Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2007

Témoignage

Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt
Bien sûr, comme tout le monde, j'avais été choqué et ému dimanche, en entendant à la radio qu'une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau. Et relativement soulagé d'apprendre, dès le lendemain, que son assassin, blessé au cours de l'agression, avait été arrêté avant de passer aux aveux. Mais le pire, pour moi, restait à venir.

Le pire, je l'ai appris hier après-midi. Le pire, c'est que je connaissais cette jeune fille, que j'avais eu le temps de juger et d'apprécier pendant les deux mois de stage qu'elle fit l'an dernier à Valeurs Actuelles, dont je dirigeais alors la rédaction. Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt, avait 23 ans, et faisait partie de ces enfants qui semblent n'être nés que pour combler leurs parents de joie et de fierté. Aînée d'une fratrie de cinq garçons et filles, elle avait passé son bac à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis avant d'être reçue à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille, puis d'intégrer à l'automne 2006 le Celsa, l'excellente école des sciences de l'information et de la communication dépendant de la Sorbonne.

Durant son stage, elle avait frappé toute la rédaction par sa culture générale, sa maturité, son exigence vis-à-vis d'elle-même. Une exigence qui lui venait probablement de sa foi : profondément croyante, Anne-Lorraine s'était fortement engagée dans le mouvement scout. Ce qui ne l'empêchait nullement d'être une jeune fille de son temps, charmante, brillante et appréciée de tous.

Dimanche matin, ses parents l'attendaient sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller en famille à la messe. Un délinquant sexuel récidiviste d'origine turque, déjà condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER, aura donc brisé leurs vies en même temps que celle de leur fille. Mais Anne-Lorraine aura été courageuse jusqu'au bout : en se défendant, en empêchant son agresseur de parvenir à ses fins, elle aura réussi à le blesser en retournant son arme contre lui, ce qui devait permettre son arrestation ultérieure. En félicitant les enquêteurs de cette conclusion rapide, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a assuré les proches d'Anne-Lorraine de sa profonde compassion.

Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de là, les jeunes Moushin (15 ans) et Larami (16 ans), conduisant à grande vitesse et sans casques une moto de cross non homologuée, se tuaient en percutant de plein fouet un véhicule de police en patrouille. Leur mort, on le sait, sert depuis deux jours de prétexte à l'embrasement de plusieurs communes du Val-d'Oise, avec tirs de chevrotines, de grenaille et de balles contre les forces de l'ordre (plus de quatre-vingts policiers blessés) et incendies de commissariats, d'écoles, de bibliothèques et de commerces.

Pour tenter d'apaiser les esprits, le chef de l'Etat pourrait recevoir ce mercredi les parents des deux jeunes morts de Villiers-le-Bel. Serait-ce trop lui demander que d'avoir aussi un geste fort vis-à-vis de la famille et des proches d'Anne-Lorraine ? Par exemple en étant représenté à un haut niveau - voire en se rendant lui-même, comme il sait le faire - aux obsèques de cette jeune fille exemplaire qui auront lieu samedi, à 14h, en la cathédrale de Senlis. Il serait juste, en effet, que les victimes innocentes aient droit dans ce pays à plus d'égards que des délinquants responsables de leur propre malheur.

Gérard GACHET Valeurs Actuelles

28/11/2007

Pour une Police Municipale à Paris

65d380a901809ce78e659f148852ff06.jpgLes émeutes de 2005, l’accident de Villiers-Le-Bel, les affrontements réguliers entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, me confortent dans l’idée que Paris a besoin d’une vraie Police Municipale, sous l’autorité conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Police, avec délégation auprès des Maires et Commissaires d’arrondissement.

Des policiers de proximité formés et accompagnés psychologiquement, encadrés et soutenus afin que l’ordre règne et qu’on arrête l’amalgame entre cette minorité de jeunes qui nuisent pour nuire et tous les autres qui veulent travailler et être heureux. Et ce sans distinction d’origine sociale, de race, de religion et de formation scolaire, universitaire et professionnelle.

A Villiers-Le-Bel c’était un accident, mais on eu de cesse de chercher la responsabilité des policiers dans cette affaire.
Les affrontements qui ont suivi contribuent à favoriser ces espaces de non-droit où ceux qui souhaitent s’en sortir n’y arrivent pas, déstabilisés et par la violence et la haine des autres. Leurs difficultés à s’intégrer dans le monde professionnel en sont les conséquences immédiates.

J’ai peur pour Paris. Dans certains quartiers c’est déjà difficile et peu d’arrondissements sont épargnés.
Alors ne disons plus comme les titres de journaux : « C’était un dimanche, c’était des petits, ils s‘amusaient » car le problème n’est pas là.
Ces 2 jeunes adolescents n’auraient pas du mourir, mais pour ce faire il aurait fallu simplement mais impérativement qu’ils respectent le code de la route.

Le problème des banlieues est à prendre à bras le corps, pour autant il faut être suffisamment fort pour refuser l’amalgame.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

24/11/2007

Sécurité dans la rue

228973f73ec0431af258c2a648d31e36.jpgVous ne pouvez ignorer combien la sécurité routière est pour moi essentielle. C’est dans cet esprit, appelant toujours à une meilleur cohabitation des piétons des cyclistes et des automobilistes que je suis intervenue à nouveau au Conseil de Paris le 12 et 13 novembre dernier.

Novembre 2007 - Sécurité dans la rue.pdf

Pour autant je ne peux que déplorer le peu d’indulgence des services de police envers les parisiens victimes des grèves, qui ont pris pendant ces 15 derniers jours contraventions sur contraventions et même vu leur véhicule mis en fourrière.

Un peu de clémence aurait été la bienvenue. Il n’est peut-être pas trop tard.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

20/11/2007

Fin du suspense…

0368082c050dbbc2cfbebb89529891a8.gifMardi 20 novembre 2007 : Journée Noire pour les usagers des transports en commun, les utilisateurs des services publics, les parents des enfants scolarisés dans les écoles publiques… mais Carnet Rose pour l’UMP.

Après avoir été maintenus en haleine pendant plusieurs semaines, nous devrions connaître les têtes de listes UMP dans les vingt arrondissements de Paris, pour les Elections Municipales de mars 2008.

 

On en trouvera pour tous les goûts et je vous laisse le soin de reconstituer le puzzle. Des récompenses à l’auto proclamation, des parachutages dorés à l’héritage familial, des échecs successifs aux victoires passées, les guerres d’influence ont manifestement marqué ces choix.

Plus personne, aujourd’hui, ne peut douter de la réalité du rôle de la commission d’investiture.

Sans parler du 12ème arrondissement, dont on ne sait encore si le candidat pressenti veut vraiment être élu de Paris ou s’il accepte après avoir négocié un poste de ministre pour le printemps prochain.

 

Quel sera l’engagement de présence et d’intervention pour leur arrondissement et pour Paris, de toux ces candidats s’ils se retrouvent dans l’opposition municipale.

C’est dès demain qu’ils devront se positionner pour la prochaine mandature.

 

Il sera intéressant ensuite de suivre avec attention la composition des listes par arrondissement. Et notamment, parmi les élus sortants, lesquels seront retenus, ceux qui bossent ou les absents, ceux qui s’expriment ou ceux qui se taisent, les dociles ou ceux qui se battent avec courage pour leurs convictions.

 

Il y aura des listes dissidentes.. La faute à qui ?

Et puis, il faut bien suivre l’exemple des chefs…

(Pour mémoire, Françoise de PANAFIEU, a été dissidente aux élections législatives de 2002 contre Bernard PONS et Philippe GOUJON, Président de la Fédération UMP de Paris a constitué une liste dissidente aux dernières élections sénatoriales, contre Roger ROMANI…)

 

 

Dominique BAUD

17/11/2007

Que la France rende Hommage à leur courage

31bdba95410df77f21f9ed5f0dfcc187.jpg

Hier en effet, à Paris dans le 19ème arrondissement deux pompiers sont décédés.

A l’heure où certains manifestent sans se soucier le moins du monde des autres, deux pompiers sont décédés cette nuit pour sauver des vies.

Je souhaite ici rendre hommage à leur courage, à leur altruisme, et témoigner de toute ma sympathie pour leur famille.

Vous me direz que ces deux faits n’ont rien à voir l’un en vers l’autre, eh bien si.

Au risque de leurs vies, les pompiers se mobilisent à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, semaine-weekend, été-hiver, avec une générosité dont certains feraient bien de s’inspirer.

On constate avec horreur une multiplicité des incendies dans Paris dont les origines sont multiples et variées. Une des raisons est l’insalubrité de nombreux immeubles et locaux commerciaux.

A la veille des élections municipales, j’espère vivement que les candidats pour Paris prendront des engagements fermes et précis quant l’inventaire nécessaire qui devra en être fait, et quant au bilan régulier qui devra être rendu aux parisiens.

La vie humaine n’a pas de prix.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

16/11/2007

RAS LE BOL !!!!

 

Ras le bol.pps

 

755b16247d46c08042806db90b93854b.jpg

 

Réforme des régimes spéciaux
On leur paye leurs privilèges
et ils osent nous prendre en otage !

 

 

Manif contre les grèves.pdf

 

 

Avec Sauvegarde Retraites, Réagissez !

Contre manifestation

Le dimanche 18 novembre

15 heures

RASSEMBLEMENT À PARIS :

PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
DÉFILÉ JUSQU'À NATION

14/11/2007

Suppression du C.S.A (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ?

Le rôle du C.S.A, à l’occasion d’échéances électorales est de veiller à l’égalité des temps d’image et de parole, donnés aux candidats. Enfin, plus que d’égalité, les journalistes parlent d’une obligation d’équité.

Que cela signifie t-il ?

Je parlerai de ce que je connais, la campagne législative, et notamment celle de la 13ème circonscription de Paris.

Durant cette récente campagne, il est un fait de constater que seuls 4 candidats ont pu s’exprimer par voix de presse et par moyen audio visuel : les 3 candidats investis officiellement par leur parti politique et le député maire sortant.

Si la loi française, votée par les députés eux-mêmes, permet à un citoyen de se présenter aux élections, rien ne lui permet vraiment de se faire connaître par voix de presse ou télévision.

La seule obligation du C.S.A est de citer le nom de l’ensemble des candidats après avoir permis à d’autres seulement, des interviews de plus de 10mn et un droit à l’image.

Ne pas le supprimer car il serait le seul arbitre, non. Mais, faire en sorte qu’une vraie démocratie puisse s’effectuer, y compris dans l’information et la communication. Oui.

Et bien, ne rêvons pas, rien ne sera fait avant les municipales.

J’en appelle donc à la presse pour défendre sa propre crédibilité.

 

Dominique BAUD

11/11/2007

Faîtes des économies…

Madame LAGARDE propose que les français «  fassent du vélo pour éviter de payer le carburant dont Bercy ne baissera pas les taxes… »

 

Je souhaite à cette occasion regretter tout d’abord la différence notable du coût des carburants à la pompe, tant entre la France et certains pays Européens, et notamment l’Espagne, qu’entre certaines régions de France entre elles ( entre 1,02 euros le litre de diesel et 1.33 euros )

 

Quant à faire du vélo pour faire des économies, d’accord pour ceux qui le peuvent, mais ce n’est pas le cas de tout le monde, et la colère des Français se justifie donc à la lecture de cette déclaration.

 

Pour mémoire, je rappellerai des dépenses récentes liées à des déplacements du gouvernement qui ne me semble pas justifiées.

 

Tout d’abord le déplacement d’un ministère à Lyon, pour 10 jours. Ce pour éviter deux ou trois allers retour en train dans cette période (à peine deux heures) pour participer aux salons sur l’immobilier organisés dans cette région. Coût marginal annoncé : 250.000 euros !!!

 

Ensuite, un conseil des ministres déplacé à Strasbourg (on parle d’un coût de 10.000 euros…), un conseil des ministres déplacé en Corse (quel coût en carburant…. sans parler du coût des mesures de sécurité… ?), et maintenant on évoque un déplacement aux Antilles pour décentraliser à nouveau le conseil des ministres ( 8 heures d’avion, 6 heures de décalage horaire, frais de carburants, de réception… ) pour une séance de travail hebdomadaire qui dure habituellement une demi journée.

52596bc87aeda3994729eb5b92a0e369.jpg 

 

Mais la différence est notoire et n’aura échappé à personne : le français paye lui-même son plein, et c’est toujours lui qui offre ainsi gracieusement le leur, aux ministres et à leurs collaborateurs.

On serait en colère à moins que cela.

 

La gestion d’un budget familial est nécessairement plus sérieuse sinon, 99% des français seraient en procédure de surendettement.

 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

10/11/2007

Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?

 

 

- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.

Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.

Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.

Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.

b5d761a30d6438103c92b4d4b17cfe7b.jpgUne anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
   Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

08/11/2007

Le rôle d'un élu

75b5fe73d797d3be8765648393b02130.gif

Le rôle d'un élu, est aussi représenté par ses diverses interventions au sein de l'assemblée où il représente ses concitoyens. C'est ainsi que depuis 2001, à l'écoute de chacun et en accord avec mon action sur le terrain et mes convictions, je suis intervenue très régulièrement au sein du Conseil de Paris.

 

La difficulté reste la communication de ce travail de fond, sur la durée dans une ville comme Paris, dans un arrondissement dans le 15ème, le plus grand de Paris et le plus peuplé (+ 235000 habitants). Depuis plus d'un an maintenant, mes interventions paraissent sur ce blog et vous trouverez ci-jointes celles d'octobre 2007.

Interventions au Conseil de Paris Octobre 2007.pdf

 

Et si votre curiosité vous pousse plus loin, vous trouverez l'ensemble de mes interventions sur mon site internet:

http://wwww.dominiquebaud.fr

Ces dernières ne sont qu'une partie du travail d'un élu, même si elles ont toute leur importance.

 

A vous de juger ou même de comparer, à la vieille des prochaines échéances électorales municipales.

 

Dominique BAUD