respectable et mérite d’être signalé.

Et pendant ce temps là qu’ont fait les deux députés du XVème. Ils ont, selon les informations qui m’ont été transmises, brillé par une prise de position remarquable : NPPV !!!

Ils n’ont pas osé voter pour, … Ils n’ont pas voulu voté contre…Ils ne se sont pas abstenus… Non, ils font partie des 25 députés qui N’ont pas Pris Part au Vote. Quelles explications vont-ils donner aux  électeurs du XVème ?

Une fronde va-t-elle aussi s’engager contre eux et risqueraient-ils ne pas avoir l’investiture en 2012?

On raconte que ce serait pour ménager leur candidat pour Paris, François Fillon, et la forte population homosexuelle de Paris. Mais encore faudrait-il que cette dernière souhaite le mariage, ce qui est loin d’être prouvé…

Dominique Baud

 

17/06/2011

Communiqué du collectif pour l'enfant qui réunit 76 associations...

www.collectifpourlenfant.fr -

« Le mariage demeure ce qu’il est :

L’engagement social d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille !

Le collectif pour l’enfant se réjouit de la décision de la majorité des députés qui ont rejeté la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.

Le mariage demeure donc ce qu’il est, défini comme l’union d’un homme et d’une femme.

La condition d'altérité sexuelle des époux posée par la loi découle de la signification profonde du mariage. «Le mariage est une institution, dont le but n’est pas d’officialiser le couple, mais d’aménager un cadre stable et sécurisant pour la famille. Le mariage est ainsi l’institution fondatrice de la famille et non la reconnaissance sociale du couple », affirme Béatrice Bourges, porte parole du Collectif pour l’enfant.

C’est la dimension familiale du mariage qui justifie que ce dernier ne puisse concerner qu’un homme et une femme, car seule l’union d’un homme et d’une femme permet la procréation.

Le rejet de la proposition de loi refuse ainsi « le droit à l’enfant », car un « mariage » entre personnes de même sexe serait une étape vers l’adoption des enfants par les personnes de même sexe et, donc, une discrimination envers les enfants.

Les conclusions de dizaines d'années d'expérience de la psychanalyse affirment l'importance primordiale et essentielle pour un enfant d'être élevé par un couple composé d'un homme et d'une femme. C’est pourquoi le Collectif pour l’enfant tient à saluer les propos de Madame Nadine Morano, ministre de l’apprentissage et de la formation professionnelle, qui a affirmé sur un plateau de télévision, dans une émission récente, « qu'un enfant, pour se construire, a besoin de son père et de sa  mère ».

Quelles que soient les constructions idéologiques, la nature révèle deux identités, le sexe féminin et le sexe masculin, dont la complémentarité est source d'une richesse féconde.

Au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, le Collectif salue le bon sens et aussi le courage des députés qui ont su, face à la pression médiatique et lobbyiste, protéger le plus faible et l'avenir de la société.

« Cette décision de l’Assemblée nationale est bien  celle que nous attendions », conclut Béatrice Bourges."

 

Mes réserves néanmoins concernant la satisfaction du Collectif suite aux récents propos de Mme Nadine Morano. En effet, ces derniers, selon l’interprétation qui en est faite, seraient aux antipodes des déclarations auxquelles elle nous a habitués depuis des années. Un tel revirement de positionnement de sa part me laisse sceptique. Attendons la suite…

Dominique Baud

15/06/2011

Un enfant est trop précieux

 

Un enfant est trop précieux

Encore une fois, la une de la presse nous relate  l’enlèvement d’une petite fille et son viol.

Et une fois de plus, on apprend que l’homme soupçonné était recherché… Cette fois ci pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire après avoir été condamné pour diffusion d’images pornographiques et à un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins.

Une petite fille « très courageuse » a pu t-on lire !!! Face  à un homme qui a souffert de troubles psychiatriques pendant plusieurs années.

Aujourd’hui il serait passible de 20 ans de réclusion criminelle. Dont il fera combien avant d’être relâché et de recommencer ?

Et le mois dernier, c’était une autre petite fille du même âge qui avait été enlevée et violée par un homme déjà condamné à deux reprises pur des faits similaires.

Un enfant est trop précieux pour que l’on continue à entendre que « l’une des priorités de la prochaine présidentielle sera de rénover les prisons ». Que ce soit plutôt « Tout mettre en place pour qu’aucun autre enfant ne souffre ainsi dans sa chair de telles maltraitances… »

Que nos gouvernants arrêtent leurs grandes déclarations, agissent une fois pour toutes sans démagogie et gardent leur  larme à l’œil uniquement pour les victimes

Dominique Baud

Un enfant est trop précieux

 

Encore une fois, la une de la presse nous relate  l’enlèvement d’une petite fille et son viol.

Et une fois de plus, on apprend que l’homme soupçonné était recherché… Cette fois ci pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire après avoir été condamné pour diffusion d’images pornographiques et à un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins.

Une petite fille « très courageuse » a pu t-on lire !!! Face  à un homme qui a souffert de troubles psychiatriques pendant plusieurs années.

Aujourd’hui il serait passible de 20 ans de réclusion criminelle. Dont il fera combien avant d’être relâché et de recommencer ?

Et le mois dernier, c’était une autre petite fille du même âge qui avait été enlevée et violée par un homme déjà condamné à deux reprises pur des faits similaires.

Un enfant est trop précieux pour que l’on continue à entendre que « l’une des priorités de la prochaine présidentielle sera de rénover les prisons ». Que ce soit plutôt « Tout mettre en place pour qu’aucun autre enfant ne souffre ainsi dans sa chair de telles maltraitances… »

Que nos gouvernants arrêtent leurs grandes déclarations, agissent une fois pour toutes sans démagogie et gardent leur  larme à l’œil uniquement pour les victimes

Dominique Baud

10/06/2011

Qu’est ce que la nationalité ?

 

Ces derniers jours, un débat sur la nationalité a envahi les ondes, plus exactement un débat sur la faisabilité  d’avoir une double nationalité voire même davantage.

Or, quelle est la définition de la nationalité ? C’est le lien juridique, mais aussi politique, entre un individu et un Etat déterminé et qui lui confère des droits (droits civils, droits professionnels, droit de vote, droit d'accéder à des fonctions publiques...) mais  aussi des devoirs (respect de la loi en vigueur, paiement de l'impôt...).

Je trouve personnellement incompatible le fait d’avoir deux nationalités ou plus. S’agissant de la nationalité française, où est l’adhésion aux valeurs de la république lorsqu’on se partage entre deux nations.

Je pense qu’une fois majeur, on doit choisir. C ’est autant l’expression de la liberté individuelle du choix des valeurs que représente la nation que l’on choisit que l’expression du sentiment d’y appartenir totalement.

Dominique Baud

09/06/2011

Communiqué de l’Institut pour la Justice

 

« Cette fois-ci c’en est trop ! 

 Il y a quelques jours, une petite fille de 10 ans a été violée dans l’Essonne par un homme de 33 ans ultra-connu de la police et qui avait déjà été condamné 15 fois par la Justice. 

 Que faisait-il dehors, sans la moindre mesure de surveillance, sachant qu’il avait commis un viol un 2009 pour lequel il n’a écopé que de 2 ans de prison ?

 C'est insupportable. Mais pour une fois, vous avez l’occasion d’agir pour que cela cesse. 

 Car le 15 juin prochain, votre député Philippe Goujon, membre influent de la Commission des lois, doit justement prendre position sur un texte de loi qui pourrait faire en sorte que les multirécidivistes ne soient plus remis en liberté aussi facilement.

 C'est une coïncidence inespérée, et c'est l'occasion rêvée d’agir. Une telle opportunité ne s'est pas produite depuis plusieurs années, et il est certain que, d'ici les élections présidentielles, il n'y en aura pas d'autres.

 La position de votre député le 15 juin est en effet d’une importance capitale : 

  • Soit il vote les propositions de l'excellent rapport Ciotti sur l'exécution des peines et défend les amendements déposés par les députés Garraud, Le Fur et Blanc et nous ferons un grand pas pour la protection des citoyens innocents
  • Soit il refuse de voter ces avancées et aucune amélioration concrète ne verra le jour avant 2012, car c’est la dernière réforme de la Justice d’ici les prochaines élections !

Que nos élus tirent enfin les leçons des meurtres de Laetitita, de Natacha et de tant d’autres, et que la Justice fasse ce pour quoi elle existe : protéger les innocents ». 

 

08/06/2011

Revirement!

Finalement, les récentes déclarations de Laurent Vauquiez, pourtant si décriées semblent commencer à porter leurs fruits.


Bien sûr d’aucun dira que pour être validées, elles ont été quelque peu remaniées. Ce ne sont plus 5 heures de travail « bénévole » en contrepartie du RSA, mais 5 heures de travail « d’intérêt social », rémunéré au Smic, rémunération qui viendrait en sus du RSA.


Certes, on entend toujours des contestations à gauche. Qui s’en étonnerait ?
Ce serait priver ceux qui pourraient trouver un vrai travail! Du grand n’importe quoi. Un vrai contrat de travail se substituera toujours au RSA même majoré de quelques heures de travail au profit de la collectivité.
D’autres hurlent argumentant qu’on ne peut obliger personne à travailler !

Quant aux français, ils ont choisi, oui à la solidarité mais non à l’assistanat.

Dominique Baud

01/06/2011

Cela commence à faire beaucoup

 

Rappelez-vous mon slogan, « pour changer les choses, il faut changer les gens… ».  Il est plus vrai que jamais. Ce serait un programme courageux s’il était tenu, pour réconcilier les français avec la politique, redonner à cette dernière ses lettres de noblesse, faire en sorte que ceux qui nous dirigent puissent encore être respectés et que l’abstention diminue, ce qui aurait pour effet qu’ils soient élus avec plus de 30% des suffrages exprimés et regagnent une vraie légitimité.

Nous avons eu les scandales financiers avec utilisation abusive de l’argent public, rappelez-vous les cigares, les billets d’avion, les vacances à l’étranger… Alors même que dans le même temps on demande aux français, par solidarité, de faire des économies et que l’on prend des mesures qui, de fait, diminuent le pouvoir d’achat de chacun d’entre nous.

Puis nous voilà sur des scandales de mœurs… 

Nous vivons le « drame » DSK !!! Je me suis déjà exprimée sur ce sujet et n’y reviendrai pas. Attendons que la justice se prononce, à moins que toute cette affaire ne se règle financièrement, ce qui serait une injure à la recherche de la vérité. La prison dorée de Dominique Strauss Kahn pourrait-être un maigre aperçu de cette négociation prévisible.

Aujourd’hui, c’est la ville de Draveil qui fait la une de l’information.  Des plaintes déposées contre le maire de la ville l’ont obligé à démissionner de son poste de ministre…

Pour mieux se défendre parait-il ?  Mais certains trouvent aussi cela scandaleux, prétextant qu’il a fait du bon travail en tant que ministre et qu’il faut séparer vie publique et vie privée….

Je vous laisse apprécier ces commentaires.

Tout comme ceux de son avocat qui ironisait hier… « Qui a rendu cela public ? Si on avait peur des pressions, il ne fallait pas en parler… »  ou encore « …un édile n’a pas à démissionner, il est élu par la volonté du peuple et donc doit terminer son mandat… ».

Des propos semblables ont été tenus par Christian Jacob sur cette même chaine : être ministre est une fonction,  être maire est un mandat et seul le peuple qui  l’a élu peut le démettre. Il a même fait mieux en affirmant que plus il y aura de femmes en politique, moins ceci existera. Mais encore faudrait-il que notamment, le parti qu’il représente, permette à des femmes d’être élues à des postes à responsabilité.

Prenons pour exemple les élections législatives où les femmes sont cantonnées dans des circonscriptions traditionnellement à gauche, le parti préférant ne pas respecter la loi et payer une amende !!!

La justice devra trancher, quoique la répétition des témoignages ait de quoi intriguer.

 

Je connais la violence en politique, les menaces, les sanctions dont certains sont capables…La peur de celui qui a subi, tétanisé, et il y a aussi sans doute aussi la peur de celui qui se sait coupable…

Dominique Baud