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15/06/2010

Pour être crédible, une idée simple: savoir donner l’exemple

J’ai toujours réagi contre l’absentéisme des élus que j’ai vécu pendant 7 ans, notamment au Conseil de Paris. Je suis donc avec attention les propositions de M. Huchon, Président de Conseil Régional d’Ile de France et de B. Delanoë, de sanctionner financièrement les élus absents.

J’ai aussi répondu sur le blog d’un élu UMP, qui a soutenu ce projet :

« Relisez ce que j'ai pu dire ou écrire pendant mes 7 ans de mandat de conseiller de Paris, et vous retrouverez cette proposition à maintes reprises: exiger une présence réelle et active des élus en séances plénières, en commissions, dans les conseils d'administration, conseils d'écoles, jury.... A défaut, mettre en place des sanctions financières.... voire même davantage. Une enquête du perroquet de l'époque était révélatrice.
Comment marcheraient les entreprises s'il suffisait pour être considéré comme présent, de signer un registre et de rester les 5 minutes avant et les 5 après, comme je l'ai vu pendant 7 ans de mandat.
Aujourd'hui, on est d'abord ministre. Puis, on vous donne un mandat local ou national, lorsque vous ne l'êtes plus ou au cas où vous ne le seriez plus. Dans un cas comme dans l'autre, on fonctionne à l'envers et il ne faut pas s'étonner des résultats. Et qu'on essaie pas de nous faire croire que ce cumul est le fait du manque de candidatures ou du manque de personnes potentiellement compétentes.
Mais il est risqué de tenir et soutenir de telles thèses "non politiquement correctes", je sais combien en politique, la solidarité est un mot faible quand son propre avenir est en jeu.
Bon courage David

Amicalement

Dominique Baud
Conseiller de Paris
Elue du XVème 2001 à 2008

Et j’ai aussi choisi de publier cette information, car je crois en effet qu’il est temps que ceux qui ne tiennent pas leurs promesses soient sanctionnés mais surtout, qu’on interdise à un ministre de se présenter dans une instance locale, en occupant une place de façon inutile du fait de ses absences répétées voire permanentes.

En l’occurrence, les électeurs, les parisiens méritaient mieux, sans que je ne remette en cause les compétences personnelles de Mme Lagarde.

A lire…REUTERS/RICHARD CLEMENT

De la part d’Alexis Corbière, conseiller de Paris, élu du XIIème arrondissement, Front de Gauche, majorité municipale de Paris…

« Je suis un rustre. Une brute épaisse. Un australopithèque, sorte de chainon manquant entre le singe et l’homme, au front fuyant et à la visière osseuse. Bref, un type mal élevé. Et bien sûr, cela s’entend aussi quand je m’exprime. Fort heureusement mardi 11 mai, lors de la séance du Conseil de Paris, M. Jean-François Lamour, le Président du Groupe UMP, m’a remis à ma place. « Que de bassesses et de petit esprit politicien dans votre intervention M. Corbière » m’a-t-il dit.

Et toc, toujours fine lame ce Lamour, ça c’est envoyé.

C’est vrai quoi, j’exagère. J’avais osé, durant mon intervention lors d’un débat sur l’absentéisme des élus, évoquer (une nouvelle fois) la situation de Mme Christine Lagarde, notre toujours souriante Ministre des Finances. Elue du 12e depuis mars 2008, elle n’est jamais venue à la moindre séance du Conseil d’arrondissement. Pas une seule fois. Concernant le Conseil de Paris, elle n’y est passée que deux fois moins d’une heure en plus de deux ans. Je précise pour être définitivement mal élevé, que pour « accomplir » ainsi son mandat de Conseillère de Paris (l’équivalent de Conseiller général) Mme Lagarde perçoit tous les mois 3200 euros nets.

Dans mon intervention j’ai donc dit que, la concernant, à ce stade on ne pouvait plus parler d’absentéisme, mais de « vacance, ou même d’abandon de poste ». Et j’ai considéré qu’elle devrait démissionner. Scandale. Pour mes collègues UMP indignés, il semble que j’ai osé brûler une sainte.

Et pourtant j’insiste. Durant la campagne municipale, déjà Ministre, Mme Lagarde avait indiqué plusieurs fois dans la presse ou en réunion publique qu’elle siègerait, même si elle était battue, car elle était, disait-elle avec émotion : "très attachée à cet arrondissement dans lequel je travaille" (Bercy est dans le 12e).

Mais plus fondamentalement, comme Ministre, elle ne cesse de tenir les propos les plus durs contre la grande majorité de la population active de notre pays, qui, selon elle, est trop absente ou ne travaille pas assez. Dès son arrivée, le 10 juillet 2007 à l’Assemblée nationale, elle avait assené ceci : « il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches. »

Il y a quelques jours, à l’Assemblée nationale encore, aux parlementaires du PC et du PG qui s’indignaient que la France s’enrichisse sur le dos de la crise grecque grâce aux taux d’intérêts, elle répondait qu’il est normal que « le taux d’intérêt rémunère le risque ». Qu’importe les conséquences pour le peuple Grec. Selon Mme la Ministre, il est hors de question de prêter de l’argent « à des conditions super attrayantes qui rémunèrent le vice ». Car, c’est bien connu, le petit peuple grec, peuple vicieux, est responsable. Les grandes fortunes grecques, et l’Eglise orthodoxe, principale propriétaire foncière du pays, vertueuses, sont quant à elles épargnées.

Je l’avoue, ce discours permanent, concernant la France ou les autres pays d’Europe, toujours si dur avec les faibles et si faible devant les forts, m’indigne et m’insupporte. Mme Lagarde est à présent l’incarnation vivante de l’injustice sociale et de la violence libérale de la politique de ce gouvernement qui vient encore, petite mesure mesquine, par la voix de François Fillon de supprimer la petite prime de 150 euros qu’il avait attribué aux 3 millions de ménages les plus modestes. Chacun est en train de le constater, la crise de leur système économique va être l’occasion de réduire encore plus les dépenses sociales.

Voilà pourquoi je m’en prends à Christine Lagarde, classée 16e personne la plus influente au monde, par le magazine « Time ». Une politique économique injuste au service des principales fortunes privées, un comportement vis-à-vis de ses électeurs qui n’honore pas notre démocratie et notre République, et disons le, un certain mépris quand des mal élevés et plein des bassesses dans mon genre veulent la mettre devant ses responsabilités.

Si Mme Christine Lagarde venait siéger parmi nous, modestes petits élus d’arrondissement, nous pourrions débattre des conséquences concrètes de sa politique à Paris. Des menaces qui pèsent sur les hôpitaux Trousseau et Saint-Antoine, des suppressions de postes dans certains lycées, du financement du tramway dans lequel l’Etat ne met pas un centime, des licenciements abusifs dans les commerces du 12e et de bien d’autres sujets encore…

Alors, que faire pour qu’elle vienne, entendu qu’elle répète qu’elle ne démissionnera pas ? J’ai lu qu’après avoir participé à un Conseil des Ministres allemand, elle avait déclaré, en toute modestie, que là-bas, à la différence de notre petite France : « le lieu est assez spacieux, il donne le sentiment de volume et de lumière. On ne se sent pas à l’étroit dans son siège… »

Message reçu. Mme Lagarde, si l’on agrandit les sièges, pour en proposer enfin un à votre réelle dimension, vous venez ? »

REUTERS/RICHARD CLEMENT

http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-POLITIQUE/articles/308053361/Middle/OasDefault/lm_rbs_livretasicav_pib05_m/rbs_livretasicav_pib05_m.html/35383739333237373462646537343430?&_RM_EMPTY_

01/06/2010

Décryptage, comme promis…

J’ai publié hier un article du Monde.fr, qui bien qu’assez explicite, mérite encore mieux.

Emarger, sitôt arrivés en séance, à la fois sur la feuille de présence du Conseil Municipal et du Conseil Général, permet aux élus d’être considérés comme présents.

Cela signifie que, lorsqu’il est écrit que « 70 des 163 conseillers de Paris affichent déjà 4 absences sur 22 conseils municipaux et généraux » depuis mars 2008, lors de ces 4 séances, ils ne sont pas venus du tout, sur les deux jours mensuels au cours desquels l’assemblée se réunit.

Par ailleurs, il est important de dire que l’assiduité, contrairement à ce qu’affirme Ian Brossat, Président du Groupe Communiste, ne peut se mesurer qu’avec un nombre d’émargements. En effet, certains Conseillers de Paris ne font que passer, 5, 10, 15 minutes, le temps de signer et de se montrer. Je doute que cela corresponde à leurs engagements de campagne.

Deux ministres, des comédiens, des députés, des sénateurs font partie de ceux qui brillent par leurs absences répétées. Deux d’entre eux ont même prétendu devenir Maire de Paris. Des noms connus, qui font vendre mais en quoi Paris les intéresse t-il ? Et pourtant, lorsqu’il s’agit d’être candidats, ils sont toujours là, et c’est à qui sera plus légitime (Cf. Le Parisien de ce jour, 30 mai 2010).

Mais aussi des conseillers de Paris qui au fil des mandatures sont toujours candidats, toujours réélus, mais toujours aussi absents. Finalement être absents, silencieux serait un gage de réélection, le comble ! Si les électeurs pouvaient enfin en prendre conscience, ils feraient sans doute un autre choix.

Alors, je salue les tentatives du Maire de Paris de vouloir sanctionner financièrement les élus absents. Il serait d’ailleurs intéressant de rajouter à cette comptabilité, les absences, et ce sont toujours les mêmes, aux commissions préalables au Conseil de Paris, aux Jury de crèches, d’écoles et autres chantiers, aux conseils d’administration, conseils d’école…

Il est « bien beau » de leur trouver des excuses expliquant qu’ils ne peuvent être partout à la fois et que leur voix est si importante, qu’à son moindre son, même 5 minutes sur deux ans, on oublie ce manque total d’assiduité.

Car si l’assiduité en séance plénière n’est pas en soi le seul témoin de l’activité d’un élu, il s’avère que ceux qui sont absents en séance, sont souvent aussi absents partout ailleurs, sauf parfois devant la presse.

Je crois qu’il est possible, utile, voire même indispensable d’avoir une activité professionnelle tout en assumant une fonction d’élu, pour autant, on doit savoir s’organiser, partager son temps, respecter les électeurs qui nous ont fait confiance. Ou alors, il faut savoir démissionner ou faire le choix de ne pas se présenter.

Ce défaut d’assiduité s’assimile à un défaut d’intérêt ce qui pour moi est encore plus grave lorsqu’on est dans l’opposition.

Parole de témoin…, car les mandatures se suivent et malheureusement se ressemblent.

Dominique Baud

03/05/2010

Il y a de l’orage dans l’air…

pozzo_di_borgo_yves04080j.jpg

Yves Pozzo di Borgo, Président du groupe Centre et indépendants au Conseil de Paris (Nouveau Centre, parti politique membre de l’UMP) hausse le ton. Considérant que son parti a été mal représenté aux dernières élections régionales à Paris, il dénonce les parachutages, qui plus est, les parachutages de ministres.

Personnellement, je ne peux qu’approuver. Et, que ce soit d’ailleurs le parachutage d’un ministre en exercice ou celui d’un ministre déchu. Que ce soit d’ailleurs pour les élections régionales ou pour les élections municipales, voire législatives.

Cela porte d’ailleurs part à sourire que ce soit le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour, qui qualifie ces propos de « regrettables ». Comme tout le monde le sait, il a profité de cette pratique en 2007, pour devenir député de la 13ème circonscription de Paris.

Et on a eu un autre exemple dans le 7ème, arrondissement de M. Pozzo di Borgo, à l’occasion des dernières élections municipales.

Pourquoi se réveille t-il aujourd’hui, je n’en sais rien. J’espère simplement que cette déclaration n’est pas simplement un effet d’annonce et qu’il saura continuer à être ferme sur ce sujet, dans les années à venir, pour la survie de la démocratie et la reconquête de Paris.

Il est peut-être vrai qu’il pense aux sénatoriales de 2011 et au renouvellement de son mandat, mais cela justifie t-il les propos du député maire du XVème…

Extrait du Monde.fr (AFP 27.04.10 – 14h13)

« De son côté, Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, s'est déclaré mardi "stupéfait par la violence des propos qui dissimulent peut être une absence de projet et d'idée" et qu'ils sont dictés par son "ambition pour les sénatoriales de 2011".

Le député-maire UMP du XVe arrondissement "regrette cette démarche de division qui ne peut que nuire à l'intérêt de la droite parisienne qui fonctionnait de façon unie et unitaire". »

On a vu le résultat des régionales à Paris. Il y a vraiment de quoi continuer à donner des leçons, mépriser, voire même menacer ceux qui osent exprimer un avis différent.

Et quand les accords électoraux passés ne sont pas respectés, il est normal et nécessaire de le faire savoir aux électeurs.

D’ailleurs le groupe Nouveau Centre de Paris ne vient-il pas d’accueillir trois nouveaux élus au sein de son groupe au conseil de Paris, élus démissionnaires… du groupe UMP.

Dominique Baud

11/04/2010

Le gagnant est…

Il semblerait que certains élus du groupe UMP au Conseil de Paris aient failli ne pas pouvoir participer au vote du nouveau président, faute de n’avoir, depuis plusieurs mois, payé leur cotisation au groupe…

Et voilà que sitôt après le vote ayant permis à l’ancien président du Groupe, de se faire réélire, ce dernier doit faire face au départ de deux élus sur les 54 que compte le groupe. Lynda Asmani, conseillère de Paris du X e arrondissement, et Eric Hélard, conseiller du XVI e , ont décidé de rejoindre les centristes du groupe Nouveau Centre.

On dit que d’autres devraient suivre. Mais le feront-ils sans crainte de tomber en disgrâce.

A suivre…Mais ce n’est pas ainsi que se construira une véritable opposition qui permettra d’envisager la reconquête de Paris.

Dominique Baud

07/04/2010

Et le gagnant sera…

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Deux candidats pour la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris

Par Sophie de Ravinel
06/04/2010

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif

INFO LE FIGARO - Jean-François Legaret, maire UMP du Ier arrondissement de Paris et redevenu conseiller régional d'Ile-de-France le 21 mars, veut que l'opposition au maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, soit «plus radicale, plus présente et plus déterminée». En conséquence, l'ancien adjoint aux finances de Jean Tiberi a déposé mardi matin sa candidature à la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris aujourd'hui détenue par le député UMP du XVe arrondissement, Jean-François Lamour. L'ancien ministre des Sports est candidat à sa propre succession à cette élection prévue vendredi.

Legaret, qui est aussi président de la commission des finances de la Ville de Paris pointe «des dysfonctionnements importants» dans le groupe UMP constitué de 53 élus et souligne que «la complémentarité ne fonctionne pas» entre le groupe et la Fédération UMP de Paris présidée par le député-maire du XVe arrondissement, Philippe Goujon. «Le groupe n'est pas un lieu de débats et de propositions, dit-il. Et après les très mauvais résultats de la majorité présidentielle à Paris, pour les régionales, il faut clairement revoir notre manière de nous opposer».

Chez Jean-François Lamour, on n'apprécie guère cette candidature déposée cinq minutes avant le jour et l'heure limite, mardi à midi. On regrette que Jean-François Legaret décide de présenter sa candidature alors qu'il a déjà obtenu un poste de conseiller régional.

04/02/2009

Tout arrive à qui sait attendre…

horodateur.jpgA plusieurs reprises, lors de la précédente mandature, j’ai sollicité la Mairie de Paris afin qu’elle étudie la faisabilité d’un paiement des horodateurs, par carte bleue.

A chaque demande, j’ai essuyé une fin de non recevoir.

Le groupement des cartes bancaires refusait…

Aujourd’hui, il semblerait qu’un espoir soit permis.

Un petit gain dans cette morosité ambiante : plus rapide, plus simple et moins contraignant.

Réponse au printemps…

 

Dominique BAUD

30/10/2008

Sacrée Lynda…

Quand on ne la connaît pas, on pourrait-être surpris. Mais dans le cas contraire, on sourit…

Que n’a t - elle pas fait pout être remarquée : prises de position hardies et contraires à la ligne directive de l’UMP, mais elle n’est pas la seule, déménagement précipité dans le 10ème avant les élections législatives (on dit même que depuis qu’elle est élue Conseiller de Paris, elle serait revenue habiter le XVIème arrondissement : info ou intox !), déclarations intempestives dénoncées dans la foulée…Sans parler des soutiens dont elle se prévalait et qui publiaient un démenti par retour…

Et aujourd’hui, pas une semaine sans que la presse ne fasse état de ses déclarations.

Certains réclament son exclusion… Les mêmes sans doute, qui pour d’autres raisons, sont heureux de ne plus m’avoir dans leurs pattes au Conseil de Paris et ailleurs.

Je n’ai pas grand chose de commun avec Lynda ASMANI, pour autant, je reconnais qu’elle dit aujourd’hui quelques bonnes vieilles vérités. Mais, c’est un jeu dangereux, j’en sais quelque chose. Pour durer, il apparaît qu’un bon gros dosage d’hypocrisie est nécessaire.

"La capitale ne mérite pas ses élus, ils ne sont pas à la hauteur", déclarait-elle.

Là, je lui répondrais: mais qui es-tu et qu’as tu fais pour ainsi juger…

Mais, lorsqu’elle dit plus loin: "Contrairement à Jean-François Lamour, je ne suis pas une enfant gâtée de la politique. On ne m'a pas tout donné tout cuit, un ministère ou une circonscription facile

Je ne peux qu’approuver. Champion Olympique certes, puis conseiller à la Mairie de Paris… Certains s’en souviennent … puis Ministre… Les sportifs de droite louent souvent le travail de Marie-Georges BUFFET, un comble… Puis Conseiller Régional… Je n’ai pas encore trouvé trace d’une seule de ses interventions et pourtant, la droite au Conseil de Paris aurait eu besoin d’une opposition régionale forte du travail de tous ses membres… Et puis candidat investi dans la circonscription la plus difficile de Paris, la 13ème circonscription : un bon plan pour contribuer à regagner Paris !

Et en 2008, on a évincé des élus, certes moins dociles, mais qui avaient un bilan à présenter et connaissent bien l’arrondissement pour y vivre depuis de nombreuses années, pour parachuter, une, deux, dix, quinze personnes et peut-être plus qui ne risquent pas de faire de l’ombre à ces messieurs.

Alors oui, Lynda, sur ce point, je suis d’accord avec toi.

Elle tient à rappeler que "personne n'avait été sanctionné" quand Françoise de Panafieu avait comparé Jean Tiberi, alors maire de Paris, à un "nain de jardin".
C’est ce qu’on appelle : « Le fait du Prince »… Certains ont droit d’autres non. Je peux ajouter que Françoise de PANAFIEU a aussi été dissidente, mais n’a pas non plus été ni suspendue, ni exclue. Contre Bernard PONS, souvenez-vous…

Enfin, elle assure que "la plupart des maires d'arrondissement et des parlementaires, y compris Philippe Goujon [président de la fédération UMP de Paris], ont refusé l'exclusion.

Là je lui dis, méfie toi, on me l’a déjà fait.

Dominique BAUD

22/10/2008

Et dire qu’il y a quelques mois, personne ne me croyait…

voilier-en-mer.jpgGérard d’ABOVILLE, qui devait-être, selon René GALY-DEJEAN, celui qui aurait pu battre Philippe GOUJON, ou celui qui, aurait pu lui permettre de garder, encore pour 6 ans, son mandat de Maire, a la nostalgie de la mer.

Electeur à Crac’h, dans le Morbihan, il y a encore très peu de temps, arrivé dans le 15ème depuis toujours aussi peu de temps, la Seine ne lui suffit pas,  et selon le Point du 16 octobre dernier, « les tempêtes au sein du Conseil de Paris « non plus. Il veut reprendre la mer.

Après avoir fait de nombreuses promesses pendant la campagne municipale en sa qualité, tout de même de « tête de liste », après avoir lâché une partie de son équipe au soir du 1er tour, après avoir assuré pour sa liste, une seule place de Conseiller de Paris, La Sienne, bien loin des préoccupations des parisiens, c’est son projet « Planet Solar » qui l’occupe semble t-il, de façon prioritaire, aujourd’hui.

En mai 2010, il sera normalement sur l’eau pour de nombreux mois, sans compter les temps de préparation pour organiser un tel tour du monde, loin de Paris et de son engagement d’élu de proximité.

Mais… Ira t-il jusqu’au bout de sa démarche…Démissionnera t-il ?

 

Dominique BAUD

05/08/2008

Une pratique d’un autre temps : distribution de l'écrêtement des élus.

gain des élus.jpgJe suis déjà intervenue sur le sujet lors de la dernière mandature, découvrant cette pratique puisqu’elle faisait l’objet d’une délibération votée en conseil de Paris.

Un récent article du Parisien (copie jointe) a interpelé bon nombre de nos concitoyens…

De quoi s’agit-il ? C’est la loi qui fixe un plafond pour les indemnités des élus. Ce dernier est de 8.547 euros. Pour cause de cumul de mandats, certains élus, en cumulant les indemnités, dépassent ce plafond.

On pourrait imaginer que ce trop perçu retourne obligatoirement dans les caisses de l’état. Et bien non, les élus peuvent décider de reverser ce surplus au profit d’un ou de plusieurs élus de leur choix, sous réserve qu’ils perçoivent déjà une indemnité. C’est ainsi que bon nombre de Conseillers de Paris, qui sont aussi Maires d’arrondissement ou Parlementaires, reversent des sommes souvent non négligeables au profit des élus de leurs choix. Sur Paris, ce sont les conseillers de Paris et les adjoints aux Maires d’arrondissement qui peuvent en bénéficier.

Un bon moyen de s’assurer de la fidélité sans condition des heureux bénéficiaires qui deviennent ainsi redevables.

Encore une réforme qui serait sans nul doute plébiscitée par les électeurs s’ils étaient informés et qui n’est pourtant pas près de voir le jour.

 

Dominique BAUD

 

Petits cadeaux entre élus (Sébastien Ramnoux| lundi 07 juillet 2008 | Le Parisien )

Certains élus perçoivent trop de revenus et doivent en reverser une partie. Comment se fait la répartition ? A droite ou à gauche, les règles du jeu différent.

UNE FORMULE mystérieuse fait l’objet de plusieurs votes aujourd’hui au Conseil de Paris : l ‘« écrêtement » . Un mot complexe qui recouvre une pratique bien peu connue du grand public qui se déroule une seule fois en début de chaque mandat après les élections : « Ecrêter », cela consiste, pour un élu qui perçoit trop d’indemnités, à en céder une partie à un autre élu de son choix… Un ami de préférence.

« Sinon le trop-perçu est perdu »

La loi fixe un plafond pour les indemnités de nos élus à 8 547 € brut par mois. Mais certains dépassent ce plafond quand ils cumulent plusieurs mandats et donc plusieurs indemnités.

C’est le cas des députés ou sénateurs qui sont aussi conseiller de Paris ou maire d’arrondissement. Soit dix élus à droite et huit à gauche (lire encadré). « La loi oblige à reverser à d’autres élus, sinon le trop-perçu est perdu », explique François Dagnaud, adjoint (PS) de Delanoë chargé de la vie du Conseil de Paris.

Aujourd’hui, le Conseil va donc valider les propositions d’écrêtement de dix élus de l’UMP et du Nouveau Centre. La droite a préféré la solution « individuelle » : chaque parlementaire a choisi à qui il allait faire ce joli cadeau pour les six années à venir. Président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour avait suggéré à ses collègues de « reverser plutôt à des élus de droite présents dans des arrondissements de gauche, dans l’est de Paris ». Il n’a pas été très entendu : Jean Tiberi donne ainsi les 2 600 € mensuels qu’il perçoit en trop entièrement à une de ses fidèles dans le Ve , Chantal Bach. Idem pour Françoise de Panafieu, qui offre 1 300 € à son directeur de campagne, élu du XVII e, Richard Stein. Seuls le député Philippe Goujon et la sénatrice Catherine Dumas ont suivi la consigne en reversant à plusieurs élus d’arrondissement de gauche.

Situation cocasse : Jean-François Lamour a décidé de donner une partie de son écrêtement, 250 € par mois, à Lynda Asmani, la fougueuse jeune élue du X e qui n’a pas hésité récemment à le couvrir de reproches sur sa gestion du groupe UMP ! « J’avais décidé ça avant, s’en amuse l’ancien champion olympique de sabre. Je me voyais mal lui retirer maintenant, ça aurait fait mauvais joueur. »

02/02/2008

Dernier conseil d'arrondissement

5b2d7d7f0d326e0dd38d9832957532e5.jpgLe lundi 28 janvier s'est tenu le dernier Conseil d'arrondissement du 15ème.

 

D'une durée relativement courte du fait du petit nombre des délibérations, je pensais qu'il allait se terminer par une déclaration du maire de l'arrondissement. Eh bien non. Il s'est achevé comme tous les autres depuis 7 ans, à la nuance près qu'il a souhaité à ceux qui se représentaient aux municipales d'être le plus nombreux possible réélus.

 

Maire de l'arrondissement depuis plus de 23 ans,et bien qu'il annonce "n'avoir pas souhaité se représenter", il n'a fait aucune déclaration ni sur son mandat ni sur l'arrondissement, ni même sur le personnel de la mairie ou les élus de l'arrondissement.

 

Serait-ce une fausse tentative de départ ?

 

Il est écrit sur son dernier tract : "Comme vous le savez je n'ai pas souhaité me représenter... ". Cette formule n'est pas une déclaration formelle de non candidature. Elle me fait penser aux ambiguïtés qu'aiment  bien entretenir René GALY DEJEAN et son entourage, et à de récents commentaires dans la presse : je ne serai pas candidat ... je ne serais peut-être même pas sur la liste ... mais si, au cas où... on a besoin de moi à la dernière minute... je serai là.

 

Dominique BAUD

30/12/2007

Travaux de Porte de Vanves

Intervention au Conseil de Paris des 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Voirie et des Déplacements
DVD-2007-215 : Approbation du principe et des modalités de lancement d’une consultation par voie d’appel d’offres ouvert pour l’attribution d’un marché de services pour la maintenance des équipements et des installations de sécurité de la couverture du secteur de la Porte de Vanves à Paris 14ème-15ème.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

C’est bientôt Noël et je voudrai profiter de ce projet de délibération pour demander une faveur au Maire de Paris au profit des résidents de l’avenue de la Porte de Brancion.

En effet, ces derniers ont subi et subissent peut-être encore de lourds désagréments du fait des travaux de couverture du périphérique, Porte de Vanves, avec toutes sortes de nuisances sonores et olfactives très importantes, de nuit comme de jour.

J’ai soutenu, d’ailleurs, en son temps et vous le savez, une pétition des habitants, afin que les entreprises décalent les horaires de leurs interventions qui se situaient souvent entre 21h30 et 4 heures du matin. Je n’ai pas besoin de vous rappeler les difficultés des riverains et conséquences pour leur sommeil et leur santé.

C’est pourquoi, je vous renouvèle pour 2008, une demande d’exonération totale voire partielle de la taxe d’habitation des riverains confrontés pendant des mois à de telles nuisances.
Un geste de votre part, dans ce quartier parfois oublié serait, je le sais très apprécié, avec bien peu de conséquences financières, j’en suis sûre, pour la ville.


Réponse de M. BAUPIN, adjoint au Maire de Paris, chargé de la Voirie et des déplacements

Il m’accuse de ne pas faire cette intervention car c’est Noël, mais plutôt pour des raisons électorales.
Il refuse bien sûr cette demande…

Même avec cette mise en cause personnelle sur mes intentions, selon M. BAUPIN, la présidente de séance ne me permet d’intervenir à nouveau pour lui répondre.

Je tiens donc à préciser par écrit que si le Maire de Paris et M. BAUPIN m’avaient répondu à cette demande pour 2007, dans un courrier que je leur ai adressé il y a plusieurs mois
, je ne serais pas intervenue sur ce sujet en séance aujourd’hui.

 

28/12/2007

Logements et Insalubrité

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction du Logement et de l’Habitat
2007-DLH 400 : SIEMP : Convention publique d’aménagement d’éradication de l’insalubrité du 30 mai 2002. Approbation des éléments financiers au 31 décembre 2006.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

La ville de Paris a pour objectif d’éradiquer l’insalubrité dans l’habitat.
Il est clair qu’il y a urgence, et que certains secteurs sont particulièrement touchés et qu’il est donc particulièrement urgent d’agir.
En effet, les choses s’aggravent à Paris, et le froid de l’hiver accentue ce grave problème. Nous vivons régulièrement des exemples au travers de nos permanences.

Si je veux bien reconnaître ici, une vraie volonté de la ville d’améliorer la situation, pour autant, il serait tout aussi important que les interventions de la ville soient aussi percutantes même si moins publicitaires, lorsqu’un particulier demande, un simple respect des règlements sanitaires par ses voisins et une aide de la ville pour exiger des récalcitrants, le respect des règlements.
Il semblerait en effet que vos services ne soient pas toujours vigilants pour statuer d’une situation évidente d’insalubrité, résultats de laboratoire à l’appui, et pour exiger de certains propriétaires privés, les travaux nécessaires pour faire stopper les nuisances occasionnées par des installations illégales au regard du règlement sanitaire départemental de Paris, et ce tout simplement pour être en conformité avec les règlements.

Pouvez-vous donc prendre l’engagement que, compte-tenu de votre souci de réduire de façon importante l’insalubrité dans certains logements parisiens, vous vous appliquerez à répondre à tous les parisiens, tant ceux qui vous ont déjà interpellés ou ceux qui le feraient dans l’avenir, et prendrez toutes les mesures nécessaires pour les aider, dans le respect de la réglementation sanitaire et au delà des dossiers de la SIEMP.

Réponse de M.MANO, adjoint au Maire de Paris, chargé du logement et de l’habitat
Bien évidemment si un parisien fait une telle démarche auprès des services compétents, la ville fait le nécessaire.
Il peut bien sûr y avoir des difficultés avec certains propriétaires.
Il n’y a pas d’engagement nouveau à prendre par la ville,car le nécessaire est déjà fait.

27/12/2007

Logement des familles

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction du Logement et de l’habitat :
2007-DLH-187 : SEMPARISEINE, réalisation des programmes de construction de 31 logements sociaux, comportant
- 8 logements PLUS, 4 PLAI-1 et 4 PLS, situé 130-141 rue Castagnary (15ème)
- 6 logements PLUS, 2 PLAI-1 et 2 PLS, situé 131-133 rue Castagnary (15ème)
- 5 logements PLUS, situé 132 rue Castagnary (15ème)
Participation de la ville de Paris au financement des programmes.


Monsieur le Maire, chers collègues,

Ce projet de délibération a trait à la réalisation de programmes de construction de 31 logements sociaux, rue Castagnary, dans le 15ème arrondissement.
Je le voterai bien sûr; pour autant, il me conduit à un certain nombre de commentaires et de regrets que je crois nécessaire d’exprimer à nouveau.

Associé à un programme de construction d’une structure mixte de petite enfance avec une crèche familiale de 70 berceaux et à une halte-garderie de 25 places, ce programme devrait être majoritairement tourné vers de grands logements familiaux.
Or, 14 d’entre eux seront de mois de 60 M2, soit presque la moitié du programme.
13 appartements seront d’une superficie de 77 à 87 M2
4 seulement atteindront environ 100 m2.
Il n’y a pas là de quoi loger des familles de 3 enfants ou plus, qui pourtant sont nombreuses dans notre arrondissement.

De même, il est tout à fait regrettable qu’il n’y ait pas davantage, notamment dans ce programme mais aussi dans beaucoup d’autres au sein de l’arrondissement, et dans Paris, de logements dits intermédiaires, et ce alors même que Mme HIDALGO reconnaissait récemment que 77% de la population parisienne justifiait de l’obtention d’un logement social ou dit social.

Il me semble que certaines familles sont ainsi tout particulièrement oubliées et l’auront été tout le long de cette mandature.
Elles continuent donc à partir en banlieue et ces départs auront dans l’avenir de vraies incidences économiques contre lesquelles il est primordial de réagir dans les meilleurs délais.

Réponse de M.MANO, adjoint au Maire de Paris, chargé du logement et de l’habitat
Castagnary bouge enfin.
Il y a de la diversité sociale.
Il me rappelle qu’à Paris, 45% des logements sont de 2 pièces voire moins.
Cette programmation rattraperait donc des retards…

 

26/12/2007

Règlement local de la publicité

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction de l’Urbanisme
DU-2007-0276 : Approbation de la réglementation locale de la publicité, des enseignes et des préenseignes applicable à Paris.


Monsieur le Maire, chers collègues,

Cette nouvelle réglementation n’est peut-être pas parfaite, mais il fallait faire quelque chose. Et, il est juste de reconnaître aujourd’hui que ce règlement a été établi en partenariat avec la ville, des représentants de l’état, des professionnels d’entreprises de publicité et des associations locales d’usagers.
Après être intervenue à plusieurs reprises afin de demander notamment à ce que les publicités soient réduites, éloignées, voire supprimées aux abords des écoles, je ne peux donc qu’approuver les mesures prises dans ce projet de délibération, souhaitant qu’elles soient suivies d’effet.

Je voudrai aussi rajouter, à l’attention des publicitaires, sans aucun doute contrariés par un tel règlement, combien ils ont leur part de responsabilité dans cette nouvelle réglementation. Les abus réguliers et le refus d’entendre ceux qui ne demandaient qu’un peu plus de respect de l’espace public, de l’environnement, des familles et des enfants des écoles, ont contribué largement à l’élaboration de ce règlement.

Je ne peux qu’espérer maintenant le respect de cette nouvelle réglementation, souhaitant que l’on saura aussi l’aménager en fonction des réalités du terrain, et ce à l’usage de son application.
Et que ce règlement qui va réduire la publicité partout, privilégiera par ricochet une publicité mieux choisie et de meilleure qualité

Réponse de M. CAFFET, adjoint au Maire de Paris chargé de l’Urbanisme :
M. LECOQ, Maire du 6ème arrondissement se trompe d’abord sur le nom des élus de son groupe au sein de la commission, et de plus menace de mesures juridiques.
Règlement élaboré par un groupe de travail, 6 représentants de l’état et 6 élus , dont deux de l’opposition et il a été voté à l’unanimité. 98 amendements dont plus de la moitié venaient des professionnels. Il y en a eu deux considérés comme importants. Le premier sur l ‘interdiction du 4 par 3 et le deuxième, sur l’interdiction des panneaux déroulants de minuit à 7 heures du matin.
Socle globalement positif et regardons les désaccords éventuels. Absence de débats démocratique au sein du Conseil Municipal. Le reconnaît, mais c’est la loi. Il faudra agir donc sur la loi afin de donner plus de latitude aux élus. Et la loi aurait donc pu être changée.
Equilibre entre Environnement et Economie. Les recettes sont en augmentation pour Paris, moins de publicité, mais plus chère. Impact de ce règlement, moins 3 millions d’euros sur 7 milliards.
Quant au micro affichage, il n’y a aucune volonté de la ville de Paris de mettre en place cette mesure. Le règlement proposé ne change rien par rapport à celui de 1986 et à donc celui en place aujourd’hui.

25/12/2007

Réfection du stade Jean Bouin

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Jeunesse et des Sports :
2007 DPA 376 : Approbation des modalités de passation du marché de maîtrise d’œuvre et du marché d’assistance juridique à maîtrise d’ouvrage, en vue de la démolition partielle puis de la reconstruction du stade Jean Bouin, avec création d’un parc de stationnement et de locaux d’activités économiques, 20 à 40 avenue du Général Sarrail (16ème). Autorisation à M. le Maire de Paris de signer lesdits marchés. Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer les demandes d’autorisation d’urbanisme pour la réalisation de l’opération susvisée.

Commentaires :
- Pourquoi ne pas revenir sur le projet initial, présenté à l’occasion de la candidature de Paris aux jeux olympiques et qui avait eu l’approbation de tous.
- Que cela va t-il vraiment coûter aux Parisiens, 150 millions d’euros alors qu’initialement on parlait de 100 millions d’euros, et pourquoi n’y a t-il pas un partage du financement avec la région, voire avec l’état.
- A qui va-t-il servir ?
- Les travaux de la piscine Molitor n’étaient-ils pas prioritaires ?
- Quid des propositions faites aux scolaires, distance, aménagement.

Claude GOASGUEN :
100 millions d’euros et le Maire de Paris est absent
« D’ailleurs Mme de PANAFIEU non plus… »
En voulant résoudre Jean Bouin, sans régler le problème de Rolland Garros, et en conséquence 2.500 d’enfants en dehors des site de proximité. De plus, il sera difficile d’aménager l’hippodrome d’Auteuil.
20.000 places pour 100.000 euros, cela ne règlera pas le problème pour seulement 10 matches par an d’une équipe de professionnels.
Contraire aux projets des vraies grandes villes sportives, car 20.000 places, ce n’est rien.
Solutions alternatives : Créer un stade pour plusieurs disciplines : Couverture du Parc des Princes, Couverture de Jean Bouin, et ce au détriment du bois de Boulogne.
Ce Projet qui n’a pas été suffisamment étudié. En quoi le sport est concerné par les 8000 m2 de locaux commerciaux, en quoi le sport est concerné par les concerts. Nous ne sommes pas là pour faire plaisir au show bizz : au détriment du sportif scolaire, universitaire….

« Sans rajouter au débat que j’approuve, je voterai contre ce projet de délibération. »

Réponse de M. CHERKI, adjoint au Maire de Paris chargé des Sports :
La ville assume l’investissement. Ce sera toujours déficitaire, comme pour une piscine, et c’est l’impôt des Parisiens qui paiera.
M. GUAZZINI, Président du Stade Français n’a pas les moyens d’emprunter 90 millions d’euros et c’est pour cela que la ville va payer.
Pas de concerts prévus sur ce stade.
C’est volontairement que la région n’a pas été sollicitée.
Molitor, cela se fera.
Même distance pour les élèves…Sauf pour Claude Bernard… et sauf à régler la circulation et la traversée de la place d’Auteuil.

24/12/2007

Entretien des gymnases du 15ème

Intervention  au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

 

Direction de la Jeunesse et des Sports

DPA 2007-323 : Approbation du principe de réalisation des travaux de réfection de l’étanchéité de la terrasse du vestiaire et de la salle des sports du gymnase 103/107 rue de la Croix-Nivert à Paris (15è) et des modalités de passation du marché de travaux correspondants

Monsieur le Maire, chers collègues,

Je ne peux qu’approuver les travaux de réfection du gymnase sis 103/107 rue de La Croix Nivert , et même espérer, à la fois afin d’en permettre une meilleure utilisation mais aussi afin d’éviter une détérioration plus importante du bâtiment, que ces travaux se réalisent le plus vite possible et dans les meilleures conditions qui soient.

Je souhaite ainsi que cela se passe mieux que les travaux entrepris à la piscine Keller, pour laquelle la ville s’est pourtant engagée sur des délais précis, à maintes reprises, y compris au sein de cette enceinte. En effet cette dernière n’est semble t-il toujours pas à même de fonctionner et d’ouvrir au public. Nous en sommes à plus de 3 mois de retard. De combien de mois encore, va t-on priver les familles et les écoles de l’utilisation de cet établissement.

Par ailleurs, je dois évoquer un autre gymnase du 15ème arrondissement qui nécessite des travaux d’urgence. Il s’agit pour rappel des problèmes d’utilisation rencontrés au gymnase Falguière. Les problèmes de chauffage sont certes à priori aujourd’hui réglés mais cela a été long et compliqué. Reste que il y a toujours besoin d’utiliser des bassines pour recueillir l’eau des fuites quand il pleut.

Réponse de M. CHERKI, adjoint au Maire de Paris chargé des Sports :

Il n’est pas d’accord avec la manière dont ont été traités les problèmes évoqués au gymnase Falguière et me donne raison.

Il a fait le nécessaire afin que les travaux soient maintenant faits dans les meilleurs délais.

 

21/12/2007

Pourquoi j'ai quitté le Groupe Paris Libre

Chers amis,

 

Il semble que certains veuillent faire courir la rumeur selon laquelle ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris serait due à des "propositions particulièrement attractives" qui m'auraient été faîtes ou, selon une autre version, une vague "histoire de tête de liste".

 

Il est important pour moi de rétablir la vérité. Vous trouverez donc ci-après les vrais raisons de ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris.

 

Dominique BAUD 

 

******


"Pourquoi je quitte le Groupe Paris Libre au Conseil de Paris" par Dominique BAUD



Lorsque j’ai accepté, fin septembre dernier de participer à la création du Groupe Paris Libre, je croyais sincèrement que les engagements pris par chacun allaient être respectés : un dialogue, du respect mutuel, une charte…
Au fil des semaines j’ai compris avec regret, que rien n’avait vraiment changé.

Ainsi que cela a été relaté dans la presse et sur internet, une réunion s’est tenue le 29 novembre dernier dans le 10ème, réunion dont j’ai appris l’existence de façon fortuite et à laquelle j’ai été conviée par les militants de l’arrondissement.

Alexandre GALDIN, représentant du Groupe « Paris Libre » propose d’emblée un communiqué de presse à envoyer avant 20 heures. Il est 19h30 !
Ce communiqué, qu’il lit, explique que des militants et cadres de l’UMP se sont réunis ce soir là et ont décidé de présenter des listes dissidentes contre les pratiques de l’UMP, particulièrement celles du parachutage, et qu’elles se présenteront sous le « parrainage du Groupe Paris Libre ». Non informée, je découvre cette déclaration avec surprise et consternation.

J’explique à mon tour qu’il faut distinguer « Paris Libre », groupe Politique récemment crée au Conseil de Paris, de la campagne municipale. Puis, je dis pourquoi et comment j’ai accepté de co-fonder ce groupe.
Je raconte ma conversation avec René GALY-DEJEAN, point essentiel de mon accord, lors de notre rendez vous, fin septembre dernier. Sa position était claire et sans ambiguïté: « J’étais déjà trop vieux en 2007, je serai encore plus vieux en 2008, je ne serai pas candidat aux prochaines municipales. Je ne serai peut-être pas sur la liste, ou peut-être en dernière position. Mais si vous et d’autres êtes capables de conduire une liste, je vous aiderai. »
Je m’étonne de cette déclaration de parrainage, de sa pertinence, d’autant plus que je n’ai pas été consultée préalablement.
Le communiqué sera modifié devant mon désaccord formel, soutenue en ce sens par la majorité de l’assistance.
Que ce serait-il passé si je n’avais pas été présente ?

De toute évidence, je ne peux laisser passer ces méthodes que je désapprouve, et qui se répètent, contraires à la charte de notre Groupe Politique, et veux en parler avec René GALY-DEJEAN.

Lors d’un rendez-vous fixé ce lundi 3 décembre au matin, je lui exprime mon désaccord sur les méthodes employées, bien loin des promesses et engagements d’il y a à peine deux mois.
S’agissant des élections municipales, je redis que rien ne sera possible si personne ne coordonne les actions et décisions. C’est le rôle de la tête de liste. Et je suis candidate.

René GALY-DEJEAN me redit qu’il met tout en place pour ne plus être candidat. Pour autant, il reconnaît qu’il refuse toute désignation de la tête de liste avant janvier. Mais, si les 15 derniers jours, il lui apparaissait qu’il soit nécessaire qu’il en prenne la tête, il le ferait. Propos déjà tenus en public et même relatés par la presse.

Je confirme mon désaccord à cette éventualité.
J’ajoute qu’elle me pousse encore plus à être candidate pour ce poste, car je serai certainement la seule à refuser de lui céder la place à la dernière minute.
L’ambiguïté qu’il entretient de pouvoir être tête de liste ne saurait perdurer.

J’aborde ensuite la question de la réunion du 10ème arrondissement.
Il ne serait d’accord ni avec le mot parrainage, ni avec le mot soutien…
En fait, ce qu’il n’accepte pas, c’est que lorsque je ne suis pas d’accord je le dise.
J’aurai trouvé plus utile, efficace et logique de rassembler des gens, de mettre des idées en commun, de recenser les arrondissements et ensuite de trouver un « label », afin de nous identifier.
Je trouve que là, on a fait les choses à l’envers.

S’agissant des municipales dans le 15ème arrondissement, il considère que personne autour de lui ne serait capable de conduire une liste, que nous ferions moins de 5%, et que dans ce cas, il ne nous apporterait pas son soutien.
Je lui dis au contraire, qu’avec son soutien, tout serait possible.
Je lui fais alors la proposition suivante : si lors de notre réunion prévue, demain mardi, nous nous mettons d’accord sur les 5 premiers de la liste dans l’ordre, nous soutiendrait-il ? NON. Il ne soutiendra personne avant de discuter avec le MODEM et ne pas veut pas aller plus loin avant janvier.

Il me cite même le nom d’une personnalité du MODEM pressentie à Marseille et qu’il « rêve » de voir en tête de liste dans le 15ème, chez nous.
Je ne peux être d’accord car j’ai toujours été contre les parachutages, méthodes que nous dénonçons d’ailleurs dans notre charte et avec nos amis du 10ème arrondissement !
Lorsque je signe une charte et que je la publie, c’est pour la respecter.

Ainsi, il soutient des gens et des projets qu’il ne connaît pas dans le 10ème et dans le 20ème, mais il refuse la même chose dans le 15ème à ceux qu’il connaît et avec qui il travaille.

Je suis choquée par le peu de considération qu’il a pour les élus qui le soutiennent, et je lui demande pourquoi et comment il accepte d’être entouré de gens aussi nuls.

Je lui rappelle aussi les termes de son livre « Il m’aurait sortie du néant… ».
Et bien il confirme. C’est vrai, j’étais dans le néant puisque j’étais une citoyenne lambda. Il m’a donc sortie du néant. Il confirme… Quel mépris finalement, pour moi bien sûr mais aussi pour tous les électeurs.

Je comprends qu’il ne prendra aucune position claire vis-à-vis de nous avant janvier, qu’il a sa méthode et que pour avoir son soutien il faut s’y plier.. « Sans lui, nous ne sommes rien. »

La réunion initialement prévue mardi, le lendemain de ce rendez-vous, n’aura pas lieu. Je n’ai même pas été informée de son annulation…

L’ambiguïté de ses déclarations à la presse, les contradictions de ses propos en réunion, l’incompétence qu’il nous attribue… me confortent dans l’idée qu’il n’a pas totalement renoncé à conduire à nouveau une liste en 2008.
Sa démarche, telle qu’elle s’exprime depuis deux mois, s’éloigne de plus en plus de notre charte et de mon engagement."

 

13/12/2007

Baud'attitude : Rire ou sourire tout est permis

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Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse relatif à ma démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

Le Groupe est donc dissout.

PS : Et vous avez même le droit de penser que cela pouvait arriver !

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

**********************

Communiqué de Presse
Paris, le 13 décembre 2007


Dominique BAUD démissionne du Groupe Paris Libre


Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du 15è arrondissement, vous informe de sa démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

En effet, elle considère que les engagements pris à l’occasion de la constitution de ce groupe au Conseil de Paris ne sont plus respectés, et que son objet est de plus en plus détourné de sa vocation initiale, sans même que ses membres fondateurs y soient associés.
L’ambiguïté des déclarations qu’il fait à la presse, les propos contradictoires qu’il tient en réunion, l’incompétence qu’il attribue à son équipe, confortent Dominique BAUD dans l’idée que René GALY-DEJEAN n’a pas totalement renoncé à conduire, à nouveau, une liste municipale en 2008, et ce, malgré les engagements formels pris en septembre dernier, au cours d’un entretien qu’il lui a accordé.

Dominique BAUD considère, que tous ces agissements ne sont pas conciliables avec ses convictions, la manière dont elle a exercé son mandat depuis sept ans, son souhait de faire vraiment de la politique autrement et encore moins compatible avec la charte qu’elle a co-signée.


Extraits de la charte
- « Nous voulons nous élever au-dessus de tout esprit partisan et raisonner en dehors de ce dogmatisme idéologique qui mine trop souvent les prises de position des appareils politiques parisiens.»
- « La responsabilité, c'est rester maître de son destin, assumer ses devoirs autant que ses droits. Cela suppose d'avoir le courage de dire la vérité aux électeurs… »
- « …une autre manière de concevoir la politique… »
- « Nous sommes convaincus du nécessaire renouvellement des équipes »

05/12/2007

Surenchère…Pourquoi veulent-ils brader Paris ?

3579830256f3ba15382a9527d9e06509.pngLes élus municipaux sont normalement considérés comme des élus de proximité, à l’écoute des préoccupations quotidiennes de leurs concitoyens.
Et bien voilà que nous assistons pour 2008, à une surenchère d’annonces et de recherches de personnalités qui conduiraient ou participeraient aux listes municipales des deux grands partis politiques de notre pays, le PS et l’UMP.
Serait-ce un moyen comme un autre de vouloir étouffer les autres ?
Ne serait-ce pas un autre exemple de rupture avec le respect de la démocratie ?
Un espoir néanmoins : Que ceux qui annoncent se comporter autrement, oser faire de la politique autrement, ne se risquent pas à de tels agissements.

Loin de moi l’idée de nier les qualités de ces personnalités, mais n’y auraient-il pas d’élus de terrain suffisamment présents et actifs ?
En effet, et permettez-moi de parler d’expérience devant le peu de mobilisation que je regrette de constater au sein de l’assemblée à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, le Conseil de Paris. Les élus municipaux présents et actifs au Conseil de Paris et dans les arrondissements (Conseil d’Arrondissement, conseils d’écoles, d’administration, permanences…) ce ne sont pas ces personnalités là, ce sont les autres. Ils sont moins connus, mais ils sont sur le terrain.

Je ne dis pas qu’ils ne s’intéressent pas à Paris, mais ils auront vite fait le tour de la fonction municipale locale, et seront très rapidement éloignés des Parisiens, s’ils ne le sont pas déjà. Bien constituer une liste, cela ne suffit pas et cette méthode, surtout dans l’opposition, ne s’avère d’aucune efficacité par la suite.

Alors, Mesdames et Messieurs les électeurs, avant de voter, pour la liste officielle ou pas, pour les « people » ou pas, le 9 mars prochain 1er tour des élections municipales, celui où vous pouvez faire un vrai choix, demandez déjà aux élus sortants, leur bilan depuis 7 ans.

Alors seulement vous pourrez faire la différence entre ceux qui s’investissent pour vous, votre arrondissement et Paris et ceux qui, année après année, élection après élection, ne vivent que sur leur nom, leur docilité et obéissance aux partis politiques, et ne craignent jamais de se dédire ou de se contredire, si leur intérêt en dépend.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

04/12/2007

Pour une Droite audacieuse et loyale ©

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Droite, gauche, essayez de faire l'échange.



 Hier, ils refusaient de voter un projet au seul motif qu’il était présenté par un de leurs adversaires politiques.
Aujourd’hui, les mêmes n’ont de cesse, dans un but électoral, de soutenir l’ouverture, encore l’ouverture, et toujours plus d’ouverture, reniant de ce fait des raisons pour lesquelles ils nous ont convaincus de voter pour eux.

Qu’on apprenne d’abord à apprécier une mesure avant de la rejeter en fonction de celui ou de celle qui la propose. C’est d’abord cela l’ouverture… L’ouverture d’esprit !
Mais la peur d’être reniés par le Président de la République leur enlève ce qu’il leur reste de courage.

Beaugrenelle, dans le 15è arrondissement est pour moi l’exemple parfait :
Ce projet présenté par la Mairie de Paris (Gauche) financé par des capitaux privés, apportera au quartier rénovation, dynamisme et développement économique.
Et pourtant, il a été refusé par la majorité de la Mairie d’arrondissement.
J’ai eu le courage de voter ce projet et d’intervenir en ce sens tant au conseil d’arrondissement qu’au Conseil de Paris. J’ai refusé de céder aux pressions de ceux qui voulaient faire changer mon vote. Et je défie ceux qui ont voté contre d’affirmer à la population qu’ils sont pour le projet (Cf. délibérations des Conseils d’arrondissement et des Conseils de Paris).


C’est cela pour moi l’ouverture.
Bien avant que d’accueillir certaines personnalité de gauche, usées par le pouvoir.

« Ah le pouvoir, quand tu nous tiens… »
Ils oublient tout, leur conviction et leurs promesses !
A la place de têtes de liste du parti de « la gauche moderne », dans nos arrondissements, j’aurais préféré, dans le respect de nos convictions, et sans avoir honte de m’inscrire à Droite, le parti de « la Droite audacieuse et loyale ».

Qu’auraient fait les 53 % des électeurs qui ont voté Nicolas SARKOZY si on leur avait promis de prendre autant de ministres de gauche au gouvernement et de suivre les conseils d’un Jack LANG pour réformer les institutions ?
C’est en reniant ses fondements que la gauche a perdu, prenons garde de ne pas faire pareil, car le même châtiment risque de nous être infligé par nos électeurs.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris