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15/04/2009

Epargne populaire…

20081001parachutesdoresinside.jpg

La campagne de publicité faite sur les livrets A est à la hauteur des regrets de ceux qui y ont cru. De 4% finalement sur à peine six mois, le livret A est passé à 2,5% pour être annoncé à 1,75% à compter du 1er mai. Et estimez vous heureux, car cela pu être 1% !!!

Et bien voilà, une fois de plus, ce sont qui ont fait l’effort d’épargner qui vont trinquer. De même depuis janvier, que les français titulaires d’un contrat d’assurance vie sont soumis à un prélèvement supplémentaire de 1,1% au titre du financement du RSA.

Et maintenant, pour financer la réforme de la taxe professionnelle, un élu socialiste, vice-président de l’AMF, propose de taxer les retraits d’argent dans les distributeurs automatiques de billets…

Qui dit mieux.

Et pendant ce temps là, il n’y a pas un jour où un journal ne titre d’un nouveau scandale de « parachute doré », « retraite chapeau », « stock option », « bonus » ou que sais-je encore, que ce soit pour les dirigeants d’entreprises aidées par l’état avec nos impôts que pour d’autres, qui pourtant crient leurs difficultés pour expliquer pourquoi les salariés ne sont pas augmentés et pourquoi on demande à ces derniers toujours plus d’investissement et de résultats.

Qu’un patron méritant gagne bien, voire très bien sa vie compte tenu de sa compétence et de ses résultats, je trouve cela normal.

Mais, ce que nous découvrons aujourd’hui, ces écarts de plus en plus importants relèvent de l’indécence.

Dominique baud





27/02/2009

Combien ça coûte ?

Souvent, on demande aux aînés d’une famille de donner l’exemple.

On pourrait croire qu’en cas de crise, les grands puissent eux aussi donner l’exemple !!!

A chacun d’interpréter la bonne manière de donner de le faire.

9.200.000 euros !!!! Augmentation en catimini en décembre dernier du budget de l’Elysée

77.000 euros !!!!Augmentation du salaire de M. JOUYET, nommé à l’AMF, soit plus de 228.000 euros par an, dont les 8.000 derniers euros compensent l’inflation (je croyais qu’il n’y en avait presque pas !) Même si c’est un réajustement…

Et Jack LANG, nouvel émissaire de Nicolas SARKOZY à Cuba … il y avait urgence. Pour combien a t-il accepté une telle mission, qui je le cite «  le maintient en harmonie avec lui-même » heureux homme !

Il sera difficile de demander aux cadres moyens, vous savez ceux qui n’arrivent même pas à 50.000 euros par an et qui sont pourtant diplômés, bosseurs.. et tout et tout, d’être solidaires en temps de crise.

Dominique BAUD

06/01/2009

«Il faut se serrer les coudes»

 

Telle est l’invitation de Claude Guéant, dans le Figaro d’aujourd’hui.

«Le plan de relance (26 milliards) que nous avons lancé est puissant», affirme le secrétaire général de l'Elysée. Et d'argumenter : «Tout compris ça fait à peu près 3% PIB, soit 60 à 70 milliards», c'est pourquoi, «sur quelques semaines ça peut produire des effets importants». Mais «il faut se serrer les coudes», considère Claude Guéant, «ce qui signifie mettre en place des moyens de solidarité qui permettent à nos compatriotes de passer cette phase dans les conditions les moins difficiles possible»…

Pour 2009, on prévoit un déficit de 79 milliards euros, soit bien au-dessus des 3% du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité. Est-ce grave ? «Le choix politique» a été de ne «pas alourdir les prélèvements obligatoires» et de «faire de la dépense en faveur de la relance», explique Claude Guéant. «Ca se traduit par un déficit supérieur à ce qui était envisagé». Mais, ajoute-t-il, «cela n'empêche pas que nous sommes très rigoureux dans la dépense».

Dommage qu’il oublie de donner des exemples de « bonne conduite ». En effet, se serrer les coudes ne doit pas s’adresser aux seuls citoyens que nous sommes.

Le premier, c'est Eric WOERTH, qui, en décembre dernier, sur RMC a annoncé que bien que cela lui semble un moindre effort, il se devait de réduire les dépenses de son ministère. C'est ainsi qu'il a annoncé qu'il enverrait beaucoup moins de cartes de vœux par courrier et utiliserait davantage internet. Un discours pertinent.

Mais voilà, il a annoncé le montant de l’économie : 92.000 euros !!!

Comment peut décemment réagir le salarié qui entend cela et qui, même en temps normal, met plus de 2 ans, 3 ans, 4 ans, voire même davantage pour gagner cette somme en travaillant.

deficit_public.jpgMais je tiens aussi à souligner le courage de sa déclaration pendant que d’autres ne diront rien et dépenseront sans compter.

J’en appelle aux administrations ou collectivités locales de toute couleur politique d’oser annoncer leurs intentions d’économie sur 2009, notamment en ce début d’année et d’en publier les résultats réels.

Dominique BAUD

27/11/2008

De la Fiscalité en France...

image exposé.jpgOn constate aujourd'hui une mauvaise répartition de l'impôt en France. Une grande partie des Français ne paient aucun impôt car ils ont des revenus insuffisants et d'autres n'en paient pas non plus car, malgré des revenus très importants, ils s'engouffrent dans les niches fiscales.
Depuis 2007, le gouvernement français a donc décidé de réformer une partie du système .Les députés viennent d’ailleurs de voter un amendement à la loi de finances pour 2009 qui limite les avantages procurés par les niches fiscales à 10% du revenu imposable, plus 25.000 euros.
Les niches fiscales sont un dispositif qui permet à un ménage de déduire une certaine somme de sa déclaration de revenus. A l'origine le but était de soutenir l'activité dans certains secteurs ou dans certaines zones géographiques. Cependant, elles ont un effet pervers, car la somme de ces investissements, pratiqués par les contribuables à plus hauts revenus a pour effet de leur permettre d'échapper complètement ou partiellement à l'impôt.Il devenait donc possible de réduire ses impôts jusqu'à 200.000 euros, par exemple par un investissement dans une entreprise dans les DOM TOM.
En octobre dernier, Bercy évaluait à 7.000 le nombre de ménages qui, malgré un revenu annuel supérieur à 97.500 euros, ne payaient aucun d'impôt.
Un couple sans enfant qui utilise au maximum les niches fiscales et qui gagne 97.500 euros doit normalement payer 18.500 euros d'impôt. En appliquant la règle nouvellement votée, il pourra déduire jusqu'à 34.750 euros .Le montant des niches fiscales autorisé reste supérieur à 18.500 euros. La conséquence est donc que ce couple ne paiera pas d'impôt. La réforme n'a donc de répercussion que sur les très gros salaires, supérieurs à 165.000 euros.
Par exemple, un couple avec un revenu de 200.000 euros, devra payer un impôt sur le revenu de 56.000 euros, bénéficiera d'un plafonnement maximum de 45.000 euros au titre des niches fiscales et devra donc payer 11.000 euros d'impôt au lieu de zéro.
Les spécialistes estiment la recette de cet amendement pour l'Etat à 200 millions d'euros. Cependant le coût de la totalité des niches fiscales était évalué à 73 milliards d'euros en 2008. Cette réforme pour l'Etat reste à la marge puisqu'elle ne représente que 0,3% de gain.
Il faut aller plus loin dans ce débat et de s'interroger sur l'intérêt de supprimer ou non d'avantages de niches fiscales. Avant toute chose il faut penser aux risques économiques que cela entrainerait mais aussi aux risques de fuites plus importantes des fortunes à l'étranger.Mais on ne peut pour autant oublier que si 47% des français ne payent pas d'impôt, les plus hauts salaires peuvent eux aussi en être exonérés. Ce système est donc au détriment des classes moyennes et des familles.
********
Il est aussi intéressant de revenir sur l’ISF.
L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est un impôt payé par les personnes détenant un patrimoine net supérieur à 770.000 euros. Cet impôt est calculé sur la totalité du patrimoine c'est à dire sur les biens mobiliers (voitures, valeurs boursières, assurances vie...) et immobiliers (maisons et appartements...).
En 2007, environ 528.000 contribuables français ont réglé l'ISF, soit une augmentation de 20% en un an. Cette forte augmentation est principalement due à l'augmentation du prix de l'immobilier même si une réforme récente a permis d'augmenter l'abattement sur la résidence principale de 20% à 30%.
Cet abattement n'est pas applicable aux résidences secondaires. Il n’ apparaît pas équitable entre les contribuables, puisqu’il s’appuie seulement sur la destination d’un bien et non sur sa valeur, ni sur son origine.
Valeur du patrimoine Taux
770 000€ et 1,24 millions d’euros 0,55%
1,24 millions et 2,45 millions d’euros 0,75%
2,45 millions et 3,85 millions d’euros 1%
3,85 millions et 7,36 millions d’euros 1,3%
7,36 millions et 16,02 millions d’euros 1,65%
Plus de 16,02 millions d’euros 1,80%

Pour compléter ce tableau, il est important de savoir que 86% des contribuables redevables à l'ISF le sont au titre des deux premières tranches. Ce qui signifie que 86% des contribuables redevables à l'ISF ont un patrimoine inférieur à 2,45 millions d'euros.
Sur 528.000 contribuables redevables à l'ISF seuls 1.150 le sont jusqu'à la dernière tranche.
Une réelle contradiction car d'un côté on encourage les gens à épargner ou à acheter de l'immobilier et que de l'autre on les taxe tant sur le capital que sur les revenus de leur épargne.
Dominique BAUD

25/11/2008

Une vraie révolution !

 

Mais de quoi parle t-on ?

Mon blog n’est pas très actif en ce moment et je m’en excuse auprès de mes lecteurs toujours aussi assidus.

La crise financière me conduit, comme beaucoup d’autres à un emploi du temps particulièrement chargé.

Mais aujourd’hui, je découvre dans la presse un article sur ce qui serait une révolution.

Demain… Au plus tard en 2010, les emprunteurs seront libres de choisir leur assurance dans le cadre d’un prêt.

Je rappelle ici qu’aucune loi n’oblige un emprunteur à souscrire l’assurance que lui propose sa banque. Si ce n’est qu’avec le temps, les banques ont pratiqué des « abus de droit » : pas d’assurance, pas de prêt et ont ainsi imposé à leurs clients un « paquet complet », sans se préoccuper du surcoût, à fonds perdus, qui pourrait être le leur.

pourcentage1.jpgPendant des années, les assureurs ont pu vendre, notamment à des gens jeunes, en bonne santé, et mieux encore non fumeurs, des assurances décès individuelles pour couvrir leur emprunt, avec d’excellentes garanties et des coûts particulièrement compétitifs.

Mais avec le temps, le « chantage » des banques sur l’obtention du prêt, a conduit à ce qu’elles imposent leur assurance.

La majeure partie des clients croyaient cette double souscription dans le même établissement inévitable.

L’annonce faite aujourd’hui est certes particulièrement salutaire mais ne peut relever ni d’une révolution, ni d’une réforme législative

C’est le retour au libre arbitre de tout emprunteur dans le choix d’une assurance. Les exigences de la banque devant se limiter à la qualité et au montant des garanties.

On rend simplement aux citoyens français une Liberté que les banques leur avaient de fait enlevé.

Dominique BAUD

03/10/2008

OUF… Le plan Paulson est voté.

crise.jpgCe n’est pas le plan PAULSON en lui même dont je salue le vote, mais l’espoir, que son vote et ses conséquences, évite que la crise financière qui nous touche depuis plusieurs semaines vienne à empirer de façon irrémédiable.

 

Mais que l’on ne s’y trompe pas. Eprouver un soulagement à l’annonce de ce vote, ne cautionne en aucun cas les raisons et les acteurs de la crise financière.

J’appelle de tous mes vœux que cette crise serve au moins à quelque chose, que les auteurs en soient sanctionnés et les vraies bonnes résolutions enfin prises afin que les mêmes causes ne reproduisent pas demain les mêmes effets.

Je comprends que cela déstabilise et révolte ceux qui souffrent dans notre pays de ne pas avoir d’emploi, de ne pas voir leur salaire augmenter…

Mais il faut être sûr que sans cela, leur situation se dégraderait encore plus vite.

Il faut faire ce qu’il faut pour soutenir l’économie, et le gouvernement américain n’avait pas, à ce stade, d’autre choix.

 

Je conclurai avec cette « généreuse » déclaration de M. Axel MILLER de renoncer à son indemnité de départ de 3.700.000 d’euros. J’aurai honte, à sa place, après avoir failli assister à la faillite de DEXIA dont il est le Président du Directoire. Rappelons qu’il a touché une rémunération fixe de 850.000 euros en 2007 à laquelle s’est ajoutée une part variable de plus de 1.000.000 euros.

Mais comme il considérait ne pas avoir démérité et bien que s’étant déclaré hostile aux « parachutes dorés », il pensait être en droit de toucher ce capital.

« Ne pas avoir démérité »….Tout un programme.

 

Et bien puisque crise il y a et que nous ne pouvons rien y faire, au moins qu’elle serve à quelque chose.

Que de tels parachutes restent définitivement fermés.

Ma pensée vaut aussi bien sûr en politique, où, à défaut d’indemnité de départ, on a des rentes de situation presque à vie..

 

Dominique BAUD

30/08/2008

Travaillez plus : on a besoin des revenus de votre épargne…

taxe_impot.gifLa volonté de faciliter le retour à l’emploi et sa reconnaissance par une rémunération plus importante est tout à fait louable, souhaitable et ne peut être qu’encouragée.
Mais pour autant, aller taxer encore et toujours ceux qui se sont accrochés à leur travail et se sont levés tous les matins leur vie durant ou se lèvent encore, ayant jusqu’à 3 heures de transport par jour, subissant les grèves…est inacceptable.

Est-ce cela, ne pas augmenter les impôts et taxes, libérer le travail, améliorer le pouvoir d’achat ?

Pour le financement du RSA, on nous annonce une taxe de 1,1% sur les revenus du capital. C’est en fait une taxe sur les revenus de l’épargne. Capitalisés ou perçus, l’avenir nous le dira.
Mais une chose est sûre, ce sera sur l’épargne déjà constituée et non sur l’épargne à venir.

On est dans la contradiction totale.
On a expliqué aux Français pendant des années qu’ils devaient se constituer un capital pour leur retraite car les cotisations obligatoires de toute une vie ne suffiraient pas.
On demande aux Français d’épargner et notamment d’investir dans les actions. Ceux qui l’ont fait subissent aujourd’hui de plein fouet les revers de la bourse avec des revenus très amoindris. Quant à ceux qui échaudés, ont préféré investir dans des supports en euros, ils ne verront bientôt plus de différence entre la rémunération de leur argent et l’inflation, du fait de l’augmentation de l’impôt.
Qui y gagne… Certainement pas celui qui travaille et qui a épargné.
Les retraités sont immédiatement sanctionnés (déjà sérieusement touchés par la réforme des pensions de réversion en 2004)
Les actifs à 15-20 ans de la retraite le seront encore plus demain.

Et tout serait taxé: assurance vie, PEA, portefeuilles d’actions, participation et intéressement.

En mai dernier, l’objectif était d’obtenir que « l’intéressement versé par les entreprises soit doublé… »
Et voilà maintenant que pour financer la sécurité sociale, Mme BACHELOT propose de taxer les entreprises sur les sommes versées au titre de l’intéressement.
Pas de doute que cette taxe en plus incitera les entreprises à distribuer davantage demain.

Et parce l’humour fait du bien, je reconnais que dans la très grande entreprise dans laquelle je travaille, peu nous importe que l’intéressement soit doublé ou non puisque depuis deux ans , il est de zéro.

Les Français ont compris. C’est une attaque directe sur ceux qui travaillent et ont fait l’effort d’épargner. Je n’y vois là aucun respect de la phrase que chacun garde en mémoire: Travailler plus pour Gagner plus…

On entend partout, le MEDEF en tête, que le seul moyen d’augmenter les salaires est de baisser les charges des entreprises. En effet, l’objectif devrait être de tendre à la diminution du nombre de ceux qui touchent des aides et allocations, au profit de la baisse du chômage de l’augmentation des salaires.
Or, on fait exactement l’inverse.
Et en plus, des doutes réels et justifiés existent quant à la viabilité de cette réforme, et les réelles intentions de ceux qui devraient en profiter.
Et en lisant la presse, on tombe sur l’expérience lancée à titre expérimental dans les Bouches du Rhône. 36.000 allocataires du RMI, seulement 550 depuis 6 mois qui ont intégré le système RSA et des commentaires du genre : « J’ai choisi de ne travailler que 10 heures par semaine, ainsi je rentre dans le RSA, et de 583 euros que je touchais avec le RMI, je passe à 823… » .
Et ce, alors même que l’objet n’est pas de permettre à un allocataire de se contenter volontairement de ne travailler que 10 heures par semaine, mais au contraire de l’inciter à obtenir un travail à plein temps.

Ne pouvait-on pas se donner un peu plus de temps et trouver des économies sur le train de vie de l’état qui auraient permis de financer cette réforme.

Des exemples, que m’ont rappelé si besoin était, tous ceux à avec qui j’ai eu l’occasion de discuter depuis deux jours. Les langues se délient. La grogne monte. Ces excès ne peuvent impunément être financés par les français.

- 138.000 euros dépensés par M. ESTROSI pour un aller retour à New York, tout cela pour ne pas manquer un cocktail à l’Elysée. Des excuses.. Mais aucun remboursement.

-18.000 policiers, gendarmes, CRS… mobilisés pour quelques heures, lors du sommet de « L’Union pour la Méditerranée ». Et on en est où ?

- Deux avions pleins et un aller de retour en quelques heures à l’occasion du voyage officiel pour les JO.

-Des conseils des ministres délocalisés : Strasbourg, Corse… Pourquoi pas DOM TOM…
« Si le principe de délocalisation ne peut être contesté sur le fond en restant une idée généreuse qui étend la démocratie à tous les territoires, son application pour un conseil des ministres reste injustifié face aux demandes faites aux citoyens français de contribuer à économiser les énergies, éviter la diffusion de CO2 inutilement et surtout, face à la situation actuelle du pays. Il faut donc rester logique. Quand on nous parle de restreindre les dépenses de l’Etat, que l'on nous demande d'être écolo responsable, que le pouvoir d’achat stagne, on ne peut demander des efforts aux Français si leurs représentants n’en font aucun. Il est donc nécessaire de rester dans la cohérence et le rationnel. »

- Et les niches fiscales. Pourquoi ne pas avoir attendu les conclusions du rapport pour faire l’inventaire et trouver ainsi des sources de financements.

« COMBIEN CA COUTE… »
Les Français ont le droit de savoir.
De grandes économies pourraient ainsi être opérées et financer les réformes dont personne ne conteste le bien fondé.

On ne s’en sortira pas en créant ainsi à chaque fois une taxe ou un impôt pour financer une idée, si bonne et si généreuse soit-elle.


Dominique BAUD

12/08/2008

Finalement, tout va bien… Mais pas de la même manière pour tout le monde

 

pouvoir d'achat.gifLe Figaro, 11 Août 2008

« Bonne nouvelle pour les couples britanniques, la crise immobilière va consolider leurs ménages. Selon l'étude de l'agence Savills, il existe en effet une corrélation entre la valeur de la pierre et le nombre de divorces. «Quand les prix montent, les propriétaires se sentent plus riches, et nous supposons qu'ils pensent pouvoir plus facilement financer un divorce», explique Lucian Cook, directeur de la recherche de Savills. La baisse actuelle du marché devrait a contrario, pense-t-il, entraîner un ralentissement des séparations. »

Le Parisien, 9 Août 2008

« En juillet, le trafic sur les autoroutes a baissé de 4%, ce qui représente plusieurs millions de véhicules en moins. L’impact économique a donc joué. Moins de carburant vendu, c’est moins de circulation et donc statistiquement, moins d’accident. D’où, des vies sauvées au volant grâce … au prix de l’essence »

Et demain, si les Français perdent en pouvoir d’achat, on lira qu’ainsi, ils achèteront mieux et moins pour se nourrir et que ce sera le remède contre l’obésité.Demain, lorsqu’ils ne pourront plus inscrire leurs enfants dans des clubs sportifs; ce sera une chance… moins d’accident et donc moins de remboursement de santé.

Et puis quoi encore.

Lire ceci sans réagir, c’est accepter que rien ne s’améliore, comme une fatalité.

Le Parisien, 9 Août 2008

« L’Airbus présidentiel emmenant Nicolas SARKOZY et ses invités était trop lourd pour faire d’une traite le voyage jusqu’à Pékin. L’appareil devait se poser une heure à NOVOSSIBIRSK, en Sibérie, pour refaire le plein de kérosène. On a donc dédoublé le vol : une partie des passagers a pris un second avion. Les deux vols peuvent faire l’aller et le retour sans escale. Une heure gagnée dans chaque sens. »

Souvenez-vous...

France 2, 27 mai 2008

« Quand le prix du pétrole augmente, les consommateurs français, qui sont intelligents, diminuent un peu leur consommation de pétrole. » Christine LAGARDE

Libération, 4 novembre 2007

"Mme Lagarde invite les Français à «adopter des comportements et des modes de consommation différents à la fois pour préserver leur pouvoir d'achat et pour préparer l'avenir. Elle suggère ainsi de conduire moins vite, de comparer les prix à la pompe (notamment sur le site prix-carburants.gouv.fr) et d'éviter de prendre sa voiture sur les petits trajets au profit de la marche ou du vélo. Et pour ceux qui n'ont d'autre alternative que la voiture, la ministre propose d'envisager le co-voiturage: Entre collègues ou amis il est peut-être possible de se concerter pour faire la route ensemble. Etre plus rationnel dans son choix de transport, c'est cela se déplacer intelligemment».

Sans autre commentaire.

Dominique BAUD

04/03/2008

Economie et Sécurité

Le 15ème, pôle économique

Le commerce de proximité est un facteur essentiel de lien social. Pour autant les difficultés sont réelles et les charges administratives trop contraignantes.
Il faut créer un guichet unique sous la responsabilité d’un animateur municipal chargé de fédérer les associations de commerçants et d’organiser des actions locales.
Les entreprises sont sources d’emploi, tant pour les jeunes que pour les seniors. La Mairie doit être partenaire et organiser un forum annuel des entreprises pour fédérer l’offre et la demande en relation avec les organismes de recrutement privés et publics, les conseillers d’orientation et les associations liées à l’aide à l’emploi ou à la création d’entreprise.

La création d’un pôle des métiers

Du fait de l’implantation des grandes chaînes de télévision dans le 15ème et à proximité, de nombreuses entreprises de l’audiovisuel se sont installées dans notre arrondissement.
Nous proposons la création d’un pôle des métiers de l’audiovisuel pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et de centres de formation pour l’apprentissage des nouvelles technologies (informatique, internet, multimédia).


Sécurité

La sécurité dans notre arrondissement a besoin d’être améliorée, notamment dans certains quartiers plus sensibles qui nécessitent une surveillance accrue et un besoin d’intervention rapide. La taille de notre arrondissement rend nécessaire la création de plusieurs antennes de police de proximité.
Le sentiment d’insécurité touche plus particulièrement les personnes les plus vulnérables et donc souvent plus âgées. Notre devoir est de les rassurer en créant un système d’appel d’urgence.

La sécurité dans la rue relève aussi de l’instruction et de l’éducation. C’est pourquoi, les initiations au respect de la rue, à l’apprentissage du vélo et des rollers proposées par les inspecteurs de la Préfecture de police doivent être généralisées auprès des écoles maternelles et élémentaires.
La sécurité des enfants doit être une priorité : une surveillance aux abords de toutes les écoles de l’arrondissement doit être assurée, les ralentisseurs généralisés et l’entretien du marquage au sol assuré.
Les rassemblements sur les places en présence de chiens dangereux se multiplient. Il convient de veiller avant tout à la sécurité et à la tranquillité des riverains en les interdisant.
Les nuisances sonores et olfactives doivent être prises en compte. La Mairie d’arrondissement s’engage à assurer à ses concitoyens un strict respect des règlementations (qualité des revêtements de voirie, protection de l’environnement, gestion de l’héliport…).

30/01/2007

20 ans, 30 ans, 40 ans… non 50 ans

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C’est sur 50 ans qu’un courtier en prêt immobilier propose aujourd’hui, en association avec une banque espagnole un prêt pour acheter un logement.

Plus que la durée d’une vie professionnelle, le temps d’être parents, même grands parents, voire même arrières grands parents.

Et pourtant, on connaît les contraintes de l’allongement de la durée de remboursement dans la mise en place d’un crédit. Plus la durée de remboursement est longue, moins le montant du crédit est proportionnellement important, et plus le coût de l’emprunt est discriminatoire.

Qui plus est, là où dans un dossier classique l’assurance décès-invalidité est exigée par l’établissement prêteur, voire même le dossier refusé ou ajourné en cas de maladie, dans le cadre de cette proposition, elle ne sera pas obligatoire.

En conséquence, en cas de décès, aucune assurance ne se substituera au remboursement du prêt.

Ce sont les héritiers, les enfants, voire les petits enfants qui, en cas de décès, devront solder la dette. Quelle cadeau pour les générations futures.

Je doute que les initiateurs de ce projet aient bien apprécié l’impasse dans laquelle ils incitent leurs clients à s’engager, et j’ invite pour ma part ces derniers à la plus grande prudence.

Parce que je crois au bon sens des Français, je pense que cette proposition en restera au stade d’effet d’annonce.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris