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18/02/2013

« Qui sème le vent récolte la tempête »

Une phrase de Bruno Le Maire, invité ce soir sur BFMTV. Il la réserve pour la gauche au gouvernement, même s’il reconnait et regrette les carences de l’action de la droite lorsqu’elle était au pouvoir et explique ainsi les raisons de son échec  aux dernières élections… . 

Pour lui, la droite ne redeviendra crédible que quand elle tiendra ses promesses.

Pour lui,  c’est parce que cela n’a été fait que la droite a perdu tour à tour toutes les élections : Quid de la promesse de supprimer les 35h,  quid de ne pas avoir eu le courage de faire les réformes pour permettre à l’industrie de se relever….

Pour lui, l’objectif de l’UMP n’est pas de préparer le retour de Nicolas Sarkozy, de même que la question aujourd’hui, n’est  pas pour l’UMP de se chercher un leader. Il faut d’abord gagner les municipales et construire un projet politique. Il faut arrêter les querelles de personnes et faire que les hommes et femmes politiques fassent valoir l’intérêt collectif avant leur intérêt personnel.

Pour lui, on devrait demander aux français de se prononcer par référendum, notamment par exemple sur le cumul des mandats…. On ne serait pas déçu, leur réponse serait sans ambigüité.

Pour lui,  un élu ne doit pas continuer à profiter des avantages qu’offre la fonction publique. Il doit en démissionner. Lui  l’a fait, mais nul doute qu’il puisse être considéré par d’autres de sa condition, comme un « marginal dangereux » risquant de leur faire perdre leurs privilèges….

Il est moins crédible sur son abstention au moment du vote de la loi pour le Mariage pour tous, même s’il l’a fait selon lui, pour rappeler la droite à ses promesses et à ses engagements. On attend davantage d’une responsable politique, qu’une abstention pour une loi de société aussi importante.

Quant à la démission du pape, c’est pour lui une leçon de sagesse…. Exemple à suivre qui rejoint, en politique le sujet de la limite d’âge ou des mandats successifs sans limite.

Il déclare qu’il va falloir créer un espoir parmi les français avec une doctrine neuve et innovante en s’appliquant à soi-même ce qu’on leur demande, en regardant objectivement ce que la droite a fait et en en tirant les leçons.

Il déclare qu’il va falloir faire de la place à des gens différents pour changer des baronnies habituelles.

Ce, tout en soutenant NKM, qui sera selon lui,  une très bonne candidate car, …. la droite va gagner Paris, selon lui.

Il reconnait qu’il n’est pas arrivé à faire ce qu’il aurait voulu, qu’être ministre, c’est beaucoup de déplacements, d’énergie dépensée pour des résultats finalement pas si satisfaisants.

Il faut, pour lui, imaginer un autre mode de fonctionnement, pour être plus efficace et avoir le courage de prendre les bonnes décisions.

Je n’espère qu’une chose… Qu’il soit réellement sincère, car on aimerait bien avoir raison de le croire.

Dominique BAUD

03/12/2012

Au revoir….

C’est ainsi que Michel Sardou qui était sur le plateau de TF1 ce soir a répondu à Gilles Bouleau lorsque ce dernier, lui ayant préalablement rappelé qu’il avait l’habitude depuis longtemps de dire sans détour ce qu’il pense, lui a demandé son avis sur le spectacle de nous donne l’UMP depuis 15 jours.

Dans ces deux mots il résume ce que je dis depuis longtemps…

« Pour changer les choses, il faut changer les gens »….

Donc … Au revoir….La reconquête du pouvoir par la droite se fera sans vous ou ne se fera pas.

Dominique Baud

 

28/09/2012

Pas très convaincant

Voilà ce qu’il ressort du débat organisé ce soir sur la 2 avec Jean-Marc Ayraud, 1er ministre…. A tel point que ce soir, une vieille dame de mes amies s’étonnait de découvrir que nous avions un gouvernement… C’est dire !!!

On ressent aujourd’hui une grande confusion et les français sont inquiets du lendemain.

La plus grande tache des politiques sera de redonner confiance, par des actes, qui plus des actes qui produiront des effets positifs pour le plus grand nombre.

Et là, se renvoyer sans cesse la balle de droite à gauche et de gauche à droite est stérile. Combien de temps vont-ils mettre pour le comprendre ?

Dominique Baud

15/06/2012

Dédicace

A l’attention toute particulière de Marc-Antoine....

Message d’entre deux tours d’élection.

Mon camp est »à droite », et même si on veut gommer cette distinction, on a tord. Il y a toujours la droite et la gauche, nous ne nous engageons pas sur les mêmes valeurs, même si nous pouvons néanmoins  partager certains projets.

Je regrette seulement que certains, une fois encore, l’aient oublié en continuant à m’affronter  comme une ennemie plutôt que comme une candidate offrant une alternative, qui plus est féminine, dans notre circonscription.

Pour des raisons évidentes que Gilles Alayrac connait, et que je lui ai personnellement confirmées, je ne voterai pas pour lui en ce 2ème tour des élections législatives et n’appelle pas davantage à soutenir sa candidature.

Mais, je tiens à saluer son « Fair Play » dans cette campagne et l’esprit démocratique qui a animé  ses équipes, souvent rencontrées sur le terrain. Nous resterons des adversaires politiques, je continuerai à combattre ardemment les projets contraires aux valeurs que je défends, mais dans un respect humain réciproque, avec nos différences.

Quant aux électeurs, ils sont tout autant libres de leur choix au 1er tour qu’au 2ème et n’ont pas à recevoir de consignes de vote.

Merci d’avance à ceux qui voudraient caricaturer inutilement mes propos, de s’abstenir.

Dominique BAUD

 

 

 

03/06/2012

Profession de foi

 

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08/05/2012

Mot d’ordre, ne rien changer

Au lendemain de la victoire de Françoise Hollande, il apparait que les déclarations du président de la fédération UMP de Paris soient résignées… Ne rien changer

Son analyse politique fait état qu’il n’y a eu aucun nouveau fossé électoral à Paris et il conclut donc à la seule solution, la seule bonne décision, ne pas remettre en cause les candidats désignés pour les législatives, rester calme et respecter « la discipline »…

Et de conclure… "Pas de guerre de chefs, pas de guerre de postes »…

Conclusion, tant que lui est investi, tout va bien, mais jusqu’à quand ? Car tout le monde ne semble pas d’accord et les campagnes dissidentes se poursuivre….

J’appelle de tous mes vœux une nouvelle gouvernance… A droite.

Mais « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Dominique BAUD

 

 

 

25/11/2011

Qui a dit ?

 

 

« Nos gouvernants sont des girouettes qui manquent singulièrement de convictions et qui changent d’avis au rythme des échéances électorales et de l’opportunité d’être réélu, et c’est avec regret que je constate que la droite est championne… L’actualité en est une preuve flagrante ».

 

16/10/2011

Cette fois, c’est dit

 

François Fillon a maintenant clairement annoncé la couleur. Il quitte la Sarthe, il veut Paris. En fait, il explique qu’après avoir occupé la place pendant 30 ans dans la Sarthe, il la laisse place à une nouvelle génération, pour « apporter sa compétence, son enthousiasme, sa fraîcheur à l'engagement politique »

C’est sa façon à lui de vendre son parachutage à Paris.

Pourtant, il ne vient pas à Paris pour gagner une circonscription de gauche et mettre sa longue expérience face à un défi qui aurait du panache et une réelle utilité. Non, comme d’autres avant lui, il s’installe dans une circonscription bien à droite, où il n’y aura aucun suspense.

Il est en train de décevoir même ceux qui l’appréciaient.

Arrêtons nous une seconde sur l’image peut donner son annonce : qu’il pense que les présidentielles sont perdues… qu’en juin prochain, il ne sera plus ministre…qu’il veut satisfaire une ambition personnelle et assurer son avenir… Alors même que la France va mal, que la dette s’accroit…que la crise financière dure…, que le chômage augmente…Et qu’à ce jour, il est toujours 1er ministre.

Paris va s’alourdir d’anciens ministres sans ministère, quel renouvellement.

Sans parler du fait qu’ainsi on peut s’interroger sur la réelle représentation de la population parisienne si toutes les places sont prises par des notables face auxquels il sera difficile de s’opposer.

Va-t-il falloir que les candidats parisiens s’expatrient si on veut une assemblée nationale riche d’autres talents que de celles d’anciens ministres ou d’élus cumulant tant les mandats que les années de mandat !!!

Sans parler bien sûr de la maigre représentation des 52% de femmes, électrices.

Car, et je ne le répèterai jamais assez, « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Et maintenant, que va faire Rachida Dati, qui non contente d’être député Européen, Conseiller de Paris et Maire du 7ème arrondissement, déclare depuis des mois qu’elle sera candidate dans cette même circonscriptions, aux législatives de juin 2012. Va-t-elle mettre ses menaces à exécution et se présenter dans le XVème arrondissement, pour prendre à Philippe Goujon, la 12ème circonscription de Paris ?

Quant au président du groupe UMP au Conseil de Paris, il est normal qu’il approuve, puisque lui aussi est arrivé à Paris, après avoir été ministre, dans une circonscription où, en 2007, la droite avait toutes les raisons de gagner. Mais voilà, 2012… Ce n’est pas 2007 

Il ne suffira qu’il ouvre, enfin une permanence, pour gagner.

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

08/03/2011

Comment être sûr de perdre un canton…

 C’est simple, il suffit de ne pas mettre de candidat.

Ainsi, le canton de Hédé, dans la région de Rennes n’aura que 5 candidats, tous de gauche.

Candidat à sa réélection, le président sortant du conseil général d’Ille-et-Vilaine, Jean-Louis Tourenne sera sans doute réélu sans trop de difficulté.

 Sans autre commentaire…

 Dominique Baud

 


15/01/2011

Marine, une élection sans surprise

Pour des raisons obscures, Marine Le Pen refusait il y a quelques semaines, de donner sur RMC, le nombre des adhérents de son parti.

Pour des raisons tout aussi surprenantes, les résultats officiels de son élection à la tête du FN ne devraient être connus que demain, alors même que depuis hier, la presse annonce que 2/3 des voix des votants se sont portés sur son nom.

Elle est, selon son père, « le deuxième étage de la fusée Le Pen, pour mettre en oeuvre le programme salvateur pour la France ".

 Il serait utile que les responsables de droite en tiennent compte. Car, si déjà hier, le vote du front National était grossi des déçus de la mollesse de la droite, des interrogations sur les chiffres (immigration, naturalisation, sécurité, pouvoir d’achat…), il ne faut pas oublier que la majorité des français qui votent ainsi, le font plus par désespoir que parce qu’ils défendent des idées d’extrême droite.

Et sincèrement, qui d’entre nous, un jour, n’a pas donné raison aux propos d’un responsable du FN, sur un point ou sur un autre, même de façon ponctuelle et isolée.

Quant à Marine Le Pen, elle s’est employée depuis des années à dédiaboliser le FN, à lui donner une image plus moderne, un semblant de modération. C’est adroit et donc d’autant plus dangereux pour ses adversaires.

Et il y en a des déçus. Des déçus à gauche bien sûr, mais aussi des déçus à droite où les responsables nationaux et locaux rejettent leur amis pour s’ouvrir à leurs adversaires …

Est-ce que les Français peuvent toujours y croire, je n’en sais rien.

Ce que je sais c’est que tant que les vraies convictions ne seront pas défendues en pensée et en action, et au quotidien, il ne faudra pas s’étonner de l’abstention des français, voire même du changement radical de leur vote.

Dominique Baud

 

15/11/2010

Virage à droite…

Tant mieux, car s’agissant de la composition du gouvernement, je fais partie de ceux qui n’ont jamais compris cette frénésie à recruter des gens de gauche à tout va : au gouvernement, à la cour des comptes… et ce même si je suis par contre la première à considérer qu’il faut lever les clivages lorsqu’il s’agit de voter un projet, une idée qui est bonne, même si elle vient de ses adversaires. Mais à voir comment se comportent les assemblées élues et dont l’exécutif n’a pas toujours la même couleur politique, il y a encore du chemin à faire de ce côté-là.

Evidemment, nous entendrons sans doute rapidement les propos acerbes des uns et des autres. Sans doute peu de B. Kouchner qui a vite et souvent compris qu’il n’était pas à sa place mais n’a jamais démissionné pour autant, mais davantage de quelqu’un comme Fadela Amera, qui quoique très caustique à plusieurs reprises, a sans doute pris goût au pouvoir, aux honneurs,… tant d’ailleurs apparemment pour elle-même que pour ses proches…

Un inédit difficile à approuver, le fait que sur 30 ministres, deux d’entre eux soit un couple à la ville.

Un espoir aussi, la présence d’Alain Juppé. Finalement, malgré ses promesses, les Bordelais ont l’air d’être fiers de sa nomination et chacun connait ma sympathie et mon admiration pour lui.

Dominique Baud

27/03/2010

Régionales : il manque un parti conservateur

23 Mars 2010 | Roland Hureaux

www.libertepolitique.com

La baisse sans précédent du taux de participation aux élections régionales de 2010, surtout au premier tour, n’exprime pas seulement le recul du civisme ou le dégoût des urnes. Il résulte aussi, pensons-nous, de l’insuffisance de l’offre politique. Bien qu’une bonne dizaine de listes se soient proposées au suffrage dans chacune des régions, un des principaux courants politiques français, voire le principal, n’était pas présent dans la compétition et cela seul suffit peut-être à expliquer l’abstention.

Le grand absent est le courant que l’on qualifiera de conservateur mais qu’on pourrait aussi bien appeler la droite modérée ou la droite « calme », voire les modérés tout court, avec tout ce que ce mot signifie de pondération, de mesure, de prudence, mais aussi de tenue et, pourquoi ne pas le dire ? de « force tranquille ».

Pourquoi ce courant est-il important ?

Parce que sous différentes formes, légitimisme, orléanisme, bonapartisme, républicanisme modéré (« La République sera conservatrice ou ne sera pas » – Gambetta), radicalisme apaisé, « indépendants et paysans » et même gaullisme, en particulier dans la version pompidolienne, ce courant gouverne le plus souvent la France depuis deux siècles.

Ensuite parce qu’on ne fait pas la révolution tous les jours. La plupart des révolutionnaires s’assagissent et l’esprit conservateur finit par imprégner tous les partis de gouvernement, même issus de la gauche. La vocation immémoriale du gouvernement n’est-elle pas de maintenir les institutions ? « Je maintiendrai » n’est pas seulement la devise du royaume des Pays-Bas, elle est la première mission de tous les pouvoirs. Être « calme » est un attribut antique de la souveraineté : ne parle-t-on pas de « calme olympien » ?

Or le courant conservateur, osons le dire, était absent des dernières élections ! La gauche a proposé une offre très diversifiée, celle de la droite s’est résumée pour l’essentiel à l’UMP et au Front national — deux formes de droite dont aucune n’incarne aujourd’hui la modération : d’un côté la droite excitée, ultra-réformatrice, qu’incarne Sarkozy et de l’autre cette autre forme de droite excitée qu’est l’extrême-droite.

En d’autres temps, la modération eut pu être représentée par le MoDem mais celui-ci a tant donné l’impression de rejoindre la gauche que les modérés ne se sont plus reconnus en lui. D’autant que la mouvance centriste est largement identifiée à la construction européenne, laquelle s’est transformée au fil des ans en une machine à produire sans cesse des réformes qui déstabilisent des institutions fondamentales, pas seulement les services publics.

Faute de trouver une option qui lui corresponde, une partie du bloc modéré, lequel représente sans doute bien plus que les 15 % d’abstentionnistes du premier tour, est restée chez elle.

Peu de réformes, mais des bonnes

On objectera que si la droite officielle, celle qui gouverne aujourd’hui, faisait droit à cette tendance conservatrice, la France s’enfoncerait dans la sclérose, se laisserait distancer dans l’« impitoyable » compétition internationale à laquelle notre pays est confrontée.

Cela n’est pas certain du tout. Les réformes vraiment nécessaires pour accroître la compétitivité internationale de la France sont en nombre limité : un encouragement intelligent à la création d’entreprise et à la recherche, un meilleur financement bancaire des PME (qui passe par une réforme des banques) et aussi la « TVA sociale », seul substitut à une sortie de l’euro.

Cette adaptation n’implique nullement de s’attaquer à la Constitution, à la commune, au département, au baccalauréat, aux grandes écoles, à la gendarmerie, aux grands corps de l’État, au juge d’instruction, au dimanche, soit à la plupart des repères fondamentaux des Français. Pas même non plus au statut de la fonction publique à condition qu’on sache contrôler les effectifs de fonctionnaires : quinze ans de « modernisation de l’État » n’ont rien fait pour empêcher la grave dérive des finances publiques, au contraire. La sécurité est certes un objectif difficile mais elle ne passe sûrement pas par le réforme de la carte judiciaire, ni l’amélioration de l’enseignement par le « lycée à la carte ».

Les vrais conservateurs savent qu’une bicyclette ne marche bien que si la partie mobile s’appuie sur un cadre fixe. Plus le cadre fixe est stable, plus il est possible de pédaler vite.

Pour améliorer la marche du pays, peu de réformes bien ciblées et allant au fond des choses suffisent. Elles ne doivent pas tout chambouler, seulement améliorer à la marge une société où tout n’est pas aussi mauvais et inefficace qu’on le dit, conforter et non saper les institutions.

Le rythme des réformes de la première partie du quinquennat et surtout leur caractère brouillon voire inutile ont donné le tournis aux conservateurs, nombreux dans ce pays, d’autant que le but de ce réformisme à l’accéléré semblait être moins l’amélioration des choses qu’une forme de communication sur le thème « nous avons un gouvernement volontaire », voire de fuite en avant.

Cette opinion modérée qui ne se reconnaît ni dans la gauche, ni dans l’extrême-droite ne s’est pas reconnue non plus, cette fois, dans le parti du Président : elle s’est retirée sur l’Aventin. Il est probable qu’elle y restera si, par-delà le réajustement ministériel, les méthodes de gouvernement, contraires non seulement aux traditions de la droite mais à la volonté de la majorité des Français et en définitive à la véritable efficacité, ne sont pas entièrement révisées.

26/03/2010

C’est plus ce que c’était le 15ème !!!

 

Après quelques journées très chargées, j’ai un peu négligé ce blog.

Me revoilà avec les résultats du 2ème tour des élections régionales dans le 15ème arrondissement.

Dans notre arrondissement, la droite est encore légèrement devant, mais pour combien de temps ?

Alors, que feront « nos » deux députés en 2012 ? Continueront-ils à rejeter, à ignorer, des alliés de droite, certes pas toujours disciplinés mais forts de leurs convictions ou feront-ils un autre choix ?

Car sinon, le risque est grand, notamment dans la 13ème circonscription, de se réveiller au lendemain du 2ème tour avec un élu de gauche.

Et…Tout cela ne se décrète pas à 8 jours du 1er tour, mais bien en amont…

Espérons que le bon sens l’emportera.

Dominique Baud

2ème tour, le 21 mars 2010

Inscrits 132.520

Abstentions 61.082 (46,09%)

Votants 71.438 (53,91%)

Blancs ou nuls 2.814 (2,12%)

Exprimés 68.624 (51,78%)

Ont obtenu

Valérie Pécresse 36.613 (53,35%)

Jean-Paul Huchon 32.011 (46,65%)

Et 2ème tour en 2004

Inscrits 128.077

Votants 87.017 (67,94%)

Blancs 1.851 (2,13%)

Exprimés 85.166 (97,87%)

Avaient obtenu

Huchon (PS) 34.453 (40,45%)

Cope (UMP) 45.779 (53.75%)

Le Pen 4.934 (5,79%)

03/04/2009

Diviser Paris en 18…

circonscriptions parisiennes.gifEt oui, les élections législatives, c’est pour bientôt à l’allure où passe le temps.

Déjà deux ans depuis les dernières élections et donc seulement encore trois avant les prochaines.

Mais d’ici là, un redécoupage de Paris aura eu lieu, et il est sûr que cela ne va pas être simple.

Le critère serait une circonscription pour 125.000 habitants.

Donc notre 15ème arrondissement devrait être épargné. Mais est-ce une surprise ? Peut-être, car il n’y a pas si longtemps encore, des bruits laissaient entendre que, les résultats électoraux de la droite dans le 15ème arrondissement et plus précisément dans la 13ème circonscription pourraient conduire à un redécoupage. On envisageait de laisser un quartier du 15ème au 14ème (devinez lequel) pour récupérer de l’autre côté un bout du 7ème. Devinez pourquoi ?

Un moyen comme un autre de pallier à certaines carences. Mais les deux députés d’aujourd’hui, seront-ils réélus demain, rien n’est moins sûr.

Il est clair que la gauche flairant un découpage défavorable à ses candidats, ne restera pas sans réagir avec force.

Quant au désir de Jean TIBERI, de sauver sa circonscription, il serait peut-être sage, de sa part, de n’en parler qu’après le verdict de son récent procès.

D’ici là, j’espère que les électeurs exigeront un bilan de présence et d’action aux candidats sortants avant de leur confier à nouveau aveuglément leur bulletin de vote et arrêterons de voter pour une étiquette

Dominique BAUD

01/03/2008

Menaces, intimidations… Jusqu’où iront-ils, qui sera le suivant ?

1010207539.jpg47388037.jpgJe suis aujourd’hui obligée de m’exprimer devant les dérives excessives que prend cette campagne municipale.
Gagner la confiance des électeurs, ne doit pas se faire sur une campagne de dénigrement ou de menaces, mais au contraire sur un projet crédible et une vraie volonté de changement de méthode et de comportement.
Il y a eu cette amie, dont on a recherché le nom de son « employeur », un député à qui il a été demandé de la « virer », car elle avait osé demandé, au cours d’une réunion, à un ancien sénateur, pourquoi, à peine élu, il souhaitait devenir député.
Puis, il y a eu ce kiosquier, soutenu par la population et qui demande de l’aide aux élus. J’écris à la Mairie de Paris, il affiche mon courrier, on exige qu’il arrache cette copie et on lui explique comment, une fois en place, il sera facile de lui fermer son kiosque.
Puis, il y a cette femme qui me soutient et dont on appelle le mari, pour savoir s’il n’y a pas un problème dans le couple.
Sans parler des propos détestables de mépris pour une candidate dont le métier est d’être astrologue et dont on conteste le sérieux de la candidature alors qu’elle vit dans l’arrondissement et participe depuis longtemps à la vie de son quartier.
Même mon fils, qui ne demande rien à personne mais qui est heureux a à peine 18 ans, de me soutenir en 50ème position sur ma liste, a fait l’objet de sarcasmes gratuits.
Et ce chef d’entreprise qui oublie s’être engagé auprès de moi depuis longtemps pour faire une réunion dans une de ses salles et qui aujourd’hui, parce qu’il prête sa salle à un autre candidat… doit demander l’autorisation à ce dernier pour me confirmer son accord.
Je ne donnerai pas de nom. Pourtant le nombre de mes colistiers qui ont du subir et subissent encore ces intimidations voire peut-être davantage s’allonge tous les jours. Et elles proviennent toujours des mêmes. Je ne peux que le constater avec regret.
Mais où sommes-nous ?
Qui sont-ils ?
Les mêmes que ceux qui en 2007, disaient que les « dissidents » faisaient la campagne « au niveau des rebords des trottoirs », ceux qui traitaient les « dissidents de sous-marques »… et aujourd’hui de « papous »…




Dominique BAUD

 

22/02/2008

Liste « Renouvellement & proximité à Droite »


1- Dominique BAUD, 48 ans, mariée, 5 enfants, cadre commercial, élue Conseiller de Paris en 2001, très active dans le 15ème arrondissement depuis plus de 24 ans (Quartier André Citroën)
2- Charles-Antoine de LIMELETTE, 40 ans, marié, 3 enfants, chef d’entreprise (Quartier Javel)
3- Marie-Hélène MARTIN, 48 ans mariée, 4 enfants, membre actif des A.F.C, parent d’élèves PEEP (Quartier Alleray)
4- André MOTTARD, 58 ans, Conseil en gestion, Président du Collectif pour le renouveau de Beaugrenelle (Quartier Beaugrenelle)
5- Christine HAAS, 60 ans, astrologue (15ème Sud)
6-Sylvain ZAJAC, 44 ans, chef d’entreprise (Quartier Vouillé)
7- Evelyne CORDOBES, 50 ans, coordinatrice de projets, membre actif du Conseil de Quartier André Citroën (Quartier Sébastien Mercier)
8- Christian SERRE, 45 ans, chef d’entreprise (PME), analyste financier (Quartier Fondary)
9- Karine JACQUEMARD, 37 ans, Professeur d’histoire/géographie en collège, vit dans son quartier depuis qu’elle est née (Quartier Saint-Charles)
10- Claude BEASLAS, 60 ans, Directeur Maison paroissiale Saint Jean Baptiste de Grenelle (Quartier Saint-Jean Baptiste de Grenelle)
11- Natacha LADOVITCH-DUHESME, 39 ans, mariée, 5 fils, membre de la communauté juive libérale du XVème (Quartier Lecourbe)
12- Jean-Paul CARRON, 64 ans, Président association de commerçants, ancien sapeur pompier de Paris (Quartier Saint-Lambert)
13- Raymonde SIRDEY, 69 ans, officier de l’armée de l’Air en retraite, membre de l’Etat Major particulier du Président de la République de 1962 à 1974 (Quartier Paul Barruel)
14- Olivier DE SOUZA, 20 ans, étudiant en 2ème année en économie et gestion à la Sorbonne (Quartier Beaugrenelle)
15- Ségolène de LONGRAYE, 34 ans, 4 enfants, mère au foyer, membre actif d’une association de locataires (Quartier Montparnasse)
16- Jean-Jacques ALEX, 65 ans, ingénieur thermo-mécanique (15ème nord)
17- Geneviève CHIFFAUT-MOLIARD, 60 ans, Présidente des A.V.F à Paris pendant 15 ans (Accueil des Villes Françaises) (Quartier place Etienne Pernet)
18- Benoît HERBOUT, 47 ans, Chirurgien-dentiste (Quartier Dupleix)
19- Laetitia DUMAS MILNE EDWARDS, 20 ans étudiante en droit (Quartier Duranton)
20- Jérôme BOUCHER, 30 ans, célibataire, intérimaire dans la communication, ténor dans une chorale du 15ème arrondissement (Quartier Place Balard)
21- Mathilde HALEGUA, 28 ans, sage femme (Quartier Frères Voisins)
22- Pierrick CHAVASSIEU, 45 ans, cadre financier (Quartier Pont Mirabeau)
23- Sylviane FOSSE, 44 ans, assistante de Direction en architecture (Quartier Jean Maridor)
24- Stéphane REIN, 36 ans, conseil en marketing (Quartier Montagne de l’Espérou)
25- Chabha HAMROUN, 45 ans, assistante maternelle agrée (Quartier de Grenelle)
26- François DAUVEL, 53 ans, en recherche d’emploi (Quartier Emile Zola)
27- Myriam SOREL, 58 ans, Directrice Commerciale (Quartier Porte Brancion)
28- Bruno LALOUETTE, 40 ans, agent de nuit RATP (Quartier Georges Brassens)
29- Armelle HALE-SRIKHAMWANG, 40 ans coiffeuse, assidue au Conseil de son quartier (Quartier Lourmel)
30- Vincent VALANCON, 49 ans, cadre ressources humaines chargé de formation (Quartier Cévennes)
31- Véronique LEBAR, 47 ans, médecin du sport, membre bénévole d’une O.N.G, (quartier Porte de Versailles)
32- Asbel LOPEZ, 42 ans, journaliste (Quartier Vaugirard)
33- Bénédicte BERTHIER, 56 ans, cadre comptable (Quartier Félix Faure)
34- Eric De SAINT-MARTIN, 30 ans, ingénieur en hydraulique (Quartier Blomet)
35- Adèle NHOUYVANISVONG, 20 ans, vendeuse (Quartier Lecourbe)
36- Joël DUPONT, 54 ans, fonctionnaire cadre (Quartier Lefebvre)
37- Céline COTTON, 58 ans, ingénieur chimiste à la retraite (Quartier Emeriau)
38- Didier NOBLE, 52 ans, restaurateur, patron du café « Le Convention » (Quartier Convention-Vaugirard)
39- Marie-Sophie MATTIACCI, 45 ans, employée (Quartier Théâtre)
40- Christian ABONNEAU, 70 ans, ingénieur conseil à la retraite – consultant (Quartier Lourmel)
41- Marinette MANDIC, 57 ans, gestionnaire de ressources humaines (quartier Abbé Groult)
42- Denis ABBAS, 47 ans, commerçant (Quartier Lourmel)
43- Yvette FOUCHE, 36 ans, employée, membre du Conseil de Quartier Pasteur-Montparnasse (Quartier Pasteur)
44- Yves CHABANNES, 74 ans, Directeur des études à la retraite, membre du Centre National sportif des Invalides
45- Agnès GRANDJACQUES, 42 ans, contrôleur de gestion, (Quartier Bouilloux Lafont)
46- Régis VERGNE, 49 ans, cadre de banque (Quartier Lourmel)
47- Josiane BANLIER, 66 ans, retraitée, passionnée de musique (Quartier Cauchy)
48- Jean-Marie LOTTIGIER, 71 ans, ingénieur à la retraite (Quartier Cévennes)
49- Arlette GELANOR, 68 ans, retraitée du groupe des Editions Techniques (Quartier Convention)
50- Alexandre BAUD, 18 ans, lycéen (T.S), pour devenir géotechnicien, ceinture noire de judo (Quartier Balard)
51- Marinette REAL, 88 ans, retraitée de la fonction publique (Quartier Balard)

 

Vous la cherchiez, la voilà !


3b433ef1ba1d98a6fce95b06bb61c523.gifMunicipales 9 et 16 mars 2008
15ème arrondissement de Paris


Liste « Renouvellement & proximité à Droite »


1- Dominique
2- Charles-Antoine
3- Marie-Hélène
4- André
5- Christine
6- Sylvain
7- Evelyne
8- Christian
9- Karine
10- Claude
11- Natacha
12- Jean-Paul
13- Raymonde
14- Olivier
15- Ségolène
16- Jean-Jacques
17- Geneviève
18- Benoît
19- Laetitia
20- Jérôme
21- Mathilde
22- Pierrick
23- Sylviane
24- Stéphane
25- Chabha
26- François
27- Myriam
28- Bruno
29- Armelle
30- Vincent
31- Véronique
32- Asbel
33- Bénédicte
34- Eric
35- Adèle
36- Joël
37- Céline
38- Didier
39- Marie-Sophie
40- Christian
41- Marinette
42- Denis
43- Yvette
44- Yves
45- Agnès
46- Régis
47- Josiane
48- Jean-Marie
49- Arlette
50- Alexandre
51- Marinette

 

15/02/2008

Nos propositions pour le 15ème

Ma liste et moi même, sommes heureux de vous adresser notre dernier document de campagne :

Nos propositions pour l'arrondissement.pdf.


Famille, logement, économie, culture, environnement et propreté,voirie et sécurité en sont les principaux thèmes.

Notre volonté :
Rendre la Mairie plus accueillante,
améliorer la qualité des services
au profit de la majorité de ses habitants.

Bien cordialement,

Dominique BAUD

 

04/12/2007

Pour une Droite audacieuse et loyale ©

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Droite, gauche, essayez de faire l'échange.



 Hier, ils refusaient de voter un projet au seul motif qu’il était présenté par un de leurs adversaires politiques.
Aujourd’hui, les mêmes n’ont de cesse, dans un but électoral, de soutenir l’ouverture, encore l’ouverture, et toujours plus d’ouverture, reniant de ce fait des raisons pour lesquelles ils nous ont convaincus de voter pour eux.

Qu’on apprenne d’abord à apprécier une mesure avant de la rejeter en fonction de celui ou de celle qui la propose. C’est d’abord cela l’ouverture… L’ouverture d’esprit !
Mais la peur d’être reniés par le Président de la République leur enlève ce qu’il leur reste de courage.

Beaugrenelle, dans le 15è arrondissement est pour moi l’exemple parfait :
Ce projet présenté par la Mairie de Paris (Gauche) financé par des capitaux privés, apportera au quartier rénovation, dynamisme et développement économique.
Et pourtant, il a été refusé par la majorité de la Mairie d’arrondissement.
J’ai eu le courage de voter ce projet et d’intervenir en ce sens tant au conseil d’arrondissement qu’au Conseil de Paris. J’ai refusé de céder aux pressions de ceux qui voulaient faire changer mon vote. Et je défie ceux qui ont voté contre d’affirmer à la population qu’ils sont pour le projet (Cf. délibérations des Conseils d’arrondissement et des Conseils de Paris).


C’est cela pour moi l’ouverture.
Bien avant que d’accueillir certaines personnalité de gauche, usées par le pouvoir.

« Ah le pouvoir, quand tu nous tiens… »
Ils oublient tout, leur conviction et leurs promesses !
A la place de têtes de liste du parti de « la gauche moderne », dans nos arrondissements, j’aurais préféré, dans le respect de nos convictions, et sans avoir honte de m’inscrire à Droite, le parti de « la Droite audacieuse et loyale ».

Qu’auraient fait les 53 % des électeurs qui ont voté Nicolas SARKOZY si on leur avait promis de prendre autant de ministres de gauche au gouvernement et de suivre les conseils d’un Jack LANG pour réformer les institutions ?
C’est en reniant ses fondements que la gauche a perdu, prenons garde de ne pas faire pareil, car le même châtiment risque de nous être infligé par nos électeurs.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris