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30/07/2011

Comme si ce n’était pas assez…

C’est fait. Dès le 1er août prochain ce sera effectif. Le PV de stationnement passera à 17€ au lieu de 11€. Une façon facile et rentable de racketter les dangereux automobilistes, délinquants notoires s’il en est, qui ne paient pas leur stationnement.

Et encore, il parait qu’à Paris et dans d’autres villes, on l’a échappé belle. Bons nombre de collectivités locales souhaitaient que le gouvernement majore les contraventions de 11€ à 20€.

Souhaitons simplement que dans le même les occupants de ces voitures qui nous verbalisent respectent elles aussi le code de la route : ne s’installent pas sur une place livraison pour sanctionner les automobilistes, ne se stationnent pas en double file pour la même cause…Au risque de mettre piétons, cyclistes et automobilistes en danger.

Et qu’a-t-on fait en parallèle pour inciter ces automobilistes à stationner dans les parkings même pour peu de temps. Pas grand-chose je crois. Pourtant il suffirait de suivre le modèle espagnol, où les parkings sont payables à la minute. On ne paie donc que pour le temps du stationnement, c’est plus juste donc plus incitatif.

Dominique Baud

Abus de faiblesse

L’été dernier, toute la presse ne parlait que de l’affaire Bettencourt et de l’abus de faiblesse dont avait été victime Mme Bettencourt.

Je ne peux douter que cela puisse être faux, tant à moindre échelle (je parle en terme de montant uniquement), je suis, à titre professionnel, confrontée à des situations similaires.

Les abus dont sont victimes les personnes âgées ou les personnes psychologiquement affaiblies sont à la hauteur de l’ingéniosité, de la malhonnêteté et de la cupidité de leurs auteurs. Et croyez-moi, à chaque dossier suffit sa peine et son lot de découvertes.

Pour autant, lorsque je lis aujourd’hui, que Mme Bettencourt, avec la fortune qui est la sienne, devrait encore plus de 30.000.000€ simplement pour les années 2006 et 2007 et que ce pourrait être beaucoup plus encore après vérifications fiscales des années 2008 et 2009, je ne peux qu’être indignée.

Indignée qu’on ait ainsi abusé d’une vieille dame.

Mais indignée aussi, qu’une personne si fortunée, semble bénéficier de beaucoup d’indulgence temporelle pour payer sa dette, indulgence dont je ne suis pas sûre que puisse bénéficier chaque français.

Dominique Baud

28/07/2011

« Ce n’est peut-être pas normal, mais c’est LA LOI… »

 

Ces propos, c’est Gérard Larcher, Président du Sénat, qui les a tenu à l’occasion d’un récent « Grand Jury RTL Le monde LCI »

A quoi il pensait-il ? En autres….

A la prime versée aux sénateurs fin juin.

D’ailleurs, on en parle plus aujourd’hui, mais a-t-elle été vraiment remboursée par les sénateurs ou déduite de leur rémunération de ce mois de juillet ou, est-ce tombé dans les oubliettes ?

 

Aux faibles impôts payés par bon nombre de très grosses entreprises alors même que les PME sont surtaxées, presqu’avant même leur création !!!

 

Mais il a aussi parlé du respect des Institutions et notamment de ce que devrait faire Chantal Jouanno si elle était élue sénateur.

Pour lui, la loi est claire : un ministre élu doit démissionner.

Mais la loi sera-t-elle appliquée alors même que cette dernière a récemment déclarée que son départ n’était pas de son ressort mais de celui de l’autorité qui l’a nommée à savoir le 1er ministre selon les institutions, mais le Président de la République en réalité.

On sera vite fixé.

Mais il n’est pas impossible que cette loi, souveraine quand cela arrange toute le monde (« Ce n’est peut-être pas normal mais c’est la loi…. » ), soit bafouée, comme celle du cumul, car même les élus qui y sont hostiles en profitent, comme celle de la parité où il suffit de payer pour ne pas respecter la loi.

Drôle de manière d’appliquer la démocratie, qui plus est par ceux là mêmes qui font les lois.

Dominique Baud

27/07/2011

Pauvre sénatrice

 

Quelle mésaventure pour une pauvre sénatrice de Paris appartenant au groupe Europe Ecologie les Verts. Sur le critère de ses revenus, une place en internat public lui a été refusée pour son fils.

Surprenant… Elle découvre que les revenus sont des critères de sélection et s’en étonne le jour où le lui oppose. Il serait intéressant de savoir, au cours de son mandat, combien de lois dans ce sens elle a soutenu et voté pensant que ce serait pour les autres…

Surprenant, elle a aussi essayé d’obtenir un passe-droit, en écrivant une lettre au ministre de l’éducation nationale et au recteur de l’académie de Paris.

Surprenant encore, elle conteste l’évaluation de sa situation financière, arguant de ses charges personnelles mais oubliant que ses revenus sont tout de même de plus de 5.000€ par mois. Il faudrait selon elle prendre en compte le fait qu’elle reverse chaque mois 1.200€ à son parti politique, qu’elle rembourse un crédit immobilier et qu’elle doit vivre ensuite avec seulement 2.000€ pour subvenir à ses besoins, ceux de son fils et de sa mère…

Quelle situation désespérée. Une majorité des français compatiront en comparant leur situation à la sienne…

J’ai en souvenir les remarques ironiques de ses compatriotes écologistes lorsque je siégeais au Conseil de Paris, et demandais, dans des dossiers où l’exécutif imposait des conditions de ressources, qu’il y ait une pondération en fonction des charges locatives ou remboursements d’intérêts d’emprunt et de la taille de la famille.

Comme quoi l’appréciation diffère lorsqu’il s’agit d’imposer aux autres ou d’y être contraint soi-même.

Mais je dois dire que les réactions portent aussi à réagir. Les deux députés du XVème arrondissement lui ont rappelé, certes à juste titre, que son salaire NET était de 5.400€ mais majoré de 6.240€ de frais de mandat non imposables…. Sauf que, elle semble t-il, utilise ses frais de mandat à payer une permanence….

Mais qu’en font les deux autres se demande t-elle, il serait intéressant de le savoir.

Car à défaut d’avoir une permanence et du personnel, il serait inconvenant d’apprendre que bon nombre d’élus gardent pour eux-mêmes cette indemnité.

Alors oui, cette affaire donne l’occasion de mettre en avant les contradictions de nos élus, mais aussi de demander plus de rigueur dans l’utilisation des frais de mandat donnés aux députés et sénateurs à charge à ceux qui seraient tentés de les garder pour majorer leur rémunération, de devoir les rembourser.

M.Dozières pourrait peut-être s’emparer de ce sujet.

Maintenant, tant que ce sont les députés et sénateurs qui voteront leurs propres rémunérations, la situation aura du mal à changer.

Je propose donc un référendum national pour voter sur la juste rémunération de nos élus, pondérée par le réel investissement qui est le leur, pour les autres… Sûr qu’il y aura moins de volontaires et qu’on aura le renouvellement qui s’impose, renouvellement des têtes, bien sûr, mais surtout, changement des méthodes.

Dominique Baud

26/07/2011

Mémoire courte

Il parait que le Président de la fédération UMP de Paris est furieux et menace Pierre Charron d’exclusion. La belle affaire.
Mais qu’à donc fait Pierre Charron ? Il voudrait devenir sénateur. Une ambition normale pour un homme politique dans un pays démocratique.

Sauf que ce sont, à l’UMP, les chefs de parti qui décident des investitures et qu’il n’a pas été choisi. On a préféré parachuter une ministre, déjà parachutée aux régionales (58% de votes pour la gauche sur Paris).
Qui plus est, une ministre qui, pas encore élue sénatrice, lorgne déjà sur une circonscription législative dans le 12ème arrondissement semble t-il.
C’est ainsi qu’élue sénatrice, elle devrait démissionner de sa fonction de ministre comme l’exige le Président du Sénat Gérard Larcher.
Puis, elle démissionnerait à nouveau mais cette fois de son poste de sénateur, soit moins d’un an après son élection, si, dès le mois de juin prochain, elle était élue député.

Deux remarques :
-Savoir ce que compte faire Pierre Charron de son mandat de sénateur ?
Un exercice actif et productif dans la durée ou un exemple d’absentéisme et de silence comme lors de son mandat de conseiller de Paris dans la période où je peux en témoigner, soit entre 2001 et 2008 ?

-Quant au Président de la Fédération de Paris, pourquoi n’accorde t-il pas aux autres, ce qu’il s’est autorisé à lui-même ?
Créer une liste dissidente aux sénatoriales. Et oui, il l’a fait. Sauf que fort de son autorité, de dissident, Il a basculé candidat officiel à quelques jours du scrutin; éliminé la tête de liste désignée, le sénateur sortant, Roger Romani, pour finalement prendre sa place.
Et pourtant, une fois élu et en dépit de ses engagements et avant même d’avoir terminé son mandat, il s’est présenté aux législatives et une fois élu député, il a démissionné de son mandat de sénateur.


Et après, on s’étonne que rien ne change. Toujours les mêmes et donc toujours les mêmes méthodes.


Vous l’avez compris, et sans que je ne veuille prendre position sur la candidature personnelle de Pierre Charron ou d’un autre, c’est toujours pareil à l’UMP. La seule expression possible est de dire oui, et de s’effacer devant les autres. Sinon, quelles que soient vos qualités et votre travail, hier reconnus (j’en sais quelque chose), on vous traite de dissident et on vous exclut.


Les responsables du parti brandissent toujours les mêmes arguments : la commission d’investiture se serait réunie et elle aurait décidé… (mais qui est-elle, comment décide t-elle et quelles candidatures s’est-elle vraiment donnée la peine d’examiner ?), …une liste dissidente fait courir un risque à la majorité présidentielle (mais le risque aujourd’hui me semble être celui de refuser aux français un autre choix à droite que l’UMP)…l’arbitrage de ce choix, s’est fait en autre à l’Elysée… Tout est dit !


Pourtant, on ne peut pas dire que la droite ait brillée à Paris ces dernières années.
Mais, veut-on vraiment que la droite gagne à Paris ?
Dominique Baud

18/07/2011

Mais qui est-elle?

Qui est-elle pour s’autoriser à proposer ainsi la suppression d’une de nos traditions les plus sacrées, les plus symboliques, les plus respectueuses de tous ceux qui se sont battus voire même sont morts pour notre pays.

Ne voyez-vous pas dans cet épisode les limites de la double, voire de la triple nationalité qui continuerait à être autorisée et sur laquelle j’ai osé prendre position récemment …. Et m’y tenir.


Je n’insisterai pas sur la réalité des conditions de son arrivée dans notre pays, ni sur les circonstances de son obtention de la nationalité française, ni sur ses allers retours franco norvégiens…
Pour autant, je ne voterai pas pour elle, d’abord parce qu’elle ne représente pas les idées pour lesquelles je me bats quotidiennement depuis des années, mais aussi car je ne pourrais jamais voter pour un candidat potentiel à la Présidence de la République qui n’a pas fait le choix unique de la nationalité du pays envers lequel il a de telles prétentions.


Tout est lié, soyez en sûrs. Ses déclarations et le reste. Même si sa candidature reste démocratiquement possible, j’y vois néanmoins un danger, celui de permettre à quelqu’un qui ose contester nos racines culturelles dans un français pas toujours audible, de prétendre nous représenter tant sur la sphère nationale qu’internationale.

Dominique Baud

15/07/2011

Souvenez-vous

Il n’y a pas si longtemps, Kadhafi était reçu en grande pompe à Paris, tapis rouge et caprices assouvis…Un scandale qu’avait ouvertement dénoncé Rama Yade, lorsqu’on a appris notamment l’installation de sa tente, du jamais vu…Une tradition du désert qu’il convenait soit disant de lui permettre de respecter.
Cette visite était justifiée comme « une étape significative dans le retour progressif de la Libye au sein de la communauté internationale, rendu possible par un certain nombre de gestes politiques très importants », tandis que d’autres, que je rejoins aujourd’hui, comme je l’ai fait à l’époque s’insurgeaient contre « la réception d’un terroriste international ».


Il n’y a pas si longtemps, la Fête Nationale 2008, celle où paradait Bachar Al Assad, tribune officielle oblige. On parlait, à qui voulait y croire, du renouveau démocratique syrien.
Et aujourd’hui, on vote la prolongation de la guerre contre la Lybie et on dénonce les crimes du chef de la Syrie.


Les choses auraient-elles autant changé en si peu de temps ou l’aveuglement est-il responsable de ces décalages manifestes.
Osez…donnez votre avis.


Dominique Baud

13/07/2011

Des pratiques qui doivent changer…

 

La semaine dernière, nous vivions à l’heure de la prime des sénateurs. Une prime qui, le reconnaissait finalement Gérard Larcher sur LCI-RTL-Le monde ce dimanche, n’était pas tout à fait normale par ces temps de crise, mais légale !!!

Cherchez l’erreur ? Qui vote les lois ?

Cette semaine, le tollé est venu des conseillers de Paris, ceux qui sont aussi députés ou sénateurs, à qui on a voulu supprimer la possibilité de disposer auprès des élus de leur choix, d’une redistribution des sommes écrêtés de leur rémunération.

Une explication s’impose pour les non initiés même si je me suis déjà exprimée dans le passé sur ce sujet.

Un certain nombre d’élus du Conseil de Paris ont chaque année quelque 450.000€, perçus en trop sur leurs indemnités, soit le surplus au-delà des 8.300€ qu’ils perçoivent en cumulant plusieurs mandats.

On pourrait penser que ce surplus retourne au budget des collectivités locales. Et bien non, la pratique est toute autre. Ce sont les élus eux-mêmes qui redistribuent cet argent public aux collègues de leur choix.

Un bon moyen pour se rallier quelques soutiens.

Là encore. D’aucun seraient prêts à reconnaître que ces pratiques ne sont pas tout à fait normales… mais c’est la loi.

Alors !!!!! Mais qui votent les lois ?

Il est plus risqué aujourd’hui qu’hier, de prendre les français pour des imbéciles…

Dominique Baud

10/07/2011

Qu’en pensez-vous ?

 

Le 10 mars dernier, le Maire d’Orange a confirmé qu’il ne servirait pas de viande halal dans les cantines municipales de sa ville.

Son argumentation est simple. La France est un pays laïc, et cela implique pour chacun de respecter cette laïcité dans les établissements publics que sont les écoles notamment. Et si cela s’impose à Tout le Monde.

Dans notre pays de liberté et dans sa sphère privée, chacun est libre de pratiquer notamment le culte de son choix.

Dominique BAUD

L’ont-ils vraiment souhaité ?

Annecy 2018 ?

Certains peut-être oui, Chantal Jouanneau, ministre des sports actuel sans doute.

Mais qu’on ne fasse pas de comparaison avec Paris 2012. Car entendre certains responsables de l’époque dirent aujourd’hui qu’ils voulaient que Paris gagne, que Paris organise les jeux olympiques n’est pas vrai. Non, ils ne le voulaient pas. Pas parce que cela aurait été mauvais pour la France ou pour Paris. Non, uniquement parce que, selon eux, cela aurait donné des points au Maire de Paris.

Et bien certes, ce dernier a subi semble t-il fortement le contrecoup de l’échec, mais cela ne l’a pas empêché d’être réélu en 2008 !!!

C’est tout de même inouï, de ne pas pouvoir rester un adversaire politique à Bertrand Delanoë, tout en soutenant un projet parmi d’autres. Cela montre la force de conviction de bon nombre d’élus… pour le rester.

Affirmative je le suis. J’étais au cœur du sujet. Une des très rares voire même peut-être la seule élue de Paris à l’UMP à soutenir ouvertement cette candidature, sans faille et dès le début, sans hypocrisie. « C’est vrai… Toi tu es vraiment pour… » disait-on dans les couloirs de l’hôtel de ville le jour des résultats… Celui où tout le monde avait mis son pin’s !!!

Comme j’ai soutenue, à ma manière, celle d’Annecy pour 2018

Mais il semblerait qu’on ne se soit pas donné les moyens de gagner : manque de cohésion et de stabilité de l’équipe dirigeante, manque de moyens… Car enfin lorsqu’on se lance dans une telle bataille il faut se donner les moyens de gagner. Car, si dépenser 1000 et gagner est une bonne affaire, dépenser en 400 et être convaincu de perdre est irresponsable.

Et qu’on ne nous réponde pas que c’était perdu d’avance, qu’on connaissait déjà le nom du pays gagnant. Car alors, poser sa candidature, relèverait de l’inconscience, voire même de l’indécence quand on connait le montant des sommes dépensées.

Les jeux olympiques valent mieux que cela.

Dominique Baud

L’ont-ils vraiment souhaité ?

 

Annecy 2018 ?

Certains peut-être oui, Chantal Jouanneau, ministre des sports actuel sans doute.

Mais qu’on ne fasse pas de comparaison avec Paris 2012. Car entendre certains responsables de l’époque dirent aujourd’hui qu’ils voulaient que Paris gagne, que Paris organise les jeux olympiques n’est pas vrai. Non, ils ne le voulaient pas. Pas parce que cela aurait été mauvais pour la France ou pour Paris. Non, uniquement parce que, selon eux, cela aurait donné des points au Maire de Paris.

Et bien certes, ce dernier a subi semble t-il fortement le contrecoup de l’échec, mais cela ne l’a pas empêché d’être réélu en 2008 !!!

C’est tout de même inouï, de ne pas pouvoir rester un adversaire politique à Bertrand Delanoë, tout en soutenant un projet parmi d’autres. Cela montre la force de conviction de bon nombre d’élus… pour le rester.

Affirmative je le suis. J’étais au cœur du sujet. Une des très rares voire même peut-être la seule élue de Paris à l’UMP à soutenir ouvertement cette candidature, sans faille et dès le début, sans hypocrisie. « C’est vrai… Toi tu es vraiment pour… » disait-on dans les couloirs de l’hôtel de ville le jour des résultats… Celui où tout le monde avait mis son pin’s !!!

Comme j’ai soutenue, à ma manière, celle d’Annecy pour 2018

Mais il semblerait qu’on ne se soit pas donné les moyens de gagner : manque de cohésion et de stabilité de l’équipe dirigeante, manque de moyens… Car enfin lorsqu’on se lance dans une telle bataille il faut se donner les moyens de gagner. Car, si dépenser 1000 et gagner est une bonne affaire, dépenser en 400 et être convaincu de perdre est irresponsable.

Et qu’on ne nous réponde pas que c’était perdu d’avance, qu’on connaissait déjà le nom du pays gagnant. Car alors, poser sa candidature, relèverait de l’inconscience, voire même de l’indécence quand on connait le montant des sommes dépensées.

Les jeux olympiques valent mieux que cela.

Dominique Baud

07/07/2011

Même pas honte

 

 

Les sénateurs viennent de s’octroyer une prime certes dite exceptionnelle, mais tout de même de 3.531 euros…"un rattrapage exceptionnel sur un complément d'Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin".

Comment peut-on en effet, exercer correctement ses fonctions de sénateur avec seulement une rémunération mensuelle de 5.514,68 euros bruts par mois, majorée d’une indemnité de résidence de 165,44 et d’une autre indemnité, de fonction cette fois-ci, de 1.420,03 euros.

Déjà 7.100 euros brut par mois.

Mais ce n’est pas tout, car à moins de 13.000€ par mois, nos sénateurs entreraient dans la liste des démunis. C’est ainsi qu’on leur donne aussi quelques 6.200€ encore, par mois, faire face aux dépenses relatives à l’exercice de leur mandat

On les a, les 13.000 euros par mois. Mais un petit plus, cela ne fait pas de mal pour les vacances…Ils ne peuvent peut-être pas se faire inviter !!!

N’ont-ils pas honte, face à ceux qui touchent le SMIC, face aux familles dont les charges augmentent tous les jours, face aux petites entreprises toujours soumises à plus de taxes et d’impôts, face à la crise dont on nous rabâche les oreilles pour expliquer telle ou telle mesure impopulaire, face au problème des retraites, face à la dette publique…Bref, tout simplement face à la vie quotidienne de 90% des français.

Et bien non, ils n’ont pas honte. Preuve en est, le jour même ou presque, ils votaient des amendements à la loi corrigeant l’ISF, dont la pertinence de certains est d’ailleurs contestable tant ils apparaissent déjà en contradiction avec la doctrine fiscale voire même à certains articles du Code Général des impôts et dont on s’interroge déjà sur l’application impossible.

Amendements, qui, votés, vont pourtant de fait, mettre à mal les économies et les projets de transmission de ceux, qui, après avoir travaillé et économisé toute leur vie, se retrouvent ainsi dans le collimateur.

Mesdames et Messieurs les Grands Electeurs, en septembre prochain… Faites vos jeux.

Dominique Baud

 

06/07/2011

La Saga DSK continue

 

 

 

Rappelez-vous ce que j’ai écrit en mai dernier sur ce même blog…

« On se trompe de débat

Depuis plus de 48h, l’actualité française est quasi réservée à l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn.

Il est vrai que la découverte en direct des méthodes américaines a de quoi surprendre voire même indigner.

Mais lorsque j’entends les hommes et femmes politiques de notre pays, je pense que l’on se trompe de débat…. C’est honteux car il est traité comme tout le monde… Il a attendu car passait avant lui devant le juge un dealer…Il était menotté….

Mais le vrai débat, c’est, « Est-il coupable ou non ? ». Je n’aime pas DSK, je ne crois pas à la sincérité de sa candidature en tant que socialiste,  je n’avais en aucun cas prévu de voter pour lui, mais au-delà de tout cela, ce qui me choque aujourd’hui, ce sont les contradictions dans cette affaire.  Tout cela ressemble plus à un jugement… en attendant d’avoir des preuves…

On est dans le présumé coupable et non  dans le présumé innocent !!!

 Dominique Baud »

 

Aujourd’hui, les rebondissements de cette affaire mettent au grand jour ces contradictions. Sauras-t on d’ailleurs un jour de quoi il a été vraiment coupable, si c’est le cas ? Pas sûr.


Mais il me parait personnellement évident qu’à moins que des preuves formelles le lave de toute culpabilité, le contexte de cette affaire est trop grave pour qu’il puisse prétendre à se présenter à l’élection présidentielle.

 

Apparemment d’ailleurs, même chez les socialistes, les avis sont partagés

Mais tout le monde aura remarqué que Martine Aubry qui hier encore affirmait que Dominique Strauss-Kahn et elle-même ne seraient pas candidats ensemble mais que le choix du meilleur serait réglé avant leur candidature aux primaires, revendique aujourd’hui sa place et n’a plus l’intention de la céder.

Et oui, il suffit de s’investir dans la campagne pour y prendre goût.


Ceci dit, je ne voterais pas plus aux primaires socialistes que je ne voterai Martine Aubry, candidate aux présidentielles, mais je reconnais sa légitimité et même parfois quelques déclarations intéressantes.

La bataille sera rude. Les ambitions des uns et des autres se découvrant chaque jour davantage.


Mais j’aime bien le principe d’un vote des français pour désigner un candidat et beaucoup moins l’idée du candidat unique qui veut s’imposer à tout prix et décourager toute autre candidature. Exemple à suivre pour les législatives…

 

De toute façon, moi, vous le savez, pour les présidentielles,  je vote Alain Juppé.

 

Dominique Baud

03/07/2011

Décevant, une fois de plus !!!

 

Communication de l’Institut pour la Justice

En mémoire émue à Laetitia, Marie-Jeanne, Alexandre, Carla….

Dominique Baud

 

« Chers amis,

Je vous le dis tout net : cette fois-ci, le Parlement n'a voté AUCUNE des propositions de l'Institut pour la Justice le 23 juin 2011, malgré nos 85 000 pétitions.

Est-ce à dire que notre mobilisation n'a servi à rien ?

Non, car nos actions ont fait changer le rapport de force de façon fondamentale en notre faveur

Voici ce qui s'est passé exactement :

Nicolas Sarkozy a annoncé dans les médias sa détermination à mieux lutter contre la criminalité. Puis, au moment crucial, quand il s'est agi de faire voter effectivement des mesures de fermeté, il a préféré une nouvelle fois remettre à plus tard.

Mais devant l'énorme mobilisation organisée par l'Institut pour la Justice, nos manifestations publiques, nos 85 000 pétitions au Président de l'Assemblée nationale, et les amendements proposés par les députés, dont l'un voté par la Commission des lois, le gouvernement s'est senti pris au piège.

Il a d'abord essayé de contre-attaquer sur le plan médiatique : le Garde des Sceaux Michel Mercier a écrit dans le Figaro, le 18 juin, une grande tribune qui dénonce notre proposition de créer un droit d'appel pour les victimes (et plus seulement pour les coupables), la présentant comme « source de grands dangers ».

Voyant que l'impact sur l'opinion publique était proche de zéro, le gouvernement a essayé d'exercer des pressions directes sur les députés, pour exiger qu'ils retirent les amendements.

Et comme les députés tenaient bon, le gouvernement a sorti sa dernière carte : il s'est servi des voix du Parti Socialiste lors du vote en séance publique, pour faire échouer les amendements présentés par les députés... de son propre bord !!

Je sais, ce n’est pas glorieux pour le parti au pouvoir. Mais il faut aussi voir le bon côté des choses :

Vous et moi, en mobilisant des centaines de milliers de nos concitoyens, avons réussi à pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements.

Cela faisait des dizaines d'années que cela ne s'était plus produit dans ce sens-là (dans le sens de lois plus fermes contre la délinquance). Nous avons fait changer le rapport de force : grâce à la mobilisation de députés courageux à l'Assemblée nationale comme Jean-Paul Garraud, Marc Le Fur, Etienne Blanc ou encore Bernard Gérard, des citoyens font entendre la voix des victimes du laxisme de la Justice, et stoppent le flux des mesures démagogiques.

Le gouvernement, lui, a fait un très dangereux pari en bloquant nos amendements. Car ses électeurs n’acceptent plus les doubles discours.

Ce qu'il vient de faire ressemble étrangement à ce qu'il avait déjà fait lors de la grande loi pénitentiaire de 2009 : alors que le Président de la République avait été élu par les Français sur des promesses de mieux lutter contre la délinquance, Rachida Dati avait fait voter une loi entraînant la libération quasi-automatique de tous les délinquants condamnés à des peines de moins de 2 ans de prison ferme. Soit exactement le contraire de ce qui avait été promis.

Depuis cette loi, lorsque les tribunaux correctionnels prononcent des peines de deux ans de prison ferme, le condamné ne passe en général plus un seul jour en prison. 

Or, il faut savoir que pour être condamné à deux ans de prison ferme aujourd'hui, il faut déjà avoir commis des actes d'une extrême gravité. On ne parle pas d'un « simple » racket ou de « petits » vols ou trafics. Deux ans de prison ferme, c'est par exemple la peine qui a été donnée à un homme de 28 ans le 9 mai 2011 par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique), pour avoir transmis sciemment le VIH à une mère de famille.

Est-il juste que ce type de personnage ne fasse pas un seul jour de prison ?

Pour l'instant, donc, cette situation va encore se maintenir quelques temps. Mais je vous fais le serment que nous allons continuer à tout mettre en œuvre pour changer la donne. Vous le savez déjà si vous connaissez notre programme d'action et si vous avez déjà participé à notre Référendum sur la Justice.

Bien cordialement, et en vous remerciant de votre soutien à l'Institut pour la Justice,

Laurence Havel
Secrétaire nationale
 »

 

 

02/07/2011

Des économies pour qui, pour quoi ?

 

Faire des économies….Voilà le fil rouge de nos gouvernants aux français depuis des mois. Mais auraient-ils oublié de se l’appliquer ?

Election présidentielle oblige ? C’est, selon l’opinion de bon nombre de français, tout sauf une bonne raison.

 Démission de DSK au FMI, Christine Lagarde pour le remplacer et donc démission et  remaniement.

Une suggestion…Elle quitterait ses fonctions encore grandie et couperait court à la polémique, si elle démissionnait aussi de son mandat de Conseiller de Paris où elle a brillé par son absence depuis 2008, et remboursait les indemnités perçues…

Mais ce remaniement, qui intervient bien au-delà du seul remplacement de Christine Lagarde, donne l’image déplacée d’un renforcement ciblé, et de fait coûteux, pour amorcer la dernière ligne droite avant les présidentielles.

C’est ainsi qu’on a pu suivre le rythme des dernières valses …

Des promesses de poste qui n’engageaient que ceux qui y ont cru….

Des chantages, menaces, querelles au sommet de l’état, à découvert…

Et bien sûr une représentation féminine toujours aussi peu significative…Une promesse de campagne non tenue, mais qui va revenir, soyez en sûrs.

Valérie Pécresse, encensée à l’enseignement supérieur, passe au budget !!!

Les affaires Européennes, en pleine crise, changent encore de patron !!!

Et on se souvient des anciens combattants… et des familles… et oups, on recrée 2 nouveaux secrétaires d’état !!!

Thierry Mariani devient ministre. Il parait que c’est pour lui permettre de se dégager de la tutelle de Nathalie Kosusko-Moriset, car cette dernière était limitée dans le nombre de conseillers. Du coup elle en aura davantage et M. Mariani aussi !!!

Et voilà la nomination du champion olympique qui manquait. Mais il a déjà une circonscription législative. Ouf, il ne délogera personne en 2012 !!!

Et je passe volontairement sur le bras de fer Baroin-Lemaire, qui a fait la une de l’info, ou on retrouve les désaccords Président de la République et Premier Ministre.

 

Demain... On fera le point à gauche.

 

Dominique Baud

Perte d’une chance…Jurisprudence

 

Nous avons appris ce soir que le tribunal administratif de Paris avait rejeté les recours de parents d'élèves contre la décision du Ministre de l’éducation nationale de supprimer l’exercice de probabilité du bac S. Cet exercice où tous les étudiants ont passé du temps car ils pouvaient espérer légitimement obtenir 4 points, soit sur le total du bac, entre 28 et 36 points, et qui plus est, était le premier dans l’ordre de ladite épreuve.

De quoi perdre l’examen ou une précieuse mention, si ces points venaient à manquer.

Le juge des référés aurait, pour justifier sa décision, rejeté les arguments des candidats prétendant que cela puisse baisser leur note, et assuré que cela relevait d’une appréciation « purement hypothétique ».

Mais surtout, le juge a approuvé la décision du ministre car il craignait qu’une autre décision désorganise le système éducatif : Selon lui, un nouveau barème obligerait à une nouvelle correction, cela entrainerait une désorganisation des modalités d’inscription des bacheliers dans l’enseignement supérieur, sans parler du fait que matériellement et financièrement, l’organisation d’une nouvelle épreuve serait très compliquée.

Certes, le ministre ne peut-être tenu pour responsable de ces fraudes, et la société toute entière ne saurait financer ces désordres, pour autant les très nombreux jeunes qui ont travaillé toute l’année et se sont présentés au bac sans avoir connaissance de cette fraude, sont les SEULS qui aujourd’hui, risquent d’être pénalisés.

Et si le ministre avait simplement décidé de maintenir la correction initialement prévue de l’épreuve de maths tout en recherchant les coupables et faisant en sorte qu’ils soient punis de façon significative. On en serait pas là.

Le temps qui a passé, rend aujourd’hui les choses encore plus compliquées et la décision toujours aussi injuste.

Et quand le juge parle d’une « désorganisation potentielle des modalités d’inscription des bacheliers dans l’enseignement supérieur », il pense au système en général et oublie les individus en particulier. Il oublie les jeunes qui, faute d’avoir une mention, (36 points de moins peuvent être déterminants), pourraient être contraints de n’être plus acceptés dans une école, voire de redoubler ou de devoir changer d’orientation.

Et à eux, qui leur remboursera cette année ainsi que tous les frais engagés pour visiter les écoles, s’inscrire aux examens, se déplacer pour passer les écrits, les oraux…

Qui prendra en charge ce qui s’appelle « la perte d’une chance ». La jurisprudence est importante sur le sujet.

Il s’agira de démontrer que les évènements ont privé un étudiant d’avoir son bac, d’avoir une mention…. Et si toutes les victimes de mardi prochain se manifestaient !!!

Le ministre, puis le juge administratif en ont--ils envisagé le coût ?

Car, si  la chance était sérieuse et réelle, la victime pourra obtenir réparation.

Et dans cette situation,  cette chance est appréciable comptablement : plus 36 ou moins 36 points, pour les spécialistes, plus 28, moins 28 points, pour les autres concurrents au bac S.

Dominique Baud