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24/09/2011

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

18/09/2011

Boycott

 

Je vous invite à boycotter TFI à 20h ce soir. Vous avez compris, je veux parler de l’interview de DSK.

Il serait «… malheureux…», «…La justice américaine ne lui reprocherait plus rien, mais sa vie aurait été dévastée…», « …les qualités d'homme d'Etat sont intactes, même si sa réputation est entamée», voici quelques phrases de Jean-Christophe Cambadélis…

Alors, pour renouer le dialogue avec les Français, DSK se serait invité sur le plateau de TF1 ce soir. Mais n’a-t-il pas été sur les devants de la scène française et internationale trop souvent et trop longtemps depuis le mois de mai dernier.

Car même s’il n’y a que lui qui sache la vérité, même si les témoignages et comportements de Nafissatou Diallo et de Tristane Banon restent flous, ambigus, pleins de contradictions, même s’il doit bénéficier comme tout un chacun de la présomption d’innocence, trop, c’est trop.

Haro sur les sondages, certes. Pour autant, une majorité de Français, même parmi ceux, de gauche ou de droite, qui avant ces évènements, auraient peut-être pu voter pour lui, souhaite qu’il se retire de la vie politique.

Il n’est même pas sûr que, malgré ses compétences déclarées et reconnues en terme économique, un candidat socialiste aux primaires ait aujourd’hui envie d’avoir son soutien.

Ces circonstances, ajoutées, au mépris des médias envers ce qu’ils appellent les petits candidats aux élections nationales, notamment aux législatives, font que je ne peux que m’insurger contre la place qui sera donnée ce soir à DSK sur les ondes.

Le meilleur moyen d’exprimer son désaccord est de Boycotter l’émission. Mais j’ai peur que la curiosité prenne le dessus même sur une réelle désapprobation.

Dominique Baud

11/09/2011

Au revoir Jean-François

 

 

Le nombre de personnes présentes à l’émouvant hommage de ce samedi en l’église de Saint-Augustin atteste, si besoin est, des qualités humaines de cet élu qui aimait les autres…

Dominique Baud

« La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce, à côté.

Je suis moi, vous êtes vous.

Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,

N’employez pas  un ton solennel ou triste,

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,

Priez, souriez, pensez à moi.

Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,

Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours été.

Le fil n’est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.

Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin

Vous voyez, tout est bien. »

Charles Peguy

 

05/09/2011

Pas de quoi pavoiser

 

Nombreux sont ceux qui, à gauche comme à droite se sont glorifiés à l’idée du procès voire même d’une  condamnation de Jacques Chirac

On ne peut valider des pratiques trop « courantes » que ces emplois fictifs pour s’attacher des soutiens supplémentaires et changer le cours de l’histoire.

Pour autant, je ne suis pas convaincue que d’autres, et encore aujourd’hui, ne continuent pas à cautionner ces pratiques, voire à en profiter, même si l’apparence est de mise.

Personne n’osera, mais des investigations sur le travail réellement effectué ou pour le compte de qui il est réellement effectué, par des collaborateurs, des conseillers…toujours plus nombreux, dans les ministères, dans les conseils régionaux, dans les communes… relèveraient sans doute des surprises. Surtout à l’approche d’élections capitales.

Ne croyez-vous pas qu’il y ait souvent de l’amalgame et que les partis politiques profitent aisément des structures publiques pour étendre leur influence. Et c’est quoi d’autre que de l’emploi fictif indirect….

Et lorsque des élus, qui touchent une indemnité significative (parlementaire, député européen, conseiller de Paris, conseiller régional…) brillent par leur absence, cela s’appelle comment ?

Pour revenir au procès de Jacques Chirac, et même si cela ne saurait être une excuse,

Réalisez-vous la souffrance des anonymes lorsqu’ils sont contraints de constater la maladie de l’un de leurs proches, je parle de cette maladie traumatisante qu’est la maladie d’Alzheimer qui annihile les facultés mentales des plus forts.

Imaginez donc la souffrance d’une famille donc le malade a occupé de telles fonctions et a eu une telle aura, tant sur la France que sur la scène internationale, et qui doit aujourd’hui en parler ouvertement à la terre entière.

Alors oui, je suis favorable à la suppression de cette immunité dont bénéficient certaines personnes uniquement au travers de leurs fonctions. Je suis même favorable à l’interdiction pour un ministre  qui a du démissionner pour « faute » ou « mise en examen », de retrouver son poste de député ou autre fonction prestigieuse.  C’est trop facile…

Pour moi, c’est plus grave que de juger un homme fatigué pour des affaires datant de plus de 20 ans et dont on sait à l’avance que la condamnation sera avec sursis. Car finalement cela conduit à condamner ce que certains ont fait dans le passé, tout en perpétrant des pratiques très similaires.

Dominique Baud

Les bonnes vieilles méthodes

 

 

La récente sortie du livre où l’on trouve des déclarations du juge Prévost-Desprez peut porter à discussion,

Le fait que l’infirmière de Mme Bettencourt dénonce des propos qui lui sont imputés et qu’elle n’aurait jamais tenus, peut aussi conduire à s’interroger

Mais il n’y a pas d’ambigüité lorsque cette dernière parle des pressions et des menaces de mort dont elle aurait été l’objet, lui promettant que « son corps risquerait d’être retrouvé dans la Seine ».

Et lorsqu’elle explique que c’est pour ces raisons qu’elle n’a pas osé porter plainte n’ayant pu, de plus, trouver d’avocat pour s’occuper d’elle « au motif qu’il s’agissait d’une affaire sensible ».

On se retrouve sur un terrain que je connais bien, et face aux bonnes vieilles méthodes de certains représentants du pouvoir, ceux pour qui les électeurs continuent de voter, car, soit ils ignorent ce qu’ils sont vraiment et de quoi ils sont capables, soit ils ne veulent pas y croire, car cela leur parait trop gros… Et pourtant.

Pas besoin d’aller très loin, restons dans le XVème arrondissement de Paris.

Ma candidature aux élections législatives en juin 2007, m’a valu menaces, insultes, … puis, classement sans suite des plaintes pour diffamation, …perte des procès-verbaux …, rejet des recours auprès du tribunal administratif et du conseil d’Etat,…, et ce malgré une reconnaissance de la fraude… mais fraude jugée insuffisante pour sanctionner leurs auteurs…

Elle est où… La Morale ?

Dominique Baud

 

28/07/2011

« Ce n’est peut-être pas normal, mais c’est LA LOI… »

 

Ces propos, c’est Gérard Larcher, Président du Sénat, qui les a tenu à l’occasion d’un récent « Grand Jury RTL Le monde LCI »

A quoi il pensait-il ? En autres….

A la prime versée aux sénateurs fin juin.

D’ailleurs, on en parle plus aujourd’hui, mais a-t-elle été vraiment remboursée par les sénateurs ou déduite de leur rémunération de ce mois de juillet ou, est-ce tombé dans les oubliettes ?

 

Aux faibles impôts payés par bon nombre de très grosses entreprises alors même que les PME sont surtaxées, presqu’avant même leur création !!!

 

Mais il a aussi parlé du respect des Institutions et notamment de ce que devrait faire Chantal Jouanno si elle était élue sénateur.

Pour lui, la loi est claire : un ministre élu doit démissionner.

Mais la loi sera-t-elle appliquée alors même que cette dernière a récemment déclarée que son départ n’était pas de son ressort mais de celui de l’autorité qui l’a nommée à savoir le 1er ministre selon les institutions, mais le Président de la République en réalité.

On sera vite fixé.

Mais il n’est pas impossible que cette loi, souveraine quand cela arrange toute le monde (« Ce n’est peut-être pas normal mais c’est la loi…. » ), soit bafouée, comme celle du cumul, car même les élus qui y sont hostiles en profitent, comme celle de la parité où il suffit de payer pour ne pas respecter la loi.

Drôle de manière d’appliquer la démocratie, qui plus est par ceux là mêmes qui font les lois.

Dominique Baud

27/07/2011

Pauvre sénatrice

 

Quelle mésaventure pour une pauvre sénatrice de Paris appartenant au groupe Europe Ecologie les Verts. Sur le critère de ses revenus, une place en internat public lui a été refusée pour son fils.

Surprenant… Elle découvre que les revenus sont des critères de sélection et s’en étonne le jour où le lui oppose. Il serait intéressant de savoir, au cours de son mandat, combien de lois dans ce sens elle a soutenu et voté pensant que ce serait pour les autres…

Surprenant, elle a aussi essayé d’obtenir un passe-droit, en écrivant une lettre au ministre de l’éducation nationale et au recteur de l’académie de Paris.

Surprenant encore, elle conteste l’évaluation de sa situation financière, arguant de ses charges personnelles mais oubliant que ses revenus sont tout de même de plus de 5.000€ par mois. Il faudrait selon elle prendre en compte le fait qu’elle reverse chaque mois 1.200€ à son parti politique, qu’elle rembourse un crédit immobilier et qu’elle doit vivre ensuite avec seulement 2.000€ pour subvenir à ses besoins, ceux de son fils et de sa mère…

Quelle situation désespérée. Une majorité des français compatiront en comparant leur situation à la sienne…

J’ai en souvenir les remarques ironiques de ses compatriotes écologistes lorsque je siégeais au Conseil de Paris, et demandais, dans des dossiers où l’exécutif imposait des conditions de ressources, qu’il y ait une pondération en fonction des charges locatives ou remboursements d’intérêts d’emprunt et de la taille de la famille.

Comme quoi l’appréciation diffère lorsqu’il s’agit d’imposer aux autres ou d’y être contraint soi-même.

Mais je dois dire que les réactions portent aussi à réagir. Les deux députés du XVème arrondissement lui ont rappelé, certes à juste titre, que son salaire NET était de 5.400€ mais majoré de 6.240€ de frais de mandat non imposables…. Sauf que, elle semble t-il, utilise ses frais de mandat à payer une permanence….

Mais qu’en font les deux autres se demande t-elle, il serait intéressant de le savoir.

Car à défaut d’avoir une permanence et du personnel, il serait inconvenant d’apprendre que bon nombre d’élus gardent pour eux-mêmes cette indemnité.

Alors oui, cette affaire donne l’occasion de mettre en avant les contradictions de nos élus, mais aussi de demander plus de rigueur dans l’utilisation des frais de mandat donnés aux députés et sénateurs à charge à ceux qui seraient tentés de les garder pour majorer leur rémunération, de devoir les rembourser.

M.Dozières pourrait peut-être s’emparer de ce sujet.

Maintenant, tant que ce sont les députés et sénateurs qui voteront leurs propres rémunérations, la situation aura du mal à changer.

Je propose donc un référendum national pour voter sur la juste rémunération de nos élus, pondérée par le réel investissement qui est le leur, pour les autres… Sûr qu’il y aura moins de volontaires et qu’on aura le renouvellement qui s’impose, renouvellement des têtes, bien sûr, mais surtout, changement des méthodes.

Dominique Baud

13/07/2011

Des pratiques qui doivent changer…

 

La semaine dernière, nous vivions à l’heure de la prime des sénateurs. Une prime qui, le reconnaissait finalement Gérard Larcher sur LCI-RTL-Le monde ce dimanche, n’était pas tout à fait normale par ces temps de crise, mais légale !!!

Cherchez l’erreur ? Qui vote les lois ?

Cette semaine, le tollé est venu des conseillers de Paris, ceux qui sont aussi députés ou sénateurs, à qui on a voulu supprimer la possibilité de disposer auprès des élus de leur choix, d’une redistribution des sommes écrêtés de leur rémunération.

Une explication s’impose pour les non initiés même si je me suis déjà exprimée dans le passé sur ce sujet.

Un certain nombre d’élus du Conseil de Paris ont chaque année quelque 450.000€, perçus en trop sur leurs indemnités, soit le surplus au-delà des 8.300€ qu’ils perçoivent en cumulant plusieurs mandats.

On pourrait penser que ce surplus retourne au budget des collectivités locales. Et bien non, la pratique est toute autre. Ce sont les élus eux-mêmes qui redistribuent cet argent public aux collègues de leur choix.

Un bon moyen pour se rallier quelques soutiens.

Là encore. D’aucun seraient prêts à reconnaître que ces pratiques ne sont pas tout à fait normales… mais c’est la loi.

Alors !!!!! Mais qui votent les lois ?

Il est plus risqué aujourd’hui qu’hier, de prendre les français pour des imbéciles…

Dominique Baud

07/07/2011

Même pas honte

 

 

Les sénateurs viennent de s’octroyer une prime certes dite exceptionnelle, mais tout de même de 3.531 euros…"un rattrapage exceptionnel sur un complément d'Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin".

Comment peut-on en effet, exercer correctement ses fonctions de sénateur avec seulement une rémunération mensuelle de 5.514,68 euros bruts par mois, majorée d’une indemnité de résidence de 165,44 et d’une autre indemnité, de fonction cette fois-ci, de 1.420,03 euros.

Déjà 7.100 euros brut par mois.

Mais ce n’est pas tout, car à moins de 13.000€ par mois, nos sénateurs entreraient dans la liste des démunis. C’est ainsi qu’on leur donne aussi quelques 6.200€ encore, par mois, faire face aux dépenses relatives à l’exercice de leur mandat

On les a, les 13.000 euros par mois. Mais un petit plus, cela ne fait pas de mal pour les vacances…Ils ne peuvent peut-être pas se faire inviter !!!

N’ont-ils pas honte, face à ceux qui touchent le SMIC, face aux familles dont les charges augmentent tous les jours, face aux petites entreprises toujours soumises à plus de taxes et d’impôts, face à la crise dont on nous rabâche les oreilles pour expliquer telle ou telle mesure impopulaire, face au problème des retraites, face à la dette publique…Bref, tout simplement face à la vie quotidienne de 90% des français.

Et bien non, ils n’ont pas honte. Preuve en est, le jour même ou presque, ils votaient des amendements à la loi corrigeant l’ISF, dont la pertinence de certains est d’ailleurs contestable tant ils apparaissent déjà en contradiction avec la doctrine fiscale voire même à certains articles du Code Général des impôts et dont on s’interroge déjà sur l’application impossible.

Amendements, qui, votés, vont pourtant de fait, mettre à mal les économies et les projets de transmission de ceux, qui, après avoir travaillé et économisé toute leur vie, se retrouvent ainsi dans le collimateur.

Mesdames et Messieurs les Grands Electeurs, en septembre prochain… Faites vos jeux.

Dominique Baud

 

18/05/2011

On se trompe de débat

 

Depuis plus de 48h, l’actualité française est quasi réservée à l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn.

Il est vrai que la découverte en direct des méthodes américaines a de quoi surprendre voire même indigner.

Mais lorsque j’entends les hommes et femmes politiques de notre pays, je pense que l’on se trompe de débat…. C’est honteux car il est traité comme tout le monde… Il a attendu car passait avant lui devant le juge un dealer…Il était menotté….

Mais le vrai débat, c’est, « Est-il coupable ou non ? ». Je n’aime pas DSK, je ne crois pas à la sincérité de sa candidature en tant que socialiste,  je n’avais en aucun cas prévu de voter pour lui, mais au-delà de tout cela, ce qui me choque aujourd’hui, ce sont les contradictions dans cette affaire.  Tout cela ressemble plus à un jugement… en attendant d’avoir des preuves…

On est dans le présumé coupable et non  dans le présumé innocent !!!

Dominique Baud

08/05/2011

Rien n’est encore réglé…

 

Et le comble, c’est qu’à cause de ces querelles et excès d’autoritarisme, le sénat pourrait, en septembre prochain, passer à gauche.

Bien sûr, Paris n’est pas la France, mais la fédération UMP de Paris serait toujours encore la plus importante, et ainsi donc, les échos de désordre qui y règnent, les témoignages des dissensions, pourraient aujourd’hui lasser, multiplier les listes… et assurer l’échec.

Un jour, les plus disciplinés se révoltent et considèrent que le seul moyen de changer les méthodes est de ne plus les cautionner. Ainsi naissent de vraies candidatures dissidentes. Et qu’on ne trompe pas sur le nom des vrais coupables.

Chantal Jouanno devrait conduire la conduire la liste de la majorité présidentielle aux prochaines sénatoriales à Paris. Ministre des sports, élue au conseil régional, demain sénateur… Et quoi d’autre encore, surtout lorsqu’on lit qu’une fois élue sénateur, elle ne n’envisagerait pas de démissionner pas de son poste de ministre. «… Ma présence au gouvernement ne m’appartient pas, les ministres ne sont pas  titulaires de leurs postes… » aurait-elle répondu aux curieux ; Ce ne serait pas l’avis de Gérard Larcher qui considère quant à lui, qu’un ministre, devenu sénateur, doit démissionner…

Et en juin 2012, fera t-elle comme d’autres, se présentera t-elle aux législatives après avoir autant vanté les mérites du sénat et son envie d’y appartenir, pour en démissionner à peine plus d’un an après son élection.

Nous connaissons bien toutes ces pratiques dans le XVème.

Tout cela est sans doute, enfin, une marque de l’usure du pouvoir et de la fonction…

Je ne vois pas comment la droite pourra regagner Paris sans être une vraie force d’opposition, avec une vraie dynamique de reconquête. Difficile avec toujours les mêmes personnes, qui ont toujours les mêmes méthodes et un seul vœu pieux,  garder leur poste.

Dominique Baud

 

10/04/2011

Vent de révolte sur Paris

 

Après des élections cantonales désastreuses du fait d’un taux d’abstention supérieur à celui de la participation, se profilent à l’horizon les élections sénatoriales.

Pas de crainte d’abstention puisque ce n’est pas une élection au suffrage universel direct. Voteront les «  grands électeurs », à savoir des élus et des hommes et femmes nommés par eux pour l’occasion.

Mais il semblerait qu’à Paris, se profile d’autres difficultés.

On dit que Chantal Jouanno, ministre des sports, souhaiterait être tête de la liste UMP aux sénatoriales. Souvenez-vous, elle était déjà tête de liste aux régionales sur Paris.

Mais voilà, il semblerait aussi que, Philippe Dominati et Catherine Dumas, sénateurs sortants, ne voient pas cela d’un bon œil et auraient même annoncé d’ores et déjà leur intention de conduire une liste.

Il est certain que cette fronde ne doit pas plaire à tout le monde et notamment au président de la fédération UMP de Paris. Les qualificatifs à leur encontre ne vont pas manquer s’ils persévèrent. Il est certain que sont eux qui vont être accusés de nuire à l’union. Le comble ! C’est toujours ainsi.

 Catherine Dumas, sénatrice de Paris, souvenez-vous……Le sénateur Jean Chérioux décide de ne pas se représenter pour laisser sa place à Philippe Goujon. Ce dernier fini par obtenir de conduire la liste officielle…. Pas si simple…Il est élu, reste sénateur quelque temps jusqu’à ce qu’il décide de devenir député, lorsqu’à son tour Edouard Balladur décide de ne pas se représenter et veut lui laisser sa place… Elu député, il doit démissionner de son mandat de sénateur. De fait, notre arrondissement perdra un élu au profit de Catherine Dumas, suivante sur la liste. Un bon point pour le XVIIème arrondissement. .

Aujourd’hui, cette dernière ne va certainement pas se laisser faire. Elle dit avoir de vrais soutiens. Espérons pour elle que ces derniers iront jusqu’au bout. Car, d’expérience, je sais qu’il est facile de faire « plier » un élu… Des menaces de ne pas lui donner l’investiture la prochaine fois et c’est joué.

Et c’est ainsi que les élus ne changent pas, qu’on entend toujours les mêmes car pour rester en place,  il vaut mieux se taire après avoir fait vœu d’obéissance.

Mais surtout, il n’y a pas que Chantal Jouanno, d’autres postulants sont en lice… Toujours les mêmes, toujours candidats… Et qui auraient le soutien du président de la fédération UMP de Paris. On parle de Daniel-Georges Courtois, entre autres, aujourd’hui conseiller de Paris dans le XVème, parachuté aux dernières municipales du XVIème arrondissement où il était préalablement élu !!!! Voire même de Pierre Charon, conseiller de Paris, qui serait soutenu en haut lieu. Mais il est certain que ce n’est pas au nombre de ses interventions au conseil de Paris entre 2001 et 2008. Depuis, je ne sais pas, mais ce serait facile à vérifier.

On parle de la mi-mai pour boucler les listes. Cela a l’air mal parti.

Aujourd’hui, sans doute, Catherine Dumas comprend t-elle mieux ma décision de m’être présentée en 2007 aux législatives. Aujourd’hui, elle dénonce le fonctionnement qu’elle qualifie d’ « opaque » de la fédération de Paris… Mais ce dernier n’a pas changé et pour cause, se sont toujours les mêmes à la tête du système.

Comme quoi, il faut vivre la même expérience pour comprendre ou oser le dire.

Tiens bon Catherine… Désignes moi grand électeur, je voterai pour toi.

Et on raconte aussi dans le même temps, Chantal Jouanno  envisagerait d’être aussi candidate aux législatives en 2012, dans le 12ème dit-on ?

Si c’est vrai, il est grand temps que tout cela cesse. La loi autorise deux mandats, mais en aucun cas d’être à la fois sénateur et député. Ainsi donc, on ne devrait pas pouvoir se présenter à une élection en sachant que, élu, on devra démissionner. On devrait choisir avant, soit de démissionner, soit de ne pas se présenter.

Et c’est valable pour tout le monde, à gauche comme à droite, aux hommes comme aux femmes et quelque soit la responsabilité qu’on a pu exercer.

Cela fait maintenant de nombreuses années que je dénonce ces pratiques qui ne font pas honneur à la politique,  démontre du mépris pour les électeurs face au goût prononcé du pouvoir.

Et, en coulisses, bruissent des recommandations à peine voilées… Mesdames et messieurs les élus, restez sages… car si François Fillon arrive à Paris et que vous avez désobéi…. Soyez sûrs que vous perdre votre mandat d’élu parisien…

L’histoire se répète. Que c’est triste pour notre démocratie

Alors oui, Catherine, Philippe et les autres, battaient vous, ne cédez pas, et vous gagnerez de toute façon, …, avec votre conscience.

Dominique Baud

01/04/2011

Ce qu’en dit Bernard Debré ?

 

Est-il besoin de le présenter… Fils de Michel Debré, frère de Jean-Louis Debré, Chirurgien réputé, Député de Paris, réputé absent,  « Grande Gueule »sur l’antenne de RMC… Normal qu’il s’exprime au lendemain des élections cantonales.

Mais pour dire quoi ?

Que l’abstention aux dernières élections cantonales est un signal fort envoyé par les électeurs…Bien !

Que le FN ne s’ancre pas… puisqu’il n’a eu que 2 conseillers généraux. … C’est faire l’impasse sur les résultats du 1er tour des cantonales et sur l’augmentation significative du nombre de  voix obtenues  en plus entre les deux tours.

Qu’Il s’interroge de savoir où est le chef de la majorité. A-t-on le droit de se demander de qui il parle ? Serait-ce du Président de la République, sans aucun doute. Confusion des genres….

Et de quelle majorité  parle t-il ? 20% des suffrages, ce serait la nouvelle majorité !

Faire l’autruche ne sert à rien et surtout pas à retrouver son électorat.

Un bon DVD contre M. Bernard Debré aux prochaines législatives et avec 20% des voix, il pourrait perdre son siège de député.

A suivre avec intérêt comme dans bon nombre d’autres circonscriptions.

Dominique Baud

28/03/2011

Nouvelle ère !

 

Il n’y a pas si longtemps, on mettait une pancarte UMP autour du cou d’un âne, l’âne était élu.

Hier, c’était un Handicap, des candidats investis par l’UMP, des sortants, des notables, des anciens ministres, ont été battus : Isabelle Balkany, investie par l’UMP (44% des voix) battue par Atnaud de Courson, DVD, Marie-Cécile Ménard, candidate UMP sortante battue par Jean Christophe Fromantin, (70%des voix) maire DVD de Neuilly sur Seine, Dominique Perben, ancien ministre, battu à Lyon face au candidat DVD Jean-Jacques David (54,06%), maire du 6ème arrondissement. Que ce dernier n’a-t-il pas entendu, j’imagine très bien, pour avoir assumé ses choix et gardé son indépendance….

Un espoir pour les candidats DVD des prochaines législatives de juin 2012…

Le PS a recueilli 36,2% des voix soit 625 sièges.

Avec 18,6% des voix,  l'UMP a 241 sièges.

 Le Front national en a eu 11,56% des voix et seulement 2 sièges.

 

Qu’on soit d’accord ou non avec le Front National, avouez qu’en terme de représentation, c’est faible dans une démocratie qui se veut être la représentation de l’expression des français.

Car en fait qu’est ce qui est plus « dangereux » ? Permettre au Front National d’obtenir quelques sièges en nombre significatif en proportion des voix obtenues… ou l’aider en essayant de l’écarter avec de mauvais arguments, à se retrouver au 2ème tour des élections présidentielles.

 Quel Mea Culpa…Tout pour alimenter les ambitions de ses adversaires

« … Ce n’est pas une victoire pour les socialistes, il faut relativiser car les cantonales restent un scrutin local, les résultats du Front National sont le fruit de la crise et des inqui études des français, ni le Front National, ni le Parti socialiste n’ont de projet et encore moins de solutions, l’espoir de la gauche a été enrayé puisqu’elle n’a pas gagné les 8 à 10 départements qu’elle envisageait … ».

 

Dominique Baud

23:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cantonales, abstention, fn, ump, ps, dvd

26/03/2011

A qui profite « le crime » ?

 

Jean de la Fontaine

« La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur ».

Le 1er enseignement du premier tour des cantonales est qu’avoir changé les règles électorales, en catimini, pour éliminer ses adversaires, n’a pas été du goût des électeurs dont plus de 50% ont préféré s’abstenir.

Car en effet, si une telle règle avait pour projet de limiter les triangulaires, pour ces dernières élections le « crime » n’a pas profité à ceux à qui il était destiné.

Rappel des faits :

 « Les élections cantonales se déroulent dans chaque canton. Elles sont organisées sur deux tours, sauf si l'un des candidats en présence obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.12,5% des électeurs inscrits sont nécessaires pour qu'un candidat accède au second tour. Si un seul candidat franchit cette barre, le candidat arrivé en seconde position participe également au second tour. Dans le cas où aucun des candidats ne franchit ce seuil, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent au second tour ».

La loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 - article 2, a modifié l'article L210-1 du Code électoral. En conséquence, le seuil de maintien au second tour passe de 10,0% des inscrits à 12,5% des inscrits.

J’ai écrit un post sur ce blog le 23 janvier 2011 qui se terminait par :

 

« Un jour, qui n’est peut-être pas si loin, ce genre de méthodes qui déshonore la Politique avec un grand P, se retourneront contre ceux qui les auront décidées et votées mais aussi contre ceux qui ne les auraient pas combattues.

A ce titre, je ne me souviens pas avoir entendu les socialistes contester cette mesure. Et pour cause ».

 

Qui osera, aujourd’hui, me donner tort ?

Dominique Baud

 

22/03/2011

Un vœu pieux…

Ah, si le vote blanc était reconnu…

Ah, si le vote blanc était comptabilisé voire même s’il imposait en cas de score important (par exemple supérieur à 30%), de refaire l’élection…,

On ne vivrait pas les tergiversations de certains, les contradictions des autres, en ce lendemain du 1er tour des élections cantonales qui ont donné les résultats que l’on connaît.

Car,

Certains électeurs peuvent ne pas souhaiter voter Front National

D’autres ont aussi le droit de ne pas reconnaître dans un candidat PS, les valeurs qu’ils souhaitent voir représentées. N’oubliez pas, et je le répèterai tant que je ne verrai pas cette vérité faire la une de la presse, un candidat PS au 2ème tour, c’est la plupart du temps la représentation d’une union des socialistes, communistes, verts et représentants de l’extrême gauche.

Mais surtout, ne pas voter, c’est augmenter le score du camp des abstentionnistes, ce qui est tout, sauf le comportement que doit conseiller un élu de la république.

Car, s’il existe une valeur républicaine, s’il existe un droit républicain, c’est bien celui de pouvoir voter.

Mais qui oserait enfin faire une telle proposition de loi, et qui seraient ceux qui la soutiendraient ?

Dominique Baud

 

20/03/2011

L’abstention … est un enseignement

On ne se refait pas. Evidemment ce soir, j’étais toute ouïe pour entendre les résultats des élections cantonales, les commentaires des uns et des autres, voire les contradictions dans les discours. Et bien, une fois de plus, on n’a pas été déçu. Tout y était.

Dès 20 heures, Jean François Copé déclarait ne pouvoir tirer aucun enseignement à cause de l’abstention, dont le taux est un record puisque supérieur à 55%.

Ce commentaire est déjà une première  erreur d’appréciation. Les combats que mènent aujourd’hui bon nombre de peuples pour pouvoir s’exprimer ne peuvent que conduire à une désapprobation encore plus importante envers ceux qui ne votent pas. Sans parler de ceux, hommes et femmes, qui se sont battus dans notre pays pour obtenir ce droit.

C’est pourquoi une abstention aussi  forte en de pareilles circonstances  devrait conduire tous les représentants politiques à se remettre en cause et à fortiori le parti de gouvernement.

Quant aux résultats des votes des électeurs qui se sont déplacés, ils ont provoqué la confusion.

On a  entendu la voix de François Hollande appeler à voter pour un candidat UMP plutôt  que pour un candidat FN. On a entendu Valérie Pécresse dire qu’elle voterait pour un candidat PS plutôt que pour un candidat FN .

 Mais on entend aussi Jean-François Copé, Dominique Paillé dire que dans les cantons où l’UMP ne pourrait se maintenir, ils laisseront chaque électeur libre de leur  choix !!!!  sachant que « nous ne voterons pas Front National »… « Que nous serions très tristes s’ils votaient Front National ».

J’ai même entendu un élu de Seine et Marne déclarer qu’il fallait laisser le choix aux électeurs sous réserve qu’ils ne votent pas FN au 2ème tour…. Qu’en conclure s’il ne reste qu’un PS contre un FN.

Si  ce n’est pas de la langue de bois !

Pour ne pas voter FN, ils devraient voter Front de Gauche…

Dominique Baud

13/03/2011

Elle a dit « on a dépossédé le peuple français de son pays, de sa culture… ». Qu’en pensez-vous ?

Ce soir ou jamais…10 mars 2011

Présenté et animé par Frédéric Taddéï,

Avec

 Paul Marie Couteaux, ancien député Européen, écrivain,

 Emmanuel Todd, Historien, politologue,

Alain-Gérard Slama, journaliste,

Christine Tasin, Présidente de « Résistance républicaine,  

Houria Bouteldja, Présidente du mouvement des « Indigènes de la République », Gaël Brustier, Politologue,  

Gilles-William Goldnadel, Avocat,
Pour débattre sur les résultats des derniers sondages concernant Marine Le Pen  et sur la montée du sentiment national…. 

 

Une émission intéressante, des réflexions pertinentes, une diversité de point de vue exprimée par les invités, bref une émission riche en leçon de démocratie où chacun s’exprime  à son tour  en respect de l’expression de son voisin.

En vrac, je vous soumets quelques échanges, qui, même sortis du contexte de l’émission, ont tout leur sens et pourraient accompagner chacun, selon son degré de responsabilité publique, dans une prise de conscience individuelle et  voire même collective.

 «On vit une  délégitimation de la classe dirigeante. Elles ne sont pas compétentes et cela apparait à tous.  Ils sont tous dans l’incapacité d’admettre l’erreur, mais les gens s’en rendent compte»

« L’Euro est une faillite monumentale. L’Europe est coupable : uniformisation, rejet des cultures… ».

« Le concept Européen a détruit le concept national »

« Soit on fait un protectionnisme européen, soit on se débarrasse de l’euro ».

« L’identité Nationale n’est pas un gros mot ».

« Le seul programme économique raisonnable viendra peut-être de Marine Le Pen ».

« L’UMP et le PS sont des collaborateurs de l’islamisation de la France ».

Une chose est sûre : faire l’autruche ne rapportera rien à personne.

Dominique Baud