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11/04/2008

Scoop

1422000528.jpgHeureusement que je reçois et lis le journal «Le Parisien » pour apprendre les nouvelles…
Aujourd’hui, en page 2 du journal de Paris, je découvre que l’UMP s’est réunie hier pour distribuer les sanctions.

Des prémices aux promesses de M. Patrick DEVEDJIAN, qui annonce des sanctions encore plus fortes pour ceux qui n’obéiront pas aux directives du parti dans l’avenir, car pour lui, c’est LA méthode pour gagner les prochaines élections…

Alors, qu’apprenons nous dans cet article.
- Que plusieurs candidats dissidents sur Paris sont suspendus, pour 1 ou 3 ans.
- Que Véronique DELVOLVE, devenue Modem, est suspendue pour trois ans pour s’être présentée contre Rachida DATI dans le 7ème arrondissement… Mais puisqu’elle est passée au MODEM, je doute que cela l’affecte outre mesure.
- Que François LEBEL (non Jean-François comme dans l’article) échappe lui à toute sanction car il a gagné. Soit, si j’habitais le 8ème, refusant tout parachutage, j’aurai voté pour lui, mais tout de même, c’est deux poids , deux mesures.
- David ALPHAND, lui, dissident dans le 16ème, le seul arrondissement qui n’a pas eu besoin d’un 2ème tour, était délégué de circonscription et dissident. Et bien lui, élu conseiller de Paris, il est suspendu pour un an…
- Raoul DELAMARE, tête de liste, candidat dissident dans le 20ème arrondissement est lui aussi suspendu pour un an…
- 3 autres personnes issus des 5ème, 10ème et 11ème arrondissement (dont un délégué de circonscription) sont eux suspendus pour 3 ans…
- Véronique DEMAIZIERES quant à elle, sauf erreur de ma part, est dans le 14ème arrondissement et non dans le 16ème…Elle écope d un an de suspension…
- Concernant le 15ème, j’ai du mal à comprendre : « La dissidence du XVème, menée par Cécile RENSON et Dominique BAUD est frappée d’une suspension de trois ans (un an pour ses colistiers) ». Sans compter le fait que ces sanctions sont distribuées à la tête du client, à moins que ce soit en fonction du nom des adversaires officiellement désignés, il y a quelque chose qui m’échappe.
- En ce qui concerne Cécile RENSON, il est de fait qu’elle a été exclue par un courrier de ce début d’année 2008. D’autre part, elle ne conduisait pas la liste, puisque le n°1, Gérard d’Aboville, venu de Crach pour l’occasion, a oublié de l’emmener avec lui dans la liste de fusion. Alors exclue ou suspendue ? Et M. d’ABOVILLE et ses amis, suspendus puis réintégrés sans doute.
- Mais, en ce qui me concerne, je suis sûre. J’ai reçu ma lettre d’exclusion fin janvier 2008, je ne peux donc pas être suspendue. Quant à mes colistiers, ils étaient 3 à avoir une carte de l’UMP. L’un d’entre eux l’a déjà renvoyée en fin d’année 2007 et les deux autres n’avaient pas l’intention de renouveler leur cotisation. Alors cette mesure ne les affectera pas plus que moi.

Mais il y a tout de même 2 choses à tirer de cet article :
- Il est inadmissible que l’UMP informe les journalistes avant même ses adhérents…et que ces derniers découvrent cette information en lisant le journal, un beau matin.
- Ces décisions à géométrie variable relèvent du « fait du Prince », ce qui dans un pays démocratique, perd un peu beaucoup de sa valeur.

Dominique BAUD

01/03/2008

Menaces, intimidations… Jusqu’où iront-ils, qui sera le suivant ?

1010207539.jpg47388037.jpgJe suis aujourd’hui obligée de m’exprimer devant les dérives excessives que prend cette campagne municipale.
Gagner la confiance des électeurs, ne doit pas se faire sur une campagne de dénigrement ou de menaces, mais au contraire sur un projet crédible et une vraie volonté de changement de méthode et de comportement.
Il y a eu cette amie, dont on a recherché le nom de son « employeur », un député à qui il a été demandé de la « virer », car elle avait osé demandé, au cours d’une réunion, à un ancien sénateur, pourquoi, à peine élu, il souhaitait devenir député.
Puis, il y a eu ce kiosquier, soutenu par la population et qui demande de l’aide aux élus. J’écris à la Mairie de Paris, il affiche mon courrier, on exige qu’il arrache cette copie et on lui explique comment, une fois en place, il sera facile de lui fermer son kiosque.
Puis, il y a cette femme qui me soutient et dont on appelle le mari, pour savoir s’il n’y a pas un problème dans le couple.
Sans parler des propos détestables de mépris pour une candidate dont le métier est d’être astrologue et dont on conteste le sérieux de la candidature alors qu’elle vit dans l’arrondissement et participe depuis longtemps à la vie de son quartier.
Même mon fils, qui ne demande rien à personne mais qui est heureux a à peine 18 ans, de me soutenir en 50ème position sur ma liste, a fait l’objet de sarcasmes gratuits.
Et ce chef d’entreprise qui oublie s’être engagé auprès de moi depuis longtemps pour faire une réunion dans une de ses salles et qui aujourd’hui, parce qu’il prête sa salle à un autre candidat… doit demander l’autorisation à ce dernier pour me confirmer son accord.
Je ne donnerai pas de nom. Pourtant le nombre de mes colistiers qui ont du subir et subissent encore ces intimidations voire peut-être davantage s’allonge tous les jours. Et elles proviennent toujours des mêmes. Je ne peux que le constater avec regret.
Mais où sommes-nous ?
Qui sont-ils ?
Les mêmes que ceux qui en 2007, disaient que les « dissidents » faisaient la campagne « au niveau des rebords des trottoirs », ceux qui traitaient les « dissidents de sous-marques »… et aujourd’hui de « papous »…




Dominique BAUD

 

23/02/2008

Réunions publiques

Dominique BAUD, Conseiller de Paris, élue du 15ème

vous invite à participer à deux réunions publiques.

Un vrai renouvellement, à Droite, pour le 15ème


Mardi 26 février 2008
De 19h00 à 21h30

Ecole Corbon
3, rue Corbon
75015 Paris
Métro Vaugirard


Mercredi 27 février 2008
A 19h00

Pizzeria « Le Visconti »
354, rue Lecourbe
75015 Paris
Métro Balard
Bus 39-42

REUNIONS PUBLIQUES 2008 - 1.pdf

02/02/2008

Dernier conseil d'arrondissement

5b2d7d7f0d326e0dd38d9832957532e5.jpgLe lundi 28 janvier s'est tenu le dernier Conseil d'arrondissement du 15ème.

 

D'une durée relativement courte du fait du petit nombre des délibérations, je pensais qu'il allait se terminer par une déclaration du maire de l'arrondissement. Eh bien non. Il s'est achevé comme tous les autres depuis 7 ans, à la nuance près qu'il a souhaité à ceux qui se représentaient aux municipales d'être le plus nombreux possible réélus.

 

Maire de l'arrondissement depuis plus de 23 ans,et bien qu'il annonce "n'avoir pas souhaité se représenter", il n'a fait aucune déclaration ni sur son mandat ni sur l'arrondissement, ni même sur le personnel de la mairie ou les élus de l'arrondissement.

 

Serait-ce une fausse tentative de départ ?

 

Il est écrit sur son dernier tract : "Comme vous le savez je n'ai pas souhaité me représenter... ". Cette formule n'est pas une déclaration formelle de non candidature. Elle me fait penser aux ambiguïtés qu'aiment  bien entretenir René GALY DEJEAN et son entourage, et à de récents commentaires dans la presse : je ne serai pas candidat ... je ne serais peut-être même pas sur la liste ... mais si, au cas où... on a besoin de moi à la dernière minute... je serai là.

 

Dominique BAUD

17/01/2008

C'est elle qui vous le dit

21/12/2007 : Une interview de Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du XVè arrondissement, où elle présente sa candidature en tête de la liste "Renouvellement et Proximité à Droite" (Elections Municipales 9 et 16 mars 2008). Son parcours depuis qu'elle a été contrainte de démissionner du groupe UMP au conseil de Paris.

 http://video.google.fr/videoplay?docid=626066538083033787...

21/12/2007

Pourquoi j'ai quitté le Groupe Paris Libre

Chers amis,

 

Il semble que certains veuillent faire courir la rumeur selon laquelle ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris serait due à des "propositions particulièrement attractives" qui m'auraient été faîtes ou, selon une autre version, une vague "histoire de tête de liste".

 

Il est important pour moi de rétablir la vérité. Vous trouverez donc ci-après les vrais raisons de ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris.

 

Dominique BAUD 

 

******


"Pourquoi je quitte le Groupe Paris Libre au Conseil de Paris" par Dominique BAUD



Lorsque j’ai accepté, fin septembre dernier de participer à la création du Groupe Paris Libre, je croyais sincèrement que les engagements pris par chacun allaient être respectés : un dialogue, du respect mutuel, une charte…
Au fil des semaines j’ai compris avec regret, que rien n’avait vraiment changé.

Ainsi que cela a été relaté dans la presse et sur internet, une réunion s’est tenue le 29 novembre dernier dans le 10ème, réunion dont j’ai appris l’existence de façon fortuite et à laquelle j’ai été conviée par les militants de l’arrondissement.

Alexandre GALDIN, représentant du Groupe « Paris Libre » propose d’emblée un communiqué de presse à envoyer avant 20 heures. Il est 19h30 !
Ce communiqué, qu’il lit, explique que des militants et cadres de l’UMP se sont réunis ce soir là et ont décidé de présenter des listes dissidentes contre les pratiques de l’UMP, particulièrement celles du parachutage, et qu’elles se présenteront sous le « parrainage du Groupe Paris Libre ». Non informée, je découvre cette déclaration avec surprise et consternation.

J’explique à mon tour qu’il faut distinguer « Paris Libre », groupe Politique récemment crée au Conseil de Paris, de la campagne municipale. Puis, je dis pourquoi et comment j’ai accepté de co-fonder ce groupe.
Je raconte ma conversation avec René GALY-DEJEAN, point essentiel de mon accord, lors de notre rendez vous, fin septembre dernier. Sa position était claire et sans ambiguïté: « J’étais déjà trop vieux en 2007, je serai encore plus vieux en 2008, je ne serai pas candidat aux prochaines municipales. Je ne serai peut-être pas sur la liste, ou peut-être en dernière position. Mais si vous et d’autres êtes capables de conduire une liste, je vous aiderai. »
Je m’étonne de cette déclaration de parrainage, de sa pertinence, d’autant plus que je n’ai pas été consultée préalablement.
Le communiqué sera modifié devant mon désaccord formel, soutenue en ce sens par la majorité de l’assistance.
Que ce serait-il passé si je n’avais pas été présente ?

De toute évidence, je ne peux laisser passer ces méthodes que je désapprouve, et qui se répètent, contraires à la charte de notre Groupe Politique, et veux en parler avec René GALY-DEJEAN.

Lors d’un rendez-vous fixé ce lundi 3 décembre au matin, je lui exprime mon désaccord sur les méthodes employées, bien loin des promesses et engagements d’il y a à peine deux mois.
S’agissant des élections municipales, je redis que rien ne sera possible si personne ne coordonne les actions et décisions. C’est le rôle de la tête de liste. Et je suis candidate.

René GALY-DEJEAN me redit qu’il met tout en place pour ne plus être candidat. Pour autant, il reconnaît qu’il refuse toute désignation de la tête de liste avant janvier. Mais, si les 15 derniers jours, il lui apparaissait qu’il soit nécessaire qu’il en prenne la tête, il le ferait. Propos déjà tenus en public et même relatés par la presse.

Je confirme mon désaccord à cette éventualité.
J’ajoute qu’elle me pousse encore plus à être candidate pour ce poste, car je serai certainement la seule à refuser de lui céder la place à la dernière minute.
L’ambiguïté qu’il entretient de pouvoir être tête de liste ne saurait perdurer.

J’aborde ensuite la question de la réunion du 10ème arrondissement.
Il ne serait d’accord ni avec le mot parrainage, ni avec le mot soutien…
En fait, ce qu’il n’accepte pas, c’est que lorsque je ne suis pas d’accord je le dise.
J’aurai trouvé plus utile, efficace et logique de rassembler des gens, de mettre des idées en commun, de recenser les arrondissements et ensuite de trouver un « label », afin de nous identifier.
Je trouve que là, on a fait les choses à l’envers.

S’agissant des municipales dans le 15ème arrondissement, il considère que personne autour de lui ne serait capable de conduire une liste, que nous ferions moins de 5%, et que dans ce cas, il ne nous apporterait pas son soutien.
Je lui dis au contraire, qu’avec son soutien, tout serait possible.
Je lui fais alors la proposition suivante : si lors de notre réunion prévue, demain mardi, nous nous mettons d’accord sur les 5 premiers de la liste dans l’ordre, nous soutiendrait-il ? NON. Il ne soutiendra personne avant de discuter avec le MODEM et ne pas veut pas aller plus loin avant janvier.

Il me cite même le nom d’une personnalité du MODEM pressentie à Marseille et qu’il « rêve » de voir en tête de liste dans le 15ème, chez nous.
Je ne peux être d’accord car j’ai toujours été contre les parachutages, méthodes que nous dénonçons d’ailleurs dans notre charte et avec nos amis du 10ème arrondissement !
Lorsque je signe une charte et que je la publie, c’est pour la respecter.

Ainsi, il soutient des gens et des projets qu’il ne connaît pas dans le 10ème et dans le 20ème, mais il refuse la même chose dans le 15ème à ceux qu’il connaît et avec qui il travaille.

Je suis choquée par le peu de considération qu’il a pour les élus qui le soutiennent, et je lui demande pourquoi et comment il accepte d’être entouré de gens aussi nuls.

Je lui rappelle aussi les termes de son livre « Il m’aurait sortie du néant… ».
Et bien il confirme. C’est vrai, j’étais dans le néant puisque j’étais une citoyenne lambda. Il m’a donc sortie du néant. Il confirme… Quel mépris finalement, pour moi bien sûr mais aussi pour tous les électeurs.

Je comprends qu’il ne prendra aucune position claire vis-à-vis de nous avant janvier, qu’il a sa méthode et que pour avoir son soutien il faut s’y plier.. « Sans lui, nous ne sommes rien. »

La réunion initialement prévue mardi, le lendemain de ce rendez-vous, n’aura pas lieu. Je n’ai même pas été informée de son annulation…

L’ambiguïté de ses déclarations à la presse, les contradictions de ses propos en réunion, l’incompétence qu’il nous attribue… me confortent dans l’idée qu’il n’a pas totalement renoncé à conduire à nouveau une liste en 2008.
Sa démarche, telle qu’elle s’exprime depuis deux mois, s’éloigne de plus en plus de notre charte et de mon engagement."

 

20/12/2007

Appel à candidatures

7f1ade454cd83dfe4f120d89e3de78f9.jpgDans le cadre la constitution d'une liste municipale en 2008, et avec l'objectif d'une meilleure représentation de l'arrondissement, Dominique BAUD vous prie de trouver ci-joint l'Appel à candidatures qu'elle lance ce jour.

Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas là d'une difficulté pour elle de constituer une liste de 51 personnes dans le 15è arrondissement, mais d'une volonté "de découvrir de nouvelles personnalités et compétences en matière de gestion locale".

*******************************

En 2007, de nombreux habitants du XVème m’ont soutenu voire même donné leurs suffrages aux élections législatives.
Ma candidature était celle d’une élue de proximité.
Bien sûr, le vote aux législatives fut avant tout un vote pour un parti politique. Les hommes et les rares femmes désignées, à droite comme à gauche par les partis dominants, notamment à Paris, furent élus davantage grâce à leur étiquette qu’en vertu de leur personnalité ou de leur compétence.

De ce fait, la composition de l’Assemblée Nationale a été très peu modifiée particulièrement en terme de parité, et ne réponds donc pas avec justesse et équilibre à la représentation de la société française du XXIème siècle.

Mais la seule parité ne saurait être la panacée pour répondre à la crise démocratique qui frappe notre pays et bloque l’émergence de nouveaux talents et de nouveaux dynamismes.


Aux élections municipales de mars 2008, les mêmes enjeux démocratiques de renouvellement et de diversification des élus pour mieux représenter nos concitoyens et répondre avec efficacité aux problèmes de leur vie quotidienne, vont de nouveau se poser. Les Mairies doivent s’attacher le concours de tous les talents et compétences de l’arrondissement.


Aussi, pour constituer mon équipe et ma liste aux élections municipales dans le XVème arrondissement, j’ai décidé de lancer un Appel à candidatures.
Ce processus novateur va permettre de découvrir de nouvelles personnalités et de nouvelles compétences en matière de gestion locale. Aujourd’hui, « le filtre » des partis nationaux les évincent au détriment des intérêts et aspirations de nos concitoyens.

Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des élus locaux de proximité disponibles et actifs même s’ils n’ont pas une notoriété nationale.

Pour atteindre cet objectif, gageons que les parisiennes et les parisiens sauront dépasser l’offre dirigée des appareils politiques.

Les élections Présidentielles de 2007 ont confirmé que les françaises et les français souhaitaient participer à la vie politique de notre pays. Par cette démarche, je réponds et réaffirme que l’engagement civique doit devenir une valeur majeure et fondamentale pour un renouveau de la politique nationale et locale.


Aussi, j’invite tous ceux souhaitant présenter leur candidature à me contacter.

Je recevrai toutes celles et ceux qui se manifesteront avant le 15 janvier 2008.

Bien à vous

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15ème

 

18/12/2007

La vérité n’est pas toujours bonne à dire…

39d9a09c90e667a6da2a1b849bca8f51.jpgC'est par ces mots que m'a accueillie une amie, invitée à la Mairie du XVème, à l’occasion de la remise des XV d'or, le 7 décembre dernier. Elle avait eu connaissance, sans que je sache comment, de la réponse que j'avais faite à une lettre que m'avait adressée Alain Destrem, dont l'objet portait sur ma candidature aux dernières législatives, sur ma démission du Groupe UMP au Conseil de Paris et sur mon adhésion au Groupe Paris Libre. Cette lettre n'était qu'un tissu d'inexactitudes et d'accusations mensongères.
Il était donc important pour moi de rétablir la vérité.
J'ai donc répondu à Alain Destrem, point par point, de façon extrêmement précise, et je conçois donc aisément que cela ait pu déranger.
Mais peut-on laisser tout dire, tout écrire ?
On me dit de faire attention ! ... Attention à quoi ? Dire la vérité, ou rétablir la vérité serait-il dangereux?
Que peut-on me faire ? Me suspendre, c'est déjà fait, m'exclure, pourquoi pas ?
Espérer que les électeurs croiront tout aveuglément et sans discernement, rien n’est moins sûr.

La politique, au sens strict et noble du terme, est pour moi une véritable passion.
Je ne suis pas "entrée" en politique par goût du pouvoir ou des honneurs, et pas davantage pour avoir un emploi; j' ai un métier déjà depuis longtemps que j’exerce d’ailleurs avec le même enthousiasme et la même notion de service.
Je fais de la politique par conviction, pour défendre mes idées, mais pas seulement... Je fais de la politique parce que j'aime les gens, que je m’intéresse aux autres et que je souhaite pour eux le meilleur. J'aime les contacts, les échanges, le dialogue.
Une de mes grandes satisfactions a été l'ouverture de ma permanence où chaque jour des personnes viennent me parler de leurs problèmes, de leurs joies, de leurs peines…discuter de choses et d’autres, de la vie… de notre vie quotidienne. Certes je ne fais pas de miracle, mais je vais toujours au bout de ce que j'entreprends.
Tout ce que j'ai fait pour mes concitoyens pendant sept ans, tout ce que toutes ces personnes m'ont apporté, personne, je dis bien, personne, ne me l'enlèvera ou ne pourra le supprimer d'un trait de plume...

Et pour paraphraser un homme politique pour lequel j'ai une grande admiration et qui n'a, lui aussi, pas été épargné, "je pourrai rester droite dans mes bottes" et je continuerai à dire la vérité.
"POUR UNE POLITIQUE AUDACIEUSE ET LOYALE".

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

 

13/12/2007

Baud'attitude : Rire ou sourire tout est permis

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Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse relatif à ma démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

Le Groupe est donc dissout.

PS : Et vous avez même le droit de penser que cela pouvait arriver !

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

**********************

Communiqué de Presse
Paris, le 13 décembre 2007


Dominique BAUD démissionne du Groupe Paris Libre


Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du 15è arrondissement, vous informe de sa démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

En effet, elle considère que les engagements pris à l’occasion de la constitution de ce groupe au Conseil de Paris ne sont plus respectés, et que son objet est de plus en plus détourné de sa vocation initiale, sans même que ses membres fondateurs y soient associés.
L’ambiguïté des déclarations qu’il fait à la presse, les propos contradictoires qu’il tient en réunion, l’incompétence qu’il attribue à son équipe, confortent Dominique BAUD dans l’idée que René GALY-DEJEAN n’a pas totalement renoncé à conduire, à nouveau, une liste municipale en 2008, et ce, malgré les engagements formels pris en septembre dernier, au cours d’un entretien qu’il lui a accordé.

Dominique BAUD considère, que tous ces agissements ne sont pas conciliables avec ses convictions, la manière dont elle a exercé son mandat depuis sept ans, son souhait de faire vraiment de la politique autrement et encore moins compatible avec la charte qu’elle a co-signée.


Extraits de la charte
- « Nous voulons nous élever au-dessus de tout esprit partisan et raisonner en dehors de ce dogmatisme idéologique qui mine trop souvent les prises de position des appareils politiques parisiens.»
- « La responsabilité, c'est rester maître de son destin, assumer ses devoirs autant que ses droits. Cela suppose d'avoir le courage de dire la vérité aux électeurs… »
- « …une autre manière de concevoir la politique… »
- « Nous sommes convaincus du nécessaire renouvellement des équipes »

05/12/2007

Surenchère…Pourquoi veulent-ils brader Paris ?

3579830256f3ba15382a9527d9e06509.pngLes élus municipaux sont normalement considérés comme des élus de proximité, à l’écoute des préoccupations quotidiennes de leurs concitoyens.
Et bien voilà que nous assistons pour 2008, à une surenchère d’annonces et de recherches de personnalités qui conduiraient ou participeraient aux listes municipales des deux grands partis politiques de notre pays, le PS et l’UMP.
Serait-ce un moyen comme un autre de vouloir étouffer les autres ?
Ne serait-ce pas un autre exemple de rupture avec le respect de la démocratie ?
Un espoir néanmoins : Que ceux qui annoncent se comporter autrement, oser faire de la politique autrement, ne se risquent pas à de tels agissements.

Loin de moi l’idée de nier les qualités de ces personnalités, mais n’y auraient-il pas d’élus de terrain suffisamment présents et actifs ?
En effet, et permettez-moi de parler d’expérience devant le peu de mobilisation que je regrette de constater au sein de l’assemblée à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, le Conseil de Paris. Les élus municipaux présents et actifs au Conseil de Paris et dans les arrondissements (Conseil d’Arrondissement, conseils d’écoles, d’administration, permanences…) ce ne sont pas ces personnalités là, ce sont les autres. Ils sont moins connus, mais ils sont sur le terrain.

Je ne dis pas qu’ils ne s’intéressent pas à Paris, mais ils auront vite fait le tour de la fonction municipale locale, et seront très rapidement éloignés des Parisiens, s’ils ne le sont pas déjà. Bien constituer une liste, cela ne suffit pas et cette méthode, surtout dans l’opposition, ne s’avère d’aucune efficacité par la suite.

Alors, Mesdames et Messieurs les électeurs, avant de voter, pour la liste officielle ou pas, pour les « people » ou pas, le 9 mars prochain 1er tour des élections municipales, celui où vous pouvez faire un vrai choix, demandez déjà aux élus sortants, leur bilan depuis 7 ans.

Alors seulement vous pourrez faire la différence entre ceux qui s’investissent pour vous, votre arrondissement et Paris et ceux qui, année après année, élection après élection, ne vivent que sur leur nom, leur docilité et obéissance aux partis politiques, et ne craignent jamais de se dédire ou de se contredire, si leur intérêt en dépend.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

04/12/2007

Pour une Droite audacieuse et loyale ©

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Droite, gauche, essayez de faire l'échange.



 Hier, ils refusaient de voter un projet au seul motif qu’il était présenté par un de leurs adversaires politiques.
Aujourd’hui, les mêmes n’ont de cesse, dans un but électoral, de soutenir l’ouverture, encore l’ouverture, et toujours plus d’ouverture, reniant de ce fait des raisons pour lesquelles ils nous ont convaincus de voter pour eux.

Qu’on apprenne d’abord à apprécier une mesure avant de la rejeter en fonction de celui ou de celle qui la propose. C’est d’abord cela l’ouverture… L’ouverture d’esprit !
Mais la peur d’être reniés par le Président de la République leur enlève ce qu’il leur reste de courage.

Beaugrenelle, dans le 15è arrondissement est pour moi l’exemple parfait :
Ce projet présenté par la Mairie de Paris (Gauche) financé par des capitaux privés, apportera au quartier rénovation, dynamisme et développement économique.
Et pourtant, il a été refusé par la majorité de la Mairie d’arrondissement.
J’ai eu le courage de voter ce projet et d’intervenir en ce sens tant au conseil d’arrondissement qu’au Conseil de Paris. J’ai refusé de céder aux pressions de ceux qui voulaient faire changer mon vote. Et je défie ceux qui ont voté contre d’affirmer à la population qu’ils sont pour le projet (Cf. délibérations des Conseils d’arrondissement et des Conseils de Paris).


C’est cela pour moi l’ouverture.
Bien avant que d’accueillir certaines personnalité de gauche, usées par le pouvoir.

« Ah le pouvoir, quand tu nous tiens… »
Ils oublient tout, leur conviction et leurs promesses !
A la place de têtes de liste du parti de « la gauche moderne », dans nos arrondissements, j’aurais préféré, dans le respect de nos convictions, et sans avoir honte de m’inscrire à Droite, le parti de « la Droite audacieuse et loyale ».

Qu’auraient fait les 53 % des électeurs qui ont voté Nicolas SARKOZY si on leur avait promis de prendre autant de ministres de gauche au gouvernement et de suivre les conseils d’un Jack LANG pour réformer les institutions ?
C’est en reniant ses fondements que la gauche a perdu, prenons garde de ne pas faire pareil, car le même châtiment risque de nous être infligé par nos électeurs.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

28/11/2007

Pour une Police Municipale à Paris

65d380a901809ce78e659f148852ff06.jpgLes émeutes de 2005, l’accident de Villiers-Le-Bel, les affrontements réguliers entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, me confortent dans l’idée que Paris a besoin d’une vraie Police Municipale, sous l’autorité conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Police, avec délégation auprès des Maires et Commissaires d’arrondissement.

Des policiers de proximité formés et accompagnés psychologiquement, encadrés et soutenus afin que l’ordre règne et qu’on arrête l’amalgame entre cette minorité de jeunes qui nuisent pour nuire et tous les autres qui veulent travailler et être heureux. Et ce sans distinction d’origine sociale, de race, de religion et de formation scolaire, universitaire et professionnelle.

A Villiers-Le-Bel c’était un accident, mais on eu de cesse de chercher la responsabilité des policiers dans cette affaire.
Les affrontements qui ont suivi contribuent à favoriser ces espaces de non-droit où ceux qui souhaitent s’en sortir n’y arrivent pas, déstabilisés et par la violence et la haine des autres. Leurs difficultés à s’intégrer dans le monde professionnel en sont les conséquences immédiates.

J’ai peur pour Paris. Dans certains quartiers c’est déjà difficile et peu d’arrondissements sont épargnés.
Alors ne disons plus comme les titres de journaux : « C’était un dimanche, c’était des petits, ils s‘amusaient » car le problème n’est pas là.
Ces 2 jeunes adolescents n’auraient pas du mourir, mais pour ce faire il aurait fallu simplement mais impérativement qu’ils respectent le code de la route.

Le problème des banlieues est à prendre à bras le corps, pour autant il faut être suffisamment fort pour refuser l’amalgame.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

10/11/2007

Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?

 

 

- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.

Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.

Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.

Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.

b5d761a30d6438103c92b4d4b17cfe7b.jpgUne anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
   Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

27/10/2007

12ème Arrondissement : Recherche tête de liste désespérément, … pour gagner

5d297efc1814de83c5352f86f90e33d5.gifAprès les refus successifs de Rachida DATI, David DOUILLET, Rama YADE, Thierry GAUBERT et en attendant le fruit de la réflexion de Claudie HAIGNERE, l’UMP semble en difficulté dans le 12ème arrondissement pour décider démocratiquement de la tête de liste pour mars 2008.

Et pourtant, nul ne saurait ignorer l’importance de cet arrondissement pour regagner Paris, par l’est parisien, surtout après l’échec de juin dernier aux législatives.
C’est ainsi que les réactions se multiplient, j’oserai dire, un peu comme le 10ème arrondissement. Des habitants et des adhérents UMP parlent même de ne pas aller voter aux municipales.
Ces mêmes habitants (dont un représentant d’une copropriété de 600 personnes), un agent de la ville, des adhérents ou militants m’ont par 4 fois cette semaine sollicitée.
Ils ne veulent pas de parachutage de personnalité qui ignore tout du terrain et de la municipalité parisienne.
Ils veulent des élus de proximité, proches d’eux.
C’est ainsi que, du 12è arrondissement, j’en reçois le samedi matin à la Mairie du 15ème.

Elue de terrain, femme de proximité, Conseiller de Paris à priori indésirable pour certains dans le 15ème, Mme de PANAFIEU, osera-t-elle demander ma réintégration à l’UMP voire plus encore… ?

Réponse attendue pour le 7 novembre … après mes dernières vacances scolaires avant les élections municipales.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

20/10/2007

Polémique autour de la lettre de Guy Môquet

Qu'en pensez-vous ?

 Certains enseignants se refusent à lire les derniers mots du jeune communiste fusillé le 22 octobre 1941. L'Élysée a rappelé lundi que la lecture de cette lettre était obligatoire, mais que les professeurs récalcitrants ne seraient pas sanctionnés.

 

Lettre de Guy Moquet :

" Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
 
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi.
Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas !
J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui, je l'escompte, sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime."

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Complément : Pour illustrer son commentaire que vous pourrez lire à la suite de cette note, Sylvain nous a adressé une photo que nous avons accepté de publier.

Dominique BAUD

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15/10/2007

Elections Municipales: 9 et 16 mars 2008


Nous avons les dates depuis la semaine dernière.

Cette semaine, notre arrondissement reçoit deux candidates pour Paris:

 

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Mercredi 17 octobre, à 18h30, au Café du Commerce,

Rencontre avec Marielle De SARNEZ (Mouvement démocrate)

(80 rue du Commerce, 75015 Paris, métro Commerce)

 

 

 

5264ad6bb020c11f1193d09510a4b637.jpgJeudi 18 octobre, à 19h30, à l’Espace Moncassin

Rencontre avec Françoise de PANAFIEU (U.M.P)

(164 rue de Javel, 75015 Paris, métro Félix Faure ou Boucicaut)

13/10/2007

Qu’est-ce qu’un ministre ?

62e4b71cb86bd7f9ce27a4e02606d998.jpgSelon le Larousse, « C’est un membre du Gouvernement d’un Etat à la tête d’un département ministériel. ».
Ministre ou secrétaire d’état, c’est une fonction au sommet de l’Etat.
C’est pourquoi, il convient de ne pas dévaloriser cette fonction.
C’est aussi pourquoi, il est essentiel qu’une certain tenue, y compris dans le langage, soit respectée.
« La Glandouille des cités », le côté soit-disant « dégueulasse » de « l’ instrumentalisation de l’immigration » , ne sont pas des propos dignes d’un secrétaire d’état, quelle que soit son adhésion, ou non, à une décision de la majorité dont il fait partie.
Ce n’est pas normal, ce n’est pas cela « le débat démocratique » .
La vulgarité donne une très mauvaise image du pouvoir et un très mauvais exemple à ceux que l’on croit défendre.

Alors, Mme Fadela AMARA, si vous aimez la France et voulez la représentez, je vous remercie à l’avenir, au nom de nombreux français qui partagent mon sentiment, de bien vouloir retenir vos écarts de langage, de respecter le gouvernement dont vous faîtes partie ou à défaut de le quitter.
Une telle attitude n’est pas digne de votre fonction.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

02/10/2007

Pourquoi un nouveau Groupe Politique au Conseil de Paris ?

e7c613bb7840f3803c14f194a9368592.jpgVous avez pu apprécier les raisons pour lesquelles j’ai du quitter le groupe UMP au Conseil de Paris.
Privée de toute information du groupe duquel j’appartenais depuis 7 ans et au sein duquel j’ai travaillé en toute loyauté, j’ai décidé de le quitter. Je devais ainsi rejoindre le rang des non inscrits.
J’aurai continué à intervenir sur de nombreuses délibérations mais me serai trouvée à la portion congrue, notamment sur les communications du Maire de Paris.
Or, constituer un groupe politique donne des moyens, des moyens humains bien sûr mais surtout du temps de parole sur les temps forts des débats du Conseil de Paris. Et cela, j’en étais privée depuis presque un an.
A titre d’exemple, notre groupe politique « Paris Libre » a ainsi eu 20mn de temps de parole sur le plan climat, une question d’actualité, et 10mn sur la rentrée scolaire.
Se priver de ce temps d’intervention pour défendre les intérêts de nos concitoyens pourrait s’avérer irresponsable voire répréhensible
C’est pourquoi, j’ai accepté de constituer un Groupe politique avec 5 autres élus.
Un groupe fragile certes, tant de part sa composition que du fait que 5 est le nombre minimum de participants.
Mais aussi un groupe fort, car il est Libre, libre d’intervenir, libre de se réunir, libre d’avoir une position et de la défendre, libre de continuer à faire valoir ses convictions et ses valeurs.
ET c’est ainsi que je veux achever ce mandat qui m’a été confié.

A cet effet, je vous joins en annexe la charte, rédigée en réelle concertation et consensus par chacun de ses membres.
Je travaille depuis longtemps ainsi, c’est ainsi que j’ai mené avec mes amis ma campagne législative et c’est ainsi que je continuerai à travailler.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

Veillez trouver ci-après le charte du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris

Charte de Paris Libre.pdf 

 

24/09/2007

Réforme des Institutions… Des propositions

 

1bb53f7f70af789feffc4a52d86fdddb.jpg« Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font une bonne politique, ce sont les bonnes institutions »

C’est ainsi que Gérard LONGUET a introduit ce mercredi 19 septembre, un débat organisé par le Nouveau Centre et les Réformateurs sur la réforme des institutions, animé par Arnaud ARDOUIN, et avec la participation de Philippe HOUILLON, Arnaud MONTEBOURG, Hervé MORIN, Patrice MAYNIAL, Pascal PERRINEAU, Jean-Christophe LAGARDE et Bastien FRANCOIS.

Il en ressort un certain nombre de constats :

- Le quinquennat sec déséquilibre les institutions. Les élections législatives sont alors anesthésiées par l’élection présidentielle.

- On constate une vraie faiblesse de la démocratie participative, de l’efficacité, de la représentativité du Parlement, et du droit du parlementaire de la majorité de pouvoir parler librement avec ses ministres.

- Le non cumul de mandat n’est pas suffisant, mais c’est indispensable. Mais, on peut aussi envisager deux mandats non exécutifs et des sanctions financières en cas d’absentéisme.

- Le mode de scrutin n’est pas représentatif sans une dose de proportionnelle.

- La société civile est sous représentée (en 2002, à l’assemblée Nationale, 40% de fonctionnaires, or, ils sont 11% de la population active)

Et une conclusion :

Ce n’est pas l’exécutif qui est trop fort, c’est le législatif qui est trop faible.

 

La conclusion de ce débat reviendra à Hervé MORIN, Président du Nouveau Centre :

Il faut dégager un courant parlementaire. L’objectif n’est pas d’affaiblir le pouvoir exécutif, mais de renforcer la démocratie et le rôle du parlement. Il propose donc :

- Plus de cumul des mandats

- Limitation du cumul des mandats dans le temps afin d’oxygéner la politique

- La politique comporte des risques, et ce doit être le cas même pour les fonctionnaires.

- Il faut modifier le mode du scrutin et introduire une dose de proportionnelle.

- Il faut un contrôle des nominations faites par le gouvernement.

- Il faut réfléchir à l’utilisation du 49-3

 

Personnellement, je pense qu’on pourrait aller au delà :

- Des sanctions financières pour les parlementaires absents en séance

- Une limitation d’âge avec interdiction de compenser par une amende

- Un respect de la parité, sans possibilité de compenser par une amende

- Revoir les règles du CSA, pour une équitable promotion de tous les candidats et pas seulement ceux choisis par les partis politiques

- Interdire à un élu de se présenter à une élection s’il a déjà deux mandats ou alors l’obliger à démissionner avant de l’un d’eux.

- Comptabiliser les votes blancs et en tirer les conséquences sur la validité du vote.

 

Et puis avec humour, mais aussi beaucoup de sérieux, Messieurs, avec 52% d’électrices vous serez plus crédibles lorsque vous associerez les femmes, y compris sur la tribune.

 

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

31/07/2007

Humilié, Villepin bientôt député ? - Sources 20 Minutes/AFP


A l'heure où le Président de la République, approuvé par les Français au delà même de ses espérances veut réformer les institutions, que pensez-vous de la proposition de ce député du Gard....

Dominique BAUD
Conseiller de Paris


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Arrticle de 20minutes.fr

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C’est dans les plus dures épreuves qu’on reconnaît ses vrais amis. Mis en examen vendredi dans l’affaire Clearstream, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin se voit proposer ce dimanche dans le «JDD» un poste de député de l’Hérault. Jean-Pierre Grand, un de ses proches, envisage ainsi de démissionner pour lui laisser son siège. «On ne peut accepter l’humiliation et l’acharnement dont il est aujourd’hui l’objet, se justifie l’élu UMP. L’obligation qui lui est faite par les juges de payer une caution de 200 000 euros ne s’appliquait jusqu’à ce jour qu’aux délinquants susceptibles de se soustraire à la justice. Tout cela est tellement grave et injuste qu’il me paraît désormais nécessaire que Dominique de Villepin revienne en politique.»

Nouvelle convocation

Toutefois, avant de se lancer dans une nouvelle carrière de député, l’ancien Premier ministre pourrait être reconvoqué en septembre par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, en charge du dossier Clearstream. Lors de sa mise en examen, notamment pour complicité de dénonciation calomnieuse, vendredi, Villepin leur avait demandé de reporter l’interrogatoire pour prendre connaissance du dossier et préparer sa défense. Un délai que les magistrats ont accepté mais accompagné d’un humiliant contrôle judiciaire (caution de 200 000 euros payable en quatre fois et interdiction d’entrer en contact avec plusieurs personnalités liées à l’affaire).

Vers l'épreuve de force ?

Aujourd’hui, Dominique de Villepin a deux options. Ou bien il accepte de venir s’expliquer comme un citoyen ordinaire et plaide sa bonne foi, ou bien il tente l’épreuve de force. L’ancien Premier ministre pourrait demander l’annulation de sa mise en examen au motif qu’il a agi dans le cadre de ses fonctions et donc que son cas ne relève pas de la justice ordinaire mais de la Cour de justice de la république. Vendredi, son avocat indiquait que rien n’était tranché.

Michel MEDINA AFP