Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/05/2012

Retour de collage

Retour de collage, ce soir à 1h30. Personne dans les rues en ce samedi de week-end de Pentecôte. Nous avons décidé d’une stricte ligne de conduite en respect de la démocratie qui consiste à permettre à chacun de pouvoir s’exprimer, y compris par l’affichage.

Il y a bien sûr les panneaux électoraux. Les concernant, normalement, il est interdit d’y toucher. Chaque candidat a seul autorité pour y coller ses affiches.

Et il reste quelques espaces de collages, de moins en moins nombreux mais où certains s’octroient tout l’espace….Ce qui n’est manifestement pas du goût de tout le monde… De fait, cela nous a permis de glisser quelques affiches aux endroits restés ou devenus libres.

On verra si tout le monde a ce respect de la démocratie. On a pris des photos, avant et après, photos prêtes à être publiées si nécessaire.

Dominique Baud

 

25/05/2012

Toujours les mêmes excuses

On n’en a pas fini…. Les discours que j’entends, les articles que je lis à la veille des élections législatives, me convainquent si besoin était que ce n’est pas ainsi que le renouvellement de la classe politique se fera et ce malgré la loi.

On ne peut que regretter que dans un pays comme le nôtre, à priori qui se dit moderne et démocratique, on ait été obligé de légiférer sur la parité, alors même que les femmes représentent plus de 54% des électeurs.

Mais quand on entend, encore en 2012, certains propos, quand on regarde la représentativité féminine de certains partis aux prochaines élections législatives, et quand on sait qu’il suffit de payer une amende s’absoudre d’appliquer la loi, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas vouloir remplacer ces députés qui s’exonèrent ainsi de respecter la loi. LE COMBLE !!!!

A qui voulez-vous faire croire que les femmes qui s’investissent en politique, que celles qui se présentent aux élections, ne veulent surtout pas gagner, car « elles ne veulent pas du pouvoir », et « choisissent » ainsi les circonscriptions « les moins faciles » ?

A qui voulez-vous faire croire que sur 54% d’électrices, on ne trouve pas de femmes volontaires, capables et compétentes ?

A qui voulez-vous faire croire que la reconnaissance de sa compétence, de son courage, de sa pugnacité, de ses convictions, n’est pas le seul argument d’une femme qui veut s’investir en politique ?

Vos discours, la démagogie de vos déclarations, ne nous enlèveront pas notre liberté de nous présenter à une élection pour offrir à nos concitoyens un autre modèle de gouvernance, soyez en convaincus, messieurs…

 Dominique Baud

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 XVème arrondissement

 

19/05/2012

Séquences émotions

J’imagine sans peine l’émotion que doit-être celle d’un ministre qui doit laisser sa place. Que ce soit un ministre remplacé par un « collègue » de même couleur politique, un ministre remplacé par un adversaire suite à un changement de majorité, voire « pire », un ministre qui a « changé de camp » et se retrouve devant céder sa place à ses propres ex-amis.

Une situation dont manifestement Eric Besson n’a pas supporté l’idée même. Et c’est ainsi que contrairement à toute tradition républicaine, il a brillé par son absence lors de sa passation  de pouvoir.

Une note de 13 pages serait l’unique testament laissé par ce ministre…Et de nombreux décrets d’application non signés… Cela permet d’apprécier le personnage. Frédéric Mitterand qui hier encore déclarait que son angoisse était de redevenir « un simple citoyen » s’est autrement mieux comporté.

Je n’ai jamais compris « l’ouverture » en 2007. Comme si « dans son propre camp », il n’y avait pas suffisamment de gens compétents. C’est pourquoi ironiser aujourd’hui, sur un gouvernement très « PS » est ridicule. Comme est d’ailleurs ridicule la facile critique sur l’inexpérience. Mais ceux qui parlent ainsi ont bien commencé un jour….Il y a si longtemps…

Mais pour autant, si je crois qu’on peut voter un projet présenté par ses adversaires si on le juge bon (je l’ai fait lorsque j’étais élue… Et on a su me le faire payer), si je crois que voter une loi jugée bonne est un signe de bon sens et d’intelligence même si elle est présentée par d’autres que ses amis, pour autant je crois qu’il ne faut jamais que les électeurs  oublient les conséquences sociétales de leurs votes.

Ainsi j’espère qu’au moment de voter pour les législatives, les électeurs seront très regardants :

Sur le fait que l’étiquette soit d’abord conforme à leur courant de pensée au vu des déclarations des responsables dudit parti

Sur la  personne qu'ils choisiront, pour ses qualités et pour ses actions dans un constant souci de  proximité, ce qui est tout sauf un accessoire, même aux législatives.

Dominique Baud

 

14/05/2012

Plus que jamais d’actualité

Définition…..

« Le « parachutage » est un terme utilisé en politique pour désigner de façon péjorative une candidature à un scrutin sans que le candidat n'ait beaucoup d'attaches à la mandature visée. Le parachutage émane également d'une décision politique d'une instance nationale (un parti politique) ou d'une personnalité politique majeure, qui veut privilégier une candidature personnelle, aux dépens des candidatures locales » .

Et vive la nouvelle Gouvernance appelée de leurs vœux par ceux qui en parlent mais ne veulent surtout pas se l’appliquer à eux-mêmes…

Et le comble, c’est que ces « personnalité majeures », selon la définition,  sont ceux se retrouvant sans poste après un résultat électoral défavorable…

Cherchez l’erreur et tant pis pour les personnalités locales tout aussi méritantes, sinon même plus, même si elles sont nationalement moins connues.

Car je le redis, se prétendre ainsi indispensable pour sauver notre pays, et aller s’installer, du haut de sa notoriété, dans une circonscription favorable à sa couleur politique, plutôt que de chercher à conquérir une circonscription plus difficile....Quel panache !

Dominique BAUD

 

 

 

25/03/2012

« Je ne suis pas une "héritière", je suis une conquérante! » GPG

Voilà l’article que je viens de découvrir….(http://generationproximite.blogspot.fr/2012/03/je-ne-suis-pas-une-heritiere-je-suis.)

Au risque de me répéter, je suis partagée entre ma satisfaction de découvrir la nouvelle lucidité de quelques élu(es) du XVème arrondissement et un certain pincement au souvenir de tout ce que j’ai du affronter comme sarcasmes en 2007, période au cours de laquelle, les mêmes ne m’ont rien épargné.

Alors je m’autorise à reprendre à mon compte bon nombre de ce qui est écrit sur cet article que je vous invite à lire sur le blog de son auteur, à moins que par curiosité, vous ne recherchiez ces mêmes propos, bien plus anciens, sur mon blog.

Oui, le 15ème arrondissement est plus que jamais est convoité par la gauche…

Oui, la gouvernance du maire actuel ne peut que contribuer à une prochaine bascule

Oui, pour l’empêcher, il faut « changer les méthodes » : souvenez-vous un de mes slogans…« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens… »

Oui, 2014, c’est demain, et après, il sera trop tard…

Oui, les termes utilisés par ces messieurs sont d’un autre siècle. Leur mépris pour les femmes qui revendiquent « une place » par leur travail, leur compétence, leur disponibilité est constant. Celui de considérer qu’elles ne valent que pour des places de suppléante aussi.

Oui, le terme « d’héritière » n’est pas digne de la république, oui, celui de « dissidente », n’est pas digne de la Démocratie, oui, celui d’  « Ambition » n’est pas un gros mot et surtout pas un mot réservé à la gente masculine.

Je suis contente de constater qu’aujourd’hui, d’autres que moi considèrent que les circonscriptions n’appartiennent à personne. Et je regrette que ma candidature en 2007 n’ait pas été soutenue avec autant de virulence et de bon sens. Mais il faut sans doute attendre son heure. 2012, pourquoi pas. Une nouvelle gouvernance dans le XVème arrondissement avec deux femmes de droite élues députés… Là où l’UMP a décidé qu’il n’y en aurait aucune, avouez que cela aurait de la G….

Alors oui, Géraldine, agissons, nous les femmes et laissons ces messieurs à leur vocabulaire et à leurs méthodes du moyen âge. Une fois en place, c’est toujours pareil, les femmes leur doivent tout et eux n’ont jamais eu besoin de personne….Mais ils n’en sont pas à une contradiction …

Les vérités que j’ai exprimées en 2007, sont toujours d’actualité aujourd’hui… Le Maire du XVème n’habite toujours pas l’arrondissement, alors même qu’il annonçait son prochain déménagement, sans doute pour gagner des voix en leurrant l’électeur lors d’un débat avec son adversaire socialiste aux dernières élections municipales,… « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… »

Et pour continuer dans le «  Faites ce que je dis et non ce que je fais », on le reconnaît à nouveau, lorsqu’il juge, condamne, exclu, ceux qui, finalement ne font que suivre son exemple, lorsqu’il a été dissident en 2004 car il voulait être Sénateur, mandat qu’il a pourtant abandonné en 2007, malgré ses promesses, pour devenir député.

J’approuve cet article, non pas parce que ces termes innovent mais parce qu’il a l’avantage de valider tout ce que j’ai dénoncé en 2007.

Alors Géraldine, candidate dans la 12ème circonscription de Paris contre Philippe Goujon ? Tu as tout mon soutien, même si ma vie est dans la 13ème….  mes amis indécis de ta circonscription seront heureux de suivre l’avis que je ne manquerai pas de leur donner pour leur vote en juin 2012.

Dominique BAUD

 

21/03/2012

Exclusions, ça commence…

Thierry Solère serait-il le premier à être « provisoirement exclu » pour désobéissance? En effet, il ose se présenter aux législatives contre un parachuté « célèbre » et investi, Claude Guéant.

Sans doute encore une preuve qu’à l’UMP, on investit les candidats au mérite, à la proximité… et tout et tout…

« Beau discours » comme a dit Nicolas Dupont-Aignan aujourd’hui, il ne reste plus qu’une chose, l’appliquer.

Et c’est vrai pour tout.

A qui le tour maintenant, Brigitte Kuster, David Alphand, Rachida Dati… Pour ne parler que de Paris.

Dominique Baud

 

20/03/2012

Cela va finir comment ?

Il semblerait qu’elle soit bien décidée. Décidée à faire la campagne du président sortant mais aussi décidée à contrer l’UMP dans ses choix d’avoir donné l’investiture à Bernard Debré plutôt qu’à elle.

Ce n’est surtout pas moi qui vais contester sa détermination. Mais comment cela va-t-il finir Je n’imagine même pas que Bernard Debré puisse céder sa place. Et, j’espère que Brigitte Kuster va aller jusqu’au bout.

J’espère aussi que les électeurs iront jusqu’au bout de leurs convictions, de leurs déclarations, sachant reconnaître les qualités d’une élue de proximité, disponible et habitant au cœur de son arrondissement voire de sa circonscription

2012, ce n’est pas 2007. J’espère que les électeurs oublieront l’étiquette pour choisir un homme ou mieux une femme, là où ces dernières se présenteront. Que là où l’UMP les a balayées d’un revers de main, les électeurs les imposent par leur vote.

Et elles risquent d’être nombreuses à se manifester au lendemain des présidentielles. Vous l’aurez cherché.

Dominique Baud

 

13/03/2012

69ème rang mondial

Pas de quoi être fier. C’est le rang qu’occupe la France en terme de respect de la parité en politique.

Pays moderne, développé…

Mais tant que des hommes, élus depuis quand…des décennies sans doute, se justifieront en déclarant avec ironie que « La qualité n’est pas une question de sexe »… Il est certain que la situation ne progressera pas et que la représentation des 54% des électeurs, qui sont des femmes, ne s’améliorera pas.

Et bien oui, je suis d’accord pour que les partis qui ne respectent pas la parité ne puissent dorénavant plus obtenir de subventions publiques.

Honte à tout parti politique, dont les dirigeants sont parmi les plus hauts personnages de l’état…, sont députés, les mêmes qui font la loi… et qui ne la respectent pas…

Dominique Baud

 

 

09/03/2012

Dati, c’est reparti

Bien qu’accompagnant « le candidat » dans de nombreux déplacements, elle ne désarme pas contre la candidature du premier ministre dans « SA » circonscription.

Quel esprit de «  propriété » !!!. Dommage que ceux à qui elle a piqué la place sans état d’âme en 2008 n’aient pas eu à l’époque autant de pugnacité. Car eux, déjà et depuis longtemps, sont chez eux, dans l’arrondissement, voire même dans la circonscription. Mais peut-être seraient-ils enfin en train de se rebiffer. Décidemment, ça bouge enfin à Paris…

Elle continue donc à réaffirmer qu’elle sera candidate face à François Fillon, selon ses déclarations sur LCI, le 28 février dernier. Philippe Goujon peut-il être totalement rassuré ? Pas sûr ? Mais alors où irait ce dernier, dans l’autre circonscription du XVème, celle où JFL vient d’ouvrir une permanence, pas gagné…

Car oui, la particularité du député de la 13ème circonscription, c’est qu’il n’ouvre une permanence que pour faire campagne. Signe de la proximité s’il en est qu’il a souhaité instaurer auprès de ses électeurs.

Qu’il est loin le temps de la vraie vie militante, des réunions mensuelles avec René Galy Dejean, des échanges avec Jacques Toubon, des dîners débats….D’une permanence ouverte toute l’année, espace d’accueil et de convivialité.

Dominique Baud

 

14/02/2012

Je te donne… Tu me donnes…

On apprend ce soir que Christine Boutin renonce à l’Elysée contre 100 candidats de son parti (parti chrétien démocrate) aux législatives.

Cet accord va faire bouger la liste des investitures pourtant validée par l’UMP le 28 janvier dernier.

C’est ainsi que même si certaines circonscriptions étaient dites « réservées », elles l’étaient pour assurer de bonnes places à l’appui de certaines négociations.

Mais ces circonscriptions réservées n’étaient à priori fin janvier qu’au nombre de 76 (dont 13 dans les DOM-TOM), ce qui est très insuffisant pour répondre à l’accord passé, et je doute de plus qu’elles soient toutes octroyées aux candidats du parti de Mme Boutin, car il ne resterait rien pour les autres…

Donc, …çà va valser,… des candidats vont devoir céder leur place.

Et quelles sont ces promesses ? Combien de circonscriptions gagnables par la droite ? Combien de candidats UMP pouvant gagner vont ainsi devoir accepter de céder leur place. Et quelles sont les circonscriptions qui ne donneront pas d’élu, mais des sous à son parti…L’avantage des législatives, c’est qu’elle permet ainsi à un petit parti de continuer à exister.

Attendons pour voir. Les grincements de dents devraient se faire entendre sans tarder.

Dominique Baud

 

06/02/2012

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Ce dimanche soir, Rachida Dati était sur le plateau de France 2. J’avoue qu’en décidant de l’écouter, j’attendais une déclaration d’intention claire de sa part. Et bien, rien de tout cela. Des affirmations décevantes, des questions sans réponses, des réponses sans question, des évidences niées… elle a posé…

Elle a parlé de la portée forte de sa nomination, en 2007, par son nom, surtout son prénom, ses origines sociales, ses parents…

Elle a même osé dire qu’elle n’était « pas habitée par la conquête du pouvoir ».

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de la dernière déclaration de Claude Guéant, elle répond être « choquée par le parti socialiste et les socialistes…qui rechercheraient la polémique permanente…., et d’expliquer, sur l’insistance du journaliste… que Claude Guéant est pour une société qui soutient « l’égalité Hommes/Femmes » (certainement en politique, on le voit avec les investitures UMP aux législatives), qui « défend la démocratie »…. Puis elle reconnait tout de même qu’il faut faire attention « aux mots »…

Elle nie aussi qu’elle ait pu « alimenter sa surexposition »…

Elle n’a jamais cherché à jouer de son nom, de son prénom !!! (elle a du oublier… c’était 5mn plus tôt !!!°

Elle considère qu’il y a une « petite élite sectaire à l’UMP qui n’a pas vu que la France avait changé »…. Comprenez qu’elle, représente cette France qui a changé.

« S’incliner »… Non, elle sera candidate à Paris, car d’ailleurs c’est qui était prévu lorsqu’elle s’est présentée en 2008, dans le 7ème arrondissement.

Quel respect pour ceux qui ont voté pour elle aux élections européennes. Finalement, ce n’était qu’un mandat alimentaire, …en attendant !!!

Donc ce soir, on n’en sait pas beaucoup plus. Que va-t-il se passer ? A-t-elle encore des cartes secrètes pour obtenir qu’un candidat investi, décide finalement de s’effacer, va-t-elle vraiment rentrer en dissidence et alors où ? Dans la 2ème circonscription, contre François Fillon, ou dans la 12ème, contre Philippe Goujon ?

Il est vrai qu’elle avait sans doute pris un coup, lorsqu’en décembre dernier, un sondage donnait 39% des suffrages pour François Fillon, contre 8% pour elle-même, à égalité avec le candidat d’Europe Écologie-Les Verts, dans la 2ème circonscription de Paris.

Mais, bien que ce sondage ait été réalisé avant la désignation du candidat socialiste, on donnait à ce dernier 29% des voix et donc 41% en ajoutant les scores des candidats de gauche. C’est beaucoup pour une circonscription si bien ancrée à droite.

Et maintenant que nous savons que le candidat socialiste qui va affronter François Fillon, n’est autre qu’ Axel Kahn, l’écart pourrait se réduire…

Rachida Dati aurait eu du mal à affronter ce résultat et aurait riposté par son absence au Conseil de Paris de décembre et par un long article contre François Fillon.

C’est alors qu’on a entendu tour à tour Nadine Morano l’inviter à se présenter en Saône et Loire, Laurent Wauquiez, parler de son exclusion de l’UMP et Bernard Debré, la qualifier « d’enfant gâtée ». Cette fronde n’a fait qu’attiser ses intentions, semble t-il.

Mon sentiment, même si je n’habite pas cette circonscription et ne suit cette saga qu’en voisine, c’est que ni l’un ni l’autre ne sont légitimes dans cette circonscription. François Fillon, par un parachutage encore moins acceptable qu’il ne permet même pas de tenter de conquérir une circonscription difficile à gagner, et Rachida Dati, car elle a déjà été parachutée en 2008, et que surtout, elle est aussi député européen.

La gauche n’ayant aucune leçon à donner. Jugez, avec l’intention de Cécile Duflot de prendre, à Paris, la place de Danièle-Hoffman-Rispal (député PS). Et c’était LA circonscription à reprendre par la droite en cas de double candidature à gauche….

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

01/02/2012

Ca y est, c’est publié

La liste des candidats investis par l’UMP aux prochaines législatives est publiée. J’ai lu partout que la proportion serait de 72% d’hommes pour 28% de femmes. Mais cela pourrait s’aggraver, car il y a aussi des circonscriptions dites «réservées », dont on ne sait pas encore ce qu’elles réservent.

Je n’ai pas encore eu le temps de pointer cette liste, mais je vais m’y attarder prochainement. En effet, bien au-delà des noms, je souhaite vous faire partager la tendance du résultat prévisible des élections, s’agissant bien sûr des circonscriptions où des femmes sont investies.

Bien sûr, aucune circonscription n’est perdue d’avance. C’est toujours le grand discours d’explication de ces messieurs, rejoints d’ailleurs par certaines femmes (Nadine Morano, l’expliquait récemment sur LCI sans aucun état d’âme). Mais tout de même, et s’ils ne comprennent pas eux, vous qui me lisez, vous comprenez…il y a des circonscriptions « acquises », d’autres « gagnables » et les autres…

En fait l’UMP n’est même plus un parti qui n’investit pas de femmes, c’est un parti que les élimine.

Les élues UMP se soutiendraient aujourd’hui pour entrer en résistance, puis en dissidence. Donc acte. En 2012, ce ne doit plus être un gros mot. Tant mieux.

D’ailleurs, et chaque jour davantage, j’apprends que mes discours d’il y a 5 ans sont non seulement de plus en plus d’actualité, mais en inspirent largement certains et certaines, qui vont même jusqu’à en citer des extraits (sans donner leurs sources) presque mot à mot.

Dominique Baud

 

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

30/01/2012

J’ai une solution…

Pour ceux qui cherchent comment empêcher Rachida Dati de se présenter à Paris, j’ai une solution. A l’heure où le cumul des mandats est largement contesté, il suffirait de faire voter in extremis par le parlement, une loi qui interdirait à toute personne déjà titulaire de deux mandats de se présenter à une nouvelle élection, à moins d’avoir démissionné de l’un d’eux, au moins six mois avant.

Et l’affaire serait réglée et solderait de ce fait ces méthodes particulièrement méprisantes à l’égard des électeurs.

Car en effet, sur le plateau du « Grand journal » ce soir, elle continuait à déclarer que bien que non investie à ce jour par l’UMP, elle avait toujours l’ambition de se présenter à Paris, aux élections législatives et « chez elle » !!!

Elle dit même subir des faits assimilables à du harcèlement, contestant « l’image lisse et bien élevée du 1er ministre ». Une victime… pas tout à fait comme les autres.

Même s’il est certain qu’elle n’est pas la première à subir des pressions….

Rachida Dati oublie qu’elle n’a pas plus de légitimité que François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris. Elle oublie qu’elle a été parachutée en 2008 à la tête de la Mairie du VIIème arrondissement. Difficile  pour elle d’être crédible sur ce terrain. Où étaient ses scrupules à l’époque ?

Rachida Dati oublierait-elle qu'elle est aussi, en plus, député Européen?

Rachida Dati oublie qu’elle a tout d’une enfant gâtée de la politique à qui on a permis une ascension vertigineuse au sommet de l’état. Et quand on voit le peu d’estime, le peu de respect des responsables de l’UMP pour ceux qui se sont investis sur le terrain pendant des années, qu’ils soient sympathisants, militants ou élus, on a le droit de se demander qu’est-ce qui lui permet d’exercer autant de pression jusqu’au Palais de l’Elysée.

Mais là où elle a raison c’est lorsqu’elle annonce qu’il se pourrait que demain, de trois  femmes députés de droite à Paris, il n’en reste aucune.

Sauf à ce qu’il y ait des surprises… Elles ne sont pas exclues, et pourquoi pas même dans plusieurs circonscriptions.

Dominique Baud

 

 

 

26/01/2012

Elles menacent, elles menacent…

Elles menacent de se présenter en dissidence, elles ne décolèrent pas devant les choix imposées par la dictature masculine de l’UMP, planquée derrière une commission d’investiture qui n’a de commission d’investiture que le nom.

Mais iront-elles jusqu’au bout, se rendent-elles compte de ce que c’est que de braver le terrain seule, envers et contre tous ceux qui, bien rangés dans leur parti politique, les jugent, les condamnent, les insulteront, les accuseront, les menaceront.

Certaines savent en fait, car il y a 5 ans…

Aujourd’hui, quand Brigitte Kuster parle sur France info, on m’appelle de tous endroits du 15ème pour me féliciter, car on a reconnu dans ses interventions, la teneur de mes propos. A une nuance près, les mots sont les miens, mais ce n’était pas moi qui parlait.

De même aujourd’hui, lorsque Géraldine Poirault Gauvin s’exprime via la presse et son blog, on m’interpelle oralement et par écrit pour me dire combien toutes ces phrases sont semblables à celles que je prononçais… il y a 5 ans.

Alors oui, parce qu’il faut avancer, et que j’ai peut-être eu raison un peu trop tôt, soyez fortes Brigitte, Géraldine, Edith, Marie-Claire, et les autres…. tenez bon, allez jusqu’au bout, et gagnez. Ce serait une belle leçon de démocratie.

J’appelle de mes vœux que puisse ainsi se construire enfin une vraie solidarité féminine, où chacune trouvera sa place et pourra mettre son énergie, ses convictions, son pragmatisme et son courage au service d’une nouvelle gouvernance.

Dominique Baud

 

 

 

24/01/2012

Coup de force, qui va gagner François Fillon, candidat à Paris ou l’Elysée ?

Quel discrédit ce serait que de céder au chantage de Rachida Dati, traitée tour à tour d’ « enfant gâtée, capricieuse, arriviste », mais « protégée ».

« Un cas traité par l’Elysée ». On se demande bien pourquoi et qu’est ce qui se cache derrière cette affaire pour qu’elle prenne ainsi des allures d’affaire d’état. Car tout de même, par ces temps de crise, la situation désespérée de cette élue, justifie qu’on lui trouve une alternative : tout de même, conseiller de Paris, Maire du 7ème arrondissement et Député Européen. Ne serait-ce que financièrement , pas moins de 20.000 € par mois, sans compter les annexes (portable, transports, chauffeur….)

Et voilà que de plus en plus on reparle de sa possible désignation dans la 12ème circonscription de Paris. Et dans deux ans, elle pourrait exiger le siège de Maire, du plus grand arrondissement de Paris ! C’est comme cela que cela a commencé dans l’arrondissement voisin. Parlez-en à Michel Dumont. Il ne voulait pas me croire. On lui avait promis qu’il récupèrerait son fauteuil de Maire, même si elle était tête de liste aux municipales. On a vu !

Quant au Maire du 15ème, il glisserait chez nous, dans la 13ème circonscription. Bien sûr, on ne nous demande pas notre avis, nous simples électeurs. Lui-même d’ailleurs, qui s’agrippe à sa circonscription, sait que ce ne sera pas si facile…

Et pour le député de la 13ème circonscription, parachuté il y a 5 ans, on parle d’une "gratification de l’Elysée" pour qu’il parte. Et bien, finalement, on va lui donner raison de ne pas s’être installé dans l’arrondissement, de ne pas s’y être vraiment investi.

Le fait du prince plus plus. On prend, on jette, on remplace.. Et les électeurs dans tout cela ?

Une suggestion, pour finir sur une note d’humour… noir. Rachida Dati  pourrait être candidate dans la Sartre où François Fillon se ferait un devoir de venir la soutenir. On en est pas à un parachutage près.

Si j’étais député…, je proposerai qu’un élu, titulaire de deux mandats, ne puisse pas se présenter à une nouvelle élection, sauf à avoir préalablement démissionné de son précédent mandat un an auparavant, et que pour se présenter dans une circonscription ou dans une commune, il doive justifier d’y vivre et de s’y être investi, sur la même durée, au minimum.

 

Objectif :  limiter le cumul des mandats et interdire ces jeux de chaises musicales au mépris des électeurs, empêcher tout parachutage de circonstance et mettre en place un vrai renouvellement, sans parler de parité, mais cela, j’y reviendrai.

 

A force de dire la même chose depuis des années, nul doute qu'un jour, je serai entendue. j'ai plein d'autres exemples.

 

Dominique Baud

 

23/01/2012

Des embouteillages à prévoir

Philippe Goujon invite François Fillon, solidarité de deux candidats désignés par l’UMP, tous deux menacés par Rachida Dati, quelques jours avant l'officialisation des investitures aux législatives de juin prochain.


Au moins, elle réussit à monopoliser toujours plus l’attention sur sa personne. Et le pire à mon avis, et vous savez que je suis contre tout parachutage, y compris celui d’un premier ministre, et encore plus dans une circonscription déjà acquise, serait de lui céder, voire de lui « trouver autre chose » comme l’a déclaré en direct à la télévision, Mme Bachelot.


Car en 2008, comment est-elle elle aussi arrivée dans le 7ème arrondissement, si ce n’est par un parachutage.
Son cas fait semble t-il l’objet de réunions particulières, sans qu’aucune solution ne semble avoir été trouvée. Verdict, le samedi 28 janvier.

En attendant, il semblerait qu’elle continue de menacer de se présenter « sur ses terres », le 7ème arrondissement. Et pour mémoire, avec le redécoupage, le « territoire » de Mme Dati s’est agrandi. Le 7ème arrondissement se partage maintenant sur 2 circonscriptions, les 2e et 12e circonscriptions, et 2 arrondissements, le 7ème et le 15ème arrondissement.

« A malin, malin et demi » ou si vous préférez, « Tel est (risquerait d’être) pris qui croyait prendre ».

Dominique Baud

16/01/2012

Goujon dissident ? Et de deux… fois.

Le fait que la presse annonce l’intervention de Edouard Balladur au plus haut sommet de l’état, pour sauver le soldat Goujon, montre si besoin était, que les bruits qui circulent depuis plusieurs semaines sur l’éventualité qu’il ne soit plus à terme, réinvestit dans la 12ème circonscription de Paris, n’est pas sans fondement.

Et ce, quoiqu’en dise, un peu gênée ce soir, Nadine Morano sur LCI. Car selon elle, ce serait « fini »…La commission nationale d’investiture, dont elle fait partie, s’est tenue, et il n’est pas prévu d’en faire une nouvelle. Elle a même insisté sur le fait que l’UMP a des statuts… Même s’il ne semble pas que ces derniers ne soient pas toujours respectés… Alors.

En fait Rachida Dati se sert de la brèche que lui donne le redécoupage électoral. Car si ce dernier rend « meilleure » pour la droite, la 12ème circonscription de Paris, c’est au prix d’un empiètement sur le 7ème

Et malgré l’irritation qu’elle provoque, cette dernière bénéficie toujours d’une certaine popularité, dont le prochain candidat de l’UMP à l’élection présidentielle préférerait bénéficier plutôt que l’inverse. Nul doute qu’elle a des arguments…

Mais laissez-moi sourire lorsque je lis que Philippe Goujon refuse de « déménager » dans la 13ème circonscription. Que signifie déménager pour lui, car je ne crois pas qu’il habite même le 15ème arrondissement.

Et si c’est sans aucun regret que je verrais Jean-François Lamour quitter alors l’Assemblée Nationale, je n’ai pas envie pour autant de voir Philippe Goujon se présenter dans le 13ème circonscription de Paris. Ce qui fait que pour une fois et depuis longtemps, un point sur lequel nous sommes d’accord.

Et quant au fait que Philippe Goujon menacerait de partir en dissidence s’il n’obtenait pas gain de cause, là encore, il y a de quoi sourire. Ce ne sera que la 2ème fois. Sauf que la première fois ce n’était pas pour conserver sa place, mais pour prendre celle d’un autre. Et une fois qu’il a obtenu gain de cause, il a refusé qu’il soit dit qu’il avait été dissident, puisqu’avant l’élection, il avait été investi…

Elu sénateur, ayant pourtant affirmé pendant sa campagne, vouloir se consacrer à son poste, il n’a pourtant pas résisté à la tentation de devenir député. Elu, il a du démissionner de son mandat de sénateur, faisant perdre un siège de parlementaire au XVème, et ce au profit de Catherine Dumas, élue du XVIIème et dont on connait le sort qui lui a été réservé suite à la perte du sénat en septembre dernier.

Finalement, un parcours qui ressemble à ce que veut faire Mme Dati, et dont on peut apprécier, sur quelques années, les résultats électoraux.

Il leur sera difficile de nous faire croire qu’ils travaillent pour la France et les Français. Mais, la règle de l’UMP est de ne va pas fragiliser une équipe qui gagne et de reconduire les sortants… C’est ainsi que selon lui,  «  les hommes qui ont été investi dans les six circonscriptions de la droite à Paris sont les meilleurs. Il n’y avait pas de raison de les remplacer »

Quant à être « victime du redécoupage électoral ». Alors là, il y va un peu fort, car il appartient à la majorité qui a initié et voté ce redécoupage (JDD 12 janvier 2012).

 

Alors candidat investi… Oui, mais, pas encore réélu.

 

Dominique BAUD

 

14/01/2012

Ce matin, on m’a entendu sur France info…

Voilà ce que qui m’a été affirmé ce matin, à plusieurs reprises, dans le XVème arrondissement.

En fait, c’était Brigitte Kuster qui avait parlé. Mais bon nombre d’habitants du XVème, qui finalement me connaissent bien et reconnaissent aujourd’hui la réalité de mes combats, ont retrouvé en sa prestation, les termes de mes  propres discours. Comme quoi ils sont toujours autant d’actualité, plus de 5 ans après.

Souvenez-vous, élue de Paris pendant 7 ans, très active, très présente, face au départ prévisible de René Galy-Dejean, après avoir appris officiellement que la 13ème circonscription de Paris serait « réservée à une femme… et ne serait en aucun cas donnée à un ancien ministre, notamment pas à Jean-François Lamour… » (Valeurs actuelles…), je n’ai pourtant jamais été reçue par la commission d’investiture, et celle-ci sera donnée à un ancien ministre, parachuté, en mal de se recaser et de gagner sans effort une circonscription acquise à la droite.

Devinez…. Qui ?

« Candidature de pantouflage », dirait Rachida Dati.

A l’époque, tout le monde contestait ma « dissidence »…. Les temps changent.

Je suis contente de voir aujourd’hui, mes anciennes collègues décidées à se battre. Je suis sûre que seule une telle détermination, dans les mots et dans les actes, permettra d’avancer.

Car pour ma part, et vous le savez, car je me suis souvent exprimée sur ce sujet, payer pour ne pas mettre de femmes devrait être interdit. En 2007, ce sont « 4 126 899,9 d'euros de pénalité qui ont été payés par l'UMP en 2007 » (source, observatoire de la parité).

 Je citerai en appui les propos de Brigitte Kuster… Vous comprendrez mieux comment on a pu croire sans difficulté que ces propos pouvaient être les miens, à peu de choses près : « …Les deux tiers de la 4e circonscription sont dans le 17e, arrondissement dont je suis élue depuis 10 ans, maire depuis 3 ans et où je vis depuis 30 ans. J’ai toute la légitimité pour me présenter, d’autant plus quand l’UMP prône le renouvellement, la féminisation et le rajeunissement pour les législatives. Il faut arrêter de définir des règles et de ne pas se les appliquer à soi-même …».

 « …De façon générale, les femmes ne sont pas encouragées à se lancer en politique. Mais lorsque des femmes décident de se présenter, qu’elles ont la légitimité et les compétences, et que le parti ne les choisit pas excepté dans les circonscriptions perdues d’avance, cela est vraiment désespérant …».

Géraldine Poirault-Gauvin en rajoute. Je souscris, mais comprenez que cela me fasse un peu sourire, aujourd’hui, après tout ce que j’ai entendu et subi il y a 5 ans. Mais je suis bien décidée à aller de l’avant et heureuse de voir qu’il se passe quelque chose avec sa pétition, "les Parisiennes en colère"…, en représailles devant ce scandale …".

Mais tout de même, qu’on n’accorde pas à Rachida Dati, maire du VIe, d’être celle qui aurait « lancé la première la fronde sur le sujet, il y a quelques mois ».

D’autres ont réagi avant elle, même si elles ne bénéficiaient pas d’une même notoriété.

Et, n’oublions pas le parachutage de cette dernière, ex-ministre, dans le 7ème arrondissement de Paris, en 2008 et le fait qu’elle soit tout de même aussi député européen !!!

Il y va de la crédibilité  des femmes

Pour autant, je soutiens son expression de se présenter pour " tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique ".

J’aime bien aussi les propos de Chantal Jouanneau, même si je les aurais d’autant plus appréciés en 2007 : " …On avait des femmes formidables à Paris qui ont été écartées…. J'ai toujours dit qu'il fallait leur faire une place, c'est dommage … ».

Aujourd’hui, allons de l’avant, servons-nous du passé pour avancer et saluons ces prémices de solidarité féminine auxquelles devraient se rallier, toutes les femmes, y compris celles investies… dans des circonscriptions difficiles à reconquérir.

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

 

09/01/2012

Question…

Le 28 janvier est semble t-il la date qu’a choisi l’UMP pour désigner ses candidats aux législatives de juin prochain

Les parachutages de ministres seront sans doute confirmés, les sortants reconduits (qu’ils aient bossé ou non, du moment qu’ils n’ont pas démérité… c'est-à-dire qu’ils n’ont dérangé personne !), on aura sans doute réservé aux femmes la portion congrue, à savoir les places de suppléantes ou  de préférence  les circonscriptions où, à priori, la victoire est  perdue d’avance…. Bref, à priori, pas de gros changements dans les méthodes.

Mais… après tout ce que nous avons entendu… sur d’autres… une question se pose : Georges Tron aura-t-il à nouveau l’investiture ?

Dominique Baud