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16/10/2010

Retraites… Un point de vue pour le moins digne d’intérêt

Reçu de l’un de mes amis, je voulais vous le faire partager.

Dominique Baud

« Etonnante l’imposture des syndicats français, en charge de la gestion des retraites par les ordonnances de 1945 sur la Sécurité Sociale.

Malgré les lois Fillon d’août 2003 qui ont permis d'allonger la durée de cotisation et d'aligner les salariés du public sur ceux du privé, les finances des diverses caisses de retraite sont dans un état calamiteux, pour ne pas dire en faillite.

Sous perfusion depuis des années, la retraite par répartition  est moribonde sans que, pendant tout ce temps,  les Thibault, Chérèque ou autre Mailly n’aient avancé le début du commencement de la moindre solution pour tenter de rééquilibrer les comptes dont ils sont la charge.

Devant une telle situation de faillite, la moindre des choses aurait été pour eux de démissionner des organes de direction de la Sécu, le « mistigri » ayant depuis longtemps été refilé au gouvernement qui tente de sauver ce qui peut encore l’être de la retraite par répartition (où les actifs cotisent pour les retraités).

Quand au scénario proposé par président Sarkozy et à son gouvernement,  scénario laissant à penser que la réforme est  à prendre ou à laisser et qu’il « n’y a pas  d’autre solution » que de rallonger l’âge de départ à la retraite, là encore, nous sommes dans la supercherie.

Car bien sûr, il y a une autre solution qu’ils osent à peine nommer : la retraite par capitalisation (chacun épargne pour sa propre retraite).

Si cette alternative, telle un tabou,  a totalement  été passée sous silence lors du soi-disant débat sur les retraites, c’est d’abord et avant tout pour des raisons dogmatiques et idéologiques, nos élites françaises étant par avance tétanisées par tout ce qui n’est pas collectiviste, sous une forme ou sous une autre. (Ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi…)

Or, en passant sous silence une telle alternative et en privant les français d’un débat à la hauteur des enjeux, le gouvernement s’est sans doute privé du seul véritable argument qui lui aurait permis de passer en douceur sur la question de l’allongement des durées de cotisation.

En effet, aujourd’hui, le débat se focalise sur un départ à 62 ans  tandis que les syndicats (et d’une certaine manière une majorité de français) restent arc-boutés sur la retraite à 60 ans.

Alors que le véritable débat aurait dû être : Français, maintenant il nous faut choisir entre « retraite par répartition » et « retraite par capitalisation » !

Là, nous aurions eu un vrai débat de société. Avec en prime une bonne majorité de français qui auraient accepté un départ plus tardif pourvu que l’on conserve le paiement des retraites par répartition (C’est quand même mieux quand ce sont les autres qui cotisent pour moi, non ?)

Car nombreux sont les français à être viscéralement opposés au principe de la capitalisation, alors que, étonnamment,  la plupart d’entre eux épargnent et capitalisent en privé pour améliorer  le montant de leur propre retraite qui est en train de fondre comme neige au soleil (moins de 50% du dernier salaire dans le privé) sous les coups de boutoir  de la « solidarité »  et de l’immigration massive. »

14/10/2010

Je suis prêt… Je suis prête…

commemoration_normandie_2004_parachutage_sainte_mere_eglise_la_fiere.jpg

Au nom du service, du service de la France…, ils sont nombreux à se dire prêts à remplacer François Fillon, ou un autre ministre annoncé sur le départ.

Mais ce départ, il est pour quand ? On avait dit juillet, puis la rentrée de septembre, puis octobre et maintenant on parle de la mi-novembre.

Mais tout cela délie les langues et ouvre les appétits.

Qui va remplacer François Fillon… S’il part… Et serait-ce vraiment lui, qui avant tout les autres « mériterait » de partir. Je n’en suis pas sûre.

Michèle Alliot-Marie annonce s’être préparée à toute opportunité, Jean-Louis Borloo, par un style atypique serait un candidat possible, mais on a aussi parlé d’un jeune, qui n’aurait pas d’ambition présidentielle pour 2012 : Baroin, Lemaire, voire même Chatel…

Quant à David Douillet, depuis combien de temps rêve t-il de remplacer Rama Yade ou même Christine Lagarde, comme il l’a annoncé cet été.

Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, il faudra recaser…Les législatives de 2012 seront une bonne opportunité. Préparez-vous, dans les régions, dans les circonscriptions dites « traditionnellement à droite » à vous faire imposer quelques parachutages. Je doute que les choses aient changées, malheureusement.

Dominique Baud

11/10/2010

Kerviel, suite…

Un procès assimilable à un acharnement sur une seule et unique personne

Une sanction absurde à l’image de cet acharnement

Une attitude déconcertante du Service de Communication de la Société Générale, qui après avoir réclamé une sanction financière exemplaire, déclare renoncer… devant la publicité déclenchée par l’absurdité de la sanction.

Une découverte surprenante, à savoir le fait que la Société Générale aurait récupéré 1,6 milliard d'euros sur les 4,9 milliards perdus par la banque en 2008 grâce à un dispositif fiscal.

En effet, «Une société peut déduire de ses impôts 33% d'une perte exceptionnelle dont elle n'est pas responsable et c'est ce qu'elle a déjà fait. ».

 

Que va-t-on apprendre de nouveau dans les jours qui viennent ?

Dominique Baud

04/10/2010

Pourquoi cela en 2010 ?

Pourquoi, en 2010, un patron de banque devrait-il démissionner pour dire la vérité ?

Que se cache t-il derrière l’affaire Kerviel ?

Comme partout, il faut trouver un bouc émissaire. Ce dernier a sans doute une part de responsabilité, mais il m’apparait comme évident que la complicité passive de certains autres est comme d’habitude « une vérité qui n’est pas bonne à dire ». Alors, on se tait… Et la vie continue.

 

Dominique Baud

********************

« Hugues Le Bret a préféré quitter la filiale du groupe Société Générale en vue de la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel.

Hugues le Bret qui avait été nommé PDG de Boursorama Banque fin 2009 a donné dimanche soir sa démission lors d'un conseil d'administration exceptionnel. Une démission motivée par la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel prévue jeudi, alors que le jugement de l'affaire est annoncé pour mardi.

Le titre du livre d'Hugues Le Bret, ancien proche de Daniel Bouton lorsque celui-ci était président de la Société Générale, est sans équivoque: La Semaine où Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial (Éditions des Arènes). Un ouvrage fourmillant d'anecdotes, qui raconte de l'intérieur les détails de l'affaire, le traumatisme de la direction et l'attitude de Nicolas Sarkozy. Des révélations suffisamment explosives pour que Hugues Le Bret préfère démissionner de la présidence de Boursorama et du groupe Société Générale (qui dispose de 55% du capital) pour disposer « d'une liberté de parole totale ». »

 

Le figaro.fr 4 octobre 2010

30/09/2010

Une leçon de simplicité.

monet.jpg

Je n’ai pas pour habitude de raconter ma vie sur ce blog, mais je vais faire ce soir une petite entorse pour vous raconter une anecdote que j’ai vécue en direct cet après-midi et dont vous tirerez toutes les conclusions que vous voulez sur ce que j’ai intitulé « une leçon de simplicité ».

Ma petite dernière, 10 ans, était inscrite à une visite de l’exposition MONET, au Grand Palais, suivie d’un atelier pratique. Je l’ai accompagnée et l’ai attendue sur place.

Lorsque la conférencière est venue les accueillir, elle s’est présentée, a échangé avec eux sur l’artiste, leur a demandé de se présenter à leur tour, des petites filles entre 8 et 12 ans et un jeune garçon. La conférencière les a informés qu’elle venait d’apprendre qu’une Princesse visitait l’exposition et a conclu qu’elle-même avait la chance d’accompagner un groupe « de jeunes princesses… et un petit prince »!

Quand le groupe fut parti, je me suis attendue un moment à un climat d’excitation générale, de foule, de présence policière…Comme on le voit chez nous au moindre déplacement qu’il soit officiel ou seulement officieux.

Rien de tout cela. J’ai oublié et me suis replongée dans mon livre. Il y avait des groupes qui entraient et sortaient régulièrement. C’est ainsi qu’à un moment j’ai levé les yeux vers la porte et que je l’ai vue. Pas de foule, pas de bruit, pas de flash, des gardes du corps sans doute…une dizaine de personnes autour d’elle, souriante, accompagnée de son mari. Après la visite de l’exposition, elle quittait le Grand Palais comme tout le monde ou presque. C’était Victoria, la princesse héritière de Suède.

Dominique Baud

Une leçon de simplicité.

monet.jpg

Je n’ai pas pour habitude de raconter ma vie sur ce blog, mais je vais faire ce soir une petite entorse pour vous raconter une anecdote que j’ai vécue en direct cet après-midi et dont vous tirerez toutes les conclusions que vous voulez sur ce que j’ai intitulé « une leçon de simplicité ».

Ma petite dernière, 10 ans, était inscrite à une visite de l’exposition MONET, au Grand Palais, suivie d’un atelier pratique. Je l’ai accompagnée et l’ai attendue sur place.

Lorsque la conférencière est venue les accueillir, elle s’est présentée, a échangé avec eux sur l’artiste, leur a demandé de se présenter à leur tour, des petites filles entre 8 et 12 ans et un jeune garçon. La conférencière les a informés qu’elle venait d’apprendre qu’une Princesse visitait l’exposition et a conclu qu’elle-même avait la chance d’accompagner un groupe « de jeunes princesses… et un petit prince »!

Quand le groupe fut parti, je me suis attendue un moment à un climat d’excitation générale, de foule, de présence policière…Comme on le voit chez nous au moindre déplacement qu’il soit officiel ou seulement officieux.

Rien de tout cela. J’ai oublié et me suis replongée dans mon livre. Il y avait des groupes qui entraient et sortaient régulièrement. C’est ainsi qu’à un moment j’ai levé les yeux vers la porte et que je l’ai vue. Pas de foule, pas de bruit, pas de flash, des gardes du corps sans doute…une dizaine de personnes autour d’elle, souriante, accompagnée de son mari. Après la visite de l’exposition, elle quittait le Grand Palais comme tout le monde ou presque. C’était Victoria, la princesse héritière de Suède.

Dominique Baud

28/09/2010

Et pourquoi pas !!!

Une page entière l’autre jour sur un fait extraordinaire et unique !!!  On allait donner pour la première fois  la médaille de l’ordre du mérite à une gardienne d’immeuble. Et pourquoi pas ? certaines professions devraient elles être exclues de ce genre de distinction ?

La vraie question n’est-elle pas de connaître les raisons pour lesquelles de nombreux autres la reçoivent ?

Dominique Baud

18/09/2010

Intéressant

 Cet article d’actualité me conduit à vous soumettre  la question suivante, tout particulièrement adressée aux « initiés » :

 A quoi sert  de nommer un vice-président?

 *A le faire taire, mais cela suppose une présence active sans faille du président ?

*A élargir son électorat en donnant toute sa place même à celui qui a pu être dans une élection démocratique, un adversaire, pour optimiser l’efficacité en travaillant en commun et ainsi  reconnaître son action?

*A augmenter la performance, mais là, cela suppose qu’on met l’intérêt commun au dessus de l’orgueil et de l’intérêt personnel ?

 *Ou, dans d’autres cas d’avoir celui ou celle qui assume les responsabilités et fait le travail à défaut du…

Mais là, je doute que Marine LE PEN, élue présidente, laisse d’autre travailler à sa place !!!

Et force est de reconnaître qu’elle change l’image du FN. Attention, Danger… Nous risquons là, de payer, entre autres choses, « l’ouverture à gauche »

 Dominique Baud

 « Elle imagine l'avenir du parti si elle est élue...(20minutes.fr,17/09/2010)

Elle s’y voit déjà. Si Marine Le Pen était élue en janvier prochain à la tête du Front national, elle ferait de son rival au fauteuil de président du FN, Bruno Gollnisch, son «vice-président unique». C’est «une part importante» et «une sensibilité importante» du parti, a-t-elle expliqué à propos de son adversaire.

 «Notre devoir et notre responsabilité est que» le Front national soit «le plus performant possible» au lendemain du congrès de Tours (15-16 janvier 2011) où sera proclamé le successeur de Jean-Marie Le Pen, a expliqué Marine Le Pen devant la presse à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avant une rencontre avec les adhérents dans le cadre de sa campagne interne.

«Ca veut dire que tout le monde travaillera ensemble, tout le monde a sa place au Front national», a-t-elle ajouté. «Evidemment, si les adhérents me font la confiance de me choisir pour les diriger, Bruno Gollnisch sera, avec moi, vice-président, unique d'ailleurs, du Front national, puisqu'il en est une part importante et une sensibilité importante», a poursuivi la vice-présidente du FN, à qui son père a déjà accordé sa préférence pour lui succéder.


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Intéressant

 Cet article d’actualité me conduit à vous soumettre  la question suivante, tout particulièrement adressée aux « initiés » :

 A quoi sert  de nommer un vice-président?

 *A le faire taire, mais cela suppose une présence active sans faille du président ?

*A élargir son électorat en donnant toute sa place même à celui qui a pu être dans une élection démocratique, un adversaire, pour optimiser l’efficacité en travaillant en commun et ainsi  reconnaître son action?

*A augmenter la performance, mais là, cela suppose qu’on met l’intérêt commun au dessus de l’orgueil et de l’intérêt personnel ?

 *Ou, dans d’autres cas d’avoir celui ou celle qui assume les responsabilités et fait le travail à défaut du…

Mais là, je doute que Marine LE PEN, élue présidente, laisse d’autre travailler à sa place !!!

Et force est de reconnaître qu’elle change l’image du FN. Attention, Danger… Nous risquons là, de payer, entre autres choses, « l’ouverture à gauche »

 Dominique Baud

 « Elle imagine l'avenir du parti si elle est élue...(20minutes.fr,17/09/2010)

Elle s’y voit déjà. Si Marine Le Pen était élue en janvier prochain à la tête du Front national, elle ferait de son rival au fauteuil de président du FN, Bruno Gollnisch, son «vice-président unique». C’est «une part importante» et «une sensibilité importante» du parti, a-t-elle expliqué à propos de son adversaire.

 «Notre devoir et notre responsabilité est que» le Front national soit «le plus performant possible» au lendemain du congrès de Tours (15-16 janvier 2011) où sera proclamé le successeur de Jean-Marie Le Pen, a expliqué Marine Le Pen devant la presse à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avant une rencontre avec les adhérents dans le cadre de sa campagne interne.

«Ca veut dire que tout le monde travaillera ensemble, tout le monde a sa place au Front national», a-t-elle ajouté. «Evidemment, si les adhérents me font la confiance de me choisir pour les diriger, Bruno Gollnisch sera, avec moi, vice-président, unique d'ailleurs, du Front national, puisqu'il en est une part importante et une sensibilité importante», a poursuivi la vice-présidente du FN, à qui son père a déjà accordé sa préférence pour lui succéder.


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12/09/2010

La honte…

En 2008, on nous annonçait déjà qu’une somme entre 20 et 50 millions d’euros devrait être versée à Bernard Tapie. Déjà, ces sommes apparaissaient scandaleuses tout autant d’ailleurs que la différence entre le plancher et le plafond annoncés : 30 millions d’euros, presque rien !!!

Aujourd’hui, on parle de 210 millions. On justifie cette différence significative par des intérêts de retard lors de la vente d’Adidas par le crédit lyonnais. Cette somme de 210 millions serait le solde une fois pris en considération le surplus au titre des dommages intérêts

et déduits les dettes et autres impôts.

 

Et n’oublions pas que sur ces 210 millions, 45 millions correspondent à son préjudice moral.

Faut bien cela, reconnaissez-le !!!


Et même si ce dernier conteste ces informations car selon lui environ 95 millions d'euros ne sont pas liés à l'arbitrage», mais au produit de la vente d'actifs lui appartenant et saisis par la

Justice au cours des procédures, il affirme que dans le cadre de la procédure d'arbitrage, il lui restera effectivement «entre 50 et 55 millions d'euros»…une fois les derniers impôts payés.

 

Comment va-t-il pouvoir s’en sortir ?

A l’heure d’une crise économique et financière majeure où l’on demande à tous les français de faire des efforts et où on leur impose des économies  gouvernementales qui vont grever leur pouvoir d’achat et surtout celui des classes moyennes et des familles… Faut pas avoir honte.

Dominique Baud

 

07/09/2010

Récompensés…

 

Aujourd’hui, il y avait des grévistes, mais aussi bon nombre de salariés qui ont été travaillé malgré les difficultés réelles de transports.

Et, il y a ceux qui ont du prendre leur voiture avec de réelles difficultés pour circuler et pour se garer.

Et bien, pour les remercier de ne pas avoir contribué à grossir les files des manifestants, j’ai pu constater aujourd’hui, dès le matin, et tout au cours de la journée, une mobilisation importante des agents chargés de mettre des contraventions de stationnement.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cela manque singulièrement d’indulgence, que c’est  même carrément abusif un jour comme aujourd’hui et même sur les places signalées payantes.

Dominique Baud

 

02/09/2010

Il n'y a pas que moi qui le dit!!!

le 1.09.10  20minutes.fr

 Sécurité: Les ministres d'ouverture l'ouvrent... mais restent.

Les écarts avec la ligne gouvernementale ne sont pas rares depuis 2007 dans les différents gouvernements Fillon… 

Le tournant sécuritaire du gouvernement n’en finit plus de gêner aux entournures les ministres d’ouvertures, au sens large. Depuis ce week-end, ils sont trois à avoir fait connaître leur désaccord profond avec la politique du gouvernement, tout en restant dans l’équipe de François Fillon. «Un ministre ça ferme ça gueule ou ça démissionne», ce n’est plus vraiment d’actualité. 20minutes.fr fait le point.  

Qui sont les ministres concernés?
Lundi, c’est Bernard Kouchner
qui avouait avoir eu «le cœur serré» face à l’expulsion de Roms,
pensant même à «démissionner». Finalement, il est resté, car «s'en aller, c’est déserter». La veille, Hervé Morin, le ministre de la Défense avait attaqué la politique du gouvernement lors de l’université d’été du Nouveau Centre, fustigeant les discours de «la haine, de la peur et du bouc émissaire», et estimant que la lutte contre l'insécurité était «vouée à l'échec» si elle ne comportait qu'un «seul volet répressif». Et mardi matin, c’est Fadela Amara, la secrétaire d’Etat à la Ville qui a pris des (grandes) distances avec la position du gouvernement sur la déchéance de nationalité, se disant «contre l'élargissement à toutes les autres formes de crimes». En matière de meurtres de policiers ou de gendarmes, «il y a des textes de loi et des peines lourdes qu'il faut appliquer», a-t-elle rappelé, fustigeant la «surenchère» de Brice Hortefeux sur le sujet. Mais, elle aussi reste pour accomplir sa «mission» de «transformation des banlieues».

Comment réagi le gouvernement?
En réponse aux atermoiements de ses ministres, Nicolas Sarkozy a souligné ce mardi matin «sa volonté inflexible» d’appliquer la déchéance de nationalité sous «certaines conditions». «Tout cela n'est rien, quelques chaleurs estivales», minimise un ex du gouvernement Roger Karoutchi. Il y a «une unité d'action totale du gouvernement», assure de son côté Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi. Globalement, l’exécutif tempère les ardeurs des uns et des autres, refusant que les ministres soient dans le viseur. François Fillon notait lundi que «non seulement Bernard Kouchner n'a pas démissionné mais» avait «défendu la politique du gouvernement», vendredi dernier devant les ambassadeurs. Quant à Hervé Morin, «il participe à cette politique depuis plus de trois ans. Je ne l'ai jamais entendu émettre la moindre réserve», a-t-il ajouté. La seule à réagir avec fermeté a été Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur, qui a repris à son compte la phrase de Jean-Pierre Chevènement: «Démissionner ou assumer, il faut choisir. Bien sûr, il y a tous ceux qui, quand la tempête fait rage, descendent dans la cale pour y organiser le procès du capitaine, d’autres sont sur le pont avec le capitaine», a-t-elle lancé à Pont-Marly, lors des universités d’été de l’UMP.

Y a-t-il des précédents?
Plein. On ne va pas en faire la liste exhaustive mais si ce gouvernement se fait régulièrement recadrer, c’est parce que ses membres prennent souvent leurs libertés avec la ligne officielle, provoquant des «couacs» à gogo. Du moins, il y a des habitués. Fadela Amara, notamment, qui en octobre 2007 trouvait «dégueulasse d’instrumentaliser l’immigration».
Rama Yadeégalement, qui a critiqué l’invitation du Colonel Kahdafi en France par Nicolas Sarkozy. NKM aussi, époque secrétaire d’Etat à l’Ecologie, qui avait dénoncé «le concours de lâcheté et d’inélégance entre Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo» lors du vote d’une loi sur les OGM. Finalement, l’exécutif tempête, tance souvent ses ministres, mais vire peu. D’où, cercle vicieux, la liberté prise par certains d’entre eux.

Comment faut-il comprendre les sorties des uns et des autres?
François Fillon
n’a pas intérêt à ajouter de l’huile sur le feu au sein de son gouvernement, préférant insister sur le fait que ces ministres restent, alors que l’incendie couve dans sa majorité en cette rentrée 2010. D’où le profil bas du Premier ministre, alors qu’on l’a connu plus offensif en la matière. En novembre dernier, par exemple, il lâchait, à propos de
Rama Yade qui avait pris une position inverse de celle de sa ministre de tutelle sur le Droit à l’image collectif «On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec la ligne du gouvernement».
Quant aux ministres, il faut lire leurs sorties par rapport à leur situation personnelle. Bernard Kouchner, aux Affaires étrangères, est très menacé lors du prochain remaniement. Cette déclaration est une manière de se ménager une porte de sortie honorable, prouvant que, en tant que socialiste qu’il dit être resté, il a dit ce qu’il pensait, quand ses camarades du PS lui reprochent d’avaler trop de couleuvres. Hervé Morin, lui, commence à faire entendre sa petite musique pour 2012. Le ministre de la Défense hésite sur la date à choisir pour quitter le gouvernement et préparer sa candidature présidentielle. Mais déjà, il fait entendre sa différence.

Maud Pierron

 

01:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

31/08/2010

Mais qu’il démissionne !

Pourquoi une telle hésitation, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de ses convictions… Sans doute parce que finalement, être ministre, qu’on soit d’accord ou pas, c’est bien confortable.

Avoir le courage de quitter un tel poste n’est pas donné à tout le monde et encore moins sans doute quelqu’un qui, à priori, n’aurait jamais du être ministre de ce gouvernement. Dans ce schéma, M. Kouchner, vous rejoignez Mme Fadela Amara.

Au moins, tous les deux, vous osez encore vous exprimer. Mais à moins de deux ans de la prochaine échéance présidentielle, il est clair que tout cela fait de plus en plus désordre, et en France bien sûr mais aussi en dehors de nos frontières.

Mais voilà, ce n’était pas pour un gouvernement de cohabitation, qu’ont voté les français en 2007. Il serait temps de s’en souvenir.

Dominique Baud

 

 

29/08/2010

Communiqué de Presse de Jacques Myard

Décidemment, il a souvent raison ou du moins, je suis régulièrement d’accord avec lui. Mais peut-être néanmoins oublie t-il une chose, c’est que cette situation est la responsabilité de tous ceux qui nous gouvernent depuis des années.

C’est la même chose s’agissant de la nationalité française. Il vaudrait mieux en restreindre l’attribution à ceux qui veulent vraiment  devenir français, avec des preuves et conditions non négociables, voire même une période d’essai, plutôt que de vouloir faire croire qu’on peut l’enlever à celui à qui on l’a donnée quelles qu’en soit les raisons. Car il faut être clair, déchoir quelqu’un de la nationalité qui lui a été attribuée, pas seulement à cause de ses actes mais surtout car, en plus d’être coupable, il est d’origine étrangère est un leurre et une tentative électoraliste bien peu crédible.

Dominique Baud 

 

Communiqué de presse de J. MYARD (19 Août 2010)


   

Le défi des Roms est un réel défi européen en raison de leur non intégration. Toutefois en dépit des cris d’orfraies de certaines associations toujours promptes à accuser les Etats et en l’occurrence les autorités françaises, pour s’intégrer il faut être deux !

Le mode de vie des Roms est la clé du problème et une intégration passe par la modification de ce mode de vie ; l’Europe urbanisée ne peut pas faire face au déplacement permanent de centaines de milliers de personnes, voire de plusieurs millions.

Il ne suffit pas de se donner bonne conscience avec des discours du politiquement correct, il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. On est plus au moyen âge et dans les steppes de l’Asie centrale, il faut changer de politique !

Mais au-delà du mode d’intégration la question des Roms pose désormais la question de la liberté de circulation dans l’Union européenne à 27 et demain à 30.

Ce principe absolu n’est plus adapté à la situation et doit être aménagé i.e. restreint pour éviter le choc des cultures, c’est une évidence.

Il est piquant de constater que l’un des premiers à l’avoir demandé, n’est autre que Romano Prodi, ancien Président de la Commission européenne devenu Président du conseil socialiste italien qui, le 3 Novembre 2007 a pris un décret (dit décret Roms)  permettant l’expulsion d’Italie de toute personne citoyenne de l’Union jugée dangereuse ou indésirable et cela par simple décret administratif sans procédure judiciaire !!!

Au lieu de s’offusquer, telle une vierge effarouchée, la Commission européenne devrait mieux y réfléchir avant que ne surviennent d’inévitables affrontements. Cela devra conduire aussi à un réexamen des accords de Schengen.

 

  

  

 

 

 

12/08/2010

Ne vous inquiétez pas pour lui…

Vous vous souvenez du scandale des 12000€ de cigares qui ont valu à Christian Blanc son éviction du gouvernement.

A-t-il remboursé, l’histoire ne le dit pas ?

Que ce serait-il passé, s’il avait été salarié d’une entreprise, je vous laisse apprécier…

Mais ne vous inquiétez pas pour lui, il n’est plus ministre mais est redevenu député.

Mais enfin, où est le problème ?

Dominique Baud

04/08/2010

Jean Marie Colombani en parle…

« La France plongée dans la crise " politico-médiatique "

La France est plongée dans ce qu'il faut bien appeler une crise politique. Pour qui débarque en France, pour des vacances, ou pour profiter de l'un des innombrables festivals d'été (par exemple l'incomparable Festival d'Aix en Provence), le contraste est saisissant entre la vie et le rythme du pays, qui s'installe dans l'été, et un climat politique plombé, hystérique, nauséabond.

Cette dissociation nous fait de plus en plus ressembler à l'Italie où, à côté d'un théâtre politique bruyant et agité, s'organise un pays somme toute industrieux et qui s'accommode en permanence de cette situation décalée.

Ce décalage correspond, en France, à un rejet de plus en plus fort des responsables politiques. Hier, réputée impuissante face au chômage, la classe politique est désormais montrée du doigt comme " corrompue ". Mais comment en est-on arrivé à cette situation, où le président se voit accusé de financement illégal de sa campagne présidentielle ? Alors qu'il n'était question, au départ, que du procès d'une fille intentée à sa mère : en l'espèce, Françoise Meyers-Bettencourt, fille de Liliane Bettencourt, première fortune de France et propriétaire de L'Oréal, accusant sa mère de la priver d'une partie de son héritage, au profit d'un photographe mondain, François-Marie Banier. Un triste remake d'un film italien intitulé " L'argent de la Vieille "...

Au détour d'une saga familiale, qu'Honoré de Balzac n'aurait pas reniée, on découvre que la femme du ministre du travail, Eric Woerth, lui-même ancien ministre du budget, travaillait pour un " family office ", chargé de gérer une partie de la fortune de Liliane Bettencourt. On se rappelle alors que ce même ministre est toujours trésorier de l'UMP, le parti du président.

Et, à travers des enregistrements clandestins, réalisés par un ancien domestique au domicile de Madame Bettencourt, on s'aperçoit que cette dernière finançait probablement un certain nombre d'hommes politiques ; peut-être même Nicolas Sarkozy en 2007, lors de la campagne pour l'élection présidentielle.

La presse et le parti socialiste se déchaînent ; la droite tente de faire face, hormis le clan villepiniste, qui fait chorus avec l'opposition. Et Nicolas Sarkozy paraît lui-même désemparé. Que peut-il faire ? Que doit-il faire ? Tout le monde attend un geste politique. Mais le président peut-il se contenter simplement de remanier le gouvernement ? A ce stade, nul ne le sait car le pouvoir est face à des gens qui connaissent le contenu de ces enregistrements et qui ont choisi d'en distiller des morceaux pour faire monter progressivement la pression. Ce que, jusqu'à présent, ils ont réussi à faire.

Nous sommes donc devant une inconnue : nul ne sait si cette crise passera avec les vacances d'été ou bien si elle connaitra des développements politiques majeurs.

A ce stade, et sans préjuger du résultat des enquêtes de police et de justice qui ont démarré, voici quelques remarques pour tenter de comprendre. Tout d'abord, l'hystérisation de la scène politico-médiatique.

C'est François Mitterrand qui parlait de la " classe politico-médiatique " et il n'avait pas tort. Le climat d'aujourd'hui rappelle à s'y méprendre celui de l'hiver 1992-1993, où le président Mitterrand et le parti socialiste paraissaient englués dans des affaires touchant au financement de la vie politique, et où le premier ministre d'alors, Pierre Bérégovoy, était accusé d'avoir obtenu un prêt personnel d'un riche homme d'affaires, proche de François Mitterrand. Cela finit par le suicide de Pierre Bérégovoy et par la plus dure défaite jamais subie par la gauche en France, lors des élections législatives de 1993. Cette fois, tout a démarré sur un soupçon de conflit d'intérêts, du fait des fonctions du ministre du budget et de l'emploi de sa femme, en même temps que du cumul avec le poste de trésorier de l'UMP. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi l'UMP n'a pas décidé très vite de nommer un autre trésorier.

Même s'il est arrivé qu'un ministre socialiste soit en même temps trésorier du PS, ce type de cumuls devrait être interdit. En attendant que des faits éventuellement délictueux soient établis, tout fonctionne par amalgames à partir d'enregistrements clandestins au domicile de Liliane Bettencourt, dont on ne sait ni par qui ils ont été commandités, ni comment ils ont été transmis à la presse. Ce qui fait dire à Georges Kiejman, avocat de Liliane Bettencourt (qui fut lui-même ministre de François Mitterrand) que la France ressemble de plus en plus à ce que fut l'Allemagne de l'Est...

Il faut aussi noter que la notion de " conflit d'intérêts ", très présente et juridiquement active dans les pays de droit anglo-saxons, est une importation très récente en France. Avec le cumul des mandats par exemple (le maire d'une grande ville ou le président d'une région peut être aussi député ou sénateur), la classe politique vit elle-même en permanence en conflit d'intérêts. Dans nombre de professions, les va-et-vient sont incessants entre la sphère privée et la sphère publique, entre des postes importants, puis des grandes responsabilités dans un organe de régulation, etc, ...

On peut même dire que, à son sommet, la société française repose sur un entrelacs de conflits d'intérêts. C'est ce qui explique que le ministre du travail n'ait pas semblé comprendre qu'on puisse le lui reprocher. Cela me rappelle François Mitterrand qui, lorsqu'on lui parlait des financements occultes de la vie publique, avait coutume de répondre : " les autres l'ont toujours fait, pourquoi venez-vous me le reprocher ? ". Il semble cependant absolument nécessaire que cette notion de conflit d'intérêts entre dans les mœurs, ce qui supposerait, un peu partout, un vigoureux effort de transparence, qui ne peut être que salutaire.

Dans ce contexte, la gauche en fait trop. Michel Rocard, ancien premier ministre, et Simone Weil, deux personnalités à l'autorité morale incontestable, l'ont pourtant mise en garde, en demandant que cessent des condamnations sur la base de simples soupçons.

Rien n'y a fait et, malgré quelques personnalités, comme François Hollande, qui se distinguent par leur sobriété dans la critique et qui, justement, demandent des réponses précises à des questions précises, le PS a choisi l'escalade. Ce faisant, la gauche prend le risque d'être à son tour englobée dans une critique générale de la classe politique, ce qu'attestent les plus récentes enquêtes d'opinion, qui mêlent droite et gauche dans une même condamnation.

En outre, le désordre institutionnel et politique profite toujours à la droite. Le climat, que la gauche entretient actuellement, ne peut que profiter au populisme du Front national. Pour l'extrême droite, en effet, il n'y a jamais eu meilleur levier dans l'Histoire que la dénonciation du lien entre pouvoir et argent, entre politique et monde des affaires. Et même si la gauche impute au sarkozysme le monopole de ce mélange des genres, elle n'en sera pas moins à son tour victime du populisme qu'elle aura encouragé.

Il reste à souhaiter que les enquêtes de police et de justice soient diligentées rapidement et qu'elles permettent de faire la part entre le soupçon et la réalité.


 

26/07/2010

« Faut pas avoir honte ! ».

On se souvient des campagnes d’information, de soutien, lorsqu’Ingrid Betancourt était toujours entre les mainsdes Forces armées révolutionnaires de Colombie.

On se souvient de sa libération…et de toute la publicité qui en a suivi. A cette époque déjà, … en voyant à la télé, cette femme « bien mise », boucles d’oreilles en perles, gilet rose…souriante… on avait du mal à s’imaginer que 48h avant, elle était prisonnière dans les conditions affreuses qui avaient été racontées. On avait même le droit de se poser des questions, même s’il était aussi difficile d’imaginer un autre scénario.

Mais lorsqu’on apprend, que depuis des mois, après tous les risques humains, de sécurité publique, économiques, financiers, qu’elle a fait prendre à d’autres, elle se battait pour obtenir une indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes, qui, soumis à quelques pressions semble t-il, lui aurait proposé 450.000 €, il y a de quoi avoir s’insurger et dénoncer l’indélicatesse et le manque de reconnaissance de cette dame.

« Depuis des mois, en toute discrétion, Ingrid Betancourt, en parallèle de sa démarche en Colombie, bataillait pour obtenir une indemnisation de la France. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d'administration du Fonds lui aurait proposé 450.000 euros. Une somme insuffisante aux yeux de l'ancienne otage des Farcs. Le Fonds avait prévu de se réunir une nouvelle fois en septembre pour en débattre ».

On apprend aussi, que cette demande d’indemnisation avait été précédée d’une autre, fin juin, auprès du Gouvernement Colombien et ce de près de huit millions de dollars.

Et, ce serait finalement pour éviter que la vague d'indignation que cela a déclenché en Colombie, l'opinion publique n'hésitant pas à parler d'«ingratitude» et de démarche «honteuse», qu’elle aurait finalement renoncé aussi à sa demande d’indemnisation en France, de peur de déclencher des réactions similaires, plus que justifiées.

Devrait-on la remercier, car ne l’oublions, pas le Fonds de Garantie des victimes est alimenté par une cotisation obligatoire prélevée sur les contrats d'assurance à responsabilité civile, donc payé en partie par nous mêmes.

Une nouvelle économie par ces temps de crise, et qui rentrant au crédit des comptes de l’état devrait lui permettre de renoncer à certaines mesures récemment annoncées et qui sanctionneraient financièrement les familles françaises à la rentrée, de façon tout à fait injuste.

Dominique Baud

21/07/2010

Coup de Gueule…

Coup de gueule du député Tardy et il a raison. Comment qualifier une assemblée, dont les membres sont élus au suffrage universel, et qui débattrait ainsi d’un projet de loi essentiel, en catimini ?

On reproche aux journalistes de fouiller pour avoir l’info, mais là, on le cherche. Et ce n’est pas sain, dans un pays qui se dit démocratique.

Qu'en pensez-vous ?

Dominique Baud

Le député Lionel Tardy, UMP, s’insurge ce lundi sur son blog contre l’examen, à huis-clos, du texte de loi sur les retraites. Mardi, la commission des affaires sociales va en effet se pencher sur les amendements au projet de loi.

Une décision de huis-clos que le député considère «scandaleuse et antidémocratique», s’interrogeant sur «la transparence du travail parlementaire». «L'examen des amendements en commission fait partie du processus officiel d'élaboration de la loi, et depuis la réforme du règlement de l'Assemblée nationale, c'est même devenu une étape essentielle puisque c'est le texte de la commission qui est examiné dans l'hémicycle. Des décisions importantes y sont prises: la preuve, c'est que dorénavant les ministres sont présents en commission, alors qu'ils ne l'étaient pas auparavant», explique-t-il.

Il n’y aura donc pas de vidéo en direct des débats. «Nous ne sommes que des représentants, nous devons des comptes à nos concitoyens qui doivent pouvoir contrôler nos prises de positions, quand nous intervenons en tant que députés», estime Lionel Tardy.

O.R. Extrait du Figaro.fr le 19 juillet 2010

 

17/07/2010

Remercié pour abandon de poste…

  

J’invite tous ceux qui s’intéressent encore à la Politique avec un grand P à lire cet article.

Je rêve que d’autres « cas » identiques à droite comme à gauche subissent le même sort… et sans indemnité de licenciement bien sûr.

J’espère même qu’il en soit de même pour les élus quel que soient leurs responsabilités par ailleurs, lorsque ces derniers brillent par leurs absences répétées aux assemblées au sein desquelles ils ont été élus et dans les nombreuses assemblées où ils sont sensés représentés les citoyens que nous sommes.

 

Un bon moyen de faire des économies plutôt que par exemple sanctionner les familles, alors même que les engagements qu’elles ont pris (achat d’une résidence principale, location d’un appartement pour leurs enfants étudiants) les ont été au vu d’une loi qu’on veut maintenant supprimer sans se préoccuper des conséquences immédiates.

 

La Politique, c’est oser. Oser réformer les retraites, je suis d’accord. Mais aussi oser sanctionner ses pairs plutôt que les innocentes victimes que deviennent aujourd’hui les familles françaises. Trop facile !!!

 

Dominique Baud

 

« Le jeune conseiller régional de Villiers-le-Bel, qui a été remercié pour «abandon de poste», agace encore les socialistes.

Du rififi à Sarcelles. François Pupponi, le député maire socialiste de la ville, vient de se séparer de l'un de ses plus emblématiques collaborateurs : Ali Soumaré. Le jeune conseiller régional PS de Villiers-le-Bel a été remercié pour «abandon de poste», a révélé L'Express vendredi. Il était employé au cabinet de François Pupponi. Mais les deux hommes ne se sont pas entendus. «Je ne pouvais pas me permettre de garder un collaborateur fantôme. Ali Soumaré doit assumer ses conneries», s'est justifié François Pupponi vendredi auprès des Inrockuptibles. Ali Soumaré reste néanmoins militant socialiste. «C'est François Pupponi qui n'a pas payé sa cotisation», persifle un élu départemental. Ambiance.

Tête de liste dans le Val-d'Oise lors des dernières élections, Ali Soumaré avait été pris au cœur d'une polémique sur son passé judiciaire, lancée par ses adversaires de droite, qui l'accusaient d'être un «délinquant multirécidiviste». Les faits étant inexacts pour la plupart, l'histoire s'était retournée contre ses instigateurs.

«Il doit encore apprendre»

Connu aussi pour avoir été le porte-parole des familles des jeunes tués dans l'accident à l'origine des émeutes de Villiers-le-Bel, Ali Soumaré a témoigné en faveur de l'un des accusés lors du procès, fin juin. «J'espère qu'il l'a fait en connaissance de cause», soupire-t-on au PS.

Fulgurante pour un jeune homme de 29 ans, son ascension politique en a agacé plus d'un. Finalement, il n'a pas intégré l'exécutif de la région. «C'est mieux, explique un élu de premier plan à la région. Il doit encore apprendre.»

Son éviction de la mairie de Sarcelles n'a échappé ni à la droite ni aux défenseurs des minorités. Militant UMP à La Courneuve, Kamel Hamza a ainsi déploré dans un communiqué le sort réservé aux représentants de la diversité au sein du PS. Il a demandé des «explications» à Martine Aubry. La première secrétaire aura-t-elle envie de se mêler de cette histoire ?

Par Nicolas Barotte
16/07/2010 Le Figaro.fr »

 

03/07/2010

Quel succès!

Elue avec presque 94% des voix. Je parle ici de Laurence Parisot, réélue pour trois à la tête du Medef.

Un grand succès ? Oui, bien sûr si ce n’est qu’elle était la seule candidate.

Il parait même (je l’ai entendu de sa propre voix à la radio) que Sophie de Menthon voulait se présenter et « qu’on le lui a interdit ». Pourtant, tous les jours elle fait partie de l’émission «  Les Grandes Gueules » sur RMC.

Décidemment, la démocratie est bien malade en France.

Dominique Baud

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