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12/11/2012

Moins d’une semaine …

 

Cette élection serait un non-évènement si elle n’avait été le centre de manifestations verbales particulièrement violentes entre les deux candidats restés en lice et qui tous deux prétendent, à compter de dimanche prochain, devenir le président de l’UMP, voire même déjà, le candidat pour l’élection présidentielles de 2017.

Deux hommes bien différents.

L’un qui est vu en candidat sobre, posé, de bonne éducation, dont les déclarations sont jugées, souvent après coup, pleine de bon sens, mais…

L’autre, tribun, provocateur, ambitieux et …chef de parti….

Pour qui les adhérents de l’UMP vont-ils voter dimanche ? D’ailleurs ont-ils vraiment envie de voter pour l’un ou l’autre ? Et combien seront-ils à aller voter ?

Un jour, ils sont 300.000, le lendemain, on nous parle de 260.000, mais il est vrai que les mails se bousculent y compris auprès de ceux qui ne sont plus adhérents depuis des années.

Laurent Wauquiez lui-même a déclaré en direct que 50% de votants, ce serait satisfaisant…

On sent bien le malaise. Si dans un parti, seulement la moitié des militants se déplacent pour élire leur président, je ne sais plus ce que c’est qu’un militant.

Mais somme toute, avec les élus que nous avons, il est vrai que le militantisme n’existe plus. Plus de permanences, plus de réunions, plus d’actions de terrain… Pas étonnant qu’on perde les élections les unes après les autres… On oublie les électeurs entre deux élections et on voudrait qu’ils se souviennent de vous au moment de voter !!!

Dominique Baud

 

 

31/08/2012

8.000 signatures… Qui dit mieux

Pour prétendre être candidat à la Présidence de la République, il suffit de recueillir 500 signatures, mais pour prétendre à être candidat à la Présidence de l’UMP, c’est une autre affaire. Ce sont presque 8.000 signatures qu’il faut obtenir, je présume des adhérents à jour de cotisation.

Avec une assiette respective de 50.000 parrains pour le 1er et de 200.000 à 250.000 pour le second,

On peut se demander devant de telles contraintes qu’elle est l’élection la plus importante.

Ainsi d’ailleurs, les deux candidats les plus « gros » ont déjà réglé l’affaire des plus « petits », puisqu’un débat vient d’être annoncé,…, à deux, Fillon face à Copé….

Et les autres…. C’est déjà décidé, ils n’auront pas leurs signatures….

Je soutiens depuis longtemps l’idée que, même si dans l’absolu, dans une élection quelle qu’elle soit les candidats ne sont pas égaux ne serait-ce que de part leur passé, on doit, dans une démocratie leur donner les même moyens lors d’une campagne.

Mais cela c’est de la pure utopie.

Alors bien sûr, dans l’absolu, Jean François Copé devrait démissionner de son poste puisqu’il est candidat. Mais il est de pure hypocrisie de croire que cela lui enlèvera des moyens.

Mais le comble pour moi est que ceux qui réclament cette démission plus fort que les autres, sont les premiers à n’avoir jamais respecté cette exigence…..Regardez du côté de la Fédération UMP de Paris….

Dominique Baud

 

Des histoires de fichiers…

Rien de nouveau à l’UMP. Dès que des élections internes s’annoncent, on reparle des fichiers.

Et dans le XVème, « laboratoire » de toutes les expériences, on connait bien le sujet.

La règle était d’essayer d’empêcher tout candidat autre que celui désigné par les instances nationales du parti de se présenter. Et pour ce faire, il fallait décourager les autres candidatures, le meilleur moyen étant de les empêcher de pouvoir disposer du fichier pour faire campagne.

Ainsi et de fait, le seul qui pouvait y avoir accès était le candidat officiel

C’est pourquoi il est risible de lire aujourd’hui que le président de la fédération UMP de Paris, artisan de ces élections internes tout à fait antidémocratiques conteste aux autres ses propres méthodes, qui bafouent d’ailleurs les statuts du parti

http://lelab.europe1.fr/t/fichiers-d-adherents-ump-cope-e...

On peut aussi s’interroger sur des députés qui bafouent même dans leur propre parti, le règlement interne qu’ils ont mis en place.

Et dire que François Fillon parle d’une nouvelle gouvernance…. Les propos et le comportement de certains de ses soutiens les plus visibles risquent de ne pas vraiment l’aider ?

Car au-delà même de ce sujet récurrent qu’est l’utilisation des fichiers, ils agitent maintenant un autre fantasme, celui de demander à Jean François Cope de retirer sa candidature.

Quelle élection magique appellent t-ils de leur vœux en plaidant pour un seul candidat !!!

Même moi qui ne suis plus à l’UMP (exclue pour avoir osé en 2007, me présenter contre le candidat parachuté désigné par le parti pour notre circonscription), je reçois des mails… De Jean François Copé et de Valérie Pécresse (soutien de François Fillon).

Alors au moins, une chose est sûre, ces deux candidats ont le fichier… Mais apparemment pas à jour !!!!

Dominique Baud

 

15/07/2012

Pour qui roule t-il ?

Sans doute pour lui…

Ou plus sûrement pour personne en apparence, et demain pour celui qui aura de façon plus sûre le vent en poupe et avec lequel il aura le mieux négocié. Cela s’appelle de l’opportunisme.

La Politique (avec un grand P) mérite mieux, tout comme nos concitoyens d’ailleurs.

Et lorsqu’il explique que son défaut de positionnement est la représentation d’une démarche d’indépendance, je pense qu’il est le seul à y croire.

Reprenez ses interventions, ses interviews et vous comprendrez.

Alors comme d’autres, il déclare qu’il va profiter de l’été pour se déplacer dans les circonscriptions et écouter les attentes des militants.

C’est bien nouveau…

Ou plutôt pour en faire quoi, des promesses oubliées sitôt élu ???

Qui est-ce ?

Dominique Baud

 

03/06/2012

Récidive anti démocratique

Angle Rue St Charles/ Rue de la Convention

 

31/05/2012 - Avant

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31/05/2012 - Après

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01/06/2012 - Au matin

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Rue da le convention

31/05/2012 - Avant

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31/05/2012 - Après

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01/06/2012 - Au matin

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27/05/2012

C’était trop espérer

Hier lorsque j’ai posté mon article, j’espérais que le sens démocratique animait chacun des candidats aux législatives de notre circonscription.

C’était je vous l’assure, tout sauf de la naïveté.

Aujourd’hui, je sais que le soin que nous avons pris à ne mettre des affiches qu’à côté de celles des autres candidats, même de ceux qui placardent les rares emplacements disponibles, n’a reçu que du mépris. 

Preuve en est. Au-delà des idées défendues, il y va du comportement, souvent révélateur.

Appréciez, cela vous  aidera à faire votre choix le 10 juin prochain.

 

Dominique Baud
Candidate aux élections législatives
13ème circonscription de Paris

 

 

1ier EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

A26-05-2012-Avant.jpg

Le 26 mai au soir après

A26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai début d'après-Midi

A27-05-2012.jpg

 

2ème EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

B26-05-2012-Avant.jpg

Le 26 mai au soir après

B26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai  début d'après-Midi

B27-05-2012.jpg

3ème EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

C26-05-2012-Avant.jpg

Le 26 mai au soir après

C26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai début d'après-Midi

C27-05-2012.jpg

 

 

Retour de collage

Retour de collage, ce soir à 1h30. Personne dans les rues en ce samedi de week-end de Pentecôte. Nous avons décidé d’une stricte ligne de conduite en respect de la démocratie qui consiste à permettre à chacun de pouvoir s’exprimer, y compris par l’affichage.

Il y a bien sûr les panneaux électoraux. Les concernant, normalement, il est interdit d’y toucher. Chaque candidat a seul autorité pour y coller ses affiches.

Et il reste quelques espaces de collages, de moins en moins nombreux mais où certains s’octroient tout l’espace….Ce qui n’est manifestement pas du goût de tout le monde… De fait, cela nous a permis de glisser quelques affiches aux endroits restés ou devenus libres.

On verra si tout le monde a ce respect de la démocratie. On a pris des photos, avant et après, photos prêtes à être publiées si nécessaire.

Dominique Baud

 

21/03/2012

Exclusions, ça commence…

Thierry Solère serait-il le premier à être « provisoirement exclu » pour désobéissance? En effet, il ose se présenter aux législatives contre un parachuté « célèbre » et investi, Claude Guéant.

Sans doute encore une preuve qu’à l’UMP, on investit les candidats au mérite, à la proximité… et tout et tout…

« Beau discours » comme a dit Nicolas Dupont-Aignan aujourd’hui, il ne reste plus qu’une chose, l’appliquer.

Et c’est vrai pour tout.

A qui le tour maintenant, Brigitte Kuster, David Alphand, Rachida Dati… Pour ne parler que de Paris.

Dominique Baud

 

13/03/2012

69ème rang mondial

Pas de quoi être fier. C’est le rang qu’occupe la France en terme de respect de la parité en politique.

Pays moderne, développé…

Mais tant que des hommes, élus depuis quand…des décennies sans doute, se justifieront en déclarant avec ironie que « La qualité n’est pas une question de sexe »… Il est certain que la situation ne progressera pas et que la représentation des 54% des électeurs, qui sont des femmes, ne s’améliorera pas.

Et bien oui, je suis d’accord pour que les partis qui ne respectent pas la parité ne puissent dorénavant plus obtenir de subventions publiques.

Honte à tout parti politique, dont les dirigeants sont parmi les plus hauts personnages de l’état…, sont députés, les mêmes qui font la loi… et qui ne la respectent pas…

Dominique Baud

 

 

02/03/2012

Que vont faire les jeunes ?


C’est la question qui se pose particulièrement à la veille de chaque élection présidentielle et à laquelle il serait hasardeux de répondre avec des à priori.

Car contrairement aux clichés trop souvent soulignés par la presse, il y a chez de nombreux jeunes un capital de réflexions et d’échanges dont certains devraient plutôt s’inspirer.

Mais pour cela, il faudrait accepter de les entendre, de les écouter, même quand ils contestent ou critiquent, et ne pas se contenter de groupies prêtes à obéir au « chef » simplement parce « qu’il a dit », qu’on le leur a demandé, et ce même si au fond d’eux-mêmes, leur conviction est ailleurs. (Dans notre 15ème arrondissement, je me souviens encore de cette jeune fille, militante UMP, finissant pourtant des études d’avocat, qui distribuait des tracts contre les travaux du Centre Beaugrenelle. Elle savait que j’avais soutenu ce projet contre l’avis des élus de la majorité du XVème arrondissement et m’a avoué être d’accord avec moi. Mais « on » lui avait demandé de distribuer ce tract donc…).

Aujourd’hui, j’ai entendu bon nombre de jeunes exprimant sur les ondes leurs regrets de constater la tournure que prend cette campagne électorale.
Observer chaque jour, un nouveau combat où deux camps s’affrontent ne les intéressent pas, ne leur donne pas envie pour demain, ne leur permet pas de faire sereinement un choix.
Ils aspirent plutôt à ce que le débat soit relevé et serait davantage prêts à voter pour celui ou celle qui accepterait de reconnaître qu’une bonne idée puisse venir du camp adverse.

Mais cela, les politiques l’entendront-ils ? Pas sûr.
Ils sont tellement sûrs d’avoir toujours raison qu’ils n’acceptent aucune contradiction et surtout pas venant de leur propre camp.

Grave erreur, si on refuse d’entendre les contestations de ceux qui pourtant, seraient prêts à voter pour vous… Le risque est de les perdre.

Dominique Baud

14/01/2012

Ce matin, on m’a entendu sur France info…

Voilà ce que qui m’a été affirmé ce matin, à plusieurs reprises, dans le XVème arrondissement.

En fait, c’était Brigitte Kuster qui avait parlé. Mais bon nombre d’habitants du XVème, qui finalement me connaissent bien et reconnaissent aujourd’hui la réalité de mes combats, ont retrouvé en sa prestation, les termes de mes  propres discours. Comme quoi ils sont toujours autant d’actualité, plus de 5 ans après.

Souvenez-vous, élue de Paris pendant 7 ans, très active, très présente, face au départ prévisible de René Galy-Dejean, après avoir appris officiellement que la 13ème circonscription de Paris serait « réservée à une femme… et ne serait en aucun cas donnée à un ancien ministre, notamment pas à Jean-François Lamour… » (Valeurs actuelles…), je n’ai pourtant jamais été reçue par la commission d’investiture, et celle-ci sera donnée à un ancien ministre, parachuté, en mal de se recaser et de gagner sans effort une circonscription acquise à la droite.

Devinez…. Qui ?

« Candidature de pantouflage », dirait Rachida Dati.

A l’époque, tout le monde contestait ma « dissidence »…. Les temps changent.

Je suis contente de voir aujourd’hui, mes anciennes collègues décidées à se battre. Je suis sûre que seule une telle détermination, dans les mots et dans les actes, permettra d’avancer.

Car pour ma part, et vous le savez, car je me suis souvent exprimée sur ce sujet, payer pour ne pas mettre de femmes devrait être interdit. En 2007, ce sont « 4 126 899,9 d'euros de pénalité qui ont été payés par l'UMP en 2007 » (source, observatoire de la parité).

 Je citerai en appui les propos de Brigitte Kuster… Vous comprendrez mieux comment on a pu croire sans difficulté que ces propos pouvaient être les miens, à peu de choses près : « …Les deux tiers de la 4e circonscription sont dans le 17e, arrondissement dont je suis élue depuis 10 ans, maire depuis 3 ans et où je vis depuis 30 ans. J’ai toute la légitimité pour me présenter, d’autant plus quand l’UMP prône le renouvellement, la féminisation et le rajeunissement pour les législatives. Il faut arrêter de définir des règles et de ne pas se les appliquer à soi-même …».

 « …De façon générale, les femmes ne sont pas encouragées à se lancer en politique. Mais lorsque des femmes décident de se présenter, qu’elles ont la légitimité et les compétences, et que le parti ne les choisit pas excepté dans les circonscriptions perdues d’avance, cela est vraiment désespérant …».

Géraldine Poirault-Gauvin en rajoute. Je souscris, mais comprenez que cela me fasse un peu sourire, aujourd’hui, après tout ce que j’ai entendu et subi il y a 5 ans. Mais je suis bien décidée à aller de l’avant et heureuse de voir qu’il se passe quelque chose avec sa pétition, "les Parisiennes en colère"…, en représailles devant ce scandale …".

Mais tout de même, qu’on n’accorde pas à Rachida Dati, maire du VIe, d’être celle qui aurait « lancé la première la fronde sur le sujet, il y a quelques mois ».

D’autres ont réagi avant elle, même si elles ne bénéficiaient pas d’une même notoriété.

Et, n’oublions pas le parachutage de cette dernière, ex-ministre, dans le 7ème arrondissement de Paris, en 2008 et le fait qu’elle soit tout de même aussi député européen !!!

Il y va de la crédibilité  des femmes

Pour autant, je soutiens son expression de se présenter pour " tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique ".

J’aime bien aussi les propos de Chantal Jouanneau, même si je les aurais d’autant plus appréciés en 2007 : " …On avait des femmes formidables à Paris qui ont été écartées…. J'ai toujours dit qu'il fallait leur faire une place, c'est dommage … ».

Aujourd’hui, allons de l’avant, servons-nous du passé pour avancer et saluons ces prémices de solidarité féminine auxquelles devraient se rallier, toutes les femmes, y compris celles investies… dans des circonscriptions difficiles à reconquérir.

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

 

06/10/2011

Je me souviens

 

Lors de la première réforme des retraites proposée par François Fillon, alors élue de Paris, avec quelques collègues… très peu nombreux cependant, je manifestais dans la rue, témoin qu’il ne faut pas seulement manifester pour contester mais qu’on peut aussi manifester pour soutenir.

Les consignes de la direction, toujours la même, de la Fédération UMP de Paris était de rester chez soi… De peur d’être ridicule !!!

Le coup de fil que j’ai passé ce jour là au Président UMP de la Fédération de Paris, alors même que je défilais rue de Rivoli au milieu de milliers de personnes, l’a contraint de conclure que j’avais raison, qu’il aurait du mobiliser les sympathisants et militants, qu’il le ferait la prochaine fois ….

Il n’y aura pas de prochaine fois… Devoir de mémoire pour François Fillon  !!!

Aujourd’hui, avec les primaires organisées par les socialistes, j’ai l’impression de revivre un peu la même chose. Depuis des mois, j’entends, à mon grand drame, la droite contester ces primaires. Pourtant je ne vois pas quelle gloire elle va tirer d’une candidature unique sous prétexte d’un président sortant…Et j’ai peur du résultat de ce choix imposé.

Et même si je ne soutiens pas les programmes des candidats socialistes aux primaires, je reconnais que quelques propositions des uns et des autres me séduisent.

Et une fois de plus, je redis que la droite serait sortie grandie d’organiser elle aussi des primaires, quitte à y exprimer sa propre originalité.

Mais, c’est dit… on le fera la prochaine fois…S’il y a une prochaine fois…

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

19/08/2011

Une histoire de partis politiques…

 

Ne nous faisons pas d’illusion, tous les partis politiques ont le même comportement. Le dialogue, la démocratie… s’arrêtent aux portes des investitures décidées de façon unilatérale par des « princes » qui eux s’autorisent tout ce qu’ils interdisent aux autres.

Ce sont les explications des révoltes qui voient de plus en plus souvent le jour même si du fait des pressions exercées, certaines s’évanouissent avant d’avoir abouti.

Sauf que peut-être, le temps des manants obéissants est révolu !

Le risque prétendu que le sénat puisse passer à gauche du simple fait d’une liste dissidente à Paris est assez peu crédible.

Mais le fait que le Président de la Fédération UMP de Paris soit en colère car son autorité se fragilise de plus en plus, l’est beaucoup plus.

Il est dommage qu’il ne puisse admettre, comme pour d’autres élections, comme les municipales par exemple, que la présence de plusieurs listes au 1er tour, quitte à ce qu’il y est une fusion au 2ème, puisse enrichir un conseil municipal.

Pierre Charron affirme avoir le soutien de 174 grands électeurs. Sans doute bon nombre d’entre eux sont-ils déçus, blessés voire scandalisés par les méthodes internes utilisées depuis des années.

Maintenant, si Pierre Charron est élu, il conviendra qu’il s’engage à travailler et à intervenir au sénat plus qu’il ne l’a fait pendant les 7 années où je l’ai côtoyé au Conseil de Paris.

Tolérance zéro… selon le Président de la Fédération UMP de Paris. Dissidence = exclusion. Mais comment a-t-il pu, lui, échapper à ce traitement. Suis-je bête, c’est lui « le Prince ».

Car il serait simple d’éviter ces dissidences passées et à venir. Il suffirait d’accepter que le pouvoir soit partagé, meilleur gage de réussite que la concentration historique dans les mêmes mains depuis des décennies.

Mais ne croyez pas qu’à gauche ce soit plus simple. On y constate le même comportement et les mêmes raisons de dissensions entre le parti socialiste et les radicaux de gauche, en passant par les verts, les communistes et le Front de Gauche.

Mais, au delà des dissidences, le plus grand risque que court le sénat pourrait être le mécontentement latent des élus locaux, pas toujours respectés et de moins en moins entendus.

A suivre…

Dominique Baud

07/08/2011

Disparition…

 

On a alerté mon attention sur un article fort intéressant du Canard Enchainé du 20 juillet dernier, intitulé pour ceux qui voudraient le lire : Un exploit des flics de la « délinquance astucieuse ».

Bon nombre de personnes, bien au-delà des lecteurs de ce blog, ont suivi les rebondissements des fraudes électorales internes à l’UMP dans la 13ème circonscription de Paris (la mienne), XVème arrondissement, pour tenter de faire élire une élue de l’arrondissement, secrétaire de circonscription.

Et en 2008, lors des élections municipales, cette même élue a été prise en flagrant délit de triche, en accompagnant des personnes âgées, de leur maison de retraite au bureau de vote, et leur donnant des consignes concernant le bulletin à jeter et celui à mettre dans l’enveloppe, et ce à la porte de l’isoloir.

Mais voilà, malgré les recours que j’ai déposés, les autorités judiciaires saisies, si elles n’ont pu contester ces témoignages factuels, ont considéré qu’au vu de l’écart de voix, on ne pouvait annuler l’élection.

En bref « Ils n’avaient pas assez triché pour que l’élection soit annulée et sont donc aujourd’hui élus et aux commandes de l’arrondissement ».

Et voilà qu’en novembre 2009, cette élue du XVème, la même interpellée dans ces deux cas, est convoquée devant les policiers. Et, à leur grande surprise selon l’article du journal, elle raconte ce qu’elle a fait lors des élections municipales de 2008, elle, élue sortante, fille de….et 4ème sur la liste concernée….Elle raconte ce qu’elle a essayé de nier lorsque j’ai engagé une procédure auprès du tribunal administratif, auprès du Conseil d’Etat et auprès du procureur de la république qui a classé ma plainte sans suite.

Et aujourd’hui, la confession prise sur un procès-verbal séparé a disparu… On se demande pourquoi !

Voilà qui a de quoi raviver quelques mauvais souvenirs. Au passage, je vous rappelle qu’elle a conservé son mandat d’élue municipale et que moi, j’ai perdu le mien.

Je remarque qu’il est écrit « des militants socialistes et des dissidents UMP avaient remarqué ce manège. Et ils s’étaient offusqués de l’entendre susurrer à de vieilles dames, sur le seuil de l’isoloir, des consignes telles que : « Ce bulletin de vote, vous le gardez ; celui là vous le jetez ».

Il s’agissait, vous l’avez compris, de garder celui de la liste conduite par Philippe Goujon et de jeter celui de la liste que je conduisais.

Les dissidents UMP dont il est fait état dans l’article, ce sont les assesseurs et membres de ma liste qui témoins des scènes m’ont immédiatement alertée pour que je me rende sur place, dans les bureaux de vote concernés pour constater avec eux le manège. En effet, les résultats des législatives de 2007 et des témoignages oraux qui ont suivi, m’avaient conduite à solliciter mes amis pour m’aider à assurer une surveillance très vigilante dans tous les bureaux de ma circonscription.

Quant aux militants socialistes, certes, ils ont reconnu voir le même manège (et même depuis des années…) mais se sont contentés d’une brève observation sur le procès-verbal, se sont servis de mes observations pour alimenter leurs blogs mais se sont bien gardés de soutenir les recours et plaintes que j’avais engagés. Devinez pourquoi… Ils ont gagné un conseiller de Paris en plus. Alors…

Etes-vous prêts à revoter en 2012, aux élections législatives, pour des candidats présents sur cette liste ? A vous de voir mais je suis sûre que dans les deux circonscriptions du XVème arrondissement vous pourriez faire un meilleur choix… à droite bien sûr, si cela veut encore dire quelque chose.

Dominique Baud

06/04/2011

26 propositions pour clore le sujet, rien de moins sûr !

Combien de voix Jean-François Cope a-t-il fait gagner au FN en commençant son discours d’ouverture au débat sur la laïcité ?

Voilà ses propos … "Les Français ont besoin de solutions. Le FN a besoin de problèmes … un problème en moins, c'est un argument électoral en moins pour Marine Le Pen".

Il oublie que les problèmes sont là, bien réels pour une grande majorité de français qui s’inquiètent de leur avenir. En 2007, ils y croyaient, ils espéraient…Aujourd’hui le pessimisme les a gagné. Vont-ils garder leur emploi ?… Pourront-ils payer les études de leurs enfants ?…Combien de temps ces derniers mettront-ils à trouver du travail ?....Comment et pour quel prix seront-ils soignés demain ? … Comment feront-ils pour trouver une solution au problème de dépendance de leurs parents ?….Que sera demain le niveau de leur pouvoir d’achat ?

Alors oui, il y a des problèmes et croire ou vouloir faire croire qu’ils sont crées pour alimenter une campagne politique est l’expression d’une méconnaissance de la réelle situation de la majorité de ses concitoyens et notamment de ceux qui travaillent et qui n’ont rien d’assistés.

Le parti socialiste n’a pas été oublié dans ses propos. Normal.
Mais, après 4 ans de gouvernement, il est difficile de faire croire qu’il est dans le camp de ceux qui ont les solutions.
Ce camp existe-t-il d’ailleurs ?

Ce sont les hommes politiques qu’il faut changer, eux et leurs méthodes qui ne changent pas. Alors seulement on pourra y croire à nouveau.

Pensez à une école… Une directrice ou un directeur fabuleux… à l’écoute, pédagogue, ouvert, disponible…. En un an voire moins, s’il change, tout peut basculer. Et l’inverse est tout aussi vrai.

Oublier son ambition personnelle au profit des intérêts de la France et de ses concitoyens Vaste programme !!!

Mon programme pour les jours qui viennent … Vous faire par de mes impressions sur ces 26 propositions mais aussi alimenter de mes commentaires les propositions de nos adversaires socialistes.

A bientôt

Dominique Baud

05/04/2011

Jour J

 

On en parle depuis des mois…

Ce sujet  polémique a divisé, même à droite…

Il a tellement divisé qu’il est réduit à son minimum et se passera de la présence du 1er ministre.

Je veux parler, vous l’avez compris du débat sur la laïcité organisé par l’UMP, qui, vous ne pouvez l’oublier, s’appelait au début débat « sur la place de l’Islam ».

Car, il est là le sujet.

Je ne suis pas convaincue de son utilité d’autant qu’il se déroulera hors des partenaires directement concernés.

Une chose est sûre, ce ne sont pas nos racines ou nos pratiques judéo chrétiennes qui ont provoqué une telle initiative.

Dominique Baud

28/03/2011

Nouvelle ère !

 

Il n’y a pas si longtemps, on mettait une pancarte UMP autour du cou d’un âne, l’âne était élu.

Hier, c’était un Handicap, des candidats investis par l’UMP, des sortants, des notables, des anciens ministres, ont été battus : Isabelle Balkany, investie par l’UMP (44% des voix) battue par Atnaud de Courson, DVD, Marie-Cécile Ménard, candidate UMP sortante battue par Jean Christophe Fromantin, (70%des voix) maire DVD de Neuilly sur Seine, Dominique Perben, ancien ministre, battu à Lyon face au candidat DVD Jean-Jacques David (54,06%), maire du 6ème arrondissement. Que ce dernier n’a-t-il pas entendu, j’imagine très bien, pour avoir assumé ses choix et gardé son indépendance….

Un espoir pour les candidats DVD des prochaines législatives de juin 2012…

Le PS a recueilli 36,2% des voix soit 625 sièges.

Avec 18,6% des voix,  l'UMP a 241 sièges.

 Le Front national en a eu 11,56% des voix et seulement 2 sièges.

 

Qu’on soit d’accord ou non avec le Front National, avouez qu’en terme de représentation, c’est faible dans une démocratie qui se veut être la représentation de l’expression des français.

Car en fait qu’est ce qui est plus « dangereux » ? Permettre au Front National d’obtenir quelques sièges en nombre significatif en proportion des voix obtenues… ou l’aider en essayant de l’écarter avec de mauvais arguments, à se retrouver au 2ème tour des élections présidentielles.

 Quel Mea Culpa…Tout pour alimenter les ambitions de ses adversaires

« … Ce n’est pas une victoire pour les socialistes, il faut relativiser car les cantonales restent un scrutin local, les résultats du Front National sont le fruit de la crise et des inqui études des français, ni le Front National, ni le Parti socialiste n’ont de projet et encore moins de solutions, l’espoir de la gauche a été enrayé puisqu’elle n’a pas gagné les 8 à 10 départements qu’elle envisageait … ».

 

Dominique Baud

23:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cantonales, abstention, fn, ump, ps, dvd

26/03/2011

A qui profite « le crime » ?

 

Jean de la Fontaine

« La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur ».

Le 1er enseignement du premier tour des cantonales est qu’avoir changé les règles électorales, en catimini, pour éliminer ses adversaires, n’a pas été du goût des électeurs dont plus de 50% ont préféré s’abstenir.

Car en effet, si une telle règle avait pour projet de limiter les triangulaires, pour ces dernières élections le « crime » n’a pas profité à ceux à qui il était destiné.

Rappel des faits :

 « Les élections cantonales se déroulent dans chaque canton. Elles sont organisées sur deux tours, sauf si l'un des candidats en présence obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.12,5% des électeurs inscrits sont nécessaires pour qu'un candidat accède au second tour. Si un seul candidat franchit cette barre, le candidat arrivé en seconde position participe également au second tour. Dans le cas où aucun des candidats ne franchit ce seuil, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent au second tour ».

La loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 - article 2, a modifié l'article L210-1 du Code électoral. En conséquence, le seuil de maintien au second tour passe de 10,0% des inscrits à 12,5% des inscrits.

J’ai écrit un post sur ce blog le 23 janvier 2011 qui se terminait par :

 

« Un jour, qui n’est peut-être pas si loin, ce genre de méthodes qui déshonore la Politique avec un grand P, se retourneront contre ceux qui les auront décidées et votées mais aussi contre ceux qui ne les auraient pas combattues.

A ce titre, je ne me souviens pas avoir entendu les socialistes contester cette mesure. Et pour cause ».

 

Qui osera, aujourd’hui, me donner tort ?

Dominique Baud

 

20/03/2011

L’abstention … est un enseignement

On ne se refait pas. Evidemment ce soir, j’étais toute ouïe pour entendre les résultats des élections cantonales, les commentaires des uns et des autres, voire les contradictions dans les discours. Et bien, une fois de plus, on n’a pas été déçu. Tout y était.

Dès 20 heures, Jean François Copé déclarait ne pouvoir tirer aucun enseignement à cause de l’abstention, dont le taux est un record puisque supérieur à 55%.

Ce commentaire est déjà une première  erreur d’appréciation. Les combats que mènent aujourd’hui bon nombre de peuples pour pouvoir s’exprimer ne peuvent que conduire à une désapprobation encore plus importante envers ceux qui ne votent pas. Sans parler de ceux, hommes et femmes, qui se sont battus dans notre pays pour obtenir ce droit.

C’est pourquoi une abstention aussi  forte en de pareilles circonstances  devrait conduire tous les représentants politiques à se remettre en cause et à fortiori le parti de gouvernement.

Quant aux résultats des votes des électeurs qui se sont déplacés, ils ont provoqué la confusion.

On a  entendu la voix de François Hollande appeler à voter pour un candidat UMP plutôt  que pour un candidat FN. On a entendu Valérie Pécresse dire qu’elle voterait pour un candidat PS plutôt que pour un candidat FN .

 Mais on entend aussi Jean-François Copé, Dominique Paillé dire que dans les cantons où l’UMP ne pourrait se maintenir, ils laisseront chaque électeur libre de leur  choix !!!!  sachant que « nous ne voterons pas Front National »… « Que nous serions très tristes s’ils votaient Front National ».

J’ai même entendu un élu de Seine et Marne déclarer qu’il fallait laisser le choix aux électeurs sous réserve qu’ils ne votent pas FN au 2ème tour…. Qu’en conclure s’il ne reste qu’un PS contre un FN.

Si  ce n’est pas de la langue de bois !

Pour ne pas voter FN, ils devraient voter Front de Gauche…

Dominique Baud