Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/11/2009

Réforme des collectivités territoriales et Parité

Communiqué de Presse

L'Observatoire de la Parité, tire la sonnette d'alarme sur le risque important de régression pour la parité que représente le projet de loi relatif à l'élection des conseillers territoriaux.

L’Association FDS, dont je fais partie est particulièrement préoccupée par la question de la régression de la parité actuellement en France, et prépare un dossier complet à ce sujet.

 

Projet de Loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux :

La parité mise en danger 

Mme Marie-Jo Zimmermann, Mme Michèle André et Mme Françoise Vilain , Présidentes des Délégations aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes de l’Assemblée nationale, du Sénat et du CESE, tiennent à alerter le Gouvernement sur le risque d’inconstitutionnalité du projet de loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux.

Les rapports et études d'impact de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, service du Premier ministre, montrent que dans le cadre des scrutins uninominaux, non soumis à des mesures paritaires contraignantes, les femmes sont toujours sacrifiées par les formations politiques. Pour rappel, toutes les assemblées concernées par le scrutin uninominal présentent des résultats déplorables en matière de démocratie paritaire. Au lendemain des élections on comptait 87,7% d’hommes au sein des conseils généraux, pour 12,3 % de femmes en 2008, alors que le scrutin de liste à la proportionnelle, avait  permis, en 2004 , l’élection de 47,6% de conseillères régionales.

Le projet de loi n° 61 (2009- 2010 ) « relatif à l’élection des conseillers territoriaux », prévoit l’élection de 80 % des conseillers territoriaux au scrutin uninominal majoritaire à un tour, dans le cadre de cantons, et de 20 % des conseillers territoriaux sur des listes départementales. Il présente un risque important de régression en matière de parité entre les femmes et les hommes. Il aura pour conséquence quasi-mécanique d’exclure les femmes des responsabilités départementales et régionales[i] et remet en question la parité des exécutifs régionaux pourtant garantie par la loi de janvier 2007 .

L’argument avancé d’un élargissement du régime électoral paritaire, aux communes de 500 habitants et plus, présenté comme une sorte de mesure « compensatoire » ne saurait être recevable. Bien au contraire, il risquerait de laisser penser qu’il s’agit de renvoyer les femmes aux tâches communales pendant que les hommes s’occupent des affaires d’importance territoriale.

Si l’écriture de l’article 1er de notre Constitution a conduit le Conseil constitutionnel à considérer, en 2003 , qu’il était « loisible » au législateur de favoriser « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions électives »[ii], il demeure que l’ensemble des données statistiques objectives, recueillies depuis, démontrent que le choix du scrutin uninominal pour désigner 80 % des conseillers territoriaux ne sera pas une mesure sans conséquence : cela défavorisera au contraire cet « égal accès », qui faisait, jusqu’à ce jour, la force de la vie démocratique régionale. C’est bien en ce sens que cette mesure pourrait être en violation d’un principe de valeur constitutionnelle.

Il est de la responsabilité des Délégations aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes d’être vigilantes sur ces questions. Il revient au Gouvernement et au Parlement de préconiser des mesures nécessaires au respect de cette exigence démocratique.


[i] Le calcul de projection prend en compte les proportions de femmes et d’hommes élus dans les conseils régionaux et généraux : respectivement 47,6 % de femmes élues au scrutin de liste (en 2004 ), pour seulement 12,3 % élues au scrutin uninominal (en 2008 ). Sur cette base, nous pouvons anticiper : 9,5 % de femmes et 10,5 % d’hommes élus au scrutin de liste en 2014 , pour 9,8 % de femmes et 70,2 % d’hommes élus au scrutin uninominal. Soit un total de 19,3% de femmes pour 80,7% d’hommes parmi les conseillers territoriaux, en 2014 .

 

Projection F-H aux élections territoriales de 2014 , selon le mode de scrutin

 

Scrutin de liste

(Avec contrainte paritaire sur

projection élections régionales 2004

= 47,6 %F – 52,4 %H)

Scrutin uninominal

(Sans contrainte paritaire sur

projection élections cantonales 2008

= 12 ,3 %F – 87,7 %H)

Total

Femmes

9,5%

9,8%

19,3%

Hommes

10,5%

70,2%

80,7%

Total

20%

80%

100%

 

 

[ii] Dans sa décision n° 2000 - 429 DC du 30 mai 2000 , le Conseil constitutionnel déclare que, à la suite de la révision constitutionnelle opérée l’année précédente, il est désormais « loisible » au législateur d’intervenir pour favoriser l’égal accès. L’intervention étant, par principe, facultative, le législateur peut, lorsqu’il réforme un mode de scrutin, supprimer ou limiter certaines garanties de l’égal accès sans les remplacer nécessairement par des garanties équivalentes (décision n° 2003 - 476 DC du 24 juillet 2003 , concernant la Loi 2003 - 697 du 30 juillet 2003 portant réforme de l'élection des sénateurs). 

 

15/10/2009

C’est bientôt Noël

3.300.000 de mètres carrés de bureaux, 2.500 entreprises, 150.000 emplois, un budget de 115.000.000 d’euros, c’est le cadeau de Noël du Président de la République à son fils Jean.

Pas si simple d’y accéder, mais cela dépend pour qui.

Le Directeur Général, Philippe Chaix, ancien conseiller de Paris, est nommé par l’Etat.

L'autre instance décisionnaire, c'est le Conseil d'Administration de l’EPAD. Il est composé de 18 membres nommés pour moitié par l'Etat et pour l'autre par les collectivités locales. Les représentants du département des Hauts-de-Seine sont désignés par le Conseil Général. Mais, avant de devenir Président, il faut-être Administrateur. Qu’à cela ne tienne, un d’entre vient de démissionner… Les habitants de Meudon apprécieront.

Comment peut-on oser ensuite argumenter sur sa propre légitimité d’un tel parcours sur le fait d’avoir été élu, et braver les mécontents en les incitant à se présenter aux élections !!!

Et c’est oublier d’autres arguments : Brice Hortefeux sur France info, ce mardi 13 octobre 2009 à 18h30 qui justifie la méthode et le choix de l’homme car il « particulièrement brillant » et Patrick Balkany, qui sur la même radio, renchérit en expliquant que « les élus n’ont pas besoin de diplômes, ce sont les collaborateurs qui doivent en avoir »

Les jeunes et moins jeunes, bardés de diplômes qui cherchent désespérément du travail, voire même seulement un stage apprécieront.

Dominique BAUD

07/10/2009

Du Grand n’importe quoi..

Inéligible pour avoir acheté des voix…son « successeur », vainqueur avec 27 voix d’avance suite au 2ème tour de l’élection municipale à Corbeil, déclare que « Serge Dassault a bien été élu une quatrième fois maire de Corbeil Essonne face à des communistes »Et puisque c’est ainsi… « il gardera son bureau à la mairie de Corbeil »

Jean-Pierre Bechter s’est-il bien rendu compte de la teneur de ses déclarations ? Si oui, il renie purement et simplement la démocratie et devrait donc démissionner immédiatement.

Car il ne s’agit pas ici de faire plaisir à un vieil élu, il s’agit de bafouer une décision de justice.

Et une fois de plus, c’est la crédibilité de la politique et de ses représentants en paiera les conséquences par une abstention toujours plus importante.

Dominique BAUD

23/07/2009

Se taire pour pouvoir rester…

Voilà à quoi ressemblent aujourd’hui les partis politiques qui exercent le pouvoir ou prétendent un jour prochain l’exercer.

On est loin d’un exercice démocratique de nos institutions. On est loin des louables intentions de nouvelle gouvernance.

Ne pas pouvoir se faire entendre au sein de son propre parti politique, conduit inévitablement à s’exprimer à l’extérieur. S’exprimer à l’extérieur et oser faire des propositions autres que celle du chef est obligatoirement objet de critiques.

Manuels Vals en fait les frais mais n’a pourtant, apparemment, pas l’intention de se laisser intimider. Il affirme qu’il continuera à parler et qu’il restera au PS…

Pourquoi n’y a-t-il pas davantage de responsables politiques courageux…?

Et quand la presse redeviendra t-elle libre et fera de l’information et non de la propagande?

Où est le dialogue dans tout cela, où sont les débats d’idées et de méthodes ?

Dominique Baud

02/07/2009

Et si c’était vrai….

 

…. Les candidats aux Européennes élus siègeront….

Après un départ prévu en mai, Rachida Dati est finalement restée ministre jusqu’au lendemain des élections européennes.

Punition… Promotion…. Chacun jugera..

Mais après avoir peut-être accepté son sort et déclaré à la presse (Le Parisien) « je serai un député européen de proximité », tout en regrettant «  de ne pas avoir passé un après-midi entier avec sa fille depuis son accouchement… » Voilà qu’on lit qu’elle a des velléités de se présenter aux régionales et qu’elle aurait déjà commencé des négociations avec Valérie Pécresse.

Et si c’était vrai…

Et si demain, élue à la région, elle démissionnait de son mandat d’Elue Européen, continuerez vous à avoir confiance, d’une part en ce qu’on vous dit et d’autre part dans les convictions de ceux que vous avez élus.

Et oui, vous qui avez voté pour l’UMP, mais aussi vous, qui n’avez pas voté, vous avez donné le pouvoir à des gens tellement sincères qu’ils démissionnent sitôt élus.

Le prochain scrutin sera le 9 mars 2010, 1er tour des élections régionales. Pensez-y avant de voter ou de vous abstenir.

« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens »

Dominique BAUD

27/06/2009

Et encore…

Souvenez-vous, il voulait la Mairie de Nice…. »Je serai un Maire à plein temps »…

Où en sommes-nous 15 mois après.

Maire, déjà député et maintenant Ministre.

Qui est-ce ?

Dominique BAUD

00:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estrosi, cumul, nice, ministre

22/06/2009

Combien çà Coûte…

congres-versailles1.jpg

230.000 euros selon les organisateurs…. plus de 500.000 euros selon les opposants… C’est le coût estimé de la dépense de l’organisation de la réunion du congrès à Versailles de ce jour.

Pour quoi Faire… Permettre au Président de la république de s’exprimer devant les deux assemblées.

Etait-ce bien nécessaire. Un 20heures à TF1 n’aurait-il pas suffit, à l’heure où nous vivons et pour de nombreux mois encore, une crise économique et financière majeure, et où plus de 3.000 personnes par jour se retrouvent au chômage….

Dominique BAUD

19/06/2009

Le score s’est inversé dans la nuit….

plantu_sanstitre.jpgC’est un titre que j’ai lu après l’annonce des résultats en Iran.

Dans la nuit de vendredi dernier, la commission électorale aurait informé Mir Hossein Moussavi de son succès.

Et voilà que l’annonce officielle des résultats est tout autre. Mahmoud Ahmadinejad a eu plus de 63% des voix.

Difficile à croire pour les analystes. Ce d’autant plus que même dans leurs régions d’origine ses opposants seraient annoncés perdants, alors même que les solidarités ethniques l’emportent souvent, et que par contre, il serait donné gagnant dans la capitale, alors même que les tendances progressistes sont plus importantes.

De nombreux facteurs de fraude  sont révélés: pas d’isoloirs, des bulletins de vote manquants dans certaines grandes villes, des fermetures anticipées de certaines urnes, l’interdiction de contrôle des opérations de dépouillement… sans parler du fait que les voix des femmes et des jeunes, qui étaient absents des urnes en 2005 auraient du profiter à Moussavi.

Bref, le score s’est inversé dans la nuit…

 

C’est en Iran …. Tout cela est très lourd de conséquences, on le constate aujourd’hui où on compte les morts et les blessés.

Mais se battre pour la liberté et la probité des élections est à l’honneur de ceux qui osent et à l’honneur de la politique.

 

Et bien sachez qu’en France , les fraudes existent aussi, de manière bien plus insidieuse, il y aurait aussi beaucoup à dire.

Mais en France, et en matière électorale, on ne sanctionne les coupables que s’ils ont suffisamment triché, et si cette triche , bien entendu prouvée et consignée, est de nature à changer le résultat du vote…

 

D’ailleurs les paroles prononcées par le président de la république française en attestent. Il ne dénonce pas la fraude, mais « l’ampleur de la fraude »…

 

Ce titre m’a rappelé une semaine de juin 2007, juste avant le premier tour des élections législatives, dans la 13ème circonscription de Paris. Comme vous le savez, ignorée par l’UMP et sa commission d’investiture qui en fait ne reçoit pas les candidats et en désaccord avec le parachutage d’un ancien ministre en mal de se trouver une circonscription à acquérir sans trop de difficultés, j’ai décidé de présenter tout de même ma candidature. Tous les médias m’ont ignoré pendant la campagne, seul mon bilan de conseiller de Paris, la force de mes convictions et le soutien de mes amis, m’ont permis de faire une campagne dynamique de qualité.

Et voilà que moins de 8 jours avant le premier tour, un sondage « secret » estimait que je pourrais me retrouver devant le candidat officiel. A un point tel qu’un mode opératoire était déjà envisagé pour le dimanche soir en fonction de celui qui serait devant l’autre…

Pour corroborer cela, le jeudi, 3 jours avant le premier tour, FR3 me conviait sur le plateau de télévision, ce même dimanche soir.

Qui convie t-on sur un plateau, le soir du 1er tour des élections législatives ?

Quelqu’un qu’on a ignoré pendant de nombreux mois ? Non.

On convie les personnalités ou les surprises !!!

Et voilà que, le résultat est tombé le dimanche soir, j’avais obtenu 3,26%.

Que s’est-il passé ?

Il me faudra du temps pour reconstruire le puzzle, mais j’y arriverai et on verra bien alors qui se moquera de qui.

 

Dominique BAUD

12/06/2009

Le début d’une longue série ?

fraude.jpgSerge Dassault a perdu son fauteuil de Maire. Ainsi en a décidé le Conseil d’Etat.

Bien sur, il remplissait les conditions si souvent évoquées par les tribunaux, à savoir le faible écart de voix entre le gagnant et son adversaire.

Le Conseil d’Etat a justifié sa décision sur « une existence de pratiques de dons d’argent d’une ampleur significative »

Est-ce à dire que si les dons d’argent n’avaient pas été « d’une ampleur significative », l’élection n’aurait pas été annulée. C’est malheureusement possible car en terme d’élection, ce n’est pas la faute qu’on sanctionne mais son ampleur et ses conséquences prévisibles sur le résultat du vote du fait de l’écart du nombre de voix.

Une appréciation très particulière quant on sait le peu d’indulgence que l’on a pour un automobiliste qui oublie de prendre un ticket à l’horodateur…ou lorsqu’on pense aux sanctions prévues dans la loi Hadopi….

Ceux qui font la loi n’ont décidemment de l’indulgence que pour eux mêmes.

Et, il faut le savoir. Serge Dassault devient inéligible, mais il reste sénateur…

Dominique BAUD

09/06/2009

Campagne et Vérité

Message de Philippe de Villers

Chers amis,

Au cours de cette campagne, Frédéric Nihous et moi avons porté deux messages de vérité : l’instauration d’urgence d’un protectionnisme européen, et l’arrêt immédiat de la négociation sur l’entrée de la Turquie.

Beaucoup d’électeurs qui pensaient comme nous, ont donné leurs voix à l’UMP, croyant aux déclarations du Président Sarkozy qui a affirmé son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, tout en poursuivant l’ouverture de nouveaux chapitres d’adhésion.

De la même façon, beaucoup ont pensé que la préférence communautaire, promise par l’UMP, sera mise en œuvre. Or, elle est interdite par le traité de Lisbonne.

Le traité de Lisbonne sera-t-il interdit pour permettre de tenir cette autre promesse ?

Nous prenons rendez-vous avec les français et nous verrons bien ce qu’il en sera dans les semaines et les mois qui viennent.

Enfin, voir le « lanceur de pavés » de mai 68 devenir un héro de la vie politique française montre que cette page n’est pas refermée, contrairement à ce qui nous avait été promis après la campagne présidentielle de 2007.

Je tiens ici à remercier vivement ceux qui ont participé, chacun à sa mesure, à cette campagne de vérité. Je remercie également, avec tous les candidats tête de liste, à remercier ceux qui sont restés fidèles à leurs convictions et ont fait porter leurs suffrages sur les listes que nous avons présentées dans toute la France.

La vie politique française prend incontestablement un nouveau tournant. Soyez certains que le MPF occupera toute sa place dans ce contexte inattendu.

Comptant sur vous pour relever à nouveau les nombreux défis auxquels la France est confrontée,

Très fidèlement,

Philippe de Villiers
Mouvement Pour la France

17/03/2009

Et l'enfant dans tout ça ?

Beatrice-Bourges.jpgPourquoi évoquer aujourd'hui un tel sujet, qui peut paraître loin des préoccupations des familles françaises dans cette période de crise financière, économique et sociale. C'est une question qui a été posée à l'occasion d'une réunion à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, réunion présidée par Béatrice BOURGES, présidente de l'association "Pour la Protection de l'enfance", auteur de "L'homoparentalité, et l'enfant dans tout ça" et Stéphane DASSE représentant de GayLib, parti associé à l'UMP.
La réponse est simple. Et je retourne la question.
Pourquoi le Président de la République a t-il choisi de faire voter cette loi au printemps 2009?
Et c'est parce qu'il a pris cette décision, que crise ou pas, nous devons nous mobiliser. Et je vous avoue que d'entendre le représentant de gay lib, parler, entre autre chose, de la nécessité de cette loi, suite à la "fabrication artisanale des enfants" auquelle doivent nécessairement recourir les couples d'hommes homosexuels, ne peut que m'inciter contribuer à cette mobilisation, et à vous inciter à faire de même au moyen de la pétition en ligne ci-jointe.

Pétition en ligne "La loi sur les beaux-parents :Et l'enfant dans tout ça ?"

Lettre à Messieurs LAMOUR et GOUJON, Députés du 15ème arrondissement.pdf

Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
(élue du 15ème de 2001 à 2008)

 

12/03/2009

Ah si les gens savaient….

PV Vociférations.gifLe dernier conseil du 15ème arrondissement fut un moment d’histoire. Au lieu de débats constructifs pour défendre les intérêts du 15ème arrondissement et de ses habitants, on a assisté à un pugilat, à des échanges virulents, à des mises en cause continuelles qui ont une fois de plus dénaturé cette assemblée.

Et ce à tel point qu’après plus d’une heure de séance sans intérêt, la gauche n’obtenant pas les excuses attendues du Maire du 15ème, ayant qualifié leurs propos de « vociférations », a quitté la séance.

Mais j’oubliais…on a tout de même appris d’une élue de l’arrondissement combien il était nécessaire de songer à construire une école sur les terrains de Boucicaut…

Le mois prochain, j’ai décidé de me rendre au conseil d’un autre arrondissement, histoire de voir comment cela se passe ailleurs.

Dominique BAUD

06/03/2009

Encore du rififi chez les socialistes…

Les récents évènements qui divisent à nouveau les socialistes sont forts d’enseignements. La démocratie ne pourra être réelle tant que les partis politiques désigneront de façon arbitraire leurs têtes de liste ou autres candidats.

Certains candidats  PS, mécontents des arbitrages ont préféré se retirer des listes, ils ne veulent sas ervir de caution. Bravo, car ils ne sont pas nombreux.

Vincent PEILLON, lui, comme d'autres, exprime son désaccord, mais finalement, pour rester élu, fini par accepter d’être parachuté dans le Sud Est et d’y conduire la liste.

Un comportement bien commun qui favorise tout sauf le respect  des électeurs et le renouvellement des élus.

Toujours les mêmes et toujours les mêmes méthodes.

Rappelez-vous un de mes slogans à l’occasion des législatives de 2007 : « Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens »

Et les sarcasmes de Estrosi sont tout aussi malvenus que risibles lorsqu’on connait les méthodes de l'lUMP pour donner lesavotedr7.png investitures

« À défaut d'avoir «réussi à trouver en librairie un guide du parachutage», Christian Estrosi a adressé à Vincent Peillon, tête de liste du PS dans la région Sud-Est, un «Guide du routard» pour lui permettre «de découvrir notre si belle région». «J'ai mesuré “la joie intense” qui était la vôtre après l'annonce de votre arrivée en “terre inconnue”, décision que vous avez vous-même qualifiée de “crève-cœur”», écrit le maire UMP de Nice… »

Même Alain JUPPE est aujourd’hui sorti de sa réserve pour dire son désaccord avec la constitution de la liste dans sa région.

Sûr que les réactions ne sont pas terminées.

Ouf, certains retrouvent la vie et commencent à réagir…

Dominique BAUD

02/03/2009

Les nouvelles ambitions de Jean PEYRELEVADE

Souvenez-vous, mars 2008, une liste « MODEM » est conduite par Jean PEYREVADE, dans le XVIème arrondissement de Paris.

Elu conseiller d’arrondissement, à priori, brillant par son absence les premiers mois de son mandat, il vient de démissionner. Plutôt que de s’investir, même à ce poste, pour Paris et pour le XVIème arrondissement, ainsi qu’il l’avait promis à ces électeurs, il démissionne.

Un mandat sans nul doute pas assez prestigieux pour lui.

De même qu’il envisagerait de quitter la vice présidence du MODEM, pour un «  rôle davantage à sa mesure », celui de conseiller !!!

Et voilà qu’aujourd’hui, il déclare être disponible, pour être tête de liste aux élections européennes. Il semblerait que François BAYROU ait dit non.

Et dire qu’aurait pu aussi le voir se présenter dans le XVème arrondissement: Modem d’abord, parachuté ensuite…Il était pressenti avant que Gérard d’ABOVILLE ne soit choisi.

Dominique BAUD

24/02/2009

Lettre ouverte à RMC

new_tetRMC-logo.pngComme chaque matin, en fonction néanmoins de mes disponibilités, j’écoute RMC, tant l’émission de Jean Jacques BOURDIN, que celle des « Grandes Gueules ».
Ce matin, c’est avec beaucoup d’attention que j’ai entendu ce qui avait trait au logement.
Et j’ai retrouvé dans certains propos, les propositions que j’ai faites à l’occasion de mes deux dernières campagnes électorales dans le 15ème arrondissement de Paris.
Je n’ai rien inventé mais j’en suis arrivée à de telles conclusions et propositions, suite au mandat très actif de conseiller de Paris, que j’ai rempli pendant 7 ans.
De très nombreux logements sociaux sont vides à Paris et restent vides longtemps.

Et je reste convaincue qu’un inventaire précis de chaque immeuble non seulement le confirmerait, mais surtout permettrait alors de loger de nombreuses familles.
Il en est de même des échanges demandés auxquels il n’est pas donné suite ou à ceux qui ne sont pas demandés, de crainte pour les demandeurs de ne pas retrouver un appartement de même type, plus petit, mais proportionnellement au même prix.

Je vous joins un exemplaire de mon programme législatif, ne doutant pas qu’il soit repris, comme le sont bon nombre d’autres de mes propositions ou actions. Mais, il est sans doute rassurant, même une fois évincée, de se dire que finalement, on a bien travaillé.

Tract_progamme_Législatives_2007.pdf

Lien vers l'article du blog en date du 20 décembre 2008

Profession de Foi Municipales mars 2008.pdf


Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
Elue du 15ème de 2001 à 2008

 

Elections Régionales Ile de France : Primaires au point mort?

La préparation des primaires de l’UMP aux élections régionales a beaucoup fait parlé d’elle depuis des mois.

Mais voilà. Il faut maintenant empêcher les esprits de s’échauffer, inciter les soutiens des deux candidats restant en ligne à se calmer….

Et si un des candidats pouvait abandonner, ce serait tellement plus simple….

Un premier pas, l’UMP, soutenue par l’Elysée… a décidé de suspendre les débats entre candidats.

Un deuxième pas, Valérie PECRESSE a déclaré sur radio J qu’elle mettait « entre parenthèses » sa campagne en vue de la primaire pour les régionales en Ile de France, sans formellement y renoncer.

Ces informations conduisent à plusieurs questions :

-Pourquoi poursuivre ces mascarades de démocratie ? On se souvient des primaires à Paris, de la commission d’investiture pour les législatives qui n’a pas reçu les candidats avant de procéder aux nominations

-Est-ce le bon choix que de permettre à des ministres en fonction, de se lancer dans une campagne électorale ?

Vous connaissez mon point de vue, mais je vais tout de même le répéter :

Oui à la vraie démocratie y compris dans les partis politiques, y compris pour désigner les candidats et les têtes de liste, mais en leur donnant les mêmes moyens et toujours la possibilité de débattre.

Non aux ministres candidats. Ministre est un emploi à plein temps et sa fonction ne peut supporter sans dommage une campagne électorale. Je sais malheureusement que ce que je dis ne sert à rien puisque déjà aux prochaines élections européennes, ce sont les ministres qui occuperont presque partout les premières places dans les listes de l’UMP, et d’autres élus les places suivantes, même s’ils doivent ensuite démissionner de l’un de leur mandat pour cause de cumul, au mépris total du vote des électeurs.

C’est bien sûr aussi le meilleur moyen de renouveler la classe politique…

Et pourtant, le Président de la République lui-même l’a dit. Pas plus de deux mandats pour lui… Il a affirmé qu’il était à la portée de bon nombre de le remplacer.

Mais qu’attend t-on alors pour permettre un vrai renouvellement de la classe politique en limitant le nombre de mandats dans le temps, en imposant une limite d’âge, en interdisant à un élu déjà titulaire de deux mandats de se présenter à un troisième (pour démissionner ensuite de l’un d’eux pour cause de cumul…), en exigeant des temps de présence et un bilan à tous ceux qui exercent un mandat politique.

Des mesures qui auraient du faire partie de la réforme constitutionnelle de l’été dernier et lui aurait donné alors toute sa substance.

Dominique BAUD

20/12/2008

Mais bien sûr !!!!

 

Certains ou je devrais dire plus particulièrement certaines, ne manquent vraiment pas d’air.

Après avoir cautionné, soutenu ou pratiqué personnellement le parachutage, les voilà auteurs d’un texte qui s’apparente à un plagiat de bon nombre de mes interventions pendant ces dernières années (cf mon blog ou mes nombreuses interventions au Conseil de Paris )

Mais quelle crédibilité y-a t-il dans la plume de ceux qui ont démontré une pratique bien différente pour être élus… A la place d’autres….

Hypocrisie ou prise de conscience ? On le saura avec le temps ? Iront-ils jusqu’à mettre en jeu leur mandat pour que ces règles soient respectées ?

Je veux parler bien sûr des élus du groupe UMP Conseillers de Paris qui ont crée un groupe au sein du groupe : le sous groupe :« Pari.Paris »

Et voilà…

 

397027~Parachutage-militaire-Affiches.jpg « C. LE REFUS DES PARACHUTAGES !

Seul un ancrage solide dans une circonscription ou un arrondissement permet d’envisager la victoire. Cette condition n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire !

A Paris, les adhérents ont trop connu de ratages spectaculaires du fait de

parachutages. En matière électorale comme dans d’autres, l’improvisation n’est pas de mise ! Une candidature se prépare au long cours, sereinement et avec réalisme. Les Parisiennes et les Parisiens ne se laissent pas impressionnés par l’arrivée en dernière minute de « personnalités » ignorant tout ou presque de la circonscription ou de l’arrondissement. L’électeur parisien n’est jamais dupe de tels stratagèmes qui ne témoignent le plus souvent que d’un manque de

préparation coupable, confinant parfois à l’amateurisme…

Au surplus, le parachutage constitue le ferment le plus sûr de la division de notre camp.

Les élections de mars 2008 l’ont amplement démontré : les parachutages représentent le principal terreau de la dissidence. Car toutes les circonscriptions et tous les arrondissements ont leur histoire, qu’il convient de respecter.

De même, toutes les circonscriptions et tous les arrondissements recèlent d’élus et de militants qui les « font tourner », donnant de leur temps et de leur énergie. Et il convient de reconnaître leur légitimité ainsi que de récompenser leur engagement sans faille.

Or, un parachutage est vécu comme un désaveu et provoque des blessures profondes difficiles ensuite à cicatriser.

On peut, bien évidemment, comprendre dans certains cas la nécessité de faire appel à une candidature extérieure à une circonscription ou à un arrondissement. Mais alors une telle candidature doit être préparée très en amont et le candidat ou la candidate pressentie doit avoir fait la démonstration de son acceptation par les adhérents sur le long terme.

C’est toute la différence entre une « implantation » et un « parachutage ».

Encore faut-il préciser que de telles « implantations » doivent toujours rester

l’exception.

Aussi, le prochain Président de la Fédération UMP de Paris doit-il s’engager à refuser tout parachutage à l’avenir.

Nous le savons, cet engagement n’est pas aisé, dans la mesure où il supposera ensuite le courage politique de s’opposer à différents « diktats » et de faire la sourde oreille à certains appels téléphoniques émanant, par exemple, de cabinets ministériels…

Mais cet engagement est indispensable pour fortifier les « troupes » de la Fédération, garantir leur cohésion et, au final, préparer les succès futurs.

Ce pacte de confiance entre la Fédération de Paris et ses adhérents est essentiel.

D. UNE SELECTION PERTINENTE DES CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS !

Le refus catégorique des parachutages s’accompagne bien évidemment de la mise en place d’une démarche proactive d’identification et de sélection des candidats pour les prochaines élections.

A l’heure où toute entreprise prend un soin particulier à la sélection de ses candidats à l’embauche, il serait étonnant et même choquant qu’une fédération ne se hisse pas au même niveau de professionnalisation et d’exigence dans la méthode.

Ici encore, les succès futurs dépendent d’une approche rigoureuse.

En outre, il semble essentiel de reconduire les sortants les plus méritants. A l’inverse, ceux qui ont brillé par leur absence, leur inactivité ou leur défaillance ne sont pas dignes de représenter le parti de la méritocratie. Une évaluation du mandat des élus doit être

réalisée à la fin de chaque mandature.

La Fédération UMP de Paris dispose aujourd’hui de suffisamment de temps devant elle pour s’engager sur cette voie. Des critères devront être arrêtés, des « profils-type » définis et une prospection menée. Les choix effectués seront d’ailleurs d’autant moins contestables que la méthode retenue sera rigoureuse et comparable à celle du recrutement dans une entreprise.

Au total, une procédure pertinente et transparente de sélection des candidats représente le meilleur gage d’union et jouera pleinement son rôle pare feu » de la dissidence éventuelle. »

Dans le 15ème, il faudrait la démission de la majorité des élus « de droite » si on devait aujourd‘hui, respecter ces engagements….

Dominique BAUD

15/08/2008

Yves JEGO et les Femmes,

 

regionales2004france.gif Hier, je vous parlais des jeunes POP et de la prochaine élection (ou devrai-je dire désignation) de leur président.

Aujourd’hui, je ne résiste pas à commenter les récentes déclarations de Yves JEGO.

Comme vous le savez sans doute, il est candidat à la Région, et souhaite obtenir l’investiture à l’occasion de primaires internes à l’UMP face à un concurrent somme toute, légitime, Roger KAROUTCHI.

Et bien voilà, conscient qu’invoquer appartenir ou représenter une autre génération est insuffisant, il a décidé de faire preuve d’audace en proposant que « toutes les têtes de listes départementales soient des femmes : Valérie Pécresse dans les Yvelines, Nathalie Kosciusko-Morizet en Essonne, Rachida Dati à Paris, Rama Yade dans les Hauts-de-Seine… Et pourquoi pas la députée Chantal Brunel en Seine-et-Marne ? «On parle d'un tandem Jégo-Brunel, pourquoi pas un tandem Brunel-Jégo», annonce-t-il, sûr de son effet. Dans les Hauts-de-Seine, le tandem Yade-Karoutchi aurait alors sa préférence, cela va de soi. »

Vous noterez qu’il ne se contente pas de vouloir imposer des femmes têtes de liste partout, il les choisit et les nomme. Le TOP de la démocratie. Et qui sont ces femmes, presque toutes des ministres…Comme lui… Vive le renouvellement.

Cette annonce est grotesque et méprisante pour les femmes mais aussi pour les électeurs.

Mais elle est aussi risible. Permettez-moi de rappeler qu’à l’occasion des législatives de 2007, bon nombre de femmes compétentes, actives, pragmatiques, volontaires, ont essayé d’obtenir l’investiture de l’UMP. On en a trouvé des raisons de les écarter, et surtout dans les circonscriptions où elles étaient susceptibles d’être élues. Voire même, on ne leur a donné aucune raison, on les a tout simplement ignorées et ce souvent en dépit des promesses faites.

Résultat : seulement 153 candidates femmes, contre 435 hommes et finalement 42 femmes UMP élues. En flagrant délit de non respect de la loi, l’UMP s’est donc vu infliger une pénalité financière de 4.000.000 d’euros.

Je n’étais pas favorable à une loi sur la parité, mais je reconnais qu’elle était nécessaire. Et maintenant, il va falloir aller plus loin, et interdire le non respect de la loi contre une sanction financière…

Cessez cette démagogie qui dévalorise la politique aux yeux de nos concitoyens et rassurez moi, ministre, c’est bien un « boulot » à plein temps !

On veut vraiment gagner des régions ?

 

Dominique BAUD

 

22/05/2008

Couac à l'UMP

886907933.gifIl y a des choses dont on peut rire, sauf à en constater l’origine…et la responsabilité des auteurs dans la conduite de la politique de notre pays.

Aucun autre commentaire ne s’impose, les lettres jointes, originalement signées par leur auteur, suffisent à elles-mêmes.

J’en déduis que ces deux lettres me concernent…puisqu’elles me sont toutes deux parvenues.
Mais de « Mme le Conseiller » en janvier 2008 (LR/AR), je suis devenue « Monsieur » en mai 2008 (lettre simple). Quant à mon adresse, elle est erronée, je n’ai jamais habité rue Cauchy.

 Lettre d'exclusion (Janvier 2008).pdf

Lettre de suspension (mai 2008).pdf

Dominique BAUD 

15/05/2008

Couac à l’Assemblée Nationale,qu’en penser?

325303429.jpgLorsque je prends position, je m’applique à le faire sur des sujets que je connais et que je maîtrise quelque peu. Personne ne peut avoir un avis sur tout au risque de manquer rapidement de crédibilité.
C’est pourquoi en aucun cas je ne me risquerai à quelque commentaire que ce soit sur le fonds s’agissant de la proposition de loi sur les OGM. Interpellée néanmoins par les nombreuses divergences de point de vue des scientifiques sur le sujet, je reste persuadée que les conséquences, dans un sens ou un autre, ne seront visibles que dans le temps.
Rester très vigilant et ce dans la durée me semble la vraie conduite à tenir.

Par contre, à l’occasion de ce débat, ce « couac » pour la majorité présidentielle met à nouveau en avant l’absentéisme en séance des députés. Certes, ce n’est pas un fait nouveau, mais j’en profite pour regretter que la proposition de Laurent VAUQIEZ, au début de l’été ait subi une fin de non recevoir.
Loin de moi d’affirmer qu’ils ne travaillaient pas au moment de ce vote, mais pourquoi n’étaient-ils pas plus nombreux en séance ?

Ont-ils préféré être absents plutôt que d’affirmer leur désaccord avec un texte qui ne semble pas faire l’unanimité.
Ils auraient pu être présents et s’abstenir comme l’ont fait deux députés de la majorité présidentielle. C’est cela l’expression de la démocratie.
Et c’est surtout cela l’ouverture. Savoir voter un bon projet présenté par ses adversaires, voire même rejeter un projet présenté sans vrai consensus par sa propre majorité.

Craignaient-ils une réprobation, voire une sanction ?
Si c’est le cas et je le crois pour certains, c’est un manque réel de courage.
Se font-ils élire pour nous défendre et nous représenter ou pour défendre leur statut dans le temps et la pérennité de leur mandat.

Il est vrai que c’est prendre un risque.
J’ai vécu cela au Conseil de Paris, lors de la dernière mandature.
Alors que nous avions pu obtenir « liberté » de vote sur le projet Beaugrenelle pendant des années, lors du dernier vote au Conseil de Paris, la Présidente du Groupe Politique auquel j’appartenais a voulu faire voter tout son groupe de la même manière, c’est à dire contre.
Apprenant que j’étais la seule présente en séance à avoir voté pour ce projet depuis le début de la mandature, on m’a demandé de sortir de l’hémicycle pendant le vote. Ce que j’ai refusé de faire…

Cette liberté et cette indépendance a un prix.
Mais je ne regrette en aucune façon d’être restée libre et crédible.

Dominique BAUD