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27/06/2009

Et encore…

Souvenez-vous, il voulait la Mairie de Nice…. »Je serai un Maire à plein temps »…

Où en sommes-nous 15 mois après.

Maire, déjà député et maintenant Ministre.

Qui est-ce ?

Dominique BAUD

00:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estrosi, cumul, nice, ministre

26/06/2009

Des élus qui siègeront… Il avait promis….C’était le 28 janvier 2009

« Nicolas Sarkozy s’est engagé à ce que les membres du gouvernement élus à Strasbourg, lors des élections européennes du 7 juin prochain, siègent effectivement. « Le président de la République a été très clair là-dessus (…) quand on se présente à une élection, c’est pour siéger dans l’assemblée pour laquelle on a été candidat », a proclamé Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres d’aujourd’hui. « Aujourd’hui, les électeurs ont du mal à comprendre les allers-retours, les démissions et autres ». Rachida Dati, la ministre de la Justice en disgrâce, est donc prévenue : candidate forcée en seconde place en Île-de-France, elle ne doit pas compter revenir à Paris avant… 2014, soit deux ans après les prochaines présidentielles.

Cette déclaration de Nicolas Sarkozy est étonnante. Lorsqu’en décembre dernier, l’Élysée avait fait connaître sa colère devant le refus de Rama Yade, la secrétaire d’État aux droits de l’homme, de se présenter en Île-de-France, il n’était pas question qu’elle effectue un mandat plein : « elle pouvait rester deux ou trois ans, se faire un carnet d’adresses et revenir », avait-on fait savoir. Le discours s’est donc nettement durci, ce qui n’est pas plus mal. Samedi, le chef de l’État a estimé que la France devait « envoyer les meilleurs au Parlement européen » pour y être influente. »

Nous sommes le 25 juin 2009 :

Brice Hortefeux, élu député européen le 7 juin dernier, vient d’être nommé Ministre de l’Intérieur.Il ne siègera pas à Bruxelles.

Nora Berra, à peine élue au Parlement Européen sur la liste UMP du Sud-Est, est nommée secrétaire d’Etat chargée des Aînés…Elle ne siègera pas non plus.

On ne connaît pas encore la date à laquelle Michel Barnier sera nommé Commissaire Européen et démissionnera donc de son tout récent mandat d’élu Européen.

Pas de quoi s’étonner ensuite que 60% des Français n’aillent plus voter.

Moins de 3 semaines, c’est le temps qu’il a fallu pour les premiers mensonges s’inscrivent dans la réalité.

A suivre….

Dominique BAUD

25/06/2009

On aura pas eu à attendre longtemps…

Pierre Lellouche, conseiller de Paris, pourtant particulièrement absent lors de la dernière mandature municipale a été candidat à l’investiture à la Mairie de Paris.

Pour le faire patienter, et en sus de ses mandats d’élu municipal de Paris et de député, il a été nommé en mars dernier, représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan.

Aujourd’hui, pourtant connu pour son soutien de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, il est nommé Secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes.

Comment croire celui qui avant le 7 juin déclare être contre l’entrée de la Turquie dans l’union européenne pour récolter plus de voix (et ce malgré les faits qui prouvent pourtant le contraire) et le 23 juin, nomme au secrétariat des affaires Européennes, un ministre qui a toujours été pour?

Le 1er juillet, c’est mercredi. Il sera utile de surveiller de près les 6 mois à venir. La nouvelle présidence de l’union européenne risque de faire déchanter certains.

Dominique BAUD

22/06/2009

Combien çà Coûte…

congres-versailles1.jpg

230.000 euros selon les organisateurs…. plus de 500.000 euros selon les opposants… C’est le coût estimé de la dépense de l’organisation de la réunion du congrès à Versailles de ce jour.

Pour quoi Faire… Permettre au Président de la république de s’exprimer devant les deux assemblées.

Etait-ce bien nécessaire. Un 20heures à TF1 n’aurait-il pas suffit, à l’heure où nous vivons et pour de nombreux mois encore, une crise économique et financière majeure, et où plus de 3.000 personnes par jour se retrouvent au chômage….

Dominique BAUD

19/06/2009

Le score s’est inversé dans la nuit….

plantu_sanstitre.jpgC’est un titre que j’ai lu après l’annonce des résultats en Iran.

Dans la nuit de vendredi dernier, la commission électorale aurait informé Mir Hossein Moussavi de son succès.

Et voilà que l’annonce officielle des résultats est tout autre. Mahmoud Ahmadinejad a eu plus de 63% des voix.

Difficile à croire pour les analystes. Ce d’autant plus que même dans leurs régions d’origine ses opposants seraient annoncés perdants, alors même que les solidarités ethniques l’emportent souvent, et que par contre, il serait donné gagnant dans la capitale, alors même que les tendances progressistes sont plus importantes.

De nombreux facteurs de fraude  sont révélés: pas d’isoloirs, des bulletins de vote manquants dans certaines grandes villes, des fermetures anticipées de certaines urnes, l’interdiction de contrôle des opérations de dépouillement… sans parler du fait que les voix des femmes et des jeunes, qui étaient absents des urnes en 2005 auraient du profiter à Moussavi.

Bref, le score s’est inversé dans la nuit…

 

C’est en Iran …. Tout cela est très lourd de conséquences, on le constate aujourd’hui où on compte les morts et les blessés.

Mais se battre pour la liberté et la probité des élections est à l’honneur de ceux qui osent et à l’honneur de la politique.

 

Et bien sachez qu’en France , les fraudes existent aussi, de manière bien plus insidieuse, il y aurait aussi beaucoup à dire.

Mais en France, et en matière électorale, on ne sanctionne les coupables que s’ils ont suffisamment triché, et si cette triche , bien entendu prouvée et consignée, est de nature à changer le résultat du vote…

 

D’ailleurs les paroles prononcées par le président de la république française en attestent. Il ne dénonce pas la fraude, mais « l’ampleur de la fraude »…

 

Ce titre m’a rappelé une semaine de juin 2007, juste avant le premier tour des élections législatives, dans la 13ème circonscription de Paris. Comme vous le savez, ignorée par l’UMP et sa commission d’investiture qui en fait ne reçoit pas les candidats et en désaccord avec le parachutage d’un ancien ministre en mal de se trouver une circonscription à acquérir sans trop de difficultés, j’ai décidé de présenter tout de même ma candidature. Tous les médias m’ont ignoré pendant la campagne, seul mon bilan de conseiller de Paris, la force de mes convictions et le soutien de mes amis, m’ont permis de faire une campagne dynamique de qualité.

Et voilà que moins de 8 jours avant le premier tour, un sondage « secret » estimait que je pourrais me retrouver devant le candidat officiel. A un point tel qu’un mode opératoire était déjà envisagé pour le dimanche soir en fonction de celui qui serait devant l’autre…

Pour corroborer cela, le jeudi, 3 jours avant le premier tour, FR3 me conviait sur le plateau de télévision, ce même dimanche soir.

Qui convie t-on sur un plateau, le soir du 1er tour des élections législatives ?

Quelqu’un qu’on a ignoré pendant de nombreux mois ? Non.

On convie les personnalités ou les surprises !!!

Et voilà que, le résultat est tombé le dimanche soir, j’avais obtenu 3,26%.

Que s’est-il passé ?

Il me faudra du temps pour reconstruire le puzzle, mais j’y arriverai et on verra bien alors qui se moquera de qui.

 

Dominique BAUD

18/06/2009

Il aimait la FRANCE...

Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940.

 

general-de-gaulle.jpg

"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."

Charles De Gaulle

16/06/2009

L’ami de tout le monde !

Aujourd’hui on en sourit, demain on risque d’en pleurer.

Au soir des élections Européennes, nombreux ceux, qui voulant aller dans le sens du vent, se prétendaient l’ami de Daniel Cohn-Bendit, un proche de Daniel Cohn-Bendit, un futur allié de Daniel Cohn-Bendit…

Mais qui a ainsi voté. Des français qui partagent ses opinions ou des Français frappés par un simple rejet de la politique telle quelle est pratiquée aujourd’hui. Quel qu’il soit, ce vote sera lourd de conséquence pour demain.

Il est clair et mathématique que le résultat de dimanche ne représente que le vote de moins de 8% des français. Mais il est prévisible aussi qu’il sera lourd de conséquences, à un point que ceux qui ont favorisé ainsi ce détournement, s’ils aimaient vraiment la France, devraient s’en mordre les doigts demain.

Alors Dany le Rouge ou Dany le Vert… Faîtes votre choix. Rien que 8 pages sur lui dans le Parisien d’aujourd’hui !

Dominique BAUD

15/06/2009

Qui peut le dire?

crisefinanciere.jpgQui peut aujourd’hui parler de la grave crise économique et financière que nous traversons et dire si elle est bientôt finie ou quand elle va se terminer. Personne, c’est pourquoi les grandes déclarations des uns et des autres ne peuvent être que source de sarcasme pour l’avenir.

Cela ressemble aux grandes déclarations que nous entendons au sujet de l’évolution de la bourse. Une collection des meilleurs journaux qui paraissent actuellement et des conseils qu’ils prodiguent pourrait nous faire sourire demain. Prudence… Leurs propres prévisions sont dénoncées d’un mois sur l’autre. Prenez la peine de le constater et privilégiez le bon sens.

Les récents échanges publics sur la date prévisible de sortie de crise, entre Messieurs Guaino et Fillon, jeu de réponses à celui qui contredira ce que l’autre dit, discrédite une fois de plus la fonction politique.

Couper court à un débat sur les prévisions serait aujourd’hui la plus sage des décisions.

Il y a aujourd’hui des solutions à trouver pour combattre des réalités dont souffrent chaque jour un plus grand nombre de nos concitoyens à savoir les pertes d’emploi massives (90.000 chômeurs de plus en janvier 2009 et à ce rythme plus d’un million sur l’année) et la baisse de leur pouvoir d’achat.

Elle est là la priorité même si je doute que les choses s’arrangent, notamment en terme d’emploi avec les délocalisations que nous avons dénoncées depuis des mois et notamment dans le cadre de notre campagne aux élections européennes.

Dominique BAUD

12/06/2009

Le début d’une longue série ?

fraude.jpgSerge Dassault a perdu son fauteuil de Maire. Ainsi en a décidé le Conseil d’Etat.

Bien sur, il remplissait les conditions si souvent évoquées par les tribunaux, à savoir le faible écart de voix entre le gagnant et son adversaire.

Le Conseil d’Etat a justifié sa décision sur « une existence de pratiques de dons d’argent d’une ampleur significative »

Est-ce à dire que si les dons d’argent n’avaient pas été « d’une ampleur significative », l’élection n’aurait pas été annulée. C’est malheureusement possible car en terme d’élection, ce n’est pas la faute qu’on sanctionne mais son ampleur et ses conséquences prévisibles sur le résultat du vote du fait de l’écart du nombre de voix.

Une appréciation très particulière quant on sait le peu d’indulgence que l’on a pour un automobiliste qui oublie de prendre un ticket à l’horodateur…ou lorsqu’on pense aux sanctions prévues dans la loi Hadopi….

Ceux qui font la loi n’ont décidemment de l’indulgence que pour eux mêmes.

Et, il faut le savoir. Serge Dassault devient inéligible, mais il reste sénateur…

Dominique BAUD

11/06/2009

Encore une pirouette et reviendra ?

entree-du-conseil-constitutionnel-photo-joel-saget-afp.1203775153.jpgVous vous souvenez sans doute des épisodes de l’adoption de la loi Hadopi, une loi contestée s’il en est et qui n’a obtenu le vote des députés de la majorité qu’après un deuxième tour et un coup de semonce évident pour tous. Les absents du 1er n’étaient pas plus favorables à la loi après mais n’ont pas eu le courage de venir en séance et de voter contre (sauf quelques uns…) Au 2ème tour…Elle a donc été adoptée avec une large majorité.

Mais, c’était sans compter sur le verdict du Conseil Constitutionnel qui, "au nom de la liberté d’expression et de communication de la déclaration des droits de l’homme" a « retoqué » la loi.

Qui aura le dernier mot ?

Aura t-on droit encore a une autre pirouette qui mettra à mal une démocratie déjà en danger ?

Dominique BAUD

09/06/2009

Campagne et Vérité

Message de Philippe de Villers

Chers amis,

Au cours de cette campagne, Frédéric Nihous et moi avons porté deux messages de vérité : l’instauration d’urgence d’un protectionnisme européen, et l’arrêt immédiat de la négociation sur l’entrée de la Turquie.

Beaucoup d’électeurs qui pensaient comme nous, ont donné leurs voix à l’UMP, croyant aux déclarations du Président Sarkozy qui a affirmé son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, tout en poursuivant l’ouverture de nouveaux chapitres d’adhésion.

De la même façon, beaucoup ont pensé que la préférence communautaire, promise par l’UMP, sera mise en œuvre. Or, elle est interdite par le traité de Lisbonne.

Le traité de Lisbonne sera-t-il interdit pour permettre de tenir cette autre promesse ?

Nous prenons rendez-vous avec les français et nous verrons bien ce qu’il en sera dans les semaines et les mois qui viennent.

Enfin, voir le « lanceur de pavés » de mai 68 devenir un héro de la vie politique française montre que cette page n’est pas refermée, contrairement à ce qui nous avait été promis après la campagne présidentielle de 2007.

Je tiens ici à remercier vivement ceux qui ont participé, chacun à sa mesure, à cette campagne de vérité. Je remercie également, avec tous les candidats tête de liste, à remercier ceux qui sont restés fidèles à leurs convictions et ont fait porter leurs suffrages sur les listes que nous avons présentées dans toute la France.

La vie politique française prend incontestablement un nouveau tournant. Soyez certains que le MPF occupera toute sa place dans ce contexte inattendu.

Comptant sur vous pour relever à nouveau les nombreux défis auxquels la France est confrontée,

Très fidèlement,

Philippe de Villiers
Mouvement Pour la France

C’était hier.

C’était hier.

 

Hier les Français votaient… Du moins, une minorité d’entre eux puisque seulement 40% se sont déplacés.

Les explications entendues depuis plusieurs semaines et encore aujourd’hui, expliqueraient ce désintérêt ou cette manifestation de désaccord ou de colère.

 

« Cela ne sert à rien… On a voté contre la constitution, et on s’est moqué de nous…. », « Cela ne nous intéresse pas… », «  Il n’y a pas eu de campagne, nous n’avons pas de réelle information nous permettant de faire un choix… », « Nous n’avons reçu les enveloppes  du ministère que hier, 24 heures avant le scrutin, c’est une honte… », « Nous n’avons rien reçu… », « Les médias étaient manipulés, on entendait toujours les mêmes… », « Il n’y a pas eu de vrai débat… »

 

Jusqu’au dernier moment, nous étions sur le terrain, seuls, sauf les derniers jours. Nos adversaires avaient trouvé des arguments. Les nôtres.

Non à la Turquie, Oui au protectionnisme Européen.

 

Et bien, comme l’a dit hier Philippe de Villiers, réélu, nous vivons « une déception tranquille ». « Tranquille » car nous avons dit la vérité, même si nous n’avons pas été suffisamment entendus.

Et bien que non élus, nous, candidats sur l’Ile de France, rendrons compte de tout ce qui va se passer dans les semaines qui viennent et de réalité des engagements pris, par ceux qui ont été élus.

 

Et puis, un peu de lucidité. Cette élection est l’échec de la démocratie.

Car 60% d’abstention, c’est une honte.

C’est l’échec de ceux qui nous dirigent, car tout a été fait pour empêcher qu’il y ait une vraie campagne.

Croire que l’on a gagné, lorsqu’on est seulement validé par à peine plus de 10% des Français, c’est un leurre.

 

Et ainsi que je l’avais proposé lors de ma campagne législative, une vraie nouvelle gouvernance, ce serait d’abord de valider le vote blanc et ensuite d’annuler les élections si ce vote blanc comptait plus de 30% de vote et à défaut, d’annuler le scrutin à plus de 30% d’abstention.

 

Dominique BAUD

06/06/2009

Liste Libertas pour les Européennes de 2009


1. Jérôme RIVIÈRE
44 ans, Avocat
Député UMP 2002-2007
Conseiller régional 1998-2004 (75)

2. Dominique BAUD
49 ans, , Cadre commercial,
Conseiller de Paris, 15ème 2001-2008 (75)

3. Yannick VILLARDIER
44 ans, Directeur d’exploitation
Porte-parole national de CPNT (91)

4. Maud de LESQUEN
59 ans, Artiste peintre (78)

5. Jean-Michel BERTRAND
55 ans, Responsable de formation (95)

6. Josée TILQUIN
60 ans, Enseignante/Bénévole,
Conseillère municipale de Suresnes (92)

7. Christian DANIAULT
67 ans, Chef d’entreprise,
Conseiller régional IDF 1998-2004 (94)

8. Amélie BARRAUD
41 ans, Fonctionnaire,
Adjointe au maire de Villemomble (93)

9. Christian BRUYS
55 ans, Profession libérale,
Conseiller municipal de Villemomble (93)

10. Sandra FEVRE
35 ans, Mère au foyer (78)

11. Alexandre DELPORT
33 ans, Cadre dans la fonction publique (78)

12. Armelle CHAPALAIN
35 ans, Adjointe de direction,
Conseillère municipale à l’Isle-Adam (95)

13. Alain DESNOYERS • CPNT
51 ans, Agent commercial (77)

14. Florence DROUARD
46 ans, Artisan (94)

15. Éric ZONTA
53 ans, Contremaitre
Conseiller municipal de Milly-la-Forêt (91)

16. Catherine SERVARY • CPNT
46 ans, Directrice des Achats (77)

17. Dominique JALENQUES
72 ans, Avocat, Adjoint au maire de Boulogne 2001-2008 (92)

18. Valérie MUNIER • CPNT
38 ans, Cadre d’entreprise (77)

19. Aurélien FRESNEL
26 ans, Paysagiste (94)

20. Nathalie SOUTINHO
42 ans, Secrétaire juridique (93)

21. Éric de SAINT-MARTIN
31 ans, Ingénieur (78)

22. Claire VLACH
72 ans, Retraitée, Historienne (75)

23. Jean-Jacques ALEX
68 ans, Ingénieur (75)

24. Charlotte de VILLIERS
28 ans, Chargée de mission (75)

25. Alain POLU
58 ans, Fonctionnaire (95)

26. Odette FROUIN
76 ans, Retraitée,
Adjointe au maire de Marcoussis 1979-1995 (91)

 

Listes_IDF_Libertas.pdf

05/06/2009

Cirque d'hiver, 5 mars 2009

Chers amis,


Le meeting de fin de campagne, hier soir, au Cirque d'Hiver, avec Philippe de Villiers et Frédéric Nihous a réuni plus de 1200 personnes.
Un très grand merci à toutes celles et tous ceux qui se sont déplacés, pour faire de ce meeting un vrai succès.
Notre campagne marquée par la sincérité des convictions et la force que donne la vérité touche à sa fin. Il reste à présent moins de 48h pour envoyer au parlement de Strasbourg le plus grand nombre d'élus.
Que chacun poursuive la mobilisation exemplaire dont tous ensemble nous avons fait preuve jusqu'à présent.
Dimanche 7 juin, chaque voix compte, encore plus dans le contexte de forte abstention qui nous est annoncé.
Alors dimanche, allons voter, et faisons voter.
Bon vote dimanche, merci de votre engagement.
Très cordialement,


Dominique BAUD

2ème de Liste Ile de France

03/06/2009

Européennes 2009: Entretien avec Dominique Baud

Dominique Baud candidate sur la liste Île de France MPF-CNPT avec Libertas, a pris d un peu de son temps pour répondre aux questions de Medias Libres. Ils restent étrangement rares les candidats de cette campagne à vouloir ainsi jouer le jeu de l’information…..

Medias Libres: Quelle drôle de campagne ! A quelques jours de l’élection du 7 Juin (1 seul tour) L'UMP et le PS ne semblent pas pressé de la faire décoller , et les grands médias nationaux de leur côté n‘insistent pas, comme si cette absence de débat leur convenait. Que cela vous inspire t-il et comment dès lors arrivez-vous à vous faire entendre ?

Dominique Baud : On ne peut hélas que constater un vrai déni de démocratie comme en 2005, lorsqu’on refusait voire interdisait tout débat.

Il est clair que l’UMP et le PS ne veulent pas de campagne. Une campagne permettrait à d’autres, dont nous sommes, de s’exprimer davantage et il apparaît clairement que de permettre aux autres d’avoir la parole semble les inquiéter.

Quant aux grand médias nationaux, ils manient avec une grande dextérité le terme équité qui signifie étrangement pour eux : donner la parole aux « gros » ( télévision, radio, pages entières dans les journaux) … tout en se contentant au titre de l’équité obligatoire de simplement « citer » les autres ….
Heureusement, pour se faire entendre, nous ne manquons pas de détermination. Nous sommes très présents sur le terrain, sur internet et les jeunes multiplient les initiatives et traversent le France avec le bus Libertas. Philippe de Villiers quant à lui, saisit toute occasion qui lui est donnée pour intervenir même à des heures très tardives sur toute radio ou télévision qui le veut bien et il participe à de très nombreuses réunions publiques. Ce matin, par exemple ( Note de la rédaction : il s’agit du Vendredi 29 Mai ) nous manifestions avec lui devant l’assemblée Nationale, à l’occasion de la date anniversaire du non au référendum de 2005, avec pour toile de fond une immense banderole rappelant les 54% du Non.


ML: Tous les partis parlent d'Europe, sans évidement parler de la même Europe. Quelle est votre Europe ? Quel projet porterez-vous au Parlement européen et pour quels enjeux ?

Dominique Baud : Notre Europe est une Europe qui doit respecter les nations et les peuples. Et en conséquence directe, une Europe démocratique, respectant le vote des peuples, et au sein de laquelle les élus ont le pouvoir et le reprennent des mains des commissaires de gouvernement non élus qui décident de plus en plus, au détriment des volontés et nécessités des Nations.
Nous voulons de vrais élus. Des élus qui savent se lever pour dire non à certaines décisions et oui aussi fort pour d’autres. Des élus qui savent prendre leurs responsabilités et peuvent ainsi revenir devant leur peuple, expliquer et assumer au lieu de se planquer derrière des consensus permanents.


ML: Cette campagne européenne semble aussi être l'otage de la crise. Comment la relier-vous à celle-ci et avez-vous des exemples de solutions concrètes pour y remédier ?

Dominique Baud: Pour sortir de la crise, il faut protéger l’Europe du chômage crée par des délocalisations du fait notamment d’un libre échange sans régulation. La concurrence est déloyale entre un pays qui a une protection sociale et un autre non, entre un pays qui a de hauts salaires et d’autres de très bas. Il faut protéger nos emplois avec un juste échange et une préférence communautaire en privilégiant l’achat de produits fabriqués en Europe.

Que pensez-vous d’une directive Européenne qui permet ainsi à une entreprise de licencier trois chauffeurs français coûtant 3.700 euros par mois, contre l’embauche de deux salariés bulgares, qui pour le même travail, et à deux seulement, coûtent chacun seulement 700 euros par mois.

Philippe de Villiers qui avait tiré la sonnette d'alarme à l'occasion du débat référendaire de 2005 sur la Constitution européenne utilisant l'exemple du "plombier polonais" dénonce aujourd'hui "la directive Mac Creevy qui est la nouvelle directive Bolkestein" , et donne l'exemple du "dumping social organisé par la libéralisation du cabotage routier" depuis le 1er mai avec "l'arrivée du routier bulgare".

"La rafale d'arrêts de la Cour de justice européenne appliquant le principe du pays d'origine » menace les 70% des emplois de services, soit plus de 4.000 métiers sont directement concernés ; Il faut réagir nombreux contre ce type de mesures.


ML: Michel Barnier la tête de liste UMP en île de France déclare soudainement être opposé à l’entrée de la Turquie en Europe, alors qu’il s’est inscrit au prochain Forum de Cran Montana qui se déroulera à Bruxelles dès le 24 Juin prochain . Or ce forum portera sur « l'entrée de la Turquie en Europe » et les termes du débat sont orientés tel que suit : "la destinée européenne de la Turquie est une évidence. Le Forum annuel de Crans Montana qui se tiendra à Bruxelles en juin 2009 consacrera une partie importante de son programme au processus d'intégration".
Que vous inspire ce double langage et en quoi la question turque est-elle si importante pour l’avenir de l’Europe ?


Dominique Baud : Ce double langage ne m’inspire que du rejet envers ceux qui l’utilisent, à savoir Michel Barnier et Nicolas Sarkozy.
En supprimant, dans le nouveau texte de la constitution l’obligation d’un référendum pour l’entrée d’un nouveau pays, en niant ainsi le vote négatif de 55% des français en 2005, en ouvrant depuis 2005 10 chapitres sur 35 dans le cadre des négociations d’adhésion, en donnant encore cette année à la Turquie 85 millions d’euros de crédits de pré-adhésion au nom de la France et aux frais des contribuables français, et enfin en acceptant dans son groupe parlementaire européen (PPE) que M. ERDOGAN, l’actuel premier ministre turc siège en qualité d’observateur, on comprend combien leurs déclarations sont mensongères.

LA TURQUIE est un pays dont seulement 3% du territoire est en Europe et 97% en Asie. Avec plus de 70 000 000 d’habitants, il deviendrait ainsi le second plus grand pays européen, et même le premier dans les années à venir.

En effet, le nombre de députés étant proportionnel au nombre d’habitants, la Turquie compterait alors plus de députés européens que la France.
Les arguments d’une nécessité de main d’œuvre supplémentaire ou de démographie ne sauraient suffire à justifier une adhésion. Nous sommes formels, et disons oui à une coopération privilégiée, mais non à une adhésion.


ML: En quoi votre victoire est-elle de votre point de vue primordiale ?

Dominique Baud : Elle l’est d’abord pour l’Europe elle-même, puisque Libertas formera un groupe important qui saura se faire entendre pour défendre une Europe des Nations.
Elle l’est tout autant pour la France, car ce serait un avertissement nécessaire au Président de la République avant qu’il aille plus loin et impose des lois retardées ou revotées du fait des nombreuses contestations voire pétitions qu’elles ont provoquées mais qu’il compte faire passer en force après les élections européennes (loi sur les beaux-parents, hadopi, location d’utérus…).
Seuls de mauvais résultats aux européennes pourront le conduire à un nouveau mode de conduite des affaires de l’état et feront espérer une remise en cause de ses méthodes de gouvernance.

De plus, ce scrutin proportionnel doit être l’occasion de voter pour un vrai choix et non par défaut. Une large représentation de nos listes ne serait que juste au regard des près de 55% de non à la constitution en 2005.



Propos recueillis par Jean Heron sur Média Libres