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01/03/2011

Question de crédibilité

Un premier ministre, Président d’une communauté de communes, qui reproche à son ministre des affaires étrangères de rester Maire d’une des plus grandes villes de France.
Cela commence bien !!!


Un premier ministre qui, revenu en force lors du précédent remaniement gouvernemental, apparait affaibli par les raisons réelles du départ de son ministre des affaires étrangères à qui il trouve des excuses, lui-même s’étant fait surprendre. ..


Bref, une France qui va mal mais dont bon nombre de responsables continuent à faire comme si de rien était ou presque et à faire des promesses qu’ils ne tiennent pas.
Car, cela vaut pour tout le monde, être ministre est une fonction à plein temps et personne ne devrait pourvoir se soustraire à cette contrainte de temps car il y va automatiquement de son efficacité. Question de crédibilité…


Et j’attends la gauche au tournant, si d’aventure, faute d’un réel ressaisissement de la droite, elle revenait aux affaires.


Dominique Baud

24/01/2011

Séance de vœux au Patronage Laïc.

J’ai répondu ce soir à l’invitation de Anne Hidalgo qui présentait, entourée de son équipe municipale, ses vœux au XVème arrondissement.

Un peu moins de monde dans la salle, mais je dois le reconnaître un discours de qualité. En matière municipale, il est clair qu’il y a des sujets où une équipe (majorité et opposition) intelligente devrait pouvoir trouver des terrains d’entente plutôt que de s’affronter de manière permanente. Cette attitude est d’ailleurs contreproductive. Un désaccord sur tout est peu crédible. Or, il y des sujets sur lesquels les décisions de la ville me semble plutôt bonnes (création de structures de petite enfance, carifs des cantines scolaires, aménagement de la coulée verte) et d’autres sur lesquels des discussions devraient s’engager sur le fond (aménagement des voies sur berges, projets immobiliers sur le site Boucicaut, vélos en sens interdit du sens de circulation). Sauf que, lorsqu’on dit non à tout, on n’est plus crédible sur rien.

Le même genre de comportement que celui qui consiste à avoir rayé mon nom des listes des invités aux vœux de la Mairie de l’arrondissement. Pourtant, si je ne suis plus militante à l’UMP, si je ne suis plus élue, je reste Présidente d’Associations dans le XVème, membre d’un Conseil de Quartier, Citoyenne habitant et même travaillant dans l’arrondissement où j’ai crée et viens d’installer les bureaux de mon entreprise.

Productif comme comportement ou plutôt l’inverse…

Il va devenir difficile pour certains, d’avoir des adversaires à gauche et de se faire de plus en plus d’adversaires à droite.

Dominique Baud

23/01/2011

Cela ne fait pas honneur à la démocratie

Au hasard d’une émission de télévision, j’ai entendu Marine Le Pen, dénoncer une modification furtive du mode de scrutin électoral des prochaines cantonales, décidée en fin d’année dernière.

Cette mesure a pour conséquence d’augmenter le minimum de voix requises au soir du 1er tour, pour pouvoir se maintenir au second. Il est clair qu’une telle mesure a pour objectif, à défaut d’avoir pour conséquence, de limiter ou empêcher la présence au deuxième tour des candidats représentant des partis de plus petite taille, ou des candidats libres, voire même d’interdire une triangulaire.

Avant d’écrire cette note, je suis allée vérifier tant je réprouve la méthode. Changer un mode de scrutin, quelles qu’en soient les bonnes raisons, à 3 mois d’un scrutin et en catimini, n’est pas digne de ceux qui se revendiquent d’être des représentants du peuple, et d’agir au nom de la démocratie.

Permettez-moi donc de vous rappeler ici le mode de scrutin qui vaut partout en France sauf à Paris, où les conseillers de Paris sont à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux.

« Les élections cantonales se déroulent dans chaque canton. Elles sont organisées sur deux tours, sauf si l'un des candidats en présence obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.12,5% des électeurs inscrits sont nécessaires pour qu'un candidat accède au second tour. Si un seul candidat franchit cette barre, le candidat arrivé en seconde position participe également au second tour. Dans le cas où aucun des candidats ne franchit ce seuil, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent au second tour ».

Et c’est en effet la loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 - article 2, qui a modifié l'article L210-1 du Code électoral. En conséquence, le seuil de maintien au second tour passe de 10,0% des inscrits à 12,5% des inscrits.

Un jour, qui n’est peut-être pas si loin, ce genre de méthodes qui déshonore la Politique avec un grand P, se retourneront contre ceux qui les auront décidées et votées mais aussi contre ceux qui ne les auraient pas combattues.

A ce titre, je ne me souviens pas avoir entendu les socialistes contester cette mesure. Et pour cause.

Dominique Baud

21/01/2011

"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme ». " Saint-Augustin

L'association pour la Fondation de Service politique

Un socle de réflexion que j’ose vous proposer, au début d’une campagne électorale déterminante pour l’avenir de la France et des Français…

« Fondée 1992 par de jeunes responsables de la société civile, l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP) est un mouvement de laïcs chrétiens au service du bien commun. Elle propose un engagement original et novateur : servir son pays en dehors des partis à travers des actions militantes et la réflexion politique ».

Sa mission :

  • « Affirmer la présence des chrétiens dans les débats politiques.
  • Mobiliser les chrétiens pour éclairer la conscience des citoyens et des élus à la lumière de l'enseignement social de l'Église.
  • Agir pour promouvoir des mesures politiques concrètes qui fassent progresser le respect des valeurs fondatrices de la société ».

Ses sept priorités pour faire la différence :

  • « Faire reconnaître par la loi chaque être humain comme une personne depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ;
  • Assurer l’avenir, la cohésion sociale et l’égalité des chances en remettant les familles au centre de la société ;
  • Préserver les jeunes des ravages de la drogue, de la pornographie, de la violence et de toutes addictions ;
  • Rendre aux parents la maîtrise de l’éducation de leurs enfants et aux établissements d’enseignement leur autonomie ;
  • Protéger concrètement la liberté de conscience, la liberté d’expression et la liberté religieuse ;
  • Soutenir la liberté culturelle et politique des nations, garante de l’équilibre international et de la paix ;
  • Mobiliser la responsabilité de tous dans une économie d’entreprise libre qui favorise la solidarité et la gratuité du don. »

Et une règle pour agir :

La politique est un service, art de faire progresser le bien dans un monde complexe et imparfait, en cohérence avec sa conscience.

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15/01/2011

Marine, une élection sans surprise

Pour des raisons obscures, Marine Le Pen refusait il y a quelques semaines, de donner sur RMC, le nombre des adhérents de son parti.

Pour des raisons tout aussi surprenantes, les résultats officiels de son élection à la tête du FN ne devraient être connus que demain, alors même que depuis hier, la presse annonce que 2/3 des voix des votants se sont portés sur son nom.

Elle est, selon son père, « le deuxième étage de la fusée Le Pen, pour mettre en oeuvre le programme salvateur pour la France ".

 Il serait utile que les responsables de droite en tiennent compte. Car, si déjà hier, le vote du front National était grossi des déçus de la mollesse de la droite, des interrogations sur les chiffres (immigration, naturalisation, sécurité, pouvoir d’achat…), il ne faut pas oublier que la majorité des français qui votent ainsi, le font plus par désespoir que parce qu’ils défendent des idées d’extrême droite.

Et sincèrement, qui d’entre nous, un jour, n’a pas donné raison aux propos d’un responsable du FN, sur un point ou sur un autre, même de façon ponctuelle et isolée.

Quant à Marine Le Pen, elle s’est employée depuis des années à dédiaboliser le FN, à lui donner une image plus moderne, un semblant de modération. C’est adroit et donc d’autant plus dangereux pour ses adversaires.

Et il y en a des déçus. Des déçus à gauche bien sûr, mais aussi des déçus à droite où les responsables nationaux et locaux rejettent leur amis pour s’ouvrir à leurs adversaires …

Est-ce que les Français peuvent toujours y croire, je n’en sais rien.

Ce que je sais c’est que tant que les vraies convictions ne seront pas défendues en pensée et en action, et au quotidien, il ne faudra pas s’étonner de l’abstention des français, voire même du changement radical de leur vote.

Dominique Baud

 

14/01/2011

On recase les ex !

Ministre contesté et contestable dans un gouvernement de droite…

Accusé  par le collectif "SOS Haïti enfants adoptés" d'avoir négligé la sécurité des enfants…

Recadré de fait par son successeur Michèle Alliot-Marie, qui a fait accélérer les procédures juridiques entre la France et Haïti....

On va tout de même pas le laisser, à 71 ans sans travail. C’est ainsi que le président de la république française aurait soutenu sa candidature auprès de l’ONU, pour devenir Haut représentant pour Haïti, poste occupé actuellement par Bill Clinton (Paris Match.com).

Bill Clinton aurait réagi vivement devant la lenteur de reconstruction depuis le séisme meurtrier du 12 janvier 2011. Veut-on le remplacer, le recadrer ?

Bernard Kouchner serait-il plus efficace pour accélérer la répartition des aides internationales, mission que l’on souhaiterait lui confier, qu’il ne l’a été depuis un an, dans l’accélération des procédures pour permettre à jeunes enfants orphelins affamés de trouver une famille.

Un jour, cessera t-on tout simplement de recaser des ministres dont on ne veut plus… De les rémunérer « grassement », de récents précédents ont pourtant fait jaser.

Car, combien cela nous coûte t-il, à l’heure où on demande aux français de faire des économies et où on supprime des avantages fiscaux, notamment ceux qui facilitaient la vie des familles  (veufs et veuves, emplois à domicile, jeunes mariés…) ?

Dominique Baud

 

05/01/2011

Cela se complique

Eric Woerth serait-il plus un bouc émissaire qu’un coupable?

Protégé par sa fonction ministérielle, on peut penser qu’il s’est tu...

Aujourd’hui, il décide de se défendre, avant d’être confronté, le 13 janvier prochain, à une décision de la Cour de Justice de la république.

Mais, toutes les vérités sont-elles toujours bonnes à dire ? Non. Mais si ce qu’il dit est vrai, alors oui, il doit parler.

Concernant l’affaire de l’hippodrome de Compiègne, il déclare dans une interview au Figaro à paraître ce mercredi 5 janvier qu’il n’a rien à se reprocher dans la vente par l'Etat de ce domaine situé dans l’Oise, à la Société des courses locales. "Ce point a été traité en interne par les administrations et, évidemment, pas par moi. Ce dossier m'a occupé six minutes, peut-être sept", assure-t-il.

"Le 12 mars 2010, c'est Matignon qui a tranché lors d'une réunion interministérielle informelle. Y assistaient les représentants de Bercy et de l'Agriculture. Le cabinet du Premier ministre a arbitré dans le sens de France Domaine (organisme chargé de la vente des biens de l'Etat, ndlr)", détaille-t-il.

Ce dernier semble attendre la vérité sur les deux affaires qui lui ont coûté son poste de ministre. On a envie de le croire. Espérons donc, pour lui et l’honneur de la Politique, que la vérité sera faite.

Dominique Baud

28/12/2010

A lire...un espoir de changement de méthodes!!!

Ces ministres qui cherchent leur place à l'UMP

Par Anne Rovan, Jean-Baptiste Garat Le figaro.fr 

Au gouvernement, certains s'inquiètent de voir les postes clés leur échapper. 

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gifJean-François Copé ne manque pas d'ambition. Mais s'étonne de celle qui anime les ministres. «Les parlementaires, dit-il, proposent leur aide de façon très sympa. À l'inverse, certains ministres et anciens ministres se poussent du col. Ils revendiquent carrément des postes à la direction du parti.» Le secrétaire général de l'UMP, qui dévoilera le nouvel organigramme du parti courant janvier, serait donc assailli de demandes. Il y a consacré beaucoup de temps, depuis son arrivée rue La Boétie, mi-novembre, jusqu'à son départ pour Cuba avant Noël.

L'appétit des ministres n'est pas vraiment une surprise. «Tout le monde se souvient de 2007. Ceux qui ont entouré Sarkozy pendant la campagne ont été nommés au gouvernement. Le parti, c'est le meilleur moyen de montrer que l'on soutient le président. C'est une bonne porte d'entrée pour espérer faire partie de ceux qui compteront après la présidentielle de 2012», décrypte Hervé Novelli, le secrétaire général adjoint du parti.

«L'agacement» de Sarkozy  

Mais Copé n'est pas disposé à donner suite à toutes les offres de service. «Le problème dans l'organigramme actuel de l'UMP, c'est que seuls les ministres ont des postes à responsabilité», avait-il déclaré bien avant son arrivée à la tête du parti majoritaire. Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. Et en a discuté avec Jean-François Copé au cours d'un récent tête-à-tête. «Le président de la République considère aussi que ceux qui sont au gouvernement ont été servis. Il y a une petite pointe d'agacement chez lui à voir les ministres réclamer», explique un proche des deux hommes. Dominique Bussereau, nommé membre du bureau politique, n'y voit aussi que des avantages. «Il a raison de prendre des gens qui ont des disponibilités et qui ne sont plus au gouvernement», explique l'ancien ministre de l'Agriculture.

Certains ministres ou «ex» savent donc à quoi s'en tenir. Et ne se font guère d'illusion. Éric Besson, secrétaire général adjoint de Xavier Bertrand, n'a pas été reconduit. Et ignore encore quel sera son rôle dans la nouvelle organisation. «Je n'ai rien demandé et on ne m'a rien proposé», explique le ministre de l'Industrie. «S'il y a des choses à faire à l'UMP, je suis disponible, précise-t-il. Mais si les ministres ne sont plus les bienvenus, ce n'est pas grave.» D'autres ministres ont déjà eu des déconvenues. L'ancienne secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, visait un poste de secrétaire générale adjointe et a dû se rabattre sur le Parti radical de Jean-Louis Borloo, tout en demeurant membre du bureau politique de l'UMP. Laurent Wauquiez, proche de Xavier Bertrand -le prédécesseur de Jean-François Copé-, a dû renoncer à la coordination du projet. Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas en charge des conventions puisque les conventions n'existent plus dans le format ancien. Nadine Morano, qui se sentait prête à devenir secrétaire générale du parti, a vu Jean-François Copé avant les fêtes. «Nadine pense qu'elle peut tout faire à l'UMP. Et c'est vrai qu'elle a toujours été très active dans le parti. Elle place toujours une réunion UMP dans chacun de ses déplacements ministériels», explique un ancien ministre. Dans l'attente d'en savoir plus sur leur sort, certains multiplient les critiques. D'autant plus que deux ministres ont échappé à la «doctrine copéiste»: Bruno Le Maire préparera le projet et Valérie Pécresse coordonnera les think-tanks. Les nominations de François Baroin et Luc Chatel qui pourraient bientôt intervenir risquent aussi de faire grincer les dents. «Copé, on ne sait pas bien s'il veut rassembler ou se conduire en chef de clan. Pourtant, là où ça compte, il se conduit en chef de clan», confie un membre du gouvernement. Lequel ajoute: «Copé doit faire attention aux choix qu'il fera. Le départ de Rama Yade, c'est une première alerte. Le fait de ne pas avoir su garder ce talent, c'est un échec. Et il doit l'analyser comme tel.»

Que les ministres se rassurent. Des places pourraient aussi se libérer d'ici à 2012. Car, à l'UMP, dorénavant, «c'est la fonction qui compte et pas le titre», explique un proche du secrétaire général qui ajoute que, ministre ou pas, «celui qui ne fera pas le job sera remplacé».

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Belle conclusion...Ce serait nouveau, mais au combien plus juste et efficace. Attendons de voir.

Des responsables présents et actifs, des élus présents et actifs au lieu des chaises vides, des excuses « bidon », tout cela pour cause de cumuls tellement nombreux que de fait ceux qui sont connus sont en fait ne sont nulle part sauf là où cela se voit, c'est-à-dire dans la presse ou à la télé.

Alors oui, belle conclusion, mais chassez le naturel, il revient au galop.

Mais je veux bien avoir tord. Un vœu pour cette nouvelle année 2011.

Dominique Baud

 

21/12/2010

“Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.”

Une centaine de députés de la majorité ont déposé une proposition de loi visant à limiter le cumul de mandats d'administrateurs dans les sociétés cotées, dont le nombre maximum passerait de cinq à trois.
Le but :

«Renforcer les bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité».
Ils jugent que l'exercice simultané de cinq mandats «peut nuire au bon exercice de chacun de ces mandats». De plus, selon eux, « limiter le nombre de mandats favoriserait la parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes de 650 sociétés cotées ».

 Tout cela part d’intentions très avouables.

Du moins, elles le seraient si, avant de vouloir imposer des mesures à d’autres, les députés se les imposaient à eux-mêmes, ce qui ne correspondrait d’ailleurs qu’à un strict respect de la loi.

Et, ce qui vaut pour les députés vaut pour tous les élus et aussi pour les ministres.

On le voit à leur présence réduite dans les assemblées, dans les conseils d’administration…, dans le nombre de leurs interventions ou leur faible présence sur le terrain. Si ce cumul légal de deux mandats seulement était respecté (ce qui parait absurde, c’est de savoir qu’il y a une loi, et que les élus eux-mêmes ne la respectent pas…sans être sanctionnés ou démis…), on aurait, comme ils disent : « un renforcement des bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité ».

Et oui !

Et nos ministres. Ces jours-ci, chacun d’entre vous a entendu parler du « scandale » du mediator. Sans juger le fond, attardons-nous simplement sur les commentaires visant à défendre les ministres de la santé concernés… « Ils n’étaient pas au courant… ».

Et bien il n’est pas normal d’absoudre ainsi si facilement le « chef »… sous prétexte… qu’on ne lui dirait pas tout… qu’il ne peut pas tout savoir »… Qu’il n’a pas le temps de tout faire… » Et pour cause.

Si une bonne fois pour toute on considérait que le travail d’un ministre était même plus qu’un travail à plein temps et qu’il lui est interdit de cumuler avec tout autre poste électif ou non, on réduirait inévitablement toutes ces lacunes.

 Alors, oui, mesdames et messieurs les députés, ce serait une loi tout à votre honneur mais uniquement le jour où vous vous appliquerez à vous-mêmes et à tous les vôtres les mêmes contraintes.

Et quant à votre souci de favoriser la parité, laissez-moi rire.... Si vous voulez, je peux préciser et donner tant d’exemples que vous demanderez grâce.

Dominique Baud

18/12/2010

Exemplaires

C’est François Fillon, qui lui-même, il y a quelques jours, a déclaré, concernant les policiers condamnés à Bobigny, qu’ils avaient commis des "faits injustifiables", en rappelant que "l'honneur de la police" exigeait "un comportement exemplaire", appelant "chacun à la raison, à la modération et au sens des responsabilités ».

Difficile de ne pas approuver ces propos.Mais aujourd’hui, on pourrait lui demander ce qu’il pense de la 2ème condamnation en six mois de l’un de ses ministres et si cela relève d’un « comportement exemplaire, de modération et du sens des responsabilités », qui, s’il doit-être celui des policiers doit-être à fortiori encore plus celui du Ministre de l’intérieur.

 Et après, on fait quoi ?

 Dominique Baud

 

 

00:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

17/12/2010

La nouvelle carte de Rama Yade

Virée du gouvernement pour son franc parler, coupable sans doute d’avoir osé dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, spontanée, sincère, populaire… elle a choisi de quitter l’UMP et de rejoindre le parti radical. Certes le parti radical est dans l’UMP, mais sans doute sera-t-elle plus valorisée dans un parti de moindre taille. Que diront par contre, ceux qui y travaillent, qui y militent depuis des années et qui devront encore attendre pour avoir les mêmes honneurs.

L’avenir nous dira si elle a eu raison. Et, si je comprends son besoin d’oxygène, il est clair que mes convictions ne m’auraient pas conduites vers ce parti.

Peut-être a-t-elle eu une ascension trop rapide, elle est jeune, elle est belle, elle est noire, elle est femme, bref, des atouts pour gagner des électeurs. Mais pour durer, il faudrait que l’UMP accepte la discussion, accepte que tout le monde n’ait pas le même avis et puisse le dire.

Je pense qu’on en est encore loin… On parlait même aujourd’hui dans le journal de l’abandon des primaires pour désigner le prochain candidat aux présidentielles…

Dominique Baud

09/12/2010

De quel droit?

De la même manière que j’ai trouvé scandaleux que Jean-Marie Le Pen conteste la candidature de l’un de ses fidèles, Bruno Gollnisch, à la tête du Front National, et le traite de « dissident », terme qui se veut particulièrement méprisant dans la bouche des responsables politiques.

De la même manière, je trouve scandaleux que Michel Drucker, journaliste, qui plus est sur une chaine publique, refuse de recevoir Marine Le Pen à son émission « Vivement Dimanche » alors même qu’il y reçoit l’extrême gauche (Jean Paul Mélenchon, Olivier Besancenot…)

Décidemment, notre démocratie est de plus en plus en danger.

Souvenez-vous aussi de mes interventions auprès du CSA, lors des campagnes électorales.

L’équité, c’est normalement « faire à chacun part égale, reconnaître impartialement le droit de chacun ».

Et bien non, pour le CSA, cela signifie donner des temps de parole et des droits à l’image aux représentants des « grands partis » et se contenter de citer le nom des autres candidats. Autant dire les ignorer…

Comment voulez-vous que cela change ?

Dominique Baud

Jean-Paul Huchon, la saga continue

Jean-Paul Huchon a dit: le Conseil d'Etat "a une réputation d'objectivité, donc moi j'attends avec confiance une décision qui devrait être sereine"

Pour mémoire, il avait remporté le second tour des régionales, le 21 mars dernier, avec 56,69% des voix, contre 43,31% pour la liste UMP-Nouveau Centre de Valérie Pécresse.

J’entends une voix qui me dit : « L’élection ne peut-être annulée car même s’il y a eu irrégularité, celle-ci n’a pas entaché la sincérité du scrutin »

En 2007, j’ai tellement lu et entendu cette phrase…

Vous imaginez ma réaction lorsque j’ai découvert cet usage. Cela revenait à autoriser de fait des irrégularités puisqu’elles ne sont punies que si elles remettent en cause le résultat de l’élection. Je suis toujours aussi scandalisée, mais je suis surprise qu’aujourd’hui, certains autres se disent scandalisés…

Vous comprendrez en lisant ces quelques réactions…

Valérie Pécresse, a dit que "Ce recours se place sur le terrain du droit et de l'éthique, du respect de la loi, il ne se place pas sur le terrain politique", que "les vraies victimes de cette affaire c'est nous, les adversaires de Jean-Paul Huchon, qui avons été placés dans une situation radicalement inéquitable"

Jean-François Lamour, a fustigé "la pression" mise sur le Conseil d'Etat "pour sauver le soldat Huchon". Dans les couloirs de l'Assemblée, il a ironisé sur "le choeur des vierges".

Elisabeth Guigou, considère elle que "cela va nous amener à la solidarité avec Jean-Paul Huchon, c'est absolument certain mais aussi à l'avenir à être extrêmement rigoureux et à systématiquement, dès lors que la droite se comporte comme cela, intenter des recours contre nos adversaires ne fût-ce qu'à titre dissuasif"

Quant à Bertrand Delanoë, il assure que "Si une élection de président d'un exécutif est annulée, ça annule l'élection" tout entière.

Enfin, Dominique Paillé a exprimé "sa stupéfaction face à la pression constante et croissante que les responsables socialistes imposent au Conseil d’Etat"

Et voilà que, comme le dit le conseiller régional UMP d'Ile-de-France Geoffroy Didier,

Tout cela devient-il nauséabond lorsque « nos adversaires osent évoquer un acte de vengeance politique".

Ou,

Tout cela ne pourrait-il y pas faire naître une lueur d’espoir, celle que demain plus personne ne triche, que demain tout le monde respecte la loi, même si au départ, la seule raison en serait de ne pas se faire condamner en justice et invalidé.

L’espoir fait vivre.

Dominique Baud

11:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

04/12/2010

Ridicule,

parti_politique08b.gifIl ne sert à rien d’ironiser sur les autres, lorsqu’on refuse sans raison, de répondre à une question bien simple, celle de donner le nombre des adhérents de son parti. Se cacher derrière le président est enfantin, et refuser de répondre est d’autant puéril que ce président est son propre père.

Qui est-ce?

Si vous suivez l’actualité, vous avez  trouvé. Il s’agit de Marine Le Pen, qui ce matin, sur RMC, participait à l’émission de J.J. Bourdin.

 

Bien mauvaise publicité pour celle qui se targue de dire La vérité, et donc de se distinguer des autres. Comment croire quelqu’un, qui dirait vrai sur des sujets essentiels mais refuserait de répondre sur un sujet aussi futile ?

 

On le sait, les partis politiques perdent des adhérents. A eux de se demander pourquoi et de changer.

Prenons les chiffres officiels publiés lors de l’élection du président de la fédération UMP de Paris : 604 inscrits, 520 votants, 400 voix pour le candidat réééélu. De mémoire, en 2006, c’était plus de 1100 membres du comité départemental qui étaient appelés à voter. Et de mémoire toujours, le nombre des électeurs par circonscription est lié au nombre d’adhérents à jour de cotisation…

 

On se rappelle aussi, de toutes les fraudes dénoncées au parti socialiste. Tant les fausses adhésions ou adhésions de complaisance dont aurait bénéficié Ségolène Royal en 2007 au moment des primaires que des nombreuses contestations lors de l’élection de Martine Aubry.

Croyez-vous que cela, ajouté à la cacophonie actuelle augmente le nombre des adhérents du parti socialiste ? J’en doute. Le désarroi des militants PS se lit tous les jours dans les journaux.

 

La politique a besoin de gens nouveaux, de méthodes nouvelles…On en est loin.

Et on constate, toujours moins de confiance, toujours moins de crédibilité, encore plus d’abstention et DE FAIT, une légitimité de plus en plus faible des résultats des élections

 

Dominique Baud

01:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

21/11/2010

Ami de tout le monde…

Déclarations intéressantes de Jean François Copé sur RTL, ce soir… On apprend qu’il est l’ami de tout le monde… ou devenu tel. C’est en effet de circonstance depuis qu’il a endossé la responsabilité de rassembler un parti politique dont la plupart des composantes ont pourtant été évincées du dernier gouvernement, ainsi que l’ont rappelé très justement les journalistes.

Mais je ne suis pas sûre de la portée de telles déclarations…Ni de leur sincérité.

Car il explique… que la carrière politique est une de celles qui durent les plus longtemps, 30 à 40 ans, donc, les mêmes, se côtoient longtemps, se quittent, se retrouvent, donc, il faut composer…

C’est bien de cela que nous ne voulons plus. Des politiques, toujours les mêmes, qui se succèdent et se remplacent et proposent donc, à tour de rôle, toujours la même chose.

Et que dire de ceux qui sont candidats à leur propre succession, et qui, bien que n’ayant pas tenu leurs promesses, prétendent séduire à nouveau, avec un nouveau programme.

Je l’ai déjà dit mais je persiste et signe : « Pour changer les choses… il faut changer les gens ».

Et en politique, cela devient vital au nom de la démocratie.

Dominique Baud

23:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cope, ump, rtl

18/11/2010

«Promis, j’arrête la langue de bois»!

Vous souvenez-vous qui a écrit ce livre ?

Le même, qui ce soir, sur TF1, a déclaré qu’« à l’UMP, tout le monde a sa place pour parler, proposer, critiquer… ». Cela aurait donc tant changé depuis deux ans. J’ai du mal à y croire. Essayez de lui écrire, vous verrez s’il vous répond ou vous accorde un rendez-vous. Mais là encore, les choses ont peut-être changé depuis hier !

Le même, qui ce soir encore, explique qu’il est tout à fait normal que le gouvernement rejette bon nombre d’amendements proposés et votés par un grand nombre de députés (pourtant UMP), représentants du peuple français pour voter les lois !!!

Mais, j’oubliais, à changement de poste, changement de discours.

Manifestement, il a lui, oublié le titre de son livre ou le sens du l’expression langue de bois :

"Toupictionnaire" : le dictionnaire de politique, permet de retrouver la mémoire :

La langue de bois est quelquefois appelée ironiquement la xyloglossie, du grec xylon, bois et glossos, langue.

C'est un discours parlé ou écrit convenu, figé, incantatoire, délivrant un message coupé de la réalité, n'apportant aucune information nouvelle ou intentionnellement truqué, voire manipulatoire.
L'origine de "langue de bois" est russe. L'expression "langue de chêne" était utilisée avant la révolution pour qualifier la bureaucratie du tsar.

Elle est devenue "langue de bois" pour le discours idéologique de l'URSS.
La langue de bois est une forme d'expression employée par les hommes politiques, les responsables d'entreprises, les technocrates... dans le but de : masquer une absence d'information précise, éviter de répondre à des questions embarrassantes, ne pas attirer l'attention sur un argumentaire défaillant, ne pas choquer un interlocuteur, dissimuler une vérité désagréable tout en feignant de la décrire, cacher des objectifs réels inavouables, faire adhérer à une idée en donnant l'impression de s'intéresser aux préoccupations du plus grand nombre, imposer une idéologie ou une vision du monde.

Mots ou expressions voisines : politiquement correct, logorrhée, bla-bla, l'art de ne rien dire, verbiage. »

                                                                                                                                      

Dominique Baud

14/11/2010

Etre Ministre, ça ne lui suffit pas…

Jean-Louis Borloo voulait être le prochain 1er Ministre et c’est tout ! Il a donc décidé de ne pas faire partie du nouveau gouvernement.

"Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances, au premier rang desquelles je place la cohésion sociale", a-t-il déclaré.

Christine Lagarde avait déclaré il y a quelques jours :"J'espère que Jean-Louis Borloo n'est pas furieux, ne sera pas furieux, ce n'est pas son naturel. C'est un homme de grand talent, qui a une grande capacité à rebondir, à repartir, à imaginer. J'espère qu'on pourra continuer à travailler ensemble ». Elle s’est un peu trompée.

On ne peut pas jouer impunément avec les hommes. Ils ne sont pas impunément des marionnettes. Le grand « cirque » autour de ce remaniement dont on parle depuis plusieurs mois laissera des traces, c’est sûr.

Personnellement, ma préférence allait à François Fillon, je me suis déjà exprimée sur le sujet.

Mais au moins, Jean-louis Borloo, va, semble t-il, au bout de ses convictions Refuser un ministère n’est pas donné à tout le monde.

Mais, lorsqu’il dit « Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances », je ne comprends pas bien comment il aurait davantage conservé cette « liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs », s’il était devenu premier ministre. Et pourtant, il aurait accepté le poste !!!

A suivre…

Dominique Baud

09/11/2010

Compte-rendu de mandat, édition 2010

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Cela fait maintenant 10 ans que j’assiste aux comptes-rendus de mandat du Maire de Paris. Cette initiative boudée par ses adversaires a finalement fait des adeptes. Personnellement j’ai toujours adhéré à ce rendez-vous annuel de démocratie des responsables politiques devant leurs concitoyens.

Un moment pour écouter, un pour poser des questions, un autre pour faire les constats. Vérité ou langue de bois, il n’est pas toujours facile de faire le tri, mais quoiqu’il en soit ce face à face est toujours instructif.

Je vais donc m’appliquer à vous faire un compte-rendu factuel des questions posées par les habitants du XVème arrondissement et réponses données par le Maire de Paris ou ses adjoints, ce jeudi 4 novembre 2010, au gymnase des Cévennes.

Q-Quel est le bien fondé des pistes cyclables en sens inverse du sens de circulation ? C’est un problème notamment pour les déficients visuels et les personnes âgées.

R-Le Maire de Paris assure que c’est une mesure gouvernementale. Il affirme que lui-même était sceptique et en trouve certaines dangereuses…

 

Q-Qu’en est-il du tarif des cantines scolaires ?

R-Le Maire de Paris assume sa réforme. Elle a été faite pour que les tarifs soient les mêmes d’un arrondissement à l’autre. Selon lui, 65% des familles vont payer moins. Le tarif le plus cher, soit 5€ le repas, s’appliquera aux familles dont les revenus mensuels sont supérieurs à 7.500€. Il affirme que le Maire du XVème, en refusant d’appliquer cette mesure, pénalise bon nombre de familles. Selon son adjointe, cette disposition dont la légalité a été confirmée par le Préfet de Paris, serait favorable à 60% des familles de l’arrondissement et le refus de l’appliquer pénaliserait les plus modestes.

 

Q-Les jeux du square du clos Feuquières sont dégradés. Que compte faire le Maire de Paris ?

R-Le Maire de Paris déclare avoir augmenté de 80% le budget des Maires d’arrondissement. Ces remises en état relèvent du Maire de l’arrondissement et de ses choix.

 

Q-le Maire de Paris confirme t-il son soutien à la mise à disposition d’une aire réservée aux gens du voyage? Or, le Maire du XVème est contre, donc il y a une situation de blocage. Le Maire de Paris ne pourrait-il pas trouver un terrain provisoire et à proximité de l’HEGP ?

R-Le Maire de Paris confirme son soutien à ce projet et déclare qu’il se battra jusqu’au bout pour que cette aire existe.

 

Q-Il y a rue Castagnary, un projet immobilier pour jeunes travailleurs et étudiants. Or, ce site serait dangereux et les riverains y verraient plutôt un jardin partagé. Une pétition qui a recueilli 800 signatures a été transmise au Maire de Paris. Il n’y pas eu de réponse, ni l’organisation d’une réunion comme promis. Que compte faire le Maire de Paris ?

R-A ce jour, rien n’est réglé, mais si le Maire déclare qu’il est très attaché à la sécurité des habitants, il y a de grands besoins de logements et de crèches. Les jeunes travailleurs permettront une diversité sociale et générationnelle. On ne peut pas faire que des jardins partagés. Il confirme néanmoins qu’il y aura une réunion de concertation.

 

Q-Qu’en est-il de la participation de la Ville de Paris quant aux illuminations de Noël ?

R-La ville continue à subventionner à hauteur de 30%. Le Maire de Paris veut des éclairages écologiques, mais pas de sponsors privés dont les noms affichés polluent.

 

Q-Il y a des mouvements sociaux au sein des agents de nettoiement de la ville. Que compte faire le Maire de Paris ? Dans le XVème, le ramassage des ordures relève d’une entreprise privée, pourquoi ? On attend autre chose d’une Mairie de Gauche ! Qu’en est-il de la prime du dimanche pour les agents de la ville travailllant à la médiathèque Marguerite Yourcenar ?

R-Le Maire de Paris assure qu’il reçu les membres de la CGT pour débloquer le mouvement. Mais, aucun accord n’a pu être trouvé parce qu’en fait, les agents voulaient continuer la grève…

Le Maire de Paris a annoncé la création d’un grade de fin de carrière pour les éboueurs de plus de 55 ans au moment de leur retraite.

 

Q-Vous avez voulu réduire la voiture à Paris et avez supprimé de nombreux stationnements. Pourquoi ne pas proposer des parkings gratuits ?

R-Depuis 10 ans, il y a 24% de moins de voitures à Paris, et 80% de pollution en moins. Quant aux parkings, ils sont presque gratuits pour les résidents.

 

Q-Qu’en est-il du projet des voies sur berges ?

R-Il faut remettre le fleuve au cœur de la vie de la ville. D’autres villes le font.

 

Q-Une nouvelle association de riverains du site Boucicaut s’est créée le 4 septembre dernier. Les adhérents regrettent un manque de concertation avant la présentation finale lors d’une réunion qui s’est tenue le 2 juin dernier. Des immeubles de grande hauteur sont prévus, que peut-on faire ?

R-Le Maire de Paris et sa première adjointe ont assuré qu’on pouvait toujours en discuter et que cette association devait prendre contact avec eux. Il serait encore possible de réduire d’un niveau la hauteur des immeubles. Si une réunion a eu lieu en juin, c’était pour relancer le projet suite à la décision de Jussieu de quitter enfin les lieux. Sur le site, il y aura des logements sociaux, des logements privés, des jardins et un espace culturel. Mais, il n’y aura pas de tour à Boucicaut.

 

Q-Le représentant musulman de la salle de prière, 47 rue de Javel demande un local plus grand et voudrait notamment récupérer celui, situé à côté et qui est prêté à Emmaüs, le Maire de Paris peut-il les aider ? Il déclare être très sensible aux promesses tenues par le Maire et à la fête lors de la fin du ramadan.

R-Le Maire de Paris confirme être d’accord pour les aider, mais, il ne leur donnera pas pour autant l’espace dont dispose Emmaüs.

 

Q-Cela fait 2 ans que le centre médical Beaugrenelle est fermé. Ce centre médical est nécessaire car il est accessible, conventionné et accepte le tiers payant. Cela manque dans le quartier. M. Lhostis, ancien adjoint au Maire de Paris l’avait promis. Et qu’en est-il du commissariat ?

R-Il est assuré à l’assemblée que le centre médical secteur 1, sera maintenu.

Il y aura aussi une mission locale (400 emplois pendant les travaux et 1.200 ensuite).

Quant au commissariat, il a été déplacé à Balard, le temps des travaux. La ville lui a trouvé un local et il s’y trouve bien. Un vœu a été voté au conseil d’arrondissement du XVème et au Conseil de Paris pour que le commissariat revienne à Beaugrenelle.

Q-La présidente d’une association représentant des habitants de la Tour Keller atteste des importantes nuisances subies du fait des travaux. Pourraient-ils avoir un dégrèvement de leurs taxes ?

R-Les nuisances sont inhérentes aux travaux. Beaugrenelle était un échec, ces travaux étaient nécessaires. Quant aux retards, ils sont dus aux nombreux recours engagés.

 

Q-Une femme, qualifiée de « militante communiste » par le Maire de Paris, accuse les élus de Paris d’être des « prédateurs capitalistes ». Elle dit au Maire de Paris qu’il est encore temps de reculer.

R-Le Maire de Paris lui répond que, dire que Paris est livré aux intérêts privés, est grotesque.

 

Q-La présidente d’une association aidant les personnes autistes demande de l’aide pour une prise en charge par les services sociaux de Paris et pour avoir un local.

R-Le Maire est prêt à aider une telle association, mais trouver un local est un casse tête.

 

Q-Une mère de famille, seule avec deux enfants, explique ses difficultés pour conduire ses enfants à deux écoles différentes à la même heure, alors même qu’on lui a refusé une dérogation à la carte scolaire qui aurait réglé le problème ? Ce d’autant que selon elle, d’autres familles l’ont obtenu, alors même que les deux parents peuvent se répartir les accompagnements.

R-Le Maire de Paris déclare être contre les dérogations, mais veut être avisé de chaque situation particulière. Par ailleurs, son adjointe précise que le périmètre scolaire est de la responsabilité du Maire d’arrondissement. Elle conseille à la maman d’insister auprès de l’adjointe au Maire.

 

Q-Un habitant interpelle le Maire sur la culture. Tout ce qui est prévu, l’est, rive droite.

R-Le Maire de Paris répond que cela a été l’inverse pendant des décennies. Sa première adjointe assure soutenir toutes les associations culturelles et cultuelles. Elle cite la salle d’Art et d’Essai à la place du cinéma Saint-Lambert.

 

Q-Une retraité CFDT interroge le Maire de Paris sur le rapprochement des points Paris Emeraude.

R-Le Maire répond qu’il s’agit d’une rationalisation des moyens mais en aucun cas d’une baisse de moyens. Il veut que quelqu’un prenne contact avec elle.

 

Quelques annonces :

-Les places de livraison seront autorisées de 20h à 7h.

-Le Maire de Paris veut étendre aux retraités, l’allocation Paris Logement (aide pour les parisiens actifs dont le loyer représente plus de 30%de leurs revenus, à raison de 100€ par mois et qui a bénéficié à plus de 13.000 familles). Il va soumettre ce projet au vote du Conseil de Paris.

 

Ce compte-rendu est factuel. Je laisse à chacun le soin d’en apprécier le contenu.

 

Dominique Baud

04/10/2010

Vrai ou faux ?

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Que faut-il croire de la rumeur entretenue par des articles dans la presse, selon laquelle Anne Hidalgo, annoncée comme candidate à la Mairie de Paris en 2014, aurait décidé de se présenter dans un autre arrondissement?

Bien sûr, nous avons tous lu les démentis, mais malgré tout, le doute subsiste. Car, même si ce choix dérogerait à toutes ses déclarations d’attachement au XVème arrondissement où elle vit, contrairement à bon nombre d’autres élus de l’arrondissement, que dirait-elle demain à ses électeurs … A moins qu’un déménagement ne soit à l’ordre du jour.

En effet, sur ce sujet, nous avons le même avis : un candidat devrait avoir l’obligation d’habiter son arrondissement pour se présenter aux municipales y être élu.

Et je considère personnellement que cela vaut aussi pour les législatives.

On y viendra peut-être un jour. On est bien arrivé à sanctionner, même si c’est encore de façon très timide et très insuffisante, les élus absents en séance au sein de l’assemblée à laquelle ils ont pourtant eu tellement envie d’appartenir.

A suivre…

Dominique Baud

 

 

09/05/2010

« Les élections, ça se gagne pas avec des modes de scrutin »

facade-palais-bourbon.jpg«  Les élections, ça se gagne pas avec des modes de scrutin »

C’est François Fillon qui s’est ainsi exprimé pour exprimer son opposition au projet d’un bon nombre de députés, qui suite aux résultats catastrophiques des dernières élections régionales, pensaient assurer leur avenir en votant, pour eux-mêmes, la modification du mode de scrutin.

Il est certain qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Mais là, il y a avait un abus caractéristique et un conflit d’intérêt manifeste.

Il s’agissait, vous vous en souvenez, du vœu de certains députés, d’interdire les triangulaires, notamment à l’approche des législatives de 2012. Un moyen de limiter les échecs, mais aussi les efforts préalables pour mériter les suffrages des électeurs en réduisant au 2ème tour, leur choix aux seuls deux candidats arrivés en tête au premier tour.

Projet antidémocratique et sans doute contreproductif lorsqu’on constate avec inquiétude la démobilisation des français pour se rendre aux urnes du fait d’une crise de confiance sérieuse envers les responsables politiques. Nul doute que François Fillon l’a compris…

Dominique Baud