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28/12/2010

A lire...un espoir de changement de méthodes!!!

Ces ministres qui cherchent leur place à l'UMP

Par Anne Rovan, Jean-Baptiste Garat Le figaro.fr 

Au gouvernement, certains s'inquiètent de voir les postes clés leur échapper. 

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gifJean-François Copé ne manque pas d'ambition. Mais s'étonne de celle qui anime les ministres. «Les parlementaires, dit-il, proposent leur aide de façon très sympa. À l'inverse, certains ministres et anciens ministres se poussent du col. Ils revendiquent carrément des postes à la direction du parti.» Le secrétaire général de l'UMP, qui dévoilera le nouvel organigramme du parti courant janvier, serait donc assailli de demandes. Il y a consacré beaucoup de temps, depuis son arrivée rue La Boétie, mi-novembre, jusqu'à son départ pour Cuba avant Noël.

L'appétit des ministres n'est pas vraiment une surprise. «Tout le monde se souvient de 2007. Ceux qui ont entouré Sarkozy pendant la campagne ont été nommés au gouvernement. Le parti, c'est le meilleur moyen de montrer que l'on soutient le président. C'est une bonne porte d'entrée pour espérer faire partie de ceux qui compteront après la présidentielle de 2012», décrypte Hervé Novelli, le secrétaire général adjoint du parti.

«L'agacement» de Sarkozy  

Mais Copé n'est pas disposé à donner suite à toutes les offres de service. «Le problème dans l'organigramme actuel de l'UMP, c'est que seuls les ministres ont des postes à responsabilité», avait-il déclaré bien avant son arrivée à la tête du parti majoritaire. Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. Et en a discuté avec Jean-François Copé au cours d'un récent tête-à-tête. «Le président de la République considère aussi que ceux qui sont au gouvernement ont été servis. Il y a une petite pointe d'agacement chez lui à voir les ministres réclamer», explique un proche des deux hommes. Dominique Bussereau, nommé membre du bureau politique, n'y voit aussi que des avantages. «Il a raison de prendre des gens qui ont des disponibilités et qui ne sont plus au gouvernement», explique l'ancien ministre de l'Agriculture.

Certains ministres ou «ex» savent donc à quoi s'en tenir. Et ne se font guère d'illusion. Éric Besson, secrétaire général adjoint de Xavier Bertrand, n'a pas été reconduit. Et ignore encore quel sera son rôle dans la nouvelle organisation. «Je n'ai rien demandé et on ne m'a rien proposé», explique le ministre de l'Industrie. «S'il y a des choses à faire à l'UMP, je suis disponible, précise-t-il. Mais si les ministres ne sont plus les bienvenus, ce n'est pas grave.» D'autres ministres ont déjà eu des déconvenues. L'ancienne secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, visait un poste de secrétaire générale adjointe et a dû se rabattre sur le Parti radical de Jean-Louis Borloo, tout en demeurant membre du bureau politique de l'UMP. Laurent Wauquiez, proche de Xavier Bertrand -le prédécesseur de Jean-François Copé-, a dû renoncer à la coordination du projet. Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas en charge des conventions puisque les conventions n'existent plus dans le format ancien. Nadine Morano, qui se sentait prête à devenir secrétaire générale du parti, a vu Jean-François Copé avant les fêtes. «Nadine pense qu'elle peut tout faire à l'UMP. Et c'est vrai qu'elle a toujours été très active dans le parti. Elle place toujours une réunion UMP dans chacun de ses déplacements ministériels», explique un ancien ministre. Dans l'attente d'en savoir plus sur leur sort, certains multiplient les critiques. D'autant plus que deux ministres ont échappé à la «doctrine copéiste»: Bruno Le Maire préparera le projet et Valérie Pécresse coordonnera les think-tanks. Les nominations de François Baroin et Luc Chatel qui pourraient bientôt intervenir risquent aussi de faire grincer les dents. «Copé, on ne sait pas bien s'il veut rassembler ou se conduire en chef de clan. Pourtant, là où ça compte, il se conduit en chef de clan», confie un membre du gouvernement. Lequel ajoute: «Copé doit faire attention aux choix qu'il fera. Le départ de Rama Yade, c'est une première alerte. Le fait de ne pas avoir su garder ce talent, c'est un échec. Et il doit l'analyser comme tel.»

Que les ministres se rassurent. Des places pourraient aussi se libérer d'ici à 2012. Car, à l'UMP, dorénavant, «c'est la fonction qui compte et pas le titre», explique un proche du secrétaire général qui ajoute que, ministre ou pas, «celui qui ne fera pas le job sera remplacé».

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Belle conclusion...Ce serait nouveau, mais au combien plus juste et efficace. Attendons de voir.

Des responsables présents et actifs, des élus présents et actifs au lieu des chaises vides, des excuses « bidon », tout cela pour cause de cumuls tellement nombreux que de fait ceux qui sont connus sont en fait ne sont nulle part sauf là où cela se voit, c'est-à-dire dans la presse ou à la télé.

Alors oui, belle conclusion, mais chassez le naturel, il revient au galop.

Mais je veux bien avoir tord. Un vœu pour cette nouvelle année 2011.

Dominique Baud

 

21/12/2010

“Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.”

Une centaine de députés de la majorité ont déposé une proposition de loi visant à limiter le cumul de mandats d'administrateurs dans les sociétés cotées, dont le nombre maximum passerait de cinq à trois.
Le but :

«Renforcer les bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité».
Ils jugent que l'exercice simultané de cinq mandats «peut nuire au bon exercice de chacun de ces mandats». De plus, selon eux, « limiter le nombre de mandats favoriserait la parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes de 650 sociétés cotées ».

 Tout cela part d’intentions très avouables.

Du moins, elles le seraient si, avant de vouloir imposer des mesures à d’autres, les députés se les imposaient à eux-mêmes, ce qui ne correspondrait d’ailleurs qu’à un strict respect de la loi.

Et, ce qui vaut pour les députés vaut pour tous les élus et aussi pour les ministres.

On le voit à leur présence réduite dans les assemblées, dans les conseils d’administration…, dans le nombre de leurs interventions ou leur faible présence sur le terrain. Si ce cumul légal de deux mandats seulement était respecté (ce qui parait absurde, c’est de savoir qu’il y a une loi, et que les élus eux-mêmes ne la respectent pas…sans être sanctionnés ou démis…), on aurait, comme ils disent : « un renforcement des bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité ».

Et oui !

Et nos ministres. Ces jours-ci, chacun d’entre vous a entendu parler du « scandale » du mediator. Sans juger le fond, attardons-nous simplement sur les commentaires visant à défendre les ministres de la santé concernés… « Ils n’étaient pas au courant… ».

Et bien il n’est pas normal d’absoudre ainsi si facilement le « chef »… sous prétexte… qu’on ne lui dirait pas tout… qu’il ne peut pas tout savoir »… Qu’il n’a pas le temps de tout faire… » Et pour cause.

Si une bonne fois pour toute on considérait que le travail d’un ministre était même plus qu’un travail à plein temps et qu’il lui est interdit de cumuler avec tout autre poste électif ou non, on réduirait inévitablement toutes ces lacunes.

 Alors, oui, mesdames et messieurs les députés, ce serait une loi tout à votre honneur mais uniquement le jour où vous vous appliquerez à vous-mêmes et à tous les vôtres les mêmes contraintes.

Et quant à votre souci de favoriser la parité, laissez-moi rire.... Si vous voulez, je peux préciser et donner tant d’exemples que vous demanderez grâce.

Dominique Baud

17/12/2010

La nouvelle carte de Rama Yade

Virée du gouvernement pour son franc parler, coupable sans doute d’avoir osé dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, spontanée, sincère, populaire… elle a choisi de quitter l’UMP et de rejoindre le parti radical. Certes le parti radical est dans l’UMP, mais sans doute sera-t-elle plus valorisée dans un parti de moindre taille. Que diront par contre, ceux qui y travaillent, qui y militent depuis des années et qui devront encore attendre pour avoir les mêmes honneurs.

L’avenir nous dira si elle a eu raison. Et, si je comprends son besoin d’oxygène, il est clair que mes convictions ne m’auraient pas conduites vers ce parti.

Peut-être a-t-elle eu une ascension trop rapide, elle est jeune, elle est belle, elle est noire, elle est femme, bref, des atouts pour gagner des électeurs. Mais pour durer, il faudrait que l’UMP accepte la discussion, accepte que tout le monde n’ait pas le même avis et puisse le dire.

Je pense qu’on en est encore loin… On parlait même aujourd’hui dans le journal de l’abandon des primaires pour désigner le prochain candidat aux présidentielles…

Dominique Baud

16/12/2010

La prime au PV

villes-ou-les-amendes-pour-stationnement-sont-illegales-1289216528.jpg

La qualité… pas seulement la quantité…800 agents de surveillance de la ville de Paris, sur les 2000 qu’elle compte vont pouvoir toucher de 200 à 300€ de prime. Voilà la dernière trouvaille de l’exécutif parisien, mais qui a reçu l’approbation du groupe UMP au Conseil de Paris, et tout cela semble t-il avec le soutien de la Préfecture de Police, voire même à sa demande.

Ne doutons pas que les critères de qualité étant autant flous que difficiles à quantifier, c’est la quantité qui fera la différence. Un bon moyen de se faire de l’argent sur le dos des automobilistes en stationnement, délinquants par excellence s’il en est…

Je n’ai rien contre le fait que le travail des « pervenches » soit revalorisé, mais quoiqu’en disent certains, ce système va instaurer une prime à la contravention. Et évidemment, c’est pour cause de stationnement dépassé que le nombre des contraventions, déjà nombreuses, va s’envoler. Sans parler du prix. On parlait récemment de passer les contraventions de 11€ à plus de 20€.

Quant on sait le nombre de places de stationnement autorisées, supprimées depuis des années, quand on connait le prix des parkings et l’impossibilité de payer pour le temps passé mais uniquement par tranche horaire, quand on constate le nombre de délits ou de crimes restés impunis, on peut difficilement approuver la forme de cette décision.

Dominique Baud

21/11/2010

Ami de tout le monde…

Déclarations intéressantes de Jean François Copé sur RTL, ce soir… On apprend qu’il est l’ami de tout le monde… ou devenu tel. C’est en effet de circonstance depuis qu’il a endossé la responsabilité de rassembler un parti politique dont la plupart des composantes ont pourtant été évincées du dernier gouvernement, ainsi que l’ont rappelé très justement les journalistes.

Mais je ne suis pas sûre de la portée de telles déclarations…Ni de leur sincérité.

Car il explique… que la carrière politique est une de celles qui durent les plus longtemps, 30 à 40 ans, donc, les mêmes, se côtoient longtemps, se quittent, se retrouvent, donc, il faut composer…

C’est bien de cela que nous ne voulons plus. Des politiques, toujours les mêmes, qui se succèdent et se remplacent et proposent donc, à tour de rôle, toujours la même chose.

Et que dire de ceux qui sont candidats à leur propre succession, et qui, bien que n’ayant pas tenu leurs promesses, prétendent séduire à nouveau, avec un nouveau programme.

Je l’ai déjà dit mais je persiste et signe : « Pour changer les choses… il faut changer les gens ».

Et en politique, cela devient vital au nom de la démocratie.

Dominique Baud

23:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cope, ump, rtl

07/02/2010

ATTENTION, un train peut en chacher un autre!

Communique de presse CPNT

4 février 2010

Le mépris affiché par les instances de l’UMP Essonne ont conduit le comité national du mouvement de la ruralité - CPNT - à se retirer de la liste et de ne pas apporter son soutien.

CPNT et l’UMP ont conclu un accord national de soutien, qui devait se matérialiser par la présence de son Porte-parole en position éligible et/ou charnières sur les listes UMP en Ile de France, ce qui avait été confirmé par Valérie Pecresse sur la 8eme place de la liste Essonne, mais Nathalie Kosciusko Morizet approuvée et soutenu dans son choix par les cadres de l’UMP de l’Essonne a affiché son total mépris à notre mouvement en écartant la candidature du porte-parole-national du mouvement CPNT, Yannick Villardier.

CPNT n’ose croire que cet ostracisme soit du a ses positions anti-chasse …

Ceci prive pourtant les nombreux franciliens notamment ruraux d’un siège au Conseil Régional et c’est surprenant !

Qu’en penseront les habitants du Sud Essonne, du Val d’Oise, des Yvelines et de la Seine et Marne ?

CPNT regrette cette attitude de fermeture et de dénigrement, qui va à l’encontre de l’ouverture voulue par le Président de la République et par l’UMP National. Si l’UMP Essonne se distingue de façon aussi déloyale, il s’agit heureusement d’un cas isolé au regard de l’accueil reçu par CPNT au sein de l’UMP dans la plupart des régions de France.

N’est-il pas singulier de se battre contre les siens plutôt que ses adversaires ?

Aussi dans ce contexte, CPNT confirme n’apporter aucun soutien en Ile de France.



cpnt@9online.fr / http://www.cpnt.asso.fr/

03/06/2009

Européennes 2009: Entretien avec Dominique Baud

Dominique Baud candidate sur la liste Île de France MPF-CNPT avec Libertas, a pris d un peu de son temps pour répondre aux questions de Medias Libres. Ils restent étrangement rares les candidats de cette campagne à vouloir ainsi jouer le jeu de l’information…..

Medias Libres: Quelle drôle de campagne ! A quelques jours de l’élection du 7 Juin (1 seul tour) L'UMP et le PS ne semblent pas pressé de la faire décoller , et les grands médias nationaux de leur côté n‘insistent pas, comme si cette absence de débat leur convenait. Que cela vous inspire t-il et comment dès lors arrivez-vous à vous faire entendre ?

Dominique Baud : On ne peut hélas que constater un vrai déni de démocratie comme en 2005, lorsqu’on refusait voire interdisait tout débat.

Il est clair que l’UMP et le PS ne veulent pas de campagne. Une campagne permettrait à d’autres, dont nous sommes, de s’exprimer davantage et il apparaît clairement que de permettre aux autres d’avoir la parole semble les inquiéter.

Quant aux grand médias nationaux, ils manient avec une grande dextérité le terme équité qui signifie étrangement pour eux : donner la parole aux « gros » ( télévision, radio, pages entières dans les journaux) … tout en se contentant au titre de l’équité obligatoire de simplement « citer » les autres ….
Heureusement, pour se faire entendre, nous ne manquons pas de détermination. Nous sommes très présents sur le terrain, sur internet et les jeunes multiplient les initiatives et traversent le France avec le bus Libertas. Philippe de Villiers quant à lui, saisit toute occasion qui lui est donnée pour intervenir même à des heures très tardives sur toute radio ou télévision qui le veut bien et il participe à de très nombreuses réunions publiques. Ce matin, par exemple ( Note de la rédaction : il s’agit du Vendredi 29 Mai ) nous manifestions avec lui devant l’assemblée Nationale, à l’occasion de la date anniversaire du non au référendum de 2005, avec pour toile de fond une immense banderole rappelant les 54% du Non.


ML: Tous les partis parlent d'Europe, sans évidement parler de la même Europe. Quelle est votre Europe ? Quel projet porterez-vous au Parlement européen et pour quels enjeux ?

Dominique Baud : Notre Europe est une Europe qui doit respecter les nations et les peuples. Et en conséquence directe, une Europe démocratique, respectant le vote des peuples, et au sein de laquelle les élus ont le pouvoir et le reprennent des mains des commissaires de gouvernement non élus qui décident de plus en plus, au détriment des volontés et nécessités des Nations.
Nous voulons de vrais élus. Des élus qui savent se lever pour dire non à certaines décisions et oui aussi fort pour d’autres. Des élus qui savent prendre leurs responsabilités et peuvent ainsi revenir devant leur peuple, expliquer et assumer au lieu de se planquer derrière des consensus permanents.


ML: Cette campagne européenne semble aussi être l'otage de la crise. Comment la relier-vous à celle-ci et avez-vous des exemples de solutions concrètes pour y remédier ?

Dominique Baud: Pour sortir de la crise, il faut protéger l’Europe du chômage crée par des délocalisations du fait notamment d’un libre échange sans régulation. La concurrence est déloyale entre un pays qui a une protection sociale et un autre non, entre un pays qui a de hauts salaires et d’autres de très bas. Il faut protéger nos emplois avec un juste échange et une préférence communautaire en privilégiant l’achat de produits fabriqués en Europe.

Que pensez-vous d’une directive Européenne qui permet ainsi à une entreprise de licencier trois chauffeurs français coûtant 3.700 euros par mois, contre l’embauche de deux salariés bulgares, qui pour le même travail, et à deux seulement, coûtent chacun seulement 700 euros par mois.

Philippe de Villiers qui avait tiré la sonnette d'alarme à l'occasion du débat référendaire de 2005 sur la Constitution européenne utilisant l'exemple du "plombier polonais" dénonce aujourd'hui "la directive Mac Creevy qui est la nouvelle directive Bolkestein" , et donne l'exemple du "dumping social organisé par la libéralisation du cabotage routier" depuis le 1er mai avec "l'arrivée du routier bulgare".

"La rafale d'arrêts de la Cour de justice européenne appliquant le principe du pays d'origine » menace les 70% des emplois de services, soit plus de 4.000 métiers sont directement concernés ; Il faut réagir nombreux contre ce type de mesures.


ML: Michel Barnier la tête de liste UMP en île de France déclare soudainement être opposé à l’entrée de la Turquie en Europe, alors qu’il s’est inscrit au prochain Forum de Cran Montana qui se déroulera à Bruxelles dès le 24 Juin prochain . Or ce forum portera sur « l'entrée de la Turquie en Europe » et les termes du débat sont orientés tel que suit : "la destinée européenne de la Turquie est une évidence. Le Forum annuel de Crans Montana qui se tiendra à Bruxelles en juin 2009 consacrera une partie importante de son programme au processus d'intégration".
Que vous inspire ce double langage et en quoi la question turque est-elle si importante pour l’avenir de l’Europe ?


Dominique Baud : Ce double langage ne m’inspire que du rejet envers ceux qui l’utilisent, à savoir Michel Barnier et Nicolas Sarkozy.
En supprimant, dans le nouveau texte de la constitution l’obligation d’un référendum pour l’entrée d’un nouveau pays, en niant ainsi le vote négatif de 55% des français en 2005, en ouvrant depuis 2005 10 chapitres sur 35 dans le cadre des négociations d’adhésion, en donnant encore cette année à la Turquie 85 millions d’euros de crédits de pré-adhésion au nom de la France et aux frais des contribuables français, et enfin en acceptant dans son groupe parlementaire européen (PPE) que M. ERDOGAN, l’actuel premier ministre turc siège en qualité d’observateur, on comprend combien leurs déclarations sont mensongères.

LA TURQUIE est un pays dont seulement 3% du territoire est en Europe et 97% en Asie. Avec plus de 70 000 000 d’habitants, il deviendrait ainsi le second plus grand pays européen, et même le premier dans les années à venir.

En effet, le nombre de députés étant proportionnel au nombre d’habitants, la Turquie compterait alors plus de députés européens que la France.
Les arguments d’une nécessité de main d’œuvre supplémentaire ou de démographie ne sauraient suffire à justifier une adhésion. Nous sommes formels, et disons oui à une coopération privilégiée, mais non à une adhésion.


ML: En quoi votre victoire est-elle de votre point de vue primordiale ?

Dominique Baud : Elle l’est d’abord pour l’Europe elle-même, puisque Libertas formera un groupe important qui saura se faire entendre pour défendre une Europe des Nations.
Elle l’est tout autant pour la France, car ce serait un avertissement nécessaire au Président de la République avant qu’il aille plus loin et impose des lois retardées ou revotées du fait des nombreuses contestations voire pétitions qu’elles ont provoquées mais qu’il compte faire passer en force après les élections européennes (loi sur les beaux-parents, hadopi, location d’utérus…).
Seuls de mauvais résultats aux européennes pourront le conduire à un nouveau mode de conduite des affaires de l’état et feront espérer une remise en cause de ses méthodes de gouvernance.

De plus, ce scrutin proportionnel doit être l’occasion de voter pour un vrai choix et non par défaut. Une large représentation de nos listes ne serait que juste au regard des près de 55% de non à la constitution en 2005.



Propos recueillis par Jean Heron sur Média Libres

 

27/05/2009

La Turquie dans l'Union Européenne ? Pour ou Contre ?!

24/05/2009

Les faits vous désavouent….

Aujourd’hui, même les socialistes se sont rendus compte des mensonges de l’UMP.

Sur France Info le 19 mai, Benoît Hamon a interpellé Nicolas SARKOZY en lui demandant « d’assumer l’adhésion de la Turquie » qu’il prépare à Bruxelles. Il lui demande de « Cesser d’avoir un discours pour les Turcs à Paris et un autre pour les Turcs à Bruxelles ». Benoît Hamon a ajouté : « Nicolas Sarkozy a fait de l’entrée de la Turquie dans l’UE un chiffon rouge: il dit en France ‘nous ne voulons pas de la Turquie, je m’y opposerai’, et pourtant sous la présidence française de l’UE, il a ouvert deux chapitres supplémentaires dans les négociations avec la Turquie ».

Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de l’Union européenne le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de l’information).
On est très loin des promesses du candidat de suspendre les négociations d’adhésion dès son élection, en mai 2007.

La majorité UMP vote chaque année, dans le projet de loi de finances, les crédits dits "de préadhésion" à la Turquie. Celle-ci a touché 2,13 milliards d’euros de 1996 à 2006 et va recevoir 2,26 milliards de 2007 à 2010, soit 564 millions par an dont 96 millions déboursés par la France !

Nicolas Sarkozy ne veut pas que les Français donnent leur avis sur l’entrée de la Turquie.

L’article 88-5 de la Constitution française disposait il y a encore peu : « Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un Etat à l’Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République. »

Mais le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a fait adopter par le Parlement une révision de cet article permettant de faire sauter ce "verrou référendaire". Ainsi pour tout élargissement, la consultation des Français peut être écartée, au profit du Parlement, si ce même Parlement - c’est à dire le pouvoir politique du moment auquel obéit une majorité - le décide.

De plus, au sein du Parti Populaire Européen, les représentants de l’UMP siègent depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de l’AKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par l’actuel premier ministre  turc, Monsieur Erdogan, qui est membre observateur du PPE.

Vous êtes opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne : un seul choix, le 7 juin, votez LIBERTAS.

Dominique BAUD

10/04/2009

C’est pas moi, c’est lui…

Absentéisme.jpgMon bref propos de ce soir n’a pas pour objet de porter un avis sur la loi incriminée mais sur l’image désastreuse, indécente même, que donnent nos parlementaires. Ils sont normalement 577 et l’UMP a une majorité écrasante… Et bien voilà qu’aujourd’hui, ils étaient 15 en séance. Leurs adversaires, certes dans un jeu digne d’enfants de maternelle, se sont concertés et ont fait une intrusion en nombre au moment du vote. Ils étaient 21.

Suffisant pour rejeter le projet de loi contre le piratage sur internet.

Deux leçons à en tirer : sanctionner l’absentéisme et en expliquer les raisons… Je suis sûre que vous avez, comme moi, des idées sur ces questions.

Dominique BAUD

06/04/2009

Reculade calculée…

 

loi beau parents.jpgLe fait que ce texte divise le gouvernement et la majorité, les nombreuses actions et pétitions engagées, la proximité des élections européennes sont autant de raisons qui ont conduit au report du projet de loi sur le statut des « beaux parents.

Ce qui me dérange, vous le savez n’est certes pas ce recul momentané, encore que, à moins d’une révision importante de ce texte, c’est son abandon que nous souhaitons, c’est le fait que lorsque le parlement risque de ne pas adopter un projet, on le reporte pour le faire passer plus tard… Après les prochaines élections…de crainte qu’il augmente les votes hostiles ou encore plus d’abstention, un risque réel d’ailleurs du fait de la situation générale, du type d’élection dont il s’agit et ne l’oublions pas du vote négatif majoritaire au référendum sur la constitution européenne, ou à la rentrée de septembre et pourquoi pas un jour où il n’y aura que peu de députés présents, à moins qu’un remaniement ministériel dessaisisse Madame MORANO de ce dossier.

M. Jean-Paul Cluzel, président de Radio France, quant à lui, a assuré récemment que lors d’un entretien, Nicolas Sarkozy se serait engagé sur le mariage gay en mairie et sur l’homoparentalité, qu’il « tiendra ses promesses vis-à-vis de la communauté homosexuelles »

Mais de quelles promesses parle t-on ? Les promesses seraient elles différentes en fonction des interlocuteurs ? (20minutes.fr, 4 avril 2009 : cet article a été fermé aux contributions… Quid !)

 

 

Dominique BAUD

 

03/04/2009

Diviser Paris en 18…

circonscriptions parisiennes.gifEt oui, les élections législatives, c’est pour bientôt à l’allure où passe le temps.

Déjà deux ans depuis les dernières élections et donc seulement encore trois avant les prochaines.

Mais d’ici là, un redécoupage de Paris aura eu lieu, et il est sûr que cela ne va pas être simple.

Le critère serait une circonscription pour 125.000 habitants.

Donc notre 15ème arrondissement devrait être épargné. Mais est-ce une surprise ? Peut-être, car il n’y a pas si longtemps encore, des bruits laissaient entendre que, les résultats électoraux de la droite dans le 15ème arrondissement et plus précisément dans la 13ème circonscription pourraient conduire à un redécoupage. On envisageait de laisser un quartier du 15ème au 14ème (devinez lequel) pour récupérer de l’autre côté un bout du 7ème. Devinez pourquoi ?

Un moyen comme un autre de pallier à certaines carences. Mais les deux députés d’aujourd’hui, seront-ils réélus demain, rien n’est moins sûr.

Il est clair que la gauche flairant un découpage défavorable à ses candidats, ne restera pas sans réagir avec force.

Quant au désir de Jean TIBERI, de sauver sa circonscription, il serait peut-être sage, de sa part, de n’en parler qu’après le verdict de son récent procès.

D’ici là, j’espère que les électeurs exigeront un bilan de présence et d’action aux candidats sortants avant de leur confier à nouveau aveuglément leur bulletin de vote et arrêterons de voter pour une étiquette

Dominique BAUD

29/03/2009

Du bien fondé du Bouclier Fiscal…

lechatriche.jpgSon but, plafonner à 50% des revenus le montant des impôts. Il est vrai que donner à l’état 50% de ses revenus est intolérable.

Son but, faire rentrer en France, les riches contribuables qui ont fui à cause de l’impôt.

Raté, les riches contribuables ne sont pas rentrés et une poignée de très très riches se partagent des remboursements.

Alors oui, je soutiens ceux qui veulent suspendre cette mesure du fait de la crise.

Alors oui, j’irai même jusqu’à soutenir ceux qui voudraient le supprimer, la crise économique terminée et supprimer dans le même temps l’ISF, impôt plus coûteux que rentable et qui sanctionne de plus en plus de français.

 

Dominique BAUD

24/03/2009

La bataille des régionales ne fait que commencer…

valerie-pecresse.jpgNous connaissons maintenant le gagnant des primaires de l’UMP. Valérie Pécresse est arrivée en tête avec, sur 48,08% de votants, presque 60% des voix. Elle conduira donc la liste des régionales pour l’UMP en mars 2010.

Ce que nous ne savons pas encore, c’est le nombre et le nom des candidats qui malgré tout et d’ici à mars prochain, décideront aussi de conduire une liste. Car enfin, une bataille comme celle-ci et je n’en ai vu que des bribes, laisse automatiquement des traces.

C’est ainsi que certains se sont octroyés des droits qu’ils refusaient à d’autres.

Jean Sarkozy « a rappelé à l’ordre Jean François COPE », lorsque ce dernier a osé afficher officiellement son soutien à Valérie Pécresse. Et ce pendant que lui-même s’autorisait à un hommage appuyé à Roger Karoutchi qui en disait long sur ses intentions.

Quant à nos deux députés du XVème arrondissement, dont l’un est aussi Maire de l’arrondissement… et aussi, Président de la Fédération UMP de Paris, ils se sont aussi déclarés pour la candidature de Roger Karoutchi.

Seront-ils maintenant les premiers à féliciter Valérie Pécresse ?

Je suis contente pour elle. Cette bataille a du être difficile, mais pour gagner maintenant, il lui faudra choisir : candidate ou ministre.

C’est à mon avis « le prix à payer » pour espérer gagner…

Dominique BAUD

17/03/2009

Et l'enfant dans tout ça ?

Beatrice-Bourges.jpgPourquoi évoquer aujourd'hui un tel sujet, qui peut paraître loin des préoccupations des familles françaises dans cette période de crise financière, économique et sociale. C'est une question qui a été posée à l'occasion d'une réunion à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, réunion présidée par Béatrice BOURGES, présidente de l'association "Pour la Protection de l'enfance", auteur de "L'homoparentalité, et l'enfant dans tout ça" et Stéphane DASSE représentant de GayLib, parti associé à l'UMP.
La réponse est simple. Et je retourne la question.
Pourquoi le Président de la République a t-il choisi de faire voter cette loi au printemps 2009?
Et c'est parce qu'il a pris cette décision, que crise ou pas, nous devons nous mobiliser. Et je vous avoue que d'entendre le représentant de gay lib, parler, entre autre chose, de la nécessité de cette loi, suite à la "fabrication artisanale des enfants" auquelle doivent nécessairement recourir les couples d'hommes homosexuels, ne peut que m'inciter contribuer à cette mobilisation, et à vous inciter à faire de même au moyen de la pétition en ligne ci-jointe.

Pétition en ligne "La loi sur les beaux-parents :Et l'enfant dans tout ça ?"

Lettre à Messieurs LAMOUR et GOUJON, Députés du 15ème arrondissement.pdf

Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
(élue du 15ème de 2001 à 2008)

 

06/03/2009

Encore du rififi chez les socialistes…

Les récents évènements qui divisent à nouveau les socialistes sont forts d’enseignements. La démocratie ne pourra être réelle tant que les partis politiques désigneront de façon arbitraire leurs têtes de liste ou autres candidats.

Certains candidats  PS, mécontents des arbitrages ont préféré se retirer des listes, ils ne veulent sas ervir de caution. Bravo, car ils ne sont pas nombreux.

Vincent PEILLON, lui, comme d'autres, exprime son désaccord, mais finalement, pour rester élu, fini par accepter d’être parachuté dans le Sud Est et d’y conduire la liste.

Un comportement bien commun qui favorise tout sauf le respect  des électeurs et le renouvellement des élus.

Toujours les mêmes et toujours les mêmes méthodes.

Rappelez-vous un de mes slogans à l’occasion des législatives de 2007 : « Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens »

Et les sarcasmes de Estrosi sont tout aussi malvenus que risibles lorsqu’on connait les méthodes de l'lUMP pour donner lesavotedr7.png investitures

« À défaut d'avoir «réussi à trouver en librairie un guide du parachutage», Christian Estrosi a adressé à Vincent Peillon, tête de liste du PS dans la région Sud-Est, un «Guide du routard» pour lui permettre «de découvrir notre si belle région». «J'ai mesuré “la joie intense” qui était la vôtre après l'annonce de votre arrivée en “terre inconnue”, décision que vous avez vous-même qualifiée de “crève-cœur”», écrit le maire UMP de Nice… »

Même Alain JUPPE est aujourd’hui sorti de sa réserve pour dire son désaccord avec la constitution de la liste dans sa région.

Sûr que les réactions ne sont pas terminées.

Ouf, certains retrouvent la vie et commencent à réagir…

Dominique BAUD

24/02/2009

Lettre ouverte à RMC

new_tetRMC-logo.pngComme chaque matin, en fonction néanmoins de mes disponibilités, j’écoute RMC, tant l’émission de Jean Jacques BOURDIN, que celle des « Grandes Gueules ».
Ce matin, c’est avec beaucoup d’attention que j’ai entendu ce qui avait trait au logement.
Et j’ai retrouvé dans certains propos, les propositions que j’ai faites à l’occasion de mes deux dernières campagnes électorales dans le 15ème arrondissement de Paris.
Je n’ai rien inventé mais j’en suis arrivée à de telles conclusions et propositions, suite au mandat très actif de conseiller de Paris, que j’ai rempli pendant 7 ans.
De très nombreux logements sociaux sont vides à Paris et restent vides longtemps.

Et je reste convaincue qu’un inventaire précis de chaque immeuble non seulement le confirmerait, mais surtout permettrait alors de loger de nombreuses familles.
Il en est de même des échanges demandés auxquels il n’est pas donné suite ou à ceux qui ne sont pas demandés, de crainte pour les demandeurs de ne pas retrouver un appartement de même type, plus petit, mais proportionnellement au même prix.

Je vous joins un exemplaire de mon programme législatif, ne doutant pas qu’il soit repris, comme le sont bon nombre d’autres de mes propositions ou actions. Mais, il est sans doute rassurant, même une fois évincée, de se dire que finalement, on a bien travaillé.

Tract_progamme_Législatives_2007.pdf

Lien vers l'article du blog en date du 20 décembre 2008

Profession de Foi Municipales mars 2008.pdf


Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
Elue du 15ème de 2001 à 2008

 

Elections Régionales Ile de France : Primaires au point mort?

La préparation des primaires de l’UMP aux élections régionales a beaucoup fait parlé d’elle depuis des mois.

Mais voilà. Il faut maintenant empêcher les esprits de s’échauffer, inciter les soutiens des deux candidats restant en ligne à se calmer….

Et si un des candidats pouvait abandonner, ce serait tellement plus simple….

Un premier pas, l’UMP, soutenue par l’Elysée… a décidé de suspendre les débats entre candidats.

Un deuxième pas, Valérie PECRESSE a déclaré sur radio J qu’elle mettait « entre parenthèses » sa campagne en vue de la primaire pour les régionales en Ile de France, sans formellement y renoncer.

Ces informations conduisent à plusieurs questions :

-Pourquoi poursuivre ces mascarades de démocratie ? On se souvient des primaires à Paris, de la commission d’investiture pour les législatives qui n’a pas reçu les candidats avant de procéder aux nominations

-Est-ce le bon choix que de permettre à des ministres en fonction, de se lancer dans une campagne électorale ?

Vous connaissez mon point de vue, mais je vais tout de même le répéter :

Oui à la vraie démocratie y compris dans les partis politiques, y compris pour désigner les candidats et les têtes de liste, mais en leur donnant les mêmes moyens et toujours la possibilité de débattre.

Non aux ministres candidats. Ministre est un emploi à plein temps et sa fonction ne peut supporter sans dommage une campagne électorale. Je sais malheureusement que ce que je dis ne sert à rien puisque déjà aux prochaines élections européennes, ce sont les ministres qui occuperont presque partout les premières places dans les listes de l’UMP, et d’autres élus les places suivantes, même s’ils doivent ensuite démissionner de l’un de leur mandat pour cause de cumul, au mépris total du vote des électeurs.

C’est bien sûr aussi le meilleur moyen de renouveler la classe politique…

Et pourtant, le Président de la République lui-même l’a dit. Pas plus de deux mandats pour lui… Il a affirmé qu’il était à la portée de bon nombre de le remplacer.

Mais qu’attend t-on alors pour permettre un vrai renouvellement de la classe politique en limitant le nombre de mandats dans le temps, en imposant une limite d’âge, en interdisant à un élu déjà titulaire de deux mandats de se présenter à un troisième (pour démissionner ensuite de l’un d’eux pour cause de cumul…), en exigeant des temps de présence et un bilan à tous ceux qui exercent un mandat politique.

Des mesures qui auraient du faire partie de la réforme constitutionnelle de l’été dernier et lui aurait donné alors toute sa substance.

Dominique BAUD

27/01/2009

Secret de polichinelle…

verite.thumbnail.jpgRoger KAROUTCHI dévoile son homosexualité. C’est la première fois qu’un ministre en exercice dévoile ainsi….

Pourquoi ? Et pourquoi aujourd’hui ? Marquer votre sincérité vis à vis de vos électeurs…? Espérer de gagner les voix des militants homosexuels de l’UMP?

Que penser de ceux qui vous jugeraient compétent et ne voteraient pas pour vous uniquement à cause de cela ou de ceux qui ne voteraient pour vous que du fait de cet aveu.

Ce qui compte, ce n’est pas, j’en suis sûre, ces effets d’annonce qui pour moi relèvent strictement de la vie privée de chacun.

Ce qui compte, ce sont vos qualités, vos connaissances, bref votre compétence à gérer la région si vous passez d’abord les griffes de l’UMP et si vous gagnez ensuite contre M. JP HUCHON, vous savez, le Président actuel de la Région Ile de France et qui bien que reconnu coupable de « prise illégale d’intérêts », et condamné en appel à six mois de prison avec sursis et 60.000 euros d’amende, pour avoir poussé le Conseil Régional à passer contrat en 2002 et 2003, avec trois sociétés de communication dont son épouse était salariée, pourra briguer un troisième mandat puisque il n’y a eu « …aucun préjudice pour la région ni enrichissement personnel… » (Le Parisien, samedi 22 novembre 2008)

Enfin, ce sont les remarques de quelqu’un qui vote pour une personne et ses convictions et non pour une étiquette qu’elle quelle soit.

Dominique BAUD

16/12/2008

Extrait du «Monde.fr»

 

 

Environ un millier de militants UMP parisiens sont appelés à se rendre aux urnes, demain. Enjeu du scrutin : la présidence de la fédération de Paris. Sans surprise, le contrôle du parti présidentiel, dans la capitale, reviendra à Philippe Goujon, député et maire du 15e, candidat à un troisième mandat à la tête de la "fédé". L'édile avait pourtant promis de mettre un frein au cumul des mandats et de laisser la fédération à un(e) autre. Toutefois, le président de la République l'aurait "convaincu" de se présenter pour un nouveau mandat, le temps de mettre de l'ordre dans un parti ébranlé par une succession de défaites électorales. Et surtout de reporter à plus tard, les appétits discordants de Rachida Dati, Garde des sceaux, maire du 7e, et Christine Lagarde, ministre de l'économie et élue du 12e.

Déjà malmené dans son arrondissement lors des dernières municipales par Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, le maire du 15e voulait un "plébiscite". Cela risque de rater. Un ancien lieutenant de Françoise de Panafieu, Jérôme Dubus, vice-président de l'UMP au Conseil de Paris et patron du Medef Île-de-France a posé sa candidature...contre le choix présidentiel. Goujon voit rouge : "Dubus ne représente personne d'autre que lui même", assure-t-il. Un point de vue, que ne partage pas complètement Thierry Coudert, président du comité de soutien de Philippe Goujon, qui voit dans la candidature Dubus un "coup" de Claude Goasguen, député et maire du 16e, avec le soutien d'élus du 17e, proches de Françoise de Panafieu. Inconnu des Parisiens comme des militants de son parti, le candidat Dubus se met en quête de publicité.

Le 21 novembre, dans un courrier adressé au président de la fédération UMP, il réclame, auprès de son adversaire et président, une égalité de traitement dans "les moyens financiers, matériels et humains" mis a la disposition des candidats. Réponse outrée de Philippe Goujon qui voit dans la lettre de Jérôme Dubus une suggestion "d'arrangements douteux", "notamment financiers" et transfère le courrier aux instances nationales. C'est à Patrick Devedjian, alors secrétaire général de l'UMP, et à Robert Pandraud, président de la commission d'Organisation et de contrôle des opérations électorales, de recadrer les ambitions de Dubus. La réponse de l'ancien bras droit de Charles Pasqua, lorsque ce dernier était ministre de l'intérieur, ne se fait pas attendre. Dans un courrier du 9 décembre, Robert Pandraud somme Jérôme Dubus, qui a envoyé plusieurs courriels aux militants UMP, de mettre fin à toute communication postale ou électronique sous peine d'"invalidation" de sa candidature. Au cas où le message ne serait pas parfaitement clair, il ajoute que "l'UMP se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne utilisant abusivement ces fichiers."

Certains s'étonnent de l'emploi de cette artillerie lourde pour une candidature sans ambition de victoire. Ils y voient une certaines fébrilité de la droite parisienne. "Un poisson rouge ferait 25% contre Philippe Goujon", estime Thierry Coudert, "Dubus ne dépassera pas les 30, au dessus de 32, on peut s'inquiéter." Les résultats seront connus demain soir.

Eric Nunès

 

"Intéressant cet article.

 

Déjà, il s’inscrit dans un mépris total des promesses de la campagne municipale au cours de laquelle il assurait qu’il se consacrerait à ses mandats de député-maire, au service des habitants du XVème arrondissement, qu’il démissionnerait sitôt élu, de son poste de Président de la Fédération UMP de Paris, puis qu’il ne se représenterait pas… Et voilà qu’il est à nouveau candidat, pour mettre de l’ordre ! (3ème mandat)

 

Et parce qu’il n’est pas LE SEUL candidat, les injures fusent…"Dubus ne représente personne d'autre que lui même" (des propos que je connais bien)

 

Enfin, il serait intéressant de connaître les vrais moyens de chacun des candidats lors de sa campagne. Et je sais cela laisse peu de chance à celui qui n’est pas sortant ou choisi par le sortant.

 

Alors je souhaite bonne chance à Jérôme DUBUS, et espère que les électeurs, militants de l’UMP, membres du comité départemental, par leur vote, exprimeront la sortie d’un conditionnement particulièrement dangereux pour la démocratie."

 

Dominique BAUD