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30/01/2007

20 ans, 30 ans, 40 ans… non 50 ans

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C’est sur 50 ans qu’un courtier en prêt immobilier propose aujourd’hui, en association avec une banque espagnole un prêt pour acheter un logement.

Plus que la durée d’une vie professionnelle, le temps d’être parents, même grands parents, voire même arrières grands parents.

Et pourtant, on connaît les contraintes de l’allongement de la durée de remboursement dans la mise en place d’un crédit. Plus la durée de remboursement est longue, moins le montant du crédit est proportionnellement important, et plus le coût de l’emprunt est discriminatoire.

Qui plus est, là où dans un dossier classique l’assurance décès-invalidité est exigée par l’établissement prêteur, voire même le dossier refusé ou ajourné en cas de maladie, dans le cadre de cette proposition, elle ne sera pas obligatoire.

En conséquence, en cas de décès, aucune assurance ne se substituera au remboursement du prêt.

Ce sont les héritiers, les enfants, voire les petits enfants qui, en cas de décès, devront solder la dette. Quelle cadeau pour les générations futures.

Je doute que les initiateurs de ce projet aient bien apprécié l’impasse dans laquelle ils incitent leurs clients à s’engager, et j’ invite pour ma part ces derniers à la plus grande prudence.

Parce que je crois au bon sens des Français, je pense que cette proposition en restera au stade d’effet d’annonce.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

28/01/2007

Hommage à l’abbé Pierre

medium_abbe_pierre7.2.jpgLa sobriété et le recueillement ont marqué vendredi la messe de funérailles de l’abbé Pierre. Une assemblée riche par sa diversité lui a rendu un dernier hommage. Au milieu de sa famille, de ses compagnons d’Emmaüs, de ses amis, le président de la république et l’ensemble des membres de son gouvernement étaient présents. Cet hommage national est un signe fort de la prise de conscience de tous de la gravité du problème du logement pour les SDF, bien sûr, mais aussi pour un grand nombre de familles.
« Retrouver le sens et le goût du travail, gagner un salaire pour assurer son existence, et pouvoir ainsi à son tour aider celui qui en a besoin » Tels sont, très loin de l’assistanat, les enseignements de l’abbé Pierre.
C’est dans cet esprit que j’émets le vœu que les mesures législatives qui seront prises prochainement, le seront au profit de tous et brilleront par la cohérence de leur application, notamment au regard des générations à venir.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

26/01/2007

Ségolène ROYAL–Nicolas SARKOZY: la surenchère

Surenchère de bonnes manières…NON

Surenchères de bonnes idées… Même pas.

Si la campagne présidentielle commence ainsi, je doute fort qu’aucun des deux candidats sus-nommés se retrouve au 2ème tour.

Les Français réclament de la politique AUTREMENT, les responsables clament avoir  CHANGE, et revendiquent d’ECOUTER les Français…

Ah oui, et bien permettez-moi de vous dire, avec tout le respect que je dois à votre fonction, que cela ne se voit pas.

Aujourd’hui, nos journaux, nos écrans sont envahis de petites phrases assassines, d’accusations… de sommations…

Elire un président de la république est pour tous les Français en âge de voter un acte fort, un acte d’espoir.

Rendez à la politique son caractère noble et proposez des débats sur le fonds. Les indécis se feront ainsi une opinion. Vous savez…, ceux qui font la différence le jour du vote.

Je veux leur donner envie de voter pour le candidat que je considère être, pour 2007, le meilleur pour notre pays. Nicolas SARKOZY, puisque vous êtes celui là, aidez-nous…Oubliez un peu Ségolène et ne pensez qu’aux Français . 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

l’association E.C.L.O.R.E

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

2006 FPE 116 : Autorisation de signer un avenant n° 1 à la convention de fonctionnement avec l’association « E.C.L.O.R.E » gestionnaire d’une halte-garderie située dans le 15ème arrondissement. Attribution d’une subvention de fonctionnement au titre de 2006 audit établissement pour un montant total de 59.218 euros.

M. le Maire, chers collègues,

Je voudrai ici saluer le travail très important que fait cette association.
Néanmoins et compte-tenu du manque de places de halte garderie, je voudrai savoir si cette structure est pleine et à quoi correspondent les 200 jours d’ouverture par an, notamment par rapport au calendrier scolaire ?
Cette association a t-elle, avec bien entendu les moyens correspondants l’intention et la possibilité d’élargir son offre de garde ?

Réponse de Mme TROPTSIANSKY, adjointe au Maire de Paris chargée de la famille et de la petite enfance.

La ville souhaite donner une impulsion afin que les établissements de petite enfance soient pleins.
Mais cela dépend aussi de chacun et de ses moyens.
D’ailleurs, cette association est passée d’un accueil de 10 enfants à 18 enfants, et elle accueille aussi des enfants handicapés.
Elle me répondra ultérieurement.

19/01/2007

« La soupe de cochon »

 Une histoire vraie racontée par, MB, un vieil homme plein de sagesse.

Y-aurait-il eu un peu de provocation dans cette affaire, le porc n’en reste pas moins dans notre pays, un denrée alimentaire appréciée de bon nombre d’entre nous, et l’ingrédient principal de nombreux plats de notre cuisine traditionnelle.

C’est ainsi que je laisse à l’appréciation de chacun cette histoire au travers de laquelle il serait opportun de n’y voir que l’expression de bon sens d’un homme généreux.

Dans un village de France, un brave homme élève des porcs. Il en a 1.200.

On lui parle des SDF, et généreusement, il dit ceci:

« J’vas leur offrir3 cochons! des biaux! Des ben gras à lard! On va monter à Paris, et on va chercher eun’ place où qu’on pourra les griller au «barb’cul,» et pis i’ v’indront les manger. Eun’belle cotlette dans la panse,  ça requinque son homme!»

Pauvre naïf ! J’ai eu toutes les peines du monde à lui faire comprendre, que son offre généreuse était celle d’un «sale raciste»

« Ben quoi donc qui veulent? Du veau? Du boeuf? Mais j’’ai point moié. J’faisions du cochon. J’peux point leur donner c’que j’avions point. Ben tant pis, i’s’brosseront. Mais c’est ben c.. tout de même.»

18/01/2007

Réhabilitation du pavillon Lenègre de l’ancien Hôpital Boucicaut,

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006



FPE 2006-422 : Approbation de la passation d’un avenant n° 1 à la convention de mandat de maîtrise d’ouvrage signée le 14 décembre 2004 entre la ville de Paris et la société d’Economie Mixte d’Equipement et d’Aménagement du 15ème arrondissement ( SEMEA 15) pour la réhabilitation du pavillon Lenègre de l’ancien Hôpital Boucicaut, rue Lacordaire à Paris (15ème), et l’aménagement, dans une partie de celui-ci, d’une crèche collective de 60 berceaux et autorisation à M. le Maire de Paris de signer ledit avenant.
Approbation du principe de réalisation des travaux relatifs à cette opération et des modalités de passation du marché de travaux correspondant.


M. Le Maire, Chers collègues,

Je suis ravie d’apprendre qu’enfin, les travaux prévus sur le site de BOUCICAUT vont continuer et d’autant plus lorsque je sais qu’une nouvelle crèche va ouvrir.

En effet, même si je me réjouis des nombreuses places annoncées, elles sont loin de suffire aux demandes des nombreuses familles du 15ème arrondissement, le plus grand de Paris.

Réponse de Mme Olga TROTSIANSKY, adjointe au Maire de Paris, chargé de la famille et de la petite enfance :
Cette réalisation s’inscrit dans le programme initié par la ville de Paris, 5.200 places depuis 2001
(Mais où sont-elles ?)

14/01/2007

« Alertes enlèvements… » Bravo!

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Cette semaine , nous avons pu apprécier l’efficacité sans conteste de ce nouveau dispositif.

Dans ce monde où la violence, le désarroi, le déséquilibre mental et les difficultés quotidiennes entraînent certains à des actes terroristes, et bien sûr toujours envers les plus faibles et donc très souvent envers les enfants, je tiens à saluer cette initiative, sans laquelle sans doute, le pire aurait pu arriver à l’un des enfants disparu cette semaine.

L’enlèvement d’un enfant, son viol, son assassinat sont les délits et crimes les plus odieux qui soient.

Il est heureux que l’efficacité de cette nouvelle mesure, sa rapidité de mise en place et d’exécution et la solidarité nationale aient ainsi permis de sauver trois jeunes enfants du pire.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

12/01/2007

Dominique BAUD et la blogosphère

UMP : Une blogosphère à dimensions variables

Le blog de Jean-Yves Pinet fait parler de Dominique Baud dans le journal Le Monde dans un article sur la blogosphère de l'UMP :

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-85396...

Ségolène, Présidente, François, Ministre de l’économie…

Pour relancer la croissance et l’esprit d’entreprise, on ne pouvait pas rêver mieux.

François HOLLANDE n’aime pas « les riches »… Il le dit depuis longtemps.

Alors pour ne pas apparaître comme « riches », lui et sa compagne, candidate socialiste à la Présidence de la République, ont décidé de monter une SCI, dans laquelle ils logent leur appartement de Boulogne, leur hôtel particulier dans le 7ème arrondissement de Paris, leur propriété de Mougins et un bien personnel de Melle ROYAL…

Un moyen de s’affranchir de l’ISF, cet impôt qu’ils conseillent aux autres.

Par ailleurs, si la gauche gagne, ils promettent de classer dans les « riches » après le 6 mai 2007, tous les contribuables gagnant plus de 4.000 euros nets par mois. Une remise en cause immédiate des baisses d’impôts initiées par le gouvernement de Dominique De VILLEPIN leur est promise associée d’ailleurs à un nouveau projet de hausse d’impôts.

Le bouclier fiscal serait bien entendu lui aussi supprimé.

Je ne doute pas que toutes ces annonces puissent vous inquiéter si vous aimez comme moi, notre pays et qu’une fuite à l’étranger ne vous effleure même pas l’esprit.

Alors faîtes comme moi, ne votez pas Ségolène ROYAL, et demandez à Nicolas SARKOZY, non seulement de maintenir les mesures fiscales prises récemment, d’y ajouter immédiatement l’exonération totale de la résidence principale de l’ISF et très vite sa suppression totale ainsi que celle des droits de successions en ligne directe.

 

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

11/01/2007

Les Français ne veulent plus de langue de bois….

 

Valérie PECRESSE, porte parole de l’UMP, répondait ce lundi 8 janvier 2007 aux questions des journalistes de France info sur le dossier des SDF: un blocage de l’administration sur ce dossier en cours d’être réglé depuis plusieurs mois voire même un miracle sont les explications données sur l’antenne à l’annonce des 27.100 places d’hébergement durable annoncées pour 2007.

Lorsque le journaliste l’interroge sur le regret unanime de cet ultimatum associatif, elle déclare que la société civile peut avoir un rôle… Que ce n’est pas illégitime.

Les déclarations qui m’ont quelque peu agacées, ne sont pas pour moi l’expression de la démocratie.

Pour moi, dans une démocratie, dans notre pays, le devoir des élus (élus par le peuple, je pense qu’il est bon de le rappeler) est justement d’écouter la société civile, de l’associer, d’analyser ses propositions et d’en tenir compte.

Et c’est mieux lorsque c’est en amont et non face à un ultimatum de la rue.

Une démocratie où les discours sont en harmonie avec les actes.

Une démocratie où les partis et ceux qui les représentent écoutent leurs concitoyens

Une démocratie où le partage du pouvoir ne tourne pas toujours entre les mêmes mains et où les «  jeunes talents » appelés de leurs vœux par tous les candidats, et notamment par Nicolas SARKOZY, ne se voient finalement relégués aux places dont personne ne veut.

Une démocratie où l’on donne aux femmes la place qui doit être la leur.

Valérie PECRESSE a d’ailleurs également évoqué la parité, la mixité, regrettant le faible taux de 30% à l’occasion des prochaines législatives.

En 2002 on aurait loupé le « coche » à cause de la création de l’UMP et en 2007, on ne pourrait demander le retrait de tous ces députés qui n’ont pas démérités. Cela est-il synonyme à avoir un bilan.

Le résultat affiné d’ailleurs de ces investitures est d’autant plus décevant que sur environ 150 femmes dont j’ai noté l’investiture, moins de 50 sont dans des circonscriptions dites « de droite »

On pourra donc, le 17 juin prochain apprécier la progression certaine du nombre de femmes de l’UMP élues à l’assemblée nationale.

Et que l’on ne me réponde plus, ni que les femmes «  ne veulent pas y aller », ni qu’elles préfèrent un mandat d’élu local proche du terrain…..

On ne gagnera pas la campagne présidentielle ainsi ! Pas de langue de bois !

Les Français veulent de la sincérité et des résultats concrets….. Et c’est aujourd’hui qu’ils jugent, avant de voter…

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

 

 

10/01/2007

Bonne et heureuse année 2007…

Comme tous les ans, le mois de janvier est traditionnellement marqué par les vœux.

En Mairie, nous accueillons à tour de rôle les commerçants, les directeurs d’école et de crèche, les présidents d’association, et toutes autres personnalités de l’arrondissement.

Un moment de convivialité que j’apprécie particulièrement tant il nous permet de revoir ainsi de nombreux amis.

Il y a dans ces soirées des vœux sincères et d’autres qui le sont moins.

Il y a l’apparence et ce qui se cache derrière, surtout à la veille d’échéances électorales cruciales.

Ma candidature, en coulisse, paraît légitime à bon nombre. Pourtant, elle devient sujet « tabou » au sein de l’UMP car le choix de parachuter un ministre serait le choix démocratique du parti alors même que je n’ai pu être entendue ni conviée à un quelconque entretien.

Je crois pouvoir dire pourtant que je suis dans cette 13ème circonscription, la candidate des discours de Nicolas SARKOZY : une élue de terrain , qui a des convictions, qui les exprime et les défend, qui fait de la politique par passion et non par métier, et une femme de surcroît.

Et bien non, aujourd’hui, si je me sens très soutenue dans le cadre de la multiplicité de mes contacts avec la population, dans mon propre parti, et devant témoins, on me promet des mesures « coercitives », afin que je renonce.

Ma candidature n’est pas une candidature de division, « ni de folie », comme je l’ai aussi entendu, c’est une candidature de conviction et de proximité. Ce que veulent les Français.

Le choix de voter pour celui ou celle qu’ils souhaitent au 1er tour, c’est cela la démocratie que permet le mode de scrutin aux législatives

Et une fois n’est plus coutume, je vais citer les derniers mots du Maire du 15ème arrondissement ce lundi 8 janvier :« Que le meilleur gagne »

Qui sait, demain, il dira peut-être : « que la meilleure gagne »

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

 

09/01/2007

Subvention à l’association « La Clairière »

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

Département de Paris :

DDEE 06-83 G: Subvention à l’association « La Clairière » : dispositif de formation au métier d’auxiliaire parentale.

M. le Président, cher collègue,

Ce qui me conduit à intervenir su ce projet de délibération, c’est en fait quelques mots issus de la phrase d’introduction. Il s’agit en effet de l’octroi d’une subvention à l’association « La Clairière », qui souhaite renouveler son action destinée à orienter les femmes, je cite « de bas niveau de qualification », vers le métier d’auxiliaire parentale.

Je ne mets rien ni personne en cause, mais souhaiterais des réponses à un certain nombre de mes interrogations particulièrement cruciales.

  • Pouvez-vous d’abord me donner votre définition du métier « d’auxiliaire parentale»  et pourquoi cette orientation destinée particulièrement aux femmes « de bas niveau de qualification »
  • Qui octroie cette formation et quels en sont la durée et la forme ? 
  • Comment et par qui cette formation est-elle validée, y-a t-il un examen, un concours, un diplôme ? 
  • La ville de Paris va t-elle ainsi recruter par exemple dans les crèches municipales, ce personnel ainsi formé et à quel poste ?
  • Ou ce personnel est–il formé seulement « pour pallier à la pénurie de main d’œuvre, notamment en matière de garde d’enfants, et pour favoriser l’insertion sociale de femmes d’origine étrangère » je vous cite et est-il réservé aux familles qui n’auraient d’autres solutions et dans ce cas pour quelles raisons ?

 

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05/01/2007

Logement, sécurité, travail, formation…notre France est bien malade…

C‘est à celui qui, dans un discours, surtout en début d’année et surtout à la veille d’échéances électorales cruciales, fera le plus de surenchère d’ordre social : augmentation du nombre des logements sociaux, augmentation du RMI, avantage fiscal pour celui qui emploierait quelqu’un à domicile, même s’il ne paye pas d’impôt, et maintenant gratuité de la cantine…
L’augmentation de la pauvreté de nos concitoyens devrait inquiéter nos dirigeants et non leur permettre de s’auto féliciter des multiplicités et innovations en toute genre pour combler leurs difficultés quotidiennes et grandissantes.

Qui parle de la dignité de l’homme, de celui que l’on aide à travailler, à progresser?
Ne pourrait-on pas réformer les aides sociales en tout genre et revaloriser les salaires et permettre ainsi à chacun de pouvoir payer et consommer ?
En terme de logement social, ne devrait-on pas réfléchir à une à gestion rationnelle de ce qui existe ?
Un véritable inventaire des logements vides du parc social de la ville de Paris résoudrait, j’en suis convaincue une bonne part des difficultés.
Un partenariat avec les propriétaires privés en résoudrait une autre part.
Quant à L’accession à la propriété, avec notamment la garantie de l’état pour les prêts envers les établissements bancaires et envers les compagnies d’assurance pour que celui, même malade puisse acheter, redonnerait aussi confiance aux familles.
Les aider à se responsabiliser plutôt que de les assister.
S’il faut du social, le social doit rester juste. Le social doit permettre à celui qui est plus fragile de s’en sortir, mais ne devrait pas être la traduction d’une politique à long terme toujours plus étendue à un plus grand nombre de personnes.

Je ne veux pas que la France de demain, soit à l’image de ce qu’est devenu Paris, c’est à dire une ville où bientôt ne subsisteront que les très riches ou les très pauvres, les très aisés et les très aidés.
Tout cela crée d’ailleurs des discordances que d’aucun ne se prive pas aujourd’hui de mettre en lumière.
Comment expliquer qu’en fonction de situations parfaitement connues, les familles qui travaillent payent des impôts et que d’autres vivent avec les mêmes ressources traduites sous forme d’aides sociales et sujettes à aucune charge, à aucun impôt.
La colère gronde dans la rue. Nous l’avons vu, les SDF se sont faits entendre.
Mais pourquoi faut-il toujours en France arriver à ces situations inextricables plutôt que d’innover et prévoir.
Pourquoi attendre qu’un enfant décède pour mettre un feu ou aménager un carrefour ?
Qu’attend–t-on pour régler la violence dans les écoles et sanctionner une fois pour toute, le racket, le cannabis ou autre facteur connu de tous.

L’impuissance de mon pays et de ses dirigeants me fait peur.
Pour nos enfants demain, nous devons avoir le courage nécessaire pour affronter les réalités.
C’est un gouvernement ayant ce courage dès son entrée en fonction que j’appelle de mes vœux pour mai 2007.


Dominique BAUD
Conseiller de Paris

2007, le premier sondage…

Un second tour des élections présidentielles où Ségolène ROYAL gagnerait devant Nicolas SARKOZY…

Que faut-il en déduire…Pas grand chose si on se souvient, en autre, du sondage donnant très largement perdant Jacques CHIRAC en décembre 1994, contre Edouard BALLADUR déjà considéré comme le nouveau Président de la République…

Ou encore en 2002 où aucun autre schéma que Chirac contre JOSPIN ne pouvait être crédible, au 2ème tour de l’élection présidentielle.

En décembre 1994, je soutenais avec conviction, celui qui devait perdre…

En 2002, je refusais de minimiser le 1er tour des élections présidentielles, arguant de l’importance du nom des deux candidats arrivant les premiers au soir du 1er tour.

Comme quoi rien n’est jamais gagné ou perdu d’avance et que ceux sont les Français qui seuls décident.

Je veux bien aujourd’hui être dans le camp de celui qui est dit perdant, si demain, chacun, y compris lui, fait ce qu’il faut pour gagner.

La France reste le pays de la démocratie!!!

Alors, que chaque candidat la respecte, accepte l’autre, ses idées et propositions comme une richesse et non comme une attaque ou une concurrence, reste fidèle à ses convictions et évite la démagogie et les promesses de circonstances à terme autant dangereuses qu’irréalisables.

 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

03/01/2007

Programme départemental d’Aide à l’Emploi 2006-2007

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

DEE-06-086G : Programme départemental d’Aide à l’Emploi 2006-2007 : approbation des marchés relatifs aux formations dans le secteur au domicile des personnes.

…En préambule à cette délibération, je reviendrai sur la réponse de M. SAUTTER. Vous avez orienté votre réponse précédente sur un débat qui ne correspond en rien à mon intervention. Mes questions concernaient la validation officielle de la formation dispensée par cette association, et notamment l’embauche possible de ces personnels ainsi formés dans les structures de petite enfance de la ville, où nous manquons cruellement de personnel. Ce serait d’ailleurs un signe fort de reconnaissance de cette formation.
De plus, je voudrai dire combien je trouve scandaleux votre commentaire sur le fait que ces femmes seraient plus serviables que celles issues de milieux plus favorisés. Je trouve ce jugement de valeur partisan particulièrement sans fondement et hors sujet…

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02/01/2007

Une subvention à l’ « Association des Tunisiens de France »

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006


SG-2006-151 : Autorisation à M. le Maire de Paris à attribuer une subvention à l’ « Association des Tunisiens de France » pour son action de lutte contre les mariages forcés.

Cette délibération a pour objet d’aider l’association des « Tunisiens de France », pour son action de lutte contre les mariages forcés.
Cette association a mis en œuvre en 2005, une campagne d’information sur ce sujet particulièrement sensible. Cette campagne a été notamment axée sur la diffusion d’une affiche bilingue, complétée par une brochure et de nombreux débats organisés avec des supports visibles.
La ville de Paris pourrait mettre en place des structures complémentaires.
J’ai proposé la création dans chaque mairie d’arrondissement, d’une structure de préparation du mariage civil.
En effet, le mariage n’est pas une simple formalité administrative. C’est un engagement sérieux et libre fondé sur le respect mutuel et l’égalité des époux

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01/01/2007

Subvention à l’association Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie et toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

SG- 2006-0072 : Subvention à l’association «  Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie et toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes » 4.000 euros.

Cette délibération a pour objet de soutenir l’action d’une association contre la prostitution, la pornographie, les discriminations et violences sexistes. Cette dernière me donne l’occasion de revenir sur les publicités affichées dans les kiosques à journaux, à proximité des écoles et à hauteur des enfants.
Je suis déjà intervenue sur ce sujet lors du conseil d’arrondissement de décembre 2004, où j’ai ainsi obtenu un vote à l ‘unanimité moins une voix, dans un vœu contre l’affichage de certaines publicités de journaux ou autres calendriers.
Néanmoins, le vote de ce vœu n’a pas produit les effets espérés car un doute semble subsister quant à la réalité de la compétence du Maire ou du préfet de police, compte-tenu de la particularité de Paris.
En effet, il s’agit, en application des articles précités du code des collectivités locales, du pouvoir du Maire d’une commune, de prendre un arrêté afin d’interdire une publicité. C’est un arrêté qui ne peut-être que ponctuel, en application de la loi, et qui relève du pouvoir de police.

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