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24/04/2013

J’y vais, j’y vais plus…

Déjà en 2012, elle a occupé le devant de la scène médiatique parisienne en menaçant de se présenter dans SA circonscription face à François Fillon, alors même qu’elle est déjà, rappelons le, maire d’arrondissement, conseiller de Paris et député européen. Et rappelons aussi qu’en 2008, elle a été elle-même parachutée dans cet arrondissement si difficile à conserver par la droite qu’est le 7ème arrondissement de Paris, et que Michel Dumont, l’ancien maire a ni plus ni moins été relayé derrière elle et tandis que d’autres étaient virés.

Puis, elle a abandonné.

2013, c’était l’année de sa candidature aux primaires UMP. Beaucoup de bruit pour rien. On a appris hier qu’elle se retirait.

Je peux comprendre qu’elle dise que les jeux sont déjà faits…. Les méthodes de l’UMP consistent à désigner des candidats, mais aussi à vouloir faire croire l’inverse. Sauf que plus personne n’est dupe.

Mais que maintenant elle se considère victime d’un « délit de sale gueule » et s’en prenne ainsi aux journalistes, qui ont pourtant, fut un temps, contribués à son ascension, fait preuve de peu de reconnaissance.

Mais quand elle dit aussi que pour gagner Paris, il faut aller chercher les voix notamment dans le nord et l'est et qu’elle affirme, concernant NKM, que cette dernière devra faire un geste politique fort vis-à-vis des Parisiens, vis-à-vis des électeurs, vis-à-vis des adhérents en allant se présenter et s'implanter dans un arrondissement qui est capital et essentiel à la victoire. , là je trouve qu’elle ne manque pas d’air.

Que ne quitte-t-elle pas le 7ème  pour contribuer comme elle le conseille à autrui à la reconquête de Paris. D’ailleurs, cela va peut-être lui arriver plus brutalement que prévu. En effet, Christian Leroux, ancien premier adjoint au maire du 7ème, viré en 2008, n’a pas dit son dernier mot.

A moins que le retrait de Rachida Dati puisse être, comme il l’expliquait dans la Parisien récemment, un petit arrangement entre amis pour qu’elle garde le 7ème.

Avec tout cela, on n’a pas encore gagné Paris. D’abord, il ne faut pas oublier que ce sont les parisiennes et les parisiens qui votent. Et eux, ont-ils vraiment fait le choix de NKM ? Pas sûr.

Tant que les partis ne modifieront pas leurs méthodes de fonctionnement, rien ne changera. Et les électeurs eux, loin d’être convaincus, risquent d’être un peu plus nombreux à s’abstenir. Que gagnera Paris. Rien.

Dominique Baud

22/04/2013

Autistes jusqu’au bout

Décidemment, ils seront autistes jusqu’au bout.

C’est une bien triste représentation de notre démocratie mourante.

Car c’est bien de cela dont-il s’agit, on ignore les contestations de la rue, on méprise la mobilisation des citoyens, on les caricature, on les brutalise, on essaie de les intimider…

On veut ignorer que la France n’est pas d’accord avec ce changement de civilisation annoncé par Mme Taubira.

L’exercice démocratique ne peut se contenter de se cacher derrière une promesse électorale ou une assemblée élue avec une abstention de plus de 40%.

Demain, le résultat sera que l’abstention sera encore plus forte.

Belle leçon de solidarité que…. cette loi sur le mariage pour tous.

Dominique Baud

19/04/2013

Beaucoup d’émotion

La libération de la famille Moulin-Fournier a suscité aujourd’hui beaucoup d’émotion. Malgré leur état de fatigue, leur amaigrissement perceptible et leur barbe fournie , il semble que, même s’ils ont du avoir des moments très difficiles et des périodes de découragement, ils ont gardé espoir jusqu’au bout.

Les enfants ont des ressources bien encrées au fond d’eux-mêmes, a reconnu leur papa. Il a certainement raison, pour autant, j’espère qu’ils oublieront vite le traumatisme de cette sordide mésaventure.

Certes, leur témoignage sera utile, car des otages, il y en a encore. Nul doute qu’ils feront part de leur expérience pour contribuer, autant que faire ce peut, à essayer d’aider ceux qui sont encore retenus prisonniers.

Pour autant, je souhaite pour eux qu’on les laisse un peu tranquilles et qu’ils ne subissent aucun harcèlement pour satisfaire la curiosité des journalistes.

Dominique Baud

17/04/2013

Les grandes déclarations de la porte Parole du Gouvernement

Elle parle « d’une liste de métiers problématiques » qui justifieraient une « suspicion légitime » s’ils sont exercés « en même temps qu’un mandat ».

Mais de quel droit ? Qui est-elle pour jeter ainsi le discrédit sur certaines professions ? Une preuve supplémentaire que notre démocratie est en grand danger. Presque de la diffamation.

Et voilà comment à partir d’abus qui n’ont pas su ou n’ont pas voulu être gérés, on met tout le monde dans le même panier.
De l’égalitarisme par le bas à la socialiste….

Et elle découvre et nous déclare que « on peut-être de gauche et riche et de droite et pauvre ».
Serai-ce là une tentative de se justifier au lendemain de la déclaration des patrimoines ? Ridicule, car qui peut croire à la plupart des déclarations faites ? Faudrait-il maintenant exiger, non seulement les déclarations de revenus, mais aussi la liste des donations faites aux enfants et au conjoint pour avoir la vérité ?

Comment les français peuvent-ils réagir, à la veille de remplir leur déclarations de revenus et leurs feuilles d’ISF ?
Dominique Baud

15/04/2013

Intéressant mais pas suffisant

Les ministres ont du nous dévoiler leur patrimoine aujourd’hui.
On nous annonce que seuls 3 d’entre eux seraient soumis à l’ISF. De quoi surprendre, surtout pour les anciens qui ont, soit exercé une profession depuis de nombreuses années, soit eu des mandats voire même des portefeuilles de ministres.

Alors, soit tout n’est pas dit, soit les biens sont au nom de leur conjoint ou de leurs enfants, soit ce sont de piètres gestionnaires.
Car la normale, ce serait plutôt qu’ils soient en beaucoup plus grand nombre assujettis à l’ISF.
Car il apparait légitime de s’interroger sur le peu de patrimoine que déclarent certains vétérans, que ce soit en immobilier, en valeurs mobilières, dont les œuvres d’art que sont tableaux font partie (même si de circonstance, ils ont été exclus de l’ISF).

Mais voilà, pour que cela veuille vraiment dire quelque chose, il faut faire un inventaire en début de mandat, mais aussi en fin de mandat.

Sans compter que sans connaître les revenus déclarés chaque année, il est difficile de se faire une véritable idée sur les enrichissements possibles de nos gouvernants ou de nos élus durant leur mandat.

La gauche en arrive à devoir avouer que finalement avoir de l’argent n’est ni une tare, ni une preuve de malhonnêteté… Les leçons de morale de la porte parole du gouvernement ont eu de quoi en irriter plus d’un.

Dominique BAUD

11/04/2013

La phrase du jour

« Il n’y a rien à reprocher à Jérôme Cahuzac au niveau de ses valeurs de gauche ». C’est un de ses amis, le député PS du Val d’Oise Dominique Lefebvre qui a tenu ses propos en direct ce jour sur BFMTV.

Alors, j’ai fait des recherches, car j’avoue ne pas trouver dans le « modèle » Cahuzac, les slogans longtemps rabattus par la gauche : égalitarisme, fraternité ; solidarité, progrès, insoumission, le partage des richesses…

Contre bien sûr des horribles valeurs dites de droite, l’autorité, l’identité nationale, l’ordre social, la sécurité, la tradition, les racines culturelles…

Quant aux valeurs essentielles que sont le Liberté, la Démocratie et la Justice, elles seraient transversales. Il va falloir le prouver.

Il est intéressant de s’attarder sur les propos du sociologue Raymond Aron, qui dit que la gauche est animée par trois idées différentes qui s'expriment plus ou moins fortement et peuvent entrer en contradiction :
• « liberté contre l'arbitraire des pouvoirs et pour la sécurité des personnes »,
• « organisation afin de substituer, à l'ordre spontané de la tradition ou à l'anarchie des initiatives individuelles, un ordre rationnel, »
• « égalité contre les privilèges de la naissance et de la richesse»

Tout est dit

Dominique Baud

La main sur le cœur


C’est fou d’en être arrivé là et pourtant, si ces mesures avaient été prises depuis longtemps… on n’en serait pas là.
Bien entendu à condition de ne pas flancher, d’aller vraiment jusqu’au bout…

Car même si « la main sur le cœur », ils sont nombreux à dire qu’ils n’ont rien à cacher et sont prêts à répondre aux exigences de la loi lorsque celle-ci sera votée, il n’en demeure pas moins qu’ils sont tout aussi nombreux à espérer que finalement, de telles obligations ne verront pas le jour.

Comment expliquer ces réticences ? Il n’y a aucune honte à avoir du patrimoine si ce dernier a été acquis honnêtement et alors il ne devrait pas être plus compliqué d’en démontrer l’origine.

Cependant, lorsqu’on analyse un tout petit peu les déclarations de certains élus de longue date, anciens ministres, députés depuis des décennies, il y a de quoi s’inquiéter. Ils sont tellement peu riches que c’est louche, ou alors, ce sont de piètres gestionnaires et alors, pas étonnant que la France soit en situation de faillite.

Je ne peux m’empêcher de m’interroger aussi sur cette « haute autorité indépendante » qui devrait voir le jour.
Car attention à sa composition, on pourrait retrouver des conflits d’intérêts.

Il ne s’agira pas simplement de vérifier les déclarations de patrimoine des intéressés, il s’agira aussi de vérifier la réévalution des biens, les donations qui auraient pu être faites, voire même les biens au nom du conjoint.

Car, la faiblesse de certains patrimoines déclarés spontanément ont de quoi intriguer.

Presque 60 ans, plusieurs fois ministre (logé, nourri, blanchi….), plusieurs mandats de député, et, et après tout cela, une maison de 650.000€, moins de 100.000€ de liquidités et 2 vieilles voitures….

Un autre oublie que, dans le XVème, le prix au M2 est plus proche de 10.000€ que de 4.000€…. Et, aurait devant lui moins de 4.000€ de liquidités.

Cela ne donne pas envie de rire, mais apparemment bon nombre se sont donnés le mot et ont déclaré leurs biens immobiliers à la valeur d’origine !!!! De qui se moque t-on et pour combien de temps encore ?

Vivement lundi, nous auront la vérité sur …. Le patrimoine des ministres…. Socialistes. A suivre….

Et, au-delà il faudra aussi obtenir de chacun des parlementaires "le détail de l'usage de sa réserve parlementaire", avant sans doute de la supprimer, (de même que le système de l’écrêtement) et la liste précise et justifiée de l’utilisation de l’indemnité de frais de mandat.

Dominique Baud

09/04/2013

On est sauvé!!!!!

J’ai regardé « Mots croisés », écouté avec attention et pris des notes.

On est sauvé… Sûr qu’après cette émission, le score de 77% des français qui considèrent que les élus sont plutôt corrompus va s’améliorer.

Sans compter la cacophonie qui a pris le dessus durant tout ce débat.

Y participaient, Marielle de Sarnez (Député Européen Modem), Nadjat Valaud-Belkacem (ministre PS), Laurent Vauquiez (député UMP), Pascal Durand (Secrétaire National EELV), Louis Alliot (FN), François Delapierre (parti de gauche).

Cherchez les auteurs de ces paragraphes, je reviendrai sur ce post avec les réponses et mes commentaires dans quelques jours.

1- Une rupture, voilà ce qu’il nous faut aujourd’hui pour essayer de reconstruire un début de confiance. Déclarer son patrimoine, oui mais ce n’est pas suffisant. Il faut tout de suite, le non cumul des mandats, une vraie représentativité politique, et pour cela un changement des modes de scrutin. Il faut un référendum pour restaurer la confiance. Il faut réduire le nombre de parlementaires. Il faut mettre du fond dans le projet de loi de la moralisation des partis politiques. Si les parlementaires le votent, c’est parfait, mais à défaut, il faut faire un référendum pour y arriver. Celui qui n’a pas le courage de prendre le risque de demander son avis au peuple n’a pas sa place. Il faut ajouter une dose de proportionnelle pour éviter l’accaparation du pouvoir par deux partis politiques. L’automaticité du retour du député est mauvaise. Au fond, l’affaire Cahuzac retentit autant car elle arrive plusieurs décennies d’affaires et un ras le bol des français. Il faut que le président de la république prenne des mesures à la hauteur de la situation, qu’il ne donne pas le sentiment d’agir, mais qu’il agisse réellement et tout de suite.

2- Un gouvernement doit d’abord avoir une majorité, or celui que nous avons n’arrive même pas à s’unir sur la loi sur le cumul des mandats. Suite à l’affaire Strauss Kahn et à l’affaire Cahuzac, on a une vraie crise de représentativité. L’UMP et le PS se partagent le pouvoir depuis 30 ans, en toute connivence politique. Il faut ajouter une dose de proportionnelle pour éviter l’accaparation du pouvoir par deux partis politiques. Il faut une démocratisation de la vie politique française pour redonner confiance aux français. Des présidents de régions condamnés sont toujours en place…. Jérôme Cahuzac, chef de l’administration fiscale, pensait être au poste clef pour être protégé puisque c’était lui qui était chargé de juger les fraudes fiscales des autres. On pourrait par exemple retenir le paragraphe qui traite du conflit d’intérêt dans le rapport Jospin. Il faut agir sur les conflits d’intérêts mais ne pas oublier que lorsqu’un haut fonctionnaire s’arrête 5 ans, il retrouve son poste, mais que si un avocat quitte son poste pendant 5 ans, c’est plus compliqué pour lui de se refaire une clientèle.

3- Je réclame des excuses, un méa culpa (affaire Cahuzac, Trésorier de campagne de François Hollande). Aucune des mesures présentées ne répond au problème posé par l’affaire Cahuzac. Comment faire pour empêcher à un Cahuzac d’atteindre le poste de ministre. Il faut faire des investigations. Il faut mettre des mesures sur la table pour enrayer la corruption des élus face à l’argent, il faut une autorité chargée de vérifier la véracité des déclarations faites. Il n’aura aucun état d’âme à voter des mesures dans ce sens. Un autre souci est celui du conflit d’intérêt. Tout le monde doit balayer devant sa porte. « Vous avez nommé une crapule au ministère du budget… ». Il faut un référendum sur la question de la transparence, un rapport des politiques à l’argent. En fonction du résultat du référendum, François Hollande devra ou non quitter le pouvoir. Selon vous, toute personne qui vient du privé serait interdite de faire de la politique…. Il ne faut pas faire une république de fonctionnaires. Ce sont des propositions que j’ai déjà exprimées avant que le gouvernement ne les mettent à la sauvette sur la table. Il reproche le non méa culpa du gouvernement même s’il avoue que plein de choses auraient du être faites et ne l’ont pas été du temps où il était au gouvernement. Vous appartenez à un gouvernement qui vient de générer une crise comme jamais. On a changé d’époque. Il y a un cap à passer et cela vaut pour tous les partis. Il faut plus de transparence. C’est un devoir pour une nouvelle génération. Il faut basculer sur une démocratie intègre.

4- L’UMP a eu toute possibilité de faire voter des mesures de transparence au moment de l’affaire Woerth, cela n’a jamais été fait. Et, citant un des participants à l’émission : « il n’a jamais été plus vertueux que depuis qu’il n’est plus au gouvernement ». Il y a 15jours le groupe UMP faisait une proposition de loi d’amnistie fiscale. Le président quant à lui, s’engage à l’exemplarité, à avoir des institutions qui travaillent en toute indépendance. Pourquoi avant l’UMP n’a-t-elle pas fait plus de référendum, puisqu’elle en réclame aujourd’hui. Les élus doivent être mis devant leurs responsabilités. Faire un référendum, c’est se défausser de ses responsabilités envers le peuple. Il faut définir les conflits d’intérêts car ce n’est pas prévu dans la loi française. La particularité du droit français est que n’est constitué le conflit d’intérêt que lorsque le problème se pose. Il faut rendre incompatible une fonction de députés avec celle d’avocat, de chef d’entreprise….Ce n’est pas un vice d’avoir une fortune bien acquise. Il faut diversifier la représentativité des assemblées.

5- On ne peut vouloir faire croire que ce problème démarre avec l’affaire Cahuzac. Il y a eu un conflit d’intérêt : faire enquêter l’administration française sur le cas Cahuzac. Cette crise est une perte de confiance en la classe politique qui doit s’occuper des intérêts des français. Selon lui, si un ancien membre du gouvernement (présent à l’émission), avait voté les propositions de son parti en 2011, plutôt que de les annoncer siennes aujourd’hui, cela aurait été mieux. Il y aurait moins de problèmes s’il y avait moins de décalage entre la parole des politiques et leurs actes. Il faut qu’on puisse être sûr qu’il n’y a pas eu d’enrichissement des élus sur le dos des français pendant leurs mandats. C’est plus important que le patrimoine avant d’être élu. Il faut réfléchir à savoir comment redonner du sens et des valeurs à la politique. Faisons en sorte que le parlement vote les bonnes lois. Ce débat montre l’incapacité de discuter et trouver des solutions à des questions sérieuses. Il faut donner un vrai contenu au référendum, sinon il est instrumentalisé par les partis dans un esprit partisan. Il veut de la proportionnelle et du non cumul. Si un avocat devient député, il doit mettre entre parenthèses son métier mais cela s’applique aussi à d’autres professions. Mais en plus, on s’aperçoit que lorsqu’on quitte un ministère, on peut exercer une profession en lien avec ses précédentes activités. Cela porte un coup à l’intérêt général, on le voit dans l’affaire Cahuzac.

6- Le président de la république s’est trompé, c’est la faute du système. Qu’on arrête de dire « réglons cela entre nous ». Le système ne fonctionne pas normalement. La preuve, c’est l’abstention. Les propositions pleuvent : tout le monde doit publier son patrimoine, on fait des enquêtes, on rend les résultats publics…. Mais, la seule réelle force en démocratie, c’est le peuple. Par exemple, les électeurs devraient pouvoir refuser le retour de Jérôme Cahuzac. Mais ces gens là… Les élus… Les ministres… ne sont responsables devant personne. Les institutions de la Vème république ne prévoient pas que le peuple puisse se saisir du problème si le parlement ne le fait pas. Le problème est celui de la responsabilité des gouvernants et représentants du peuple

Si l’urgence de la moralisation de la vie publique est réelle, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas dire aux gens, faîtes des efforts, faîtes des économies, et tout et tout… et se comporter ainsi à la tête de l’état en toute impunité.

Le comble serait le retour de M. Cahuzac à l’Assemblée Nationale. Mais qui a voté ce texte de retour automatique d’un ministre se présentant pour être député, puis laissant sa place à son suppléant pour rester ministre et lui demander de lui rendre son poste quand on a plus de portefeuille (quelles qu’en soient les raisons…), si ce n’est les parlementaires.

Alors oui, donnons la parole au peuple si le parlement n’est pas capable de prendre les décisions qui s’imposent dans son intérêt.

 

Dominique Baud

06/04/2013

Témoignage d’un « Père de famille en colère »

« J’étais lundi au jardin du Luxembourg avec mon épouse et mes six enfants au « pique-nique pour tous » qui s’y improvise depuis quelques jours. Devant y retrouver quelques amis rencontrés sur des réseaux sociaux, nous étions convenus, pour nous reconnaître, de porter le sweat-shirt rendu célèbre par les manifestations des 13 janvier et 24 mars dernier. Vêtement non militant puisqu’il ne comporte pas le titre de la « Manif pour tous », mais juste une famille « normale » symbolisée. Nous n’avions emmené aucun drapeau, sifflet, vuvuzela ou autre matériel de manifestant : seule une chasse aux œufs avec les enfants devait y être organisée. Les amis, jusqu’alors virtuels, que nous y avons retrouvés étaient nombreux certes, mais ni plus ni moins agités que la foule de badauds profitant de cette belle journée du 1er avril.

Moins d’un quart d’heure après notre arrivée, quelques agents s’approchèrent de notre groupe, agacés par nos vêtements, nous demandant de retirer ou couvrir ces sweat-shirts au motif, je suppose ô combien subversif, qu’ils représentent la silhouette d’un papa et d’une maman tenant par la main leurs deux enfants.

Refusant d’obtempérer, un des agents réclama mes papiers et m’emmena au poste pour m’y verbaliser.

Restait à trouver motif à contravention. On commença par« port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs », mais devant ma réaction très amusée et les conseils de son collègue (plus gradé, donc plus réfléchi), il fut transformé en « organisation d’une manifestation ludique sans autorisation ».

La nature de la contravention invoquée me semblant fallacieuse, j’ai signé mon désaccord au bas du procès verbal, ce qui me vaudra d’être convoqué par le tribunal de police pour des poursuites judiciaires ultérieures.

Le brave agent qui m’a verbalisé n’a probablement jamais lu les penseurs du « gender » comme Judith Butler ou Nicolas Gougain, et aurait même du mal à mettre des mots derrière les initiales LGBT. Cependant, il a reconnu dans la famille stylisée de mon sweat-shirt un symbole à même de troubler le nouvel ordre public qu’imposera à tous le mariage homosexuel.

Chers pères de famille, une nouvelle résistance s’annonce : ce n’est pas celle des combats interminables dans des tranchées pour garder quelques mètres d’une patrie à transmettre aux enfants, ce n’est plus celle des maquis dont on ne revient que quelques nuits noires pour embrasser nos bien-aimées.

Non, la résistance des mois à venir est celle des parcs et des lieux publics, en famille, au bras de madame, arborant fièrement notre joie (et nos sweats) de vivre un mariage heureux. Ne craignons pas trop les amendes, car nous serons tellement nombreux qu’avec le maigre budget que le nouveau régime socialiste a laissé à la police et la justice, ils seront bien obligés d’abandonner avant nous".

Il ne manquerait plus que cela,

Et oui, il ne manquerait plus que Jérôme Cahuzac décide de réintégrer l’Assemblée Nationale… Et pourtant, il en a le droit.

En effet, il n’y a pas si longtemps, un député qui devenait ministre faisait un choix, et ne pouvait réintégrer son mandat de parlementaire, s’il en avait un, que sous réserve de la démission de son suppléant et sa réélection.

Je reconnais bien là le souci de cette caste politique de protéger sa place. C’est ainsi qu’une nouvelle loi permet dorénavant à un ministre démissionnaire de reprendre sa place de député, de façon automatique, sans passer par la case élection. Au revoir, le suppléant, quelque soit son travail et sa compétence.

Je n’ai jamais été d’accord avec cette loi. Je pense en effet que dans la vie, il faut savoir assumer ses choix. Si on accepte d’être ministre, on doit prend les risques qui vont avec et renoncer alors à son mandat de parlementaire.

Mais voilà, les députés votent les lois pour se protéger eux-mêmes. De quoi douter que les choses puissent un jour changer.

Une fois de plus, cette loi aurait mérité d’être plus réfléchie, on en voit encore aujourd’hui les aberrations.

Dominique Baud

03/04/2013

Triple Honte

Un élu de la République, nommé ministre du Budget, qui donne des leçons de rigueur, explique avec intransigeance les économies à ses amis du gouvernement et les impose aux Français.

Un socialiste qui s’enrichit sur le dos de ceux qui croient aux valeurs de partage qu’il applique à tous sauf à lui-même.

Un menteur, qui devant l’assemblée nationale donc devant les français qui ont voté pour ceux qui y siègent, a juré être accusé à tort pour finalement reconnaître tous les faits quelques mois plus tard.

La France compte plus de 50% d’abstentionnistes à chaque élection. C’est à eux que je m’adresse ce soir afin qu’ils reprennent leur avenir en main et qu’à défaut de s’investir en politique, y soutiennent des personnes nouvelles avec des méthodes nouvelles afin de mettre un peu d’ordre dans cette pagaille, et de retrouver la voie qui devrait être exclusivement celle d’un élu, servir son pays et ses concitoyens.

Les municipales arrivent….

Saisissez notre chance.

Dominique Baud

02/04/2013

La rumeur qui tue

Nous avons eu ce week-end un nouvel et triste exemple des dégâts que peut faire une rumeur, alimentée par de fausses informations ou de médisantes déclarations, voire même accusations et qui plus est reprise par des médias peu scrupuleux, plus attachés à faire de l’audience et à vendre qu’à servir l’information dans le respect de la vérité.

Un médecin, un de plus qui aurait pourtant, selon les témoignages requis, toujours fait son métier avec passion, a été accusé, sali, et fragilisé et s’est suicidé.

Et si c’était un exemple isolé.

Mais aujourd’hui, tout est bon pour salir la réputation de quelqu’un. Pour gagner, pour occuper un poste, pour avoir plus d’argent, il est effrayant de voir jusqu’où peuvent aller certains. De quoi se révolter.

Si seulement la justice traitait vite et bien ce genre de dossiers, d’aucun hésiterait à se fourvoyer. Mais hélas il règne une certaine une indifférence et une réelle impunité quant aux conséquences de telles méthodes.

Ce n’est pas cela la Liberté d’expression….

Dominique BAUD