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14/02/2012

Je te donne… Tu me donnes…

On apprend ce soir que Christine Boutin renonce à l’Elysée contre 100 candidats de son parti (parti chrétien démocrate) aux législatives.

Cet accord va faire bouger la liste des investitures pourtant validée par l’UMP le 28 janvier dernier.

C’est ainsi que même si certaines circonscriptions étaient dites « réservées », elles l’étaient pour assurer de bonnes places à l’appui de certaines négociations.

Mais ces circonscriptions réservées n’étaient à priori fin janvier qu’au nombre de 76 (dont 13 dans les DOM-TOM), ce qui est très insuffisant pour répondre à l’accord passé, et je doute de plus qu’elles soient toutes octroyées aux candidats du parti de Mme Boutin, car il ne resterait rien pour les autres…

Donc, …çà va valser,… des candidats vont devoir céder leur place.

Et quelles sont ces promesses ? Combien de circonscriptions gagnables par la droite ? Combien de candidats UMP pouvant gagner vont ainsi devoir accepter de céder leur place. Et quelles sont les circonscriptions qui ne donneront pas d’élu, mais des sous à son parti…L’avantage des législatives, c’est qu’elle permet ainsi à un petit parti de continuer à exister.

Attendons pour voir. Les grincements de dents devraient se faire entendre sans tarder.

Dominique Baud

 

11/02/2012

Lettre à Géraldine,

Cela fait plusieurs mois que je suis les annonces, les déclarations, les actions de la « nouvelle Géraldine », impensable il y a 5 ans et pourtant bien réelle aujourd’hui, sous des allures de pionnière.

Que s’est-il passé exactement pour expliquer ta rupture si catégorique d’avec le Maire du 15ème arrondissement dont tu es pourtant le député suppléant et dont tu as été pendant des années un défenseur inconditionnel, même devant l’évidence ? Je ne sais pas. Mais cela a du être grave.

Aujourd’hui, peut-être penses-tu de temps en temps à ce que j’ai pu ressentir, à ce que j’ai vécu, à ce que j’ai du subir, lorsque j’ai décidé de présenter ma candidature en 2007 dans la 13ème circonscription de Paris, avec les agressions, les insultes… notamment de certains jeunes de l’UMP qui t’entouraient à l’époque, et peut-être encore aujourd’hui pour certains.

Car finalement, la situation était très peu différente. Il ne s’agissait pas des conséquences d’un redécoupage électoral, ni de la décision du député sortant de ne pas se représenter. Il s’agissait de remplacer René Galy-Dejean, car, âgé de 75 ans, nous pensions qu’il devait céder sa place.

Le principe annoncé par l’UMP était, comme l’a rappelé ce jeudi soir sur LCP, Camille Bedin, chargée, je crois, au sein de l’UMP de l’égalité des chances,  de « ne pas mettre une femme, pour une femme », mais de la choisir si elle avait fait ses preuves, « par le travail et sur le long terme ».

C’est bien de le dire, c’est mieux de le faire.

Militante active au RPR depuis 1978, ayant participé très assidument aux campagnes présidentielles (toutes) depuis 1981, et à toutes les campagnes législatives, régionales, municipales…(ayant contribué ainsi l’élection de bon nombre de ceux dont on parle aujourd’hui), très active aussi sur le terrain du 15ème arrondissement depuis 23 ans (en 2007), dans des associations, des conseils d’administration, des conseils d’écoles…, élue de Paris et du 15ème arrondissement de 2001 à 2008, et reconnue pour ma disponibilité, ma capacité de travail et d’investissement envers mon arrondissement et ses habitants…  la force de mes convictions et mon rejet des compromissions, je pensais, en plus d’être une femme, correspondre à ces critères.

A ce titre j’avais obtenu des centaines de signatures de militants et sympathisants UMP, Hommes et Femmes, d’habitants du 15ème arrondissement, d’élus, d’un ancien ministre… soutenant ma candidature aux élections législatives. Et, il avait été convenu et écrit en haut lieu, que la 13ème circonscription de Paris serait réservée à une femme et non, notamment, à un ancien ministre….

J’ai naïvement cru qu’avec tout cela l’UMP examinerait mon dossier de candidature, m’inviterait à le présenter devant « la commission d’investiture » et pourrait normalement me donner cette investiture…

Mais non, après de longs mois de « lâcheté du silence », comme tu l’as dit, ce jeudi soir, Géraldine, le verdict est tombé.

J’ai appris ensuite que seuls les ministres et députés sortants étaient reçus par la commission d’investiture. Et on a désigné un ancien ministre, pas assez sportif pour tenter de gagner une nouvelle circonscription, puisque parachutage il y avait.

Alors oui, Géraldine, tu  as raison, la méthode douce ne marche pas. Pas plus qu’elle ne marchait il y a 5 ans, même si à l’époque, tu ne voyais pas les choses ainsi.

C’est pourquoi aujourd’hui, face à cette révélation, tu menaces de te présenter en dissidence, « quitte à faire perdre ton camp », au nom de « l’application de la loi », et de « la juste représentation du peuple » qui compte 53% de femmes.

Tu veux que l’Assemblée Nationale « ressemble à la France » et tu veux croire que cela peut encore se faire avec l’UMP.

Peut-être cela arrivera t-il, si les femmes sont nombreuses et solidaires…

Mais quand on entend Camille Bedin, on peut en douter.

Déjà, cette dernière minimise le problème de la représentation des femmes en politique. Elle croit, sur 5 ans (sous-entendu dans les 5 ans à venir), à « des politiques » se cantonnant à des questions d’horaires de réunion pour les femmes, de places en crèches…Elle dit que c’est plus important que la parité en politique. Et redit qu’on ne peut imposer une femme pour une femme, mais que cette dernière doit s’imposer par son travail.

Elle est bien jeune et manque singulièrement d’expérience. Car seul le regard des femmes, leur expérience au quotidien, leur pragmatisme en politique, pourra réellement améliorer le quotidien de toutes les femmes de notre société.

Quant à s’imposer par son travail, personne ne le conteste, sauf que dans la réalité, cela ne suffit pas. Ce n’est pas envisageable lorsque ce sont des meutes d’hommes toujours et encore en place, qui décident.

Et voilà qu’elle se justifie avec la notion du « sortant »  qui n’a pas « démérité »

Je voudrais bien savoir ce que cela veut dire. Quant à moi, je l’assimile à « qui n’a pas fait de vague »… « qui ne dérange pas… ». Car, s’agissant du mérite du député sortant, rien ne serait mieux que de l’obliger à présenter officiellement un bilan de son action dans le cadre de son mandat et ce durant les 5 ans. On aurait ainsi, nous, les électeurs, de quoi juger.

Elle va même jusqu’à tenter de nous démontrer combien il est difficile d’être candidate femme à l’UMP, parti majoritaire depuis longtemps, et expliquer que sur les 220 circonscriptions à gauche, l’UMP a respecté la parité… « là, on a investi une femme sur deux ». Mais combien seront élues ?

Selon elle, c’est plus facile de se renouveler lorsqu’on est dans l’opposition, « la défaite renouvelle » !!!

Puis de conclure qu’être une femme n’étant pas un « argument électoral », et qu’on devrait alors aussi respecter des quotas dans le cadre de la diversité, du handicap…La leçon a été bien apprise. Les mêmes arguments masculins d’il y a 5 ans.

J’ai donc la même réponse : Il y a des électeurs, 53% de femmes et 47% d’hommes, il y a une loi sur la parité, et il y a des candidats. Cette jeune femme ne peut tout de même pas croire ou vouloir nous faire croire qu’il n’y a pas en France, 288 femmes de droite compétentes, volontaires dont 50% pourraient être candidates dans des circonscriptions « gagnables » et « 50% » dans celles à conquérir.

On doit pouvoir atteindre une juste représentation de la population, mais sur la seule base réelle, des HOMMES et des FEMMES, et non, des hommes pour 50% et des femmes, des handicapés, des représentants de la diversité… pour les 50% restant.

Au-delà de ces échanges, d’autres choses intéressantes ont été dites sur de ce plateau de LCP.

Mme Mariette Sineau, directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, a expliqué que ce combat de la parité est aussi un combat pour le renouvellement. Par des chiffres, elle prouve combien la rotation des mandats ne se fait pas : 40% des députés en sont déjà au 3ème mandat, et plus d’un quart en sont au 4ème mandat.

C’est le cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée.

Elle explique que dans un régime démocratique, les partis politiques, pour lesquels indirectement on paie, doivent organiser la formation et le renouvellement au lieu de laisser les fonctions politiques être accaparées toujours par les mêmes. Mais les partis préfèrent payer. Voilà à quoi sert l’argent qu’on leur donne, à bafouer la loi (4.000.000€ pour l’UMP et 500.000€ pour le parti socialiste).

Selon tes propres termes, Géraldine, « l’UMP est un délinquant électoral ».

En parlant de Rachida Dati, Mariette Sineau reconnait qu’elle peut avoir une certaine légitimité, car elle est Maire du 7ème arrondissement. Mais, qu’il ne faut pas oublier qu’elle vient d’un cabinet ministériel, que remarquée… elle a été nommée porte parole de la campagne présidentielle en 2007, et qu’ensuite elle a accédé à un poste ministériel au plus au niveau de l’état sans aucune légitimité. Pour avoir cette légitimité, il aurait fallu qu’elle soit élue localement ou député avant d’être ministre, plutôt que d’être nommée « par le prince ».

Je conclurai avec quelques propos de Ch Leiritz, journaliste à Marie Claire. Cette dernière reconnait que tout n’est pas lié à la politique mais que la politique permet de faire avancer et de mettre en œuvre des projets. Elle a aussi reconnu, que si la loi était respectée, ce genre d’article n’aurait plus lieu d’être.

Puis, sur le plateau, l’ensemble des intervenantes, mais aussi le journaliste animateur, se sont interrogés sur la nouvelle loi votée, et notamment sur les raisons pour lesquelles n’avait été retenu que le pourcentage de 40% de femmes (et non 50) quant à l’obligation de nommer des femmes au plus haut niveau des conseils d’administration des entreprises cotées, et pourquoi seulement en 2018.

Pour mémoire, je pense utile de rappeler que, selon l'Autorité des marchés financiers, les femmes ne représentent actuellement que 10 % des effectifs dans les conseils d'administration. Et pourtant en mars 2006, une loi sur l'égalité salariale prévoyait 20 % de femmes dans les conseils d'administration, dans les organisations syndicales, dans les candidatures aux élections prud'homales. Mais cette dernière ne pouvait pas s’appliquer, selon le conseil constitutionnel, qu’après une réforme de la constitution devant valider le principe de l'égalité d'accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales. La constitution a été modifiée et pourtant nous sommes toujours à 10% .

Alors 40% pour 2018, avec un palier de 20 % dans trois ans, et en cas de non-application de ces seuils, la sanction pour les entreprises de se voir s’imposer la nullité des nominations et des délibérations prises…c’est tout un programme. Attendons pour voir.

Voilà, Géraldine, j’ai attendu que tu m’appelles pour parler de tout cela, pensant avoir une certaine expérience et de légitimité sur le sujet…tant je retrouve chaque jour davantage mes propres discours….

Dommage, car ce sujet ne se règlera pas seulement « entre les femmes de l’UMP ».

Sans rancune et à bientôt.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

06/02/2012

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Ce dimanche soir, Rachida Dati était sur le plateau de France 2. J’avoue qu’en décidant de l’écouter, j’attendais une déclaration d’intention claire de sa part. Et bien, rien de tout cela. Des affirmations décevantes, des questions sans réponses, des réponses sans question, des évidences niées… elle a posé…

Elle a parlé de la portée forte de sa nomination, en 2007, par son nom, surtout son prénom, ses origines sociales, ses parents…

Elle a même osé dire qu’elle n’était « pas habitée par la conquête du pouvoir ».

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de la dernière déclaration de Claude Guéant, elle répond être « choquée par le parti socialiste et les socialistes…qui rechercheraient la polémique permanente…., et d’expliquer, sur l’insistance du journaliste… que Claude Guéant est pour une société qui soutient « l’égalité Hommes/Femmes » (certainement en politique, on le voit avec les investitures UMP aux législatives), qui « défend la démocratie »…. Puis elle reconnait tout de même qu’il faut faire attention « aux mots »…

Elle nie aussi qu’elle ait pu « alimenter sa surexposition »…

Elle n’a jamais cherché à jouer de son nom, de son prénom !!! (elle a du oublier… c’était 5mn plus tôt !!!°

Elle considère qu’il y a une « petite élite sectaire à l’UMP qui n’a pas vu que la France avait changé »…. Comprenez qu’elle, représente cette France qui a changé.

« S’incliner »… Non, elle sera candidate à Paris, car d’ailleurs c’est qui était prévu lorsqu’elle s’est présentée en 2008, dans le 7ème arrondissement.

Quel respect pour ceux qui ont voté pour elle aux élections européennes. Finalement, ce n’était qu’un mandat alimentaire, …en attendant !!!

Donc ce soir, on n’en sait pas beaucoup plus. Que va-t-il se passer ? A-t-elle encore des cartes secrètes pour obtenir qu’un candidat investi, décide finalement de s’effacer, va-t-elle vraiment rentrer en dissidence et alors où ? Dans la 2ème circonscription, contre François Fillon, ou dans la 12ème, contre Philippe Goujon ?

Il est vrai qu’elle avait sans doute pris un coup, lorsqu’en décembre dernier, un sondage donnait 39% des suffrages pour François Fillon, contre 8% pour elle-même, à égalité avec le candidat d’Europe Écologie-Les Verts, dans la 2ème circonscription de Paris.

Mais, bien que ce sondage ait été réalisé avant la désignation du candidat socialiste, on donnait à ce dernier 29% des voix et donc 41% en ajoutant les scores des candidats de gauche. C’est beaucoup pour une circonscription si bien ancrée à droite.

Et maintenant que nous savons que le candidat socialiste qui va affronter François Fillon, n’est autre qu’ Axel Kahn, l’écart pourrait se réduire…

Rachida Dati aurait eu du mal à affronter ce résultat et aurait riposté par son absence au Conseil de Paris de décembre et par un long article contre François Fillon.

C’est alors qu’on a entendu tour à tour Nadine Morano l’inviter à se présenter en Saône et Loire, Laurent Wauquiez, parler de son exclusion de l’UMP et Bernard Debré, la qualifier « d’enfant gâtée ». Cette fronde n’a fait qu’attiser ses intentions, semble t-il.

Mon sentiment, même si je n’habite pas cette circonscription et ne suit cette saga qu’en voisine, c’est que ni l’un ni l’autre ne sont légitimes dans cette circonscription. François Fillon, par un parachutage encore moins acceptable qu’il ne permet même pas de tenter de conquérir une circonscription difficile à gagner, et Rachida Dati, car elle a déjà été parachutée en 2008, et que surtout, elle est aussi député européen.

La gauche n’ayant aucune leçon à donner. Jugez, avec l’intention de Cécile Duflot de prendre, à Paris, la place de Danièle-Hoffman-Rispal (député PS). Et c’était LA circonscription à reprendre par la droite en cas de double candidature à gauche….

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

01/02/2012

Ca y est, c’est publié

La liste des candidats investis par l’UMP aux prochaines législatives est publiée. J’ai lu partout que la proportion serait de 72% d’hommes pour 28% de femmes. Mais cela pourrait s’aggraver, car il y a aussi des circonscriptions dites «réservées », dont on ne sait pas encore ce qu’elles réservent.

Je n’ai pas encore eu le temps de pointer cette liste, mais je vais m’y attarder prochainement. En effet, bien au-delà des noms, je souhaite vous faire partager la tendance du résultat prévisible des élections, s’agissant bien sûr des circonscriptions où des femmes sont investies.

Bien sûr, aucune circonscription n’est perdue d’avance. C’est toujours le grand discours d’explication de ces messieurs, rejoints d’ailleurs par certaines femmes (Nadine Morano, l’expliquait récemment sur LCI sans aucun état d’âme). Mais tout de même, et s’ils ne comprennent pas eux, vous qui me lisez, vous comprenez…il y a des circonscriptions « acquises », d’autres « gagnables » et les autres…

En fait l’UMP n’est même plus un parti qui n’investit pas de femmes, c’est un parti que les élimine.

Les élues UMP se soutiendraient aujourd’hui pour entrer en résistance, puis en dissidence. Donc acte. En 2012, ce ne doit plus être un gros mot. Tant mieux.

D’ailleurs, et chaque jour davantage, j’apprends que mes discours d’il y a 5 ans sont non seulement de plus en plus d’actualité, mais en inspirent largement certains et certaines, qui vont même jusqu’à en citer des extraits (sans donner leurs sources) presque mot à mot.

Dominique Baud

 

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

30/01/2012

J’ai une solution…

Pour ceux qui cherchent comment empêcher Rachida Dati de se présenter à Paris, j’ai une solution. A l’heure où le cumul des mandats est largement contesté, il suffirait de faire voter in extremis par le parlement, une loi qui interdirait à toute personne déjà titulaire de deux mandats de se présenter à une nouvelle élection, à moins d’avoir démissionné de l’un d’eux, au moins six mois avant.

Et l’affaire serait réglée et solderait de ce fait ces méthodes particulièrement méprisantes à l’égard des électeurs.

Car en effet, sur le plateau du « Grand journal » ce soir, elle continuait à déclarer que bien que non investie à ce jour par l’UMP, elle avait toujours l’ambition de se présenter à Paris, aux élections législatives et « chez elle » !!!

Elle dit même subir des faits assimilables à du harcèlement, contestant « l’image lisse et bien élevée du 1er ministre ». Une victime… pas tout à fait comme les autres.

Même s’il est certain qu’elle n’est pas la première à subir des pressions….

Rachida Dati oublie qu’elle n’a pas plus de légitimité que François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris. Elle oublie qu’elle a été parachutée en 2008 à la tête de la Mairie du VIIème arrondissement. Difficile  pour elle d’être crédible sur ce terrain. Où étaient ses scrupules à l’époque ?

Rachida Dati oublierait-elle qu'elle est aussi, en plus, député Européen?

Rachida Dati oublie qu’elle a tout d’une enfant gâtée de la politique à qui on a permis une ascension vertigineuse au sommet de l’état. Et quand on voit le peu d’estime, le peu de respect des responsables de l’UMP pour ceux qui se sont investis sur le terrain pendant des années, qu’ils soient sympathisants, militants ou élus, on a le droit de se demander qu’est-ce qui lui permet d’exercer autant de pression jusqu’au Palais de l’Elysée.

Mais là où elle a raison c’est lorsqu’elle annonce qu’il se pourrait que demain, de trois  femmes députés de droite à Paris, il n’en reste aucune.

Sauf à ce qu’il y ait des surprises… Elles ne sont pas exclues, et pourquoi pas même dans plusieurs circonscriptions.

Dominique Baud

 

 

 

26/01/2012

Elles menacent, elles menacent…

Elles menacent de se présenter en dissidence, elles ne décolèrent pas devant les choix imposées par la dictature masculine de l’UMP, planquée derrière une commission d’investiture qui n’a de commission d’investiture que le nom.

Mais iront-elles jusqu’au bout, se rendent-elles compte de ce que c’est que de braver le terrain seule, envers et contre tous ceux qui, bien rangés dans leur parti politique, les jugent, les condamnent, les insulteront, les accuseront, les menaceront.

Certaines savent en fait, car il y a 5 ans…

Aujourd’hui, quand Brigitte Kuster parle sur France info, on m’appelle de tous endroits du 15ème pour me féliciter, car on a reconnu dans ses interventions, la teneur de mes propos. A une nuance près, les mots sont les miens, mais ce n’était pas moi qui parlait.

De même aujourd’hui, lorsque Géraldine Poirault Gauvin s’exprime via la presse et son blog, on m’interpelle oralement et par écrit pour me dire combien toutes ces phrases sont semblables à celles que je prononçais… il y a 5 ans.

Alors oui, parce qu’il faut avancer, et que j’ai peut-être eu raison un peu trop tôt, soyez fortes Brigitte, Géraldine, Edith, Marie-Claire, et les autres…. tenez bon, allez jusqu’au bout, et gagnez. Ce serait une belle leçon de démocratie.

J’appelle de mes vœux que puisse ainsi se construire enfin une vraie solidarité féminine, où chacune trouvera sa place et pourra mettre son énergie, ses convictions, son pragmatisme et son courage au service d’une nouvelle gouvernance.

Dominique Baud

 

 

 

24/01/2012

Coup de force, qui va gagner François Fillon, candidat à Paris ou l’Elysée ?

Quel discrédit ce serait que de céder au chantage de Rachida Dati, traitée tour à tour d’ « enfant gâtée, capricieuse, arriviste », mais « protégée ».

« Un cas traité par l’Elysée ». On se demande bien pourquoi et qu’est ce qui se cache derrière cette affaire pour qu’elle prenne ainsi des allures d’affaire d’état. Car tout de même, par ces temps de crise, la situation désespérée de cette élue, justifie qu’on lui trouve une alternative : tout de même, conseiller de Paris, Maire du 7ème arrondissement et Député Européen. Ne serait-ce que financièrement , pas moins de 20.000 € par mois, sans compter les annexes (portable, transports, chauffeur….)

Et voilà que de plus en plus on reparle de sa possible désignation dans la 12ème circonscription de Paris. Et dans deux ans, elle pourrait exiger le siège de Maire, du plus grand arrondissement de Paris ! C’est comme cela que cela a commencé dans l’arrondissement voisin. Parlez-en à Michel Dumont. Il ne voulait pas me croire. On lui avait promis qu’il récupèrerait son fauteuil de Maire, même si elle était tête de liste aux municipales. On a vu !

Quant au Maire du 15ème, il glisserait chez nous, dans la 13ème circonscription. Bien sûr, on ne nous demande pas notre avis, nous simples électeurs. Lui-même d’ailleurs, qui s’agrippe à sa circonscription, sait que ce ne sera pas si facile…

Et pour le député de la 13ème circonscription, parachuté il y a 5 ans, on parle d’une "gratification de l’Elysée" pour qu’il parte. Et bien, finalement, on va lui donner raison de ne pas s’être installé dans l’arrondissement, de ne pas s’y être vraiment investi.

Le fait du prince plus plus. On prend, on jette, on remplace.. Et les électeurs dans tout cela ?

Une suggestion, pour finir sur une note d’humour… noir. Rachida Dati  pourrait être candidate dans la Sartre où François Fillon se ferait un devoir de venir la soutenir. On en est pas à un parachutage près.

Si j’étais député…, je proposerai qu’un élu, titulaire de deux mandats, ne puisse pas se présenter à une nouvelle élection, sauf à avoir préalablement démissionné de son précédent mandat un an auparavant, et que pour se présenter dans une circonscription ou dans une commune, il doive justifier d’y vivre et de s’y être investi, sur la même durée, au minimum.

 

Objectif :  limiter le cumul des mandats et interdire ces jeux de chaises musicales au mépris des électeurs, empêcher tout parachutage de circonstance et mettre en place un vrai renouvellement, sans parler de parité, mais cela, j’y reviendrai.

 

A force de dire la même chose depuis des années, nul doute qu'un jour, je serai entendue. j'ai plein d'autres exemples.

 

Dominique Baud

 

23/01/2012

Des embouteillages à prévoir

Philippe Goujon invite François Fillon, solidarité de deux candidats désignés par l’UMP, tous deux menacés par Rachida Dati, quelques jours avant l'officialisation des investitures aux législatives de juin prochain.


Au moins, elle réussit à monopoliser toujours plus l’attention sur sa personne. Et le pire à mon avis, et vous savez que je suis contre tout parachutage, y compris celui d’un premier ministre, et encore plus dans une circonscription déjà acquise, serait de lui céder, voire de lui « trouver autre chose » comme l’a déclaré en direct à la télévision, Mme Bachelot.


Car en 2008, comment est-elle elle aussi arrivée dans le 7ème arrondissement, si ce n’est par un parachutage.
Son cas fait semble t-il l’objet de réunions particulières, sans qu’aucune solution ne semble avoir été trouvée. Verdict, le samedi 28 janvier.

En attendant, il semblerait qu’elle continue de menacer de se présenter « sur ses terres », le 7ème arrondissement. Et pour mémoire, avec le redécoupage, le « territoire » de Mme Dati s’est agrandi. Le 7ème arrondissement se partage maintenant sur 2 circonscriptions, les 2e et 12e circonscriptions, et 2 arrondissements, le 7ème et le 15ème arrondissement.

« A malin, malin et demi » ou si vous préférez, « Tel est (risquerait d’être) pris qui croyait prendre ».

Dominique Baud

17/01/2012

LCI, dimanche 16 janvier 2012, en direct avec Nadine Morano

Quand elle parle de Marine Le Pen

« Elle est dangereuse » lui demande un journaliste…. « C’est pire que cela », répond t-elle » ….

Notamment « Aux ouvriers à qui elle s’exprime… »

Quand elle parle des investitures à l’UMP

« La commission d’investiture s’est tenue. Il n’est pas prévu de refaire une nouvelle commission d’investiture ». Il y a une organisation à l’UMP, des statuts. « C’est fini ».

On verra bien….

Quand elle parle de la place des femmes

« Aucune circonscription n’est imprenable ». Selon elle, ce serait  « réduire les femmes » que de prétendre ne leur donner que des circonscriptions gagnantes. Et surtout, il faut protéger les sortants.

Mais elle fera en sorte que les femmes gagnent et ira les soutenir avec Roselyne Bachelot (qui présente dans le public, commençait à s’assoupir…). Elle parlait notamment des seules femmes investies à Paris, et qui le sont uniquement dans des circonscriptions acquises à la gauche.

Quand elle parle de François Bayrou

« Sur le fonds, il n’y a pas grand-chose de différent »… Mais sur la forme… Elle n’a rien dit.

A SUIVRE

Dominique BAUD

 

16/01/2012

Goujon dissident ? Et de deux… fois.

Le fait que la presse annonce l’intervention de Edouard Balladur au plus haut sommet de l’état, pour sauver le soldat Goujon, montre si besoin était, que les bruits qui circulent depuis plusieurs semaines sur l’éventualité qu’il ne soit plus à terme, réinvestit dans la 12ème circonscription de Paris, n’est pas sans fondement.

Et ce, quoiqu’en dise, un peu gênée ce soir, Nadine Morano sur LCI. Car selon elle, ce serait « fini »…La commission nationale d’investiture, dont elle fait partie, s’est tenue, et il n’est pas prévu d’en faire une nouvelle. Elle a même insisté sur le fait que l’UMP a des statuts… Même s’il ne semble pas que ces derniers ne soient pas toujours respectés… Alors.

En fait Rachida Dati se sert de la brèche que lui donne le redécoupage électoral. Car si ce dernier rend « meilleure » pour la droite, la 12ème circonscription de Paris, c’est au prix d’un empiètement sur le 7ème

Et malgré l’irritation qu’elle provoque, cette dernière bénéficie toujours d’une certaine popularité, dont le prochain candidat de l’UMP à l’élection présidentielle préférerait bénéficier plutôt que l’inverse. Nul doute qu’elle a des arguments…

Mais laissez-moi sourire lorsque je lis que Philippe Goujon refuse de « déménager » dans la 13ème circonscription. Que signifie déménager pour lui, car je ne crois pas qu’il habite même le 15ème arrondissement.

Et si c’est sans aucun regret que je verrais Jean-François Lamour quitter alors l’Assemblée Nationale, je n’ai pas envie pour autant de voir Philippe Goujon se présenter dans le 13ème circonscription de Paris. Ce qui fait que pour une fois et depuis longtemps, un point sur lequel nous sommes d’accord.

Et quant au fait que Philippe Goujon menacerait de partir en dissidence s’il n’obtenait pas gain de cause, là encore, il y a de quoi sourire. Ce ne sera que la 2ème fois. Sauf que la première fois ce n’était pas pour conserver sa place, mais pour prendre celle d’un autre. Et une fois qu’il a obtenu gain de cause, il a refusé qu’il soit dit qu’il avait été dissident, puisqu’avant l’élection, il avait été investi…

Elu sénateur, ayant pourtant affirmé pendant sa campagne, vouloir se consacrer à son poste, il n’a pourtant pas résisté à la tentation de devenir député. Elu, il a du démissionner de son mandat de sénateur, faisant perdre un siège de parlementaire au XVème, et ce au profit de Catherine Dumas, élue du XVIIème et dont on connait le sort qui lui a été réservé suite à la perte du sénat en septembre dernier.

Finalement, un parcours qui ressemble à ce que veut faire Mme Dati, et dont on peut apprécier, sur quelques années, les résultats électoraux.

Il leur sera difficile de nous faire croire qu’ils travaillent pour la France et les Français. Mais, la règle de l’UMP est de ne va pas fragiliser une équipe qui gagne et de reconduire les sortants… C’est ainsi que selon lui,  «  les hommes qui ont été investi dans les six circonscriptions de la droite à Paris sont les meilleurs. Il n’y avait pas de raison de les remplacer »

Quant à être « victime du redécoupage électoral ». Alors là, il y va un peu fort, car il appartient à la majorité qui a initié et voté ce redécoupage (JDD 12 janvier 2012).

 

Alors candidat investi… Oui, mais, pas encore réélu.

 

Dominique BAUD

 

14/01/2012

Ce matin, on m’a entendu sur France info…

Voilà ce que qui m’a été affirmé ce matin, à plusieurs reprises, dans le XVème arrondissement.

En fait, c’était Brigitte Kuster qui avait parlé. Mais bon nombre d’habitants du XVème, qui finalement me connaissent bien et reconnaissent aujourd’hui la réalité de mes combats, ont retrouvé en sa prestation, les termes de mes  propres discours. Comme quoi ils sont toujours autant d’actualité, plus de 5 ans après.

Souvenez-vous, élue de Paris pendant 7 ans, très active, très présente, face au départ prévisible de René Galy-Dejean, après avoir appris officiellement que la 13ème circonscription de Paris serait « réservée à une femme… et ne serait en aucun cas donnée à un ancien ministre, notamment pas à Jean-François Lamour… » (Valeurs actuelles…), je n’ai pourtant jamais été reçue par la commission d’investiture, et celle-ci sera donnée à un ancien ministre, parachuté, en mal de se recaser et de gagner sans effort une circonscription acquise à la droite.

Devinez…. Qui ?

« Candidature de pantouflage », dirait Rachida Dati.

A l’époque, tout le monde contestait ma « dissidence »…. Les temps changent.

Je suis contente de voir aujourd’hui, mes anciennes collègues décidées à se battre. Je suis sûre que seule une telle détermination, dans les mots et dans les actes, permettra d’avancer.

Car pour ma part, et vous le savez, car je me suis souvent exprimée sur ce sujet, payer pour ne pas mettre de femmes devrait être interdit. En 2007, ce sont « 4 126 899,9 d'euros de pénalité qui ont été payés par l'UMP en 2007 » (source, observatoire de la parité).

 Je citerai en appui les propos de Brigitte Kuster… Vous comprendrez mieux comment on a pu croire sans difficulté que ces propos pouvaient être les miens, à peu de choses près : « …Les deux tiers de la 4e circonscription sont dans le 17e, arrondissement dont je suis élue depuis 10 ans, maire depuis 3 ans et où je vis depuis 30 ans. J’ai toute la légitimité pour me présenter, d’autant plus quand l’UMP prône le renouvellement, la féminisation et le rajeunissement pour les législatives. Il faut arrêter de définir des règles et de ne pas se les appliquer à soi-même …».

 « …De façon générale, les femmes ne sont pas encouragées à se lancer en politique. Mais lorsque des femmes décident de se présenter, qu’elles ont la légitimité et les compétences, et que le parti ne les choisit pas excepté dans les circonscriptions perdues d’avance, cela est vraiment désespérant …».

Géraldine Poirault-Gauvin en rajoute. Je souscris, mais comprenez que cela me fasse un peu sourire, aujourd’hui, après tout ce que j’ai entendu et subi il y a 5 ans. Mais je suis bien décidée à aller de l’avant et heureuse de voir qu’il se passe quelque chose avec sa pétition, "les Parisiennes en colère"…, en représailles devant ce scandale …".

Mais tout de même, qu’on n’accorde pas à Rachida Dati, maire du VIe, d’être celle qui aurait « lancé la première la fronde sur le sujet, il y a quelques mois ».

D’autres ont réagi avant elle, même si elles ne bénéficiaient pas d’une même notoriété.

Et, n’oublions pas le parachutage de cette dernière, ex-ministre, dans le 7ème arrondissement de Paris, en 2008 et le fait qu’elle soit tout de même aussi député européen !!!

Il y va de la crédibilité  des femmes

Pour autant, je soutiens son expression de se présenter pour " tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique ".

J’aime bien aussi les propos de Chantal Jouanneau, même si je les aurais d’autant plus appréciés en 2007 : " …On avait des femmes formidables à Paris qui ont été écartées…. J'ai toujours dit qu'il fallait leur faire une place, c'est dommage … ».

Aujourd’hui, allons de l’avant, servons-nous du passé pour avancer et saluons ces prémices de solidarité féminine auxquelles devraient se rallier, toutes les femmes, y compris celles investies… dans des circonscriptions difficiles à reconquérir.

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

 

09/01/2012

Question…

Le 28 janvier est semble t-il la date qu’a choisi l’UMP pour désigner ses candidats aux législatives de juin prochain

Les parachutages de ministres seront sans doute confirmés, les sortants reconduits (qu’ils aient bossé ou non, du moment qu’ils n’ont pas démérité… c'est-à-dire qu’ils n’ont dérangé personne !), on aura sans doute réservé aux femmes la portion congrue, à savoir les places de suppléantes ou  de préférence  les circonscriptions où, à priori, la victoire est  perdue d’avance…. Bref, à priori, pas de gros changements dans les méthodes.

Mais… après tout ce que nous avons entendu… sur d’autres… une question se pose : Georges Tron aura-t-il à nouveau l’investiture ?

Dominique Baud

 

07/01/2012

Sans aucun scrupule

D’un parachutage à un autre, pourvu qu’il garde son siège de député, voilà le slogan de campagne  qui pourrait revenir à Jack Lang.

La retraite à 60 ans, c’est pour les autres,  les scrupules, c’est pour les autres,

Il fallait lui trouver une place. Il semble que tout parachutage lui aurait convenu, pourvu qu’il trouve un terrain d’atterrissage. Pas de chance pour les Vosges, il revient. Car, du Pas de Calais où on peut se demander pourquoi il aurait refusé de se soumettre au vote des militants, et après avoir été battu à Blois, on avait aussi évoqué la Haute-Garonne, la Somme ou encore l'Aisne.

Finalement ce sera les Vosges, son département de naissance, comme si le fait qu’il y soit né justifie d’un tel retour… Rappelez-moi, à bientôt 73 ans ? Mais ne devrait-il pas être à la retraite depuis longtemps ?

Apparemment champion de l’absentéisme dans le Pas de Calais, que peuvent espérer les Vosgiens de ce candidat parachuté pour son seul intérêt personnel et qui habite Paris.Et quel investissement va-t-il avoir dans cette circonscription ?

C’est du mépris vis-à-vis des électeurs, mépris aggravé du fait qu’il risque pourtant d’être élu, en opposition à toutes les règles qu’il défend…

Et soyez sûrs, je le dis pour Jack Lang, mais je tiens des propos identiques, et depuis longtemps, pour ceux qui, à droite, font de même. Et malheureusement ils sont encore très nombreux.

Ce sont eux qui ont mis la France dans cet état. Ce sont eux qui vont contraindre les générations à venir à subir avant de trouver des solutions pour survivre et ce seraient encore eux qui siègeraient à l’assemblée nationale pour les 5ans à venir.

NON

Nous devons, nous élecrices et électeurs, forts de notre droit de vote, refuser de voter pour qui que ce soit à droite ou à gauche,

- Qui soit parachuté,

- Qui soit « député sortant » sans un vrai bilan à présenter (bilan d’intervention et d’action au sein de l’assemblée nationale, mais aussi dans sa circonscription où il devrait habiter et avoir une permanence pour y accueillir ses administrés, même et surtout en dehors des campagnes électorales),

- Qui fasse de la politique un métier à plein temps et de fait ait refoulé ses convictions dans un tiroir pour garder son mandat,

-  Qui ait déjà à son actif (ou à son passif) plus de 3 mandat législatifs successifs,

-  Et qui ait plus de 70 ans…

Le renouvellement est à ce prix, cher à payer sans doute pour eux, mais au combien profitable pour notre pays, la seule chose qui compte.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

06/01/2012

A défaut d’avoir ses signatures, il a son QG…

Dominique de Villepin, qui n’aurait pas encore ses signatures, vous savez les 500 signatures nécessaires à ce qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles, aurait par contre trouvé son QG. Le bail serait signé rue du Cherche Midi, dans le 6ème arrondissement de Paris.

Attendons maintenant qu’il présente son équipe de campagne et puisse certifier la validité de sa candidature.

Cette condition de signatures fait parler d’elle à chaque élection présidentielle. Et j’en comprends la nécessité, car il serait inopportun que « n’importe qui » puisse se présenter à la Présidence de la République, disons sans un minimum de « références »… et partant du principe que les signatures serviraient à cet effet.

Par contre, c’est leur publicité qui cause problème. Car en effet, elle n’est pas sans conséquence pour un élu local. C’est regrettable, fort regrettable dans une démocratie, mais c’est ainsi. Et comme il est un leurre de croire  que les auteurs de ces pressions voire de ces punitions prévisibles, soient sanctionnés, en attendant, le mieux serait de tenir secret le nom des signataires.

On en parle au sujet de Marine Le Pen mais aussi au sujet de Hervé Morin dont les supporters députés sont menacés d’avoir en face d’eux, dans leur propre circonscription, un candidat UMP. C’est tout le problème du Nouveau Centre : exister tout en étant dans l’UMP !!!!

Ce n’était pas viable pour eux. Je le savais et le dis depuis longtemps.

Mais qu’en est-il des raisons pour lesquelles Dominique de Villepin n’aurait pas ses signatures, je ne sais pas.  Pressions externes ou manque de crédibilité au sein même de ses équipes ?

Ce que je constate à nouveau, c’est que l’exercice de la démocratie n’a pas évolué au sein de l’UMP.

Je l’ai dénoncé il y a longtemps, et ai « payé » le prix pour avoir simplement osé maintenir ma candidature en 2007.

Ce qui me lisent, de plus en plus nombreux chaque jour, ne peuvent que constater que l’histoire se répète.

Souvenez-vous, dans ma circonscription, il fallait une femme, privilégier le mérite, le travail, la proximité et pas un ancien ministre (réf Valeurs actuelles…)…. Et oups, on ne  me reçoit même pas, on ne  me permet même pas de me présenter devant la commission d’investiture pour défendre ma candidature (« chambre » qui ne reçoit que les députés sortants et les ministres ou anciens ministres m’avait-on répondu à l’époque) et on parachute un ancien ministre …

Et aujourd’hui, on continue… Mais il semblerait que les temps ont changé et que finalement nombreux sont ceux qui parlent de suivre le même chemin que moi. Un réveil ne vient jamais trop tard.

Et, je dois le reconnaître, c’est de ceux qui sont devenus de ce fait « mes adversaires UMP du XVème » que m’est parvenu le plus beau compliment,  «  On le sait, toi, tu es une femme libre… » …et j’entends le rester.

D’autres, chaque jour plus nombreux, commencent à le comprendre et à en tirer les conclusions qui s’imposent.

Suivez l’actualité, vous n’avez pas besoin de moi pour avoir des noms.

Dominique Baud

 

 

 

03/01/2012

Sauve qui peut

26 ministres sur 34 sont déjà annoncés candidats aux prochaines législatives, mais je doute fort qu’il n’y en ait pas davantage.

Les analyses vont bon train : la recherche d’un « abri », de crainte d’un échec aux présidentielles, la recherche d’un « abri », en cas de victoire mais de la perte de leur ministère,  et à plus long terme, la recherche d’un « abri », au cas où leur nomination au gouvernement ne serait qu’éphémère.

Une chose est sûre, ils auront tous l’investiture de l’UMP fin janvier.

Il y a ceux qui se présentent dans leurs fiefs. Mais il y a aussi tous ceux qui choisissent La circonscription où ils seront sûrs d’être élus et obtiennent leur parachutage, au mépris des élus de terrain engagés bien plus et depuis bien plus longtemps qu’eux..

Et surtout qu’on cesse d’argumenter sur le peu d’importance de ces parachutages sous prétexte que les législatives seraient des élections nationales et que donc l’ancrage géographique serait de peu d’importance.

Mais, juste retour, de nombreux parachutages contestés, sont menacés de dissidence, Rachida Dati et Alain Lambert face à François Fillon, Thierry Solere face à Claude Guéant, mais à Paris, on a aussi Brigitte Kuster face à Bernard Debré, David Alphand face à Claude Goasguen...

Et dans l’autre sens, il y aura des candidats investis UMP contre ceux du Nouveau Centre, ceux qui auront osé apporter leur soutien à la candidature présidentielle de Hervé Morin.

C’est décidemment une drôle de conception de la démocratie.

On conteste le nouveau régime Hongrois. Mais c’est quoi un parti qui tout en se disant démocratique, menace des élus de les chasser de chez eux, simplement par ce qu’aux présidentielles, ils font un autre choix que celui de soutenir  le candidat sortant. Il est certain que cela se paiera un jour.

Et puis il y a les nouvelles circonscriptions des Français de l'étranger !!!!

Dissidences pourquoi, parce que parachutage, parce que pas de limite d’âge, parce ce que pas de limite de nombre de mandat… Par ce que personne ne veut jamais céder sa place.

Si j’étais élue député, je proposerai une loi qui interdirait de fait les parachutages car une candidature devrait justifier d’un réel encrage passé et à venir pour avoir l’investiture, je proposerai une limite d’âge à 70 ans et à 3 ans du même mandat maximum, le tout assorti d’ un bilan obligatoire pour les sortants.

A défaut, il n’y aura jamais de renouvellement, pas davantage que nous auront une équitable représentation des femmes. Et donc, ce seront toujours les mêmes, avec toujours les mêmes méthodes, de plus en plus désavoués par les électeurs.

Dominique Baud

 

01/01/2012

2012 ….Le pari de l’audace et de l’espoir

Nous y sommes. J’ai envie de dire enfin. Oui enfin, quittons cette année 2011 dont, pour ma part,  je n’aurai qu’un souvenir très contrasté.

Je vous souhaite à vous toutes et à vous tous, une belle et heureuse année 2012.          

Je souhaite que 2012 soit pour tous une année d’espoir.

Espoir que la vie, la santé, le bonheur, le travail, la solidarité, l’amour soient omniprésents dans votre existence, tournent la page des mauvais jours et ouvrent celles de nouvelles histoires.

Espoir aussi que les consultations électorales des prochains mois permettent enfin l’arrivée d’une nouvelle gouvernance, vraiment sincère, efficace et réellement altruiste pour le bien de la communauté et non pour l’intérêt et le confort personnel des dirigeants ou autres élus professionnels.

Espoir que notre monde soit plus juste, plus humain et moins soumis à l’insatiable appétit des plus puissants. Un monde où règne le respect de l’être humain et de leurs cultures, des libertés individuelles, de la vraie démocratie et de la paix contre les idéologies sectaires quelles qu’elles soient.

C’est seulement avec une telle vision du monde que la vie pourra être meilleure pour tous.

Engagés que nous sommes et quelques soient nos fonctions, notre qualité, notre âge, nous avons tous un rôle à jouer. Nous ne devons pas avoir peur de l’avenir, garder l’espoir, avoir de l’audace.

Ne laissons personne nous bercer d’illusions, imposons la prise de conscience des réalités quotidiennes.

Restons debout, demeurons offensifs, actifs, responsables, agissons, prenons des décisions, allons de l’avant.

Ce n’est qu’avec de l’audace que nous pourrons contrer des années d’inertie, que bon nombre se croient autoriser à dénoncer aujourd’hui et qui nous ont conduits dans la situation où nous sommes.

Et, s’il est vrai que des responsables d’expérience sont nécessaires, il est tout aussi vrai que tous ceux qui nous dirigent étaient déjà là il y a 10 ans, 20, ans, 30 ans et sont donc tous responsables de cette situation.

Alors, osons aussi les changer. Notre audace devra engendrer la vôtre, pour que les choses changent.

Souvenez-vous, même si je me répète :

« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens » 

2012, c’est l’année où jamais…Le pari de l’audace et de l’espoir.

Dominique Baud

 

29/12/2011

Candidature à Haut risque !!!!

Voyez-vous de qui je veux parler ? Peut-être… Pas du tout… Sûrement… de ce candidat encore ministre, qui choisit, pour la première fois de sa carrière, d’affronter en direct les électeurs à l’occasion des législatives. Oui, mais pas n’importe où. A Boulogne Billancourt, dans une circonscription, largement acquise à la droite… Comme on dit.

Candidature à Haut risque que celle de Claude Guéant !!!

Une fois de plus, au risque de me répéter et ce depuis des années, je trouve indigne à défaut de m’étonner qu’ un haut personnage de l’état, qui pourrait mettre sa notoriété au profit de son camp pour reprendre une circonscription à la gauche, prétende s’installer à l’assemblée nationale sans effort. Cela manque d’audace,… et d’efficacité.

Sans parler du fait que je suis surprise que M. Baguet laisse ainsi sa place. Lui aurait-on fait des propositionsquil’aient persuadé d’accepter sans faire de bruit.

Roselyne Bachelot s’exprimait ainsi en direct à la télévision pour espérer voir Rachida Dati s’effacer devant François Fillon, expliquant qu’on lui  proposerait autre chose. Nul doute que cela se passe ailleurs que dans le 7ème arrondissement de Paris…

Mais surtout, on assiste à des "parachutages", et "recasages" douillets des ministres du gouvernement. Cela voudrait-il dire qu’ils veulent assurer leur avenir tant ils n’ont que peu d’espoir de voir leur candidat réélu et leur place au gouvernement assurée.

A moins qu’ils ne soient même pas sûrs que leur candidat, sera candidat. Qui sait !

Dominique Baud

 

19/12/2011

Une circonscription à succès

Décidemment, la 2ème circonscription de Paris n’a pas fini de faire parler d’elle.

Après Rachida Dati, François Fillon, Alain Lambert, voilà que le parti socialiste vient d’annoncer le nom de son candidat. Et ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit d’Axel Kahn.

Un candidat qui pourrait par son expérience, son charisme, sa stature nationale, rogner des voix auprès des indisposés des parachutages.

Des débats qui devraient au moins gagner en qualité. Une circonscription si convoitée le mérite bien.

Dominique Baud

 

16/12/2011

Et le gagnant sera...

François Fillon veut la 2ème circonscription de Paris et François Fillon a déjà l’investiture de l’UMP avant même que la commission ne se réunisse. Parachutage encore et toujours, mais pas pour gagner une nouvelle circonscription, pour assurer son élection.

Jean-François Copé ne veut pas exclure Rachida Dati…. On en connaîtra peut-être jamais les vraies raisons, mais si elle était exclue, que se passerait-il ? Auprès de qui se tournerait-elle ? Et l’UMP y gagnerait-elle ? Pas sûr…Et qui a contribué à la construction du personnage et à son ascension fulgurante… Aucun scrupule pour prendre la place des autres, mais pas question de laisser qui que ce soit s’installer sur ce qu’elle considère son territoire. J’avais raison il y a 5 ans, lorsque je disais aux élus locaux du 7ème  présents sur le terrain depuis des années,  de se méfier, de résister….

Le président de la fédération UMP de Paris le somme pourtant de régler « le problème »… et pour cause.

Aujourd’hui, il n’y a pas grand monde pour trancher. Pourtant, il semble que ce n’est pas faute que de nombreuses propositions lui aient été faites.

Mais voilà qu’un scenario revient de plus de plus souvent…. Rachida Dati pourrait récupérer la 12ème circonscription de Paris, et le député de la 12ème, la 13ème. Jeux de chaises musicales dans notre arrondissement. Exit du député de la 13ème, parachuté, en juin 2007. Tout le monde nie. Mais dans le passé, on a nié aussi, Rachida Dati, Maire du 7ème….

Alors, qui peut dire aujourd’hui… le nom des gagnants.

Dominique Baud