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06/01/2011

Manque d’inspiration?

Patrick Poivre d’Arvor est soupçonné de s’être fortement inspiré d’un roman de Peter Griffin pour écrire sa biographie d’Ernest Hemingway. (info Express, source Figaro.fr)

 Plus de 100 pages qui seraient tellement semblables que le soupçon de plagiat s’avère de plus en plus plausible.

A ce niveau, on peut déjà s’interroger sur l’auteur.

Mais le pire pour moi, c’est de l’entendre se défendre en accusant le « collaborateur » qui l’a aidé à écrire ce livre. Quel courage ! J’espère qu’avant cette affaire, il avait le même sens du partage sur les droits d’auteur escomptés !

Dominique Baud

03/01/2011

Légion d’honneur, expliquez-moi.

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Revenons un instant à l’origine de l’ordre national de la Légion d’honneur. Instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte , c’est la plus haute décoration honorifique française .Elle récompense depuis ses origines les mérites éminents militaires ou civils rendus à la Nation.

Devrait- on dire, elle est censée récompenser « depuis ses origines les mérites éminents militaires ou civils rendus à la Nation », mais de l’avis partagé par beaucoup, elle est aujourd’hui malheureusement galvaudée à tel point que chaque année on ne s’interroge même plus sur les mérites des uns ou des autres, on se désintéresse de savoir à qui elle a été donnée, tant elle semble distribuée sans raison.

Ainsi, si vous le pouvez, expliquez moi pourquoi Fadela Amara, Christine Boutin et Michel Charasse figurent dans la promotion du Nouvel An de l'Ordre national de la Légion d'honneur.

Quels mérites, par rapport à beaucoup d’autres qui ont aussi eu une distinction, et tant de méritants, des vrais, qui resteront anonymes.

 

Explication, si vous le croyez…

«La promotion du Nouvel An est une des trois promotions annuelles à titre civil (1er janvier, Pâques et 14 juillet). Pour obtenir cette plus haute décoration française, il faut être proposé par un ministre qui fait son choix parmi les dossiers présentés par des préfets, des associations ou par un groupe de 100 particuliers.

Pour être chevalier, il faut justifier de 20 ans d'activité «assorties de mérites éminents», selon la Grande Chancellerie. Pour monter dans la hiérarchie des décorations, il faut faire la preuve de «mérites nouveaux»…»

Dommage, encore dommage.

Dominique Baud

01/01/2011

Bonjour 2011

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« Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie »

C’est avec Pierre de Ronsard que je vous propose de commencer cette année 2011. Chacun interprétera comme bon lui semble, cette citation très riche d’enseignements. De quoi bien commencer l’année.

Bonne et Heureuse année de 2011 à tous. Quelle soit plus belle que 2010, et vous apporte à vous et à tous ceux que vous aimez la réalisation de vos vœux les plus chers.

Dominique Baud

24/12/2010

Joyeux Noël à toutes et à tous

« Les plus beaux cadeaux ne sont ni d’or, ni d’argent.

Ils ne brillent pas aux vitrines de grands bijoutiers,

Jésus les appelle douceur, justice, pardon, miséricorde,

un lever de soleil,

un sourire d’enfant,

un premier amour tout neuf,

la paix du soir, c’est Lui aussi.

Mais si tu savais le don de Dieu,

sa vie quand elle emplit le cœur

de la plénitude du Père, de l’Amour du Fils,

Du souffle de l’Esprit Saint. Si tu savais ... »

 

  

Belle fête de Noël à vous.

Que cette douce nuit inonde votre cœur de paix et d’amour.

 

Dominique Baud


16/12/2010

La prime au PV

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La qualité… pas seulement la quantité…800 agents de surveillance de la ville de Paris, sur les 2000 qu’elle compte vont pouvoir toucher de 200 à 300€ de prime. Voilà la dernière trouvaille de l’exécutif parisien, mais qui a reçu l’approbation du groupe UMP au Conseil de Paris, et tout cela semble t-il avec le soutien de la Préfecture de Police, voire même à sa demande.

Ne doutons pas que les critères de qualité étant autant flous que difficiles à quantifier, c’est la quantité qui fera la différence. Un bon moyen de se faire de l’argent sur le dos des automobilistes en stationnement, délinquants par excellence s’il en est…

Je n’ai rien contre le fait que le travail des « pervenches » soit revalorisé, mais quoiqu’en disent certains, ce système va instaurer une prime à la contravention. Et évidemment, c’est pour cause de stationnement dépassé que le nombre des contraventions, déjà nombreuses, va s’envoler. Sans parler du prix. On parlait récemment de passer les contraventions de 11€ à plus de 20€.

Quant on sait le nombre de places de stationnement autorisées, supprimées depuis des années, quand on connait le prix des parkings et l’impossibilité de payer pour le temps passé mais uniquement par tranche horaire, quand on constate le nombre de délits ou de crimes restés impunis, on peut difficilement approuver la forme de cette décision.

Dominique Baud

10/12/2010

Neige en décembre… Temps de saison

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D’une tempête de neige qui a surpris tout le monde, on en vient aux mots… de plusieurs membres du gouvernement.

Il y a ceux qui ont entendu à la radio, cet avis de tempête de neige… Et qui ont persévéré dans leur besoin ou leur intention de quitter Paris. C’était mercredi après-midi, on est à la veille de Noël…

Il y a ceux qui n’ont pas entendu l’annonce de cette alerte, qui sont allés travailler avec leur moyen de locomotion habituel et qui ont été pris dans la tempête qui s’est déclarée vers 13h et s’est intensifiée de façon très importante dans les heures qui ont suivi.

Il y a ceux qui ont entendu le ministre de l’intérieur et qui de ce fait, ne se sont pas inquiétés.

Il est clair qu’au vu de la situation réelle, il aurait mieux valu se taire. Car, entre la panique de ceux qui ont été surpris par la neige, le manque d’habitude et d’équipement des automobilistes d’Ile de France, les interventions rendues de ce fait difficiles par la DDE, le défaut d’équipement des bus de la RATP qui ont interrompu leur trafic… C’était la pagaille.

A qui la faute ? Faut-il d’ailleurs toujours trouver un responsable ?

Le premier ministre a montré du doigt la météo car elle aurait prévu selon lui «  3 centimètres de neige et non 12 ». D’abord, il ne semble pas que ces affirmations soient exactes. De plus, depuis quant la météo est-elle une science exacte ?

 Et, comme le disait quelqu’un sur RMC ce matin, et malgré les menaces de réchauffement climatique qui manifestement ne concernent pas notre pays, il conviendrait que chaque automobiliste intègre que le mois de décembre est en hiver, qu’en hiver, il est normal qu’il neige, et que mettre dans sa voiture à cette saison, une paire de chaînes ou des chaussettes pour pneus, une balayette et une couverture serait une sage précaution.

 Dominique Baud

23:59 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

08/12/2010

A suivre avec beaucoup d’intérêt…

Le Conseil d’Etat réclame l’inéligibilité du Président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon. Le rapporteur public a prôné l'annulation de sa réélection et son inéligibilité pour un an. Il met en cause le fait que ce dernier n'aurait pas intégré dans ses comptes, une campagne de publicité sur les transports en Ile-de-France organisée quelques mois avant les régionales.

Ce dernier fait valoir que ses comptes ont été "validés par la Commission nationale des comptes de campagne"…

Il oublie que les procédures sont indépendantes, puisque là, il s’agirait d’une procédure judiciaire engagée par un militant de l’UMP.

« Jean-François Lamour et Philippe Goujon, respectivement président du groupe UMP au conseil de Paris et maire du XVe arrondissement, ont salué les recommandations du rapporteur. "M. Huchon a délibérément joué avec le feu, en superposant propagande électorale et campagne de communication institutionnelle. Le recours devant le Conseil d'Etat est parfaitement justifié", ont-ils déclaré. » (source Europe 1)louis-marrianne1.JPG

Je suis heureuse de constater qu’aujourd’hui, ils approuvent un recours devant le Conseil d’Etat, pour cause d’irrégularité au cours d’une élection.

Mais là où cela devient encore plus intéressant c’est lorsqu’on entend Marianne Louis, (conseiller régional PS, mardi 7 novembre sur France info) expliquer la solidarité de tous les élus de la majorité du Conseil Régional d’Ile de France (PS, Verts et Front de Gauche) et annoncer la démission de toute la liste en cas d’invalidation du Président.

Attendons de voir....

Dominique Baud

00:42 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

26/11/2010

Ne pas rester indifférent...

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HOMMAGE AUX CHRÉTIENS D’IRAK ET À TOUTES LES VICTIMES DU CONFLIT IRAKIEN
<http://www.sylvanet.com/php/emailing/view_mail.php?CODE=0...

De la part de Jean-François Capony
Chef de chœur


A quelques jours de Noël, le 11 décembre prochain, aura lieu à Paris, en l'église Saint Roch, une soirée d'hommage aux chrétiens d'Irak et à toutes les victimes du conflit Irakien.
A l'initiative de l'Œuvre d'Orient, de Pax Christi France et de Chrétiens de la Méditerranée, avec le soutien des hebdomadaires catholiques - Famille Chrétienne, La Vie, Pèlerin, Témoignage chrétien - du quotidien catholique La Croix et de l'hebdomadaire prostestant Réforme, cette soirée sera placée sous le signe de la compassion et de la solidarité envers nos frères, chrétiens et musulmans, victimes dans ces pays de la violence aveugle du terrorisme au nom de Dieu.

180 choristes, venus de toute la France et de Belgique se rassembleront pour chanter, dans le plus grand recueillement, la Passion selon Saint Jean écrite par le frère André Gouzes.

Ce concert - ou plus véritablement cette prière - sera placée sous la présidence d'honneur de Mgr. Sako, Archevêque de Kirkouk en Irak.

Nous vous invitons à vous unir à cette initiative de paix et de compassion en venant nous rejoindre sur place, ce samedi 11 décembre à 20h 30 en l'église Saint Roch de Paris - 296 rue Saint Honoré dans le 1er arrondissement (Métro Pyramides, Tuileries) - (entrée libre) ou si vous ne le pouvez pas, en allumant une bougie chez vous, ce 11 décembre entre 20h30 et 22h.

Si votre soirée est encore libre, réservez là à cette cause.

Dominique Baud

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23/11/2010

Les limites de la liberté d’expression

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On m’adresse ce message que je livre à votre sagacité :

« Le livre de Saïd Bouamama " Nique la France " vient de paraître chez "Zep", il est en Vente dans toutes nos librairies.

Imaginez un seul instant, un Français faisant paraître en Algérie un livre " Nique l'Algérie"
Mieux, le même Français faisant paraître en FRANCE le même livre " Nique l'Algérie " se verrait traîner devant les tribunaux ».

 

Rien que le titre exprime les limites de la liberté d’expression; je n’ose imaginer le contenu.

Boycotter ce « torchon » qui porte ainsi atteinte au Livre, à l’Edition et donc à la Culture, comme le nomme certains de ceux qui l’ont lu, est le minimum.

Plus encore, c’est la France qui devrait porter plainte.

Mesdames et Messieurs les élus, représentants de notre pays, osez, vous ferez la différence.

Dominique Baud

22/11/2010

As t-il eu raison d’accepter ?

En juillet 2009, j’étais très sceptique quant aux suites qui seraient données à la décision de Philippe de Villiers de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, convaincue, que, « les promesses n'engageant (selon la citation de Henri Queuille) que ceux qui les écoutent », les engagements électoraux ne seraient pas respectés. La suite des évènements m’a d’ailleurs donné raison, en province comme en Ile de France, où même aucun candidat éligible ne lui a été accordé.

Lors de l’annonce du « remaniement », je me suis interrogée sur l’opportunité pour Alain Juppé de rentrer dans ce gouvernement. Car, même si j’entendais ses arguments « tout faire pour que la gauche ne gagne pas en 2012 », je n’étais pas convaincue ni des raisons de ce choix, de part et d’autre, ni de ses conséquences sur Bordeaux.

Aujourd’hui, si vite pris à parti, sommé de donner des explications,

entre Bernard Cazeneuve qui affirme la nécessité absolue de lever le secret-défense sur cette affaire Karachi, et qui demande formellement à Alain Juppé d’accéder à cette demande,

Me Olivier Morice, avocat des familles qui indique : « Nous allons demander dès demain (lundi) au juge Renaud Van Ruymbeke d'entendre M. Juppé car il était Premier ministre en 1993 »,

Et aussi, le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic qui a écrit lundi au ministre de la Défense pour obtenir des documents demandés en vain en mai  à Hervé Morin son prédécesseur sur une éventuelle corruption lors d'une vente de sous-marins au Pakistan.

On n’a pas fini de se poser des questions.

Dominique Baud

15/11/2010

Virage à droite…

Tant mieux, car s’agissant de la composition du gouvernement, je fais partie de ceux qui n’ont jamais compris cette frénésie à recruter des gens de gauche à tout va : au gouvernement, à la cour des comptes… et ce même si je suis par contre la première à considérer qu’il faut lever les clivages lorsqu’il s’agit de voter un projet, une idée qui est bonne, même si elle vient de ses adversaires. Mais à voir comment se comportent les assemblées élues et dont l’exécutif n’a pas toujours la même couleur politique, il y a encore du chemin à faire de ce côté-là.

Evidemment, nous entendrons sans doute rapidement les propos acerbes des uns et des autres. Sans doute peu de B. Kouchner qui a vite et souvent compris qu’il n’était pas à sa place mais n’a jamais démissionné pour autant, mais davantage de quelqu’un comme Fadela Amera, qui quoique très caustique à plusieurs reprises, a sans doute pris goût au pouvoir, aux honneurs,… tant d’ailleurs apparemment pour elle-même que pour ses proches…

Un inédit difficile à approuver, le fait que sur 30 ministres, deux d’entre eux soit un couple à la ville.

Un espoir aussi, la présence d’Alain Juppé. Finalement, malgré ses promesses, les Bordelais ont l’air d’être fiers de sa nomination et chacun connait ma sympathie et mon admiration pour lui.

Dominique Baud

13/11/2010

« La nuit porte conseil »

Cette citation de Ménandre a-t-elle inspiré le Président de la République lorsqu’il a décidé ainsi, de façon inédite, d’accepter ce soir, la démission du gouvernement de la France et d’attendre demain, pour nommer un nouveau premier ministre, qui, a son tour, lui proposera un nouveau gouvernement.

Toujours est-il qu’à cette heure, la France n'a plus de gouvernement.

François Fillon sera-t-il reconduit, nous le saurons demain. Encore aujourd’hui, les voix sont divergentes : maintenir François Fillon à son poste, le remplacer par Jean-Louis Borloo, faire un vrai remaniement, resserrer l’équipe par souci d’économie et d’efficacité…

Selon les commentateurs, les raisons de reconduire François Fillon seraient nombreuses : une raison de se vanter, si les résultats du printemps 2012 suivent, d’avoir été le seul président à garder son premier ministre durant tout son mandat, un moyen de définir une règle du jeu pour les dix-huit prochains mois et d’éviter la candidature d’un premier ministre qui semble avoir la faveur des français…

S’il est reconduit, la loyauté de Fillon sera mise à l’épreuve, ce d’autant que sa popularité est encore soulignée dans un sondage publié aujourd’hui par le journal Marianne, qui le donne, lui, gagnant contre Martine Aubry.

Et parce qu’il ne faut jamais laisser passer une occasion de s’instruire…

« Ménandre est un élève de Théophaste et ami d'Epicure, il développe la 'comédie nouvelle', pièce en cinq actes rythmés par des entractes joués par un choeur et mettant en scène des personnages stéréotypés. Auteur de plus de cent pièces, dont nous détenons des extraits sur papyrus, il ne gagne le concours de comédie que huit fois, souvent évincé par son rival, Philémon. Ses pièces, tel 'L' Arbitrage' ou 'Dyscolos', qui eurent plus de succès après sa mort, dépeignent avec ironie et émotion les moeurs privées et le rapport à l'amour et à l'argent de ses contemporains. Via les imitations qu'ont fait Plaute et Térance, Ménandre a influencé des dramaturges européens comme Molière» (source Evene)

 

Dominique Baud

07/11/2010

Remaniera, remaniera pas…

Depuis la fin du mois de juin dernier, l’annonce d’un remaniement a entraîné des paris, des craintes, des espoirs…

Mais ce n’est rien à côté de ce qui se passe aujourd’hui, parce que le temps a passé, que le mois d’octobre est fini, que les vacances de Toussaint sont terminées… Et que l’on ne voit venir toujours aucun remaniement. Des noms qui circulent, des ambitions attisées ou contrariées provoquent des « scènes de ménage » à la tête de l’état… Et voilà que le favori d’hier serait aujourd’hui recalé et que celui que tout le monde donnait partant, retrouverait les faveurs.

Qui parle maintenant du 15 novembre ?

Car enfin, il va falloir faire quelque chose : arrêter d’en parler et annoncer finalement un statut quo, ou remanier et le faire vite et bien, afin que comme prévu, un gouvernement réduit et efficace soit en marche à la veille des prochaines élections présidentielles.

Car si « tout le monde s’en fout » comme disent certains, ou si « les français oublieront vite » selon d’autres, il n’en demeure pas moins que l’image donnée est déplorable et que les français ne sont plus aussi insensibles à ce désordre surtout dans une période où on leur demande à eux, d’être sérieux, solidaires, économes et plus encore…

 

Dominique Baud

30/10/2010

Et si François Fillon restait à Matignon ? Le figaro.fr

uNE LECTURE INTERESSANTE... IL SEMBLERAIT QUE FINALEMENT NOUS SOYONS PLUS NOMBREUX A PENSER LA MEME CHOSE ET QUE LES LANGUES COMMENCENT A SE DELIER...

 

Nombreux sont les ministres qui plaident pour le maintien de l'actuel premier ministre à Matignon.

Dans les sondages, il reste l'un des ténors de droite les plus appréciés, devançant de 28 points le président de la République selon l'Ifop. Et quand BVA (pour Canal +) interroge les Français sur son devenir, 51% d'entre eux souhaitent le voir rester premier ministre. François Fillon pourrait-il se succéder à lui-même à Matignon? «Tout dépendra de la situation sociale au moment du remaniement , confie l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Je crois vraiment que Nicolas Sarkozy n'a pas pris sa décision.» Si la grogne liée à la réforme des retraites retombait vite -ou plus vite que prévu-, le choix d'un virage social incarné par Jean-Louis Borloo s'imposerait moins clairement. Et le renvoi du remaniement de fin octobre à fin novembre joue, par ricochet, en faveur du maintien de François Fillon. «Le premier ministre ne demande rien. On est encore très loin du remaniement», assure un conseiller de Matignon, qui n'ignore pas que Fillon est à la hausse.

Au sein du gouvernement, beaucoup plaident pour le prolongement du bail de Fillon. Et s'agacent des appels en faveur de Borloo. «Il faut respecter les institutions, rappelle le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. Quand on critique le premier ministre, on remet en cause l'unité de la majorité.» «Quand vous êtes membre du gouvernement, vous devez être loyal au premier ministre», renchérit Henri de Raincourt, en charge des Relations avec le Parlement. Pour un autre, de tels soutiens sont «contre-productifs»: «Ça agace le président.»

Les partisans de François Fillon, eux, mènent une campagne beaucoup plus discrète mais pas moins intensive. En première ligne, l'ancien premier ministre Édouard Balladur qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. «Il fait une campagne active pour François Fillon, garantit un député balladurien. Dans le même temps, Nicolas Bazire, son ancien directeur de cabinet à Matignon, «pousse pour Bruno Le Maire», explique cette même source.

 

 «Il représente bien la majorité» 

 

 

Sur le marché des premier-ministrables, les parlementaires achètent eux Fillon à la hausse. Pierre Méhaignerie par exemple. Le député de l'Ille-et-Vilaine, centriste de l'UMP, met Jean-Louis Borloo et François Fillon «à 50-50». Mais trouve toutes les grâces à l'actuel premier ministre. «François Fillon représente bien la majorité dans son ensemble, estime-t-il. Il est sur la ligne de la rigueur depuis 2007 et c'est un plus. C'est un gaulliste social, soucieux de la justice fiscale et j'ai apprécié sa prise de position sur les mises en scène sécuritaires cet été.» Un bémol pourtant: «Avec lui, on a moins de chances de capter les populations en marge du courant majoritaire, explique Méhaignerie. Mais on prend également moins de risques économiques et financiers.»

Baptisés avec pudibonderie «ingéniosité fiscale» ou «générosité» ces «risques» reviennent avec insistance dès que l'on évoque l'hypothèse Borloo. «On peut douter de sa capacité à tenir les rênes de la dépense publique», explique un député. «Vous lui connaissez une idée qui ne coûte pas un milliard d'euros?» s'inquiète un membre de la commission des finances. «Sarkozy balance, estime un dernier. Sa moitié rationnelle le pousse à maintenir Fillon à Matignon. Mais sa moitié sentimentale lui dit qu'il faut s'en séparer.»

En attendant le remaniement, le premier ministre ne se cantonnera pas à «expédier les affaires courantes»: «Ce n'est pas le genre», affirme l'un de ses fidèles, Michel Bouvard. «J'espère quand même que cette affaire sera réglée d'ici la fin de l'année», plaisante le député de Savoie.

 

28/10/2010

Et pourquoi devrait-il partir ?

Si on en juge par un récent sondage, François Fillon sortirait renforcé de ses quatre années à Matignon  avec 47% de bonnes opinions, et ce en plein conflit social. Même un sondage au sein de l’UMP le met en tête des bonnes opinions.

La droite peut-elle se permettre de se « débarrasser » ainsi, d’une personnalité qui semble avoir le soutien d’une grande majorité à droite, semble être celui qui pourrait gagner contre la gauche sans parler de la nécessité de faire face à la montée du Front National.

Quant à l’écart comptabilisé entre lui et Jean-Louis Borloo, prétendant au poste de 1er ministre, il est de 15 points entre les deux hommes au sein de l’opinion publique et de plus de 60 points au sein des militants de l’UMP !

Quant à la gauche, elle gagne des points et serait donnée gagnante aux prochaines élections !

Alors, si on veut gagner en 2012, pourquoi François Fillon devrait–il partir, pourquoi ne pourrait-il pas envisager de se présenter aux élections présidentielles de 2012.

Mais, tout dépend ce que l’on veut.

Et alors, François Fillon serait-il, lui aussi à son tour, traité de dissident?

Dominique Baud

25/10/2010

Que diront-ils de lui demain ?

Nous avons appris aujourd’hui le décès de Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon. On se souvient des évènements qui ont précédé sa réélection en mars dernier à la tête du conseil régional de Languedoc-Roussillon, et de son bras de fer avec le PS, qui l'avait déjà exclu de ses rangs…

Mais demain, que diront-ils de lui ?

Dominique Baud

23/10/2010

Treizième mois !

L’annonce du Président de l’Assemblée Nationale, ce jeudi 21 octobre, en pleine période de contestation sur le vote de la loi sur la retraite, de baisser de 8% les retraites des députés a été reçue avec soulagement voire enthousiasme, comme un réajustement a minima en attendant de réformer à fonds ce système ultraprivilégié, et donc d’autant discriminatoire qu’il profite à ceux qui modifient les conditions de retraite des français.

J’ai personnellement pensé que c’était une goutte dans un verre d’eau et que cela ne pourrait remplacer une vraie réforme du système de retraite des parlementaires.

Mais je ne croyais pas avoir raison à ce point sauf lorsque j’ai appris aujourd’hui, qu’en fait cette réduction de 8% ne représentait que la suppression d’un 13ème mois que touchent les députés retraités.

Il n’y a pas de quoi être fier des députés de droite.

Mais que dire de ceux de gauche qui, la main sur le cœur, prônent le partage, à condition que cela ne leur enlève rien à eux. Un discrédit sans appel de leurs grands discours sur la justice, l’égalité, la suppression des privilèges… et de la sincérité de leur participation dans la rue, au milieu des manifestants…

Dominique Baud

20/10/2010

Cette réforme est nécessaire et sera même vite insuffisante,

Mais…

1-Une partie de ceux qui bloquent notre pays sont soumis à un régime spécial de retraite et donc, non concernés par la réforme. Ils paralysent notre pays, attisent la violence, fragilisent voire condamnent notre économie et donc notre pays et donc notre avenir et celui de nos enfants… De ces jeunes pour lesquels bon nombre expliquent ces mouvements !!!

2-Et, pour être plus crédible, il faut savoir donner l’exemple. C’est pourquoi, une réforme des retraites, décidée par un gouvernement et votée par les parlementaires ne peut se faire, en faisant l’impasse sur la réforme de leur propre régime particulièrement favorable.

********************

Extrait de capital.fr

Retraite des parlementaires :

Rendement imbattable, possibilité de cotiser double, pension de réversion sans condition de ressources.

 

Un seul mandat de cinq ans permet aux députés de percevoir une retraite de 1.550€ ce qui correspond, à ce que touche, en moyenne, un salarié du privé, après 40 années de travail.
Le
régime de retraite des députés fonctionne par répartition, mais leur caisse n’est alimentée qu’à hauteur de 12 % par des cotisations. Le solde du financement est assuré par une subvention votée par les… parlementaires et payée par l’Etat, donc les contribuables. Le régime des députés coûte aux Français la bagatelle de 52 millions d’euros par an, sur les 60 millions de prestations versées.

Autre avantage: ils peuvent cotiser double pendant 15 ans, puis 1,5 fois les 5 années suivantes. Ils auraient tort de s’en priver puisque le rendement de leur régime est imbattable : pour un euro cotisé, un député touchera 6 euros à la retraite, contre 1 à 1,5 euro pour un Français lambda. Ainsi, en seulement 22,5 années un député validera l’équivalent d’une carrière pleine, soit quarante annuités.

De 1.550€ par mois, à partir de ses 60 ans, pour un mandat, on passe à 3.096€ pour deux mandats, 4.644€ pour trois mandats et cette somme augmente ainsi, proportionnellement, jusqu'à un plafond de 6.192€.

Les sénateurs peuvent aussi cotiser double et le rendement de leur régime est équivalent à celui des députés. Leur caisse fonctionne en partie, par capitalisation. Les cotisations couvrent 43% des dépenses, le reste est financé par les intérêts de leurs placements. Leur régime a le mérite d'être bien géré puisque fin 2008, leur caisse était excédentaire de 575 millions d’euros, ce qui leur permet d'assurer 23 années de prestations.

Autre avantage de ces élus: en cas de décès, le veuf ou la veuve reçoit 66% de la pension du défunt, sans condition de ressources. Or, dans le privé, les conditions pour recevoir une pension de réversion sont tellement drastiques que le conjoint survivant ne perçoit rien du régime général dès lors que ses ressources personnelles dépassent 1528 euros par mois.

Il y a un autre motif de grief : les allocations chômage. Un député battu aux législatives pourra pourtant bénéficier pendant 6 mois d'un "revenu de transition" équivalent au traitement mensuel qu'il touchait sur les bancs de l'Assemblée (5.400€ environ). Un montant dégressif qui atteint toujours 20 % de cette somme au bout de 4 ans. Et si, pendant cette période, l'ancien député retrouve un emploi moins bien payé, un différentiel lui sera versé.

 

Ainsi, et en fonction du nombre de mandats effectués, la retraite  moyenne d'un sénateur est de 3.085€ et celle d'un député de 2.192€.

 

Et pourtant, le 9 septembre dernier, L'Assemblée nationale a rejeté l'amendement 249 sur la réforme des retraites... des parlementaires !

Dominique Baud

19/10/2010

C’est partout pareil…

Les partis politiques se disent démocratiques, font croire qu’ils organisent des élections, qu’ils initient des commissions d’investiture…

En fait, je cherche où est la démocratie dans des résultats d’élections manipulés, à l’abri du secret des cabinets de nomination des candidats…

On ne recherche pas la légitimité d’un candidat, voire même dans une démocratie de plusieurs candidats. On case son poulain, son mentor, sa descendance…

Ce n’est pas parce que Marine Lepen est la fille de… que je réagis, c’est parce qu’un autre candidat, Bruno Gollnisch, connu pour avoir soutenu Jean-Marie Lepen pendant des années, est aujourd’hui considéré comme «le candidat des dissidents». 

Décidemment, il y a encore à faire dans notre pays, et si le mot dialogue est dans toutes les bouches, son application au quotidien est loin d’être dans tous les esprits.

Dominique Baud

17/10/2010

Retraites, femmes et salaires... Encore du travail !

Autre commentaire intéressant…

 L’association FDS à laquelle je fais partie a envoyé ce communiqué de presse, le 15 octobre 2010. Je tiens à vous faire partager l’intérêt de cette communication.

Dominique Baud

 Les débats sur la réforme des retraites mettent en exergue l’inégalité salariale et mobilisent à nouveau les acteurs : gouvernement, parlementaires, partenaires sociaux. Les retraites, une opportunité de renforcer et accélérer le processus d’équité? C’est ce que demandent Femmes, Débat et Société par la voix de sa présidente Françoise Vilain et des membres du Conseil d’administration. 

« Femmes, Débat et Société » est, depuis sa création en 2000, engagée dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes en France et nous avons fait, en particulier, des propositions sur la nécessaire réduction de l’écart de rémunérations entre les femmes et hommes tant dans le secteur privé que public.

 C’est avec intérêt que nous observons que les débats sur la réforme des retraites permettent de mettre en exergue la forte persistance de l’inégalité salariale malgré les lois 2004 et 2006 et les engagements pris par les partenairsociaux.

Car, pour les femmes, c’est bien l’inégalité salariale qui est en grande partie responsable de l’inégalité des retraites.

Ainsi, un amendement a enfin été adopté cet été pour fixer à 1% de la masse salariale la sanction financière pour les entreprises de plus de 50 salariés qui n’engageraient pas de négociation. Même si cette pénalité n’est applicable qu’au 1er janvier 2012, c’est une avancée.

 Nous appelons à de nouvelles propositions du législateur dans ce domaine et souhaitons vivement que le secteur public ne reste pas à l’écart de ces dispositions.

 Françoise Vilain, Présidente

et le Conseil d’administration de FDS