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04/09/2012

Elle pourrait gagner…

Anne Hidalgo, sans que ce soit une surprise, vient d’annoncer qu’elle serait officiellement candidate à la Mairie de Paris pour les municipales de 2014. En effet Bertrand Delanoë confirme sa décision de ne pas se représenter.

Bien sûr, les élections municipales ne sont prévues que pour 2014 et le pouvoir socialiste a le temps de s’éroder. Pour autant, selon un sondage parut hier, elle gagnerait qui que soit son adversaire à droite, et notamment, Jean-Louis Borloo et François Fillon.

Il y a des raisons à cela et malheureusement la droite ne semble tirer aucune leçon de ses échecs successifs.

Déjà en 2001, on accusait le parachutage de Philippe Seguin.

Et bien voilà que pour 2014, on renouvèle une opération parachutage avec un de ses fidèles, à une nuance près que l’ancien premier ministre, qui continue pourtant à parler de la Sartre comme son fief n’a pas souhaité s’y représenter….

C’est ainsi qu’il a choisi la circonscription la plus difficile à Paris, le 7ème arrondissement !!!

Et bien, il semblerait que pour les électeurs parisiens, ce ne soit pas suffisant pour se faire élire.

Car aujourd’hui, parmi les électeurs qui traditionnellement votaient à droite de façon systématique sans se poser de question, il y en a qui votent carrément à gauche et d’autres qui en désaccord avec de telles méthodes, sans voter à gauche, ne se déplacent pas ou votent blanc.

Pour gagner, il faudrait vraiment changer. Changer les gens et changer les méthodes… Ce n’est donc pas pour aujourd’hui… Les battus d’hier sont encore tous sur le front pour les prochaines élections, bien décidés à ne laisser aucune place à des nouveaux.

Car ce sont des professionnels de la politique, professionnels sans contraintes… Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

Dominique Baud

14/06/2012

Mais elles sont où ?

Mais elles sont où… mes voix. Depuis lundi, je ne compte pas les appels, les mails, les visites de ceux qui m’assurent de leur sympathie, de leur amitié…. Et m'assurent avoir voté pour moi.

Une voix, deux voix, six voix….Les enfants grandissent et les foyers comptent de jeunes électeurs en plus.

Mais elles sont où mes voix… Car à force d’additionner, je vais finir par dépasser les 600 avant la fin de la semaine.

Je ne doute de la parole de mes amis….ni de mes électeurs...

Mais, je m'inquiète davantage de la tenue des bureaux de vote et des libertés prises avec la loi, une fois de plus, dans l'organisation des opérations de vote et de dépouillement.

Dominique Baud

 

08/06/2012

Fin de la campagne du 1er tour ce jour à 00h00

La campagne électorale pour le 1er tour arrivant à son terme ce soir à 00h00, le dépôt de commentaires est suspendu. Il ne rouvrira que le lundi 11 juin au matin.

Parce que la fraude doit cesser

Forte de mes expériences passées, législatives  de 2007 et municipales de 2008, et même si j’espère que la plupart des présidents de bureau de vote, assesseurs, délégués ou tout autre agent recrutés pour la circonstance, se soucient avant tout du bon déroulement des opérations de vote, je suis pour autant convaincue que la surveillance des bureaux de vote doit se faire autant l’extérieur qu’à l’intérieur.

En effet, dans le passé, il m’a été rapporté qu’aux abords des bureaux de vote, des opérations "commando" avaient été diligentées par certains candidats.

Ma réponse en 2012 sera la présence d’un huissier chargé de dresser constat chaque fois que ce sera nécessaire.  Attention aux angles morts....

 Et permettez-moi de rappeler qu’un constat d’huissier a un caractère authentique et peut donc difficilement être mis en cause.

 Rendez-vous dimanche.

Je m’attends au pire comme au meilleur, une façon d’être moins déçue, ou, je l’espère, encore plus enthousiaste pour l’avenir.

 Dominique BAUD

 

03/06/2012

Profession de foi

 

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Profession de foi.pdf

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31/05/2012

Dominique Baud candidate dans la 13ème circonscription de Paris

Les électeurs du XVème arrondissement ont soif de changement et d’une nouvelle gouvernance. Et, pour changer les choses, il faut aussi changer les gens.

C’est pourquoi, j’ai décidé de présenter à nouveau ma candidature dans la 13ème circonscription de Paris, où j’habite depuis bientôt 30 ans.

- Comment peut-on parler de Proximité quand on n’habite pas l’arrondissement dans lequel on est élu ?

- Comment peut-on parler de parler Démocratie lorsque son seul objectif est d’éliminer ses adversaires, voire même de tenter de les intimider pour qu’ils ne se présentent pas ?

- Comment peut-on parler de Nouvelle Gouvernance lorsqu’on est de fait, contre la parité, contre la proportionnelle, contre la reconnaissance du vote blanc, pour le cumul des mandats … ?

Un élu pour être crédible doit être cohérent en paroles et en actes. C’est pourquoi les électeurs de la 13ème circonscription de Paris feront le choix de mon bulletin de vote.

Je les assure de la détermination avec laquelle, Jérôme Boucher mon suppléant et moi-même, mettrons tout en œuvre pour respecter nos engagements.

Pour le XVème, dans le XVème et avec le XVème !

 Dominique Baud

Conseillère de Paris du 2001 à 2008

Elue de Paris et du XVème Arrondissement

25/05/2012

Toujours les mêmes excuses

On n’en a pas fini…. Les discours que j’entends, les articles que je lis à la veille des élections législatives, me convainquent si besoin était que ce n’est pas ainsi que le renouvellement de la classe politique se fera et ce malgré la loi.

On ne peut que regretter que dans un pays comme le nôtre, à priori qui se dit moderne et démocratique, on ait été obligé de légiférer sur la parité, alors même que les femmes représentent plus de 54% des électeurs.

Mais quand on entend, encore en 2012, certains propos, quand on regarde la représentativité féminine de certains partis aux prochaines élections législatives, et quand on sait qu’il suffit de payer une amende s’absoudre d’appliquer la loi, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas vouloir remplacer ces députés qui s’exonèrent ainsi de respecter la loi. LE COMBLE !!!!

A qui voulez-vous faire croire que les femmes qui s’investissent en politique, que celles qui se présentent aux élections, ne veulent surtout pas gagner, car « elles ne veulent pas du pouvoir », et « choisissent » ainsi les circonscriptions « les moins faciles » ?

A qui voulez-vous faire croire que sur 54% d’électrices, on ne trouve pas de femmes volontaires, capables et compétentes ?

A qui voulez-vous faire croire que la reconnaissance de sa compétence, de son courage, de sa pugnacité, de ses convictions, n’est pas le seul argument d’une femme qui veut s’investir en politique ?

Vos discours, la démagogie de vos déclarations, ne nous enlèveront pas notre liberté de nous présenter à une élection pour offrir à nos concitoyens un autre modèle de gouvernance, soyez en convaincus, messieurs…

 Dominique Baud

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 XVème arrondissement

 

08/05/2012

Mot d’ordre, ne rien changer

Au lendemain de la victoire de Françoise Hollande, il apparait que les déclarations du président de la fédération UMP de Paris soient résignées… Ne rien changer

Son analyse politique fait état qu’il n’y a eu aucun nouveau fossé électoral à Paris et il conclut donc à la seule solution, la seule bonne décision, ne pas remettre en cause les candidats désignés pour les législatives, rester calme et respecter « la discipline »…

Et de conclure… "Pas de guerre de chefs, pas de guerre de postes »…

Conclusion, tant que lui est investi, tout va bien, mais jusqu’à quand ? Car tout le monde ne semble pas d’accord et les campagnes dissidentes se poursuivre….

J’appelle de tous mes vœux une nouvelle gouvernance… A droite.

Mais « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Dominique BAUD

 

 

 

11/04/2012

Venez vous faire une opinion

Conférence débat

Philippe Manière

"Le pays où la vie est plus dure"

Mercredi 11 avril à 19h30
Au Café de Flore

 Bogdan Calinescu dans Contrepoints :

De toute évidence, Nicolas Sarkozy n’a pas lu le dernier livre de Philippe Manière. Dans sa Lettre aux Français, les premières pages sont entièrement consacrées aux « ravages de la mondialisation » et aux « graves conséquences de l’ouverture des frontières ». Il accuse aussi l’Europe d’avoir mené cette politique d’ouverture à l’égard du monde. Le président se trompe et pour comprendre pourquoi, il faut lire l’ouvrage de Philippe Manière. Accuser les autres – les Américains, l’Europe, les Chinois… – a toujours fait partie des sports préférés des Français. Comme d’ailleurs le spleen économique. En 2010, plus de sept Français sur dix estimaient que la France était en déclin. Concernant la mondialisation, seulement deux Français sur dix considèrent que la France est porteuse de nouvelles opportunités. Le bouc émissaire est tout désigné.

Pourtant, en regardant attentivement les chiffres et les statistiques, on s’aperçoit que les malheurs de la France sont plus anciens, bien avant la vague de la mondialisation. Le problème du chômage – la principale préoccupation des Français – est beaucoup plus grave chez nous que dans la plupart des autres pays développés. Nous sommes à la sixième place pour ce qui est du taux de chômage sur 34 pays membres de l’OCDE. Et nous sommes deuxième pour ce qui est des dépenses publiques (56,6 % du PIB). Depuis 30 ans, notre taux de chômage a toujours été supérieur à la moyenne de l’OCDE. Et aussi supérieur à la moyenne européenne (sauf sur une période de 5 années). Les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, la Suisse, l’Allemagne ou les Pays-Bas ont affiché durant cette période un taux de chômage souvent deux fois inférieur au nôtre. Et ces pays sont bien plus mondialisés que le nôtre : les échanges internationaux représentent 130% du PIB pour les Pays-Bas, 90% pour la Suisse, 60% pour l’Allemagne et… 40% pour la France.

Le paradoxe c’est que nos grandes entreprises se sont, pour la plupart, adaptées à la mondialisation. Elles investissent un peu partout dans le monde et créent des emplois. Si elles préfèrent délocaliser c’est parce que le coût du travail est extrêmement élevé en France. Il faut réformer le droit du travail – le principal ennemi de l’emploi en France – et baisser les coûts et nous aurons des milliers d’emplois créés ici aussi. Les ouvriers allemands ou néerlandais ne sont pas moins protégés que ceux français. Et néanmoins, dans ces pays il y a presque le plein emploi malgré la mondialisation !

On peut aussi se demander où sont les belles entreprises françaises nées de la mondialisation ? Où sont nos Google, Facebook, Zara, Ikea, Nokia ou SAP ? Les grandes entreprises qui font la gloire de la France dans le monde sont toujours les plus anciennes : Oréal, Total, Accor… en France, il n’y a pas de « bébé de la mondialisation », écrit justement Philippe Manière. La cause ? De trop nombreux patrons issus des grandes écoles (ENA, X…) et aucun qui ait gravi les échelons de l’entreprise, rigidité et réglementations, peur de la fiscalité… Peur de trop réussir et d’être stigmatisé plus tard. Et aussi le retard pris dans le domaine de l’innovation (nous sommes classés onzième en Europe).

Face à la désinformation économique ambiante, lire un ouvrage de Philippe Manière fait toujours du bien.

07/04/2012

Une nuit dans un tunnel

Nombreux sont les articles ou les interventions qui se sont suivies suite à la panne d’un TGV Nice-Paris, ce mardi 4 avril en fin de journée.

Au départ de Cannes pour ma part, malgré une vingtaine de minutes de retard, rien ne laissait apparaître que notre arrivée à Paris, quant à elle, ne serait effective qu’avec plus de 10h de retard.

J’ai pris l’habitude de regarder ma montre lorsque, voyageant par le train, j’entends un contrôleur annoncer un arrêt sur la voie… Ce mardi 4 avril, c’est à peine à plus de 21h que nous avons entendu cette première annonce. Nous étions sous un tunnel… Mais où, personne ne nous a jamais rien dit…

Pas d’info, sinon une confirmation de la panne vers 22h…. Panne électrique, puis vers 22h30… un technicien aurait entrepris « de lire la notice… »

Vers 23h, l’ambiance a commencé à se dégrader, car bon nombre de fumeurs se sont entassés entre deux wagons pour fumer, alors que dans le même temps, d’autres (dont un contrôleur), particulièrement sous tension, passaient leur temps à traverser les wagons et donc à ouvrir les portes et à laisser diffuser les fumées et odeurs de cigarettes.

Puis on nous a annoncé qu’on serait tractés jusqu’à Lyon, ou jusqu’à Marseille. Sans savoir quand, sans connaître la suite des évènements.

Puis une annonce nous a appris que les portes allaient être ouvertes afin de donner un peu d’air frais dans les wagons

Mais, on a aussi appris, au hasard d’une conversation entre contrôleurs, que finalement à l’extérieur, il aurait fallu environ 2 heures pour qu’à l’extérieur, on soit au courant de cette pannC’est ainsi d’ailleurs que, à ceux qui nous attendaient sur le quai, la seule réponse de la SNCF a été « on ne sait pas », « il y a un problème », « les voyageurs seront normalement à Paris à 6h demain matin ».

C’est sur internet, ensuite, que nos familles ont appris qu’en fait nous étions bloqués sous un tunnel près de Marseille. Aucun opérateur ne fonctionnait… Sauf à sortir du train et à marcher sur plusieurs centaines de mètres, ce que des voyageurs ont fait mais non les représentants de la SNCF.

L’impression qu’on a eu, pendant, et la certitude qu’on a eu après, c’est un défaut total de prise de responsabilité et de décision des agents présents, soit débordés par l’évènement, soit manipulés par leur direction.

Finalement, on nous a annoncé un train pour minuit et demi. Nous devrons quitter le nôtre et embarquer dans un autre train, direction Marseille. On nous donnera un ravitaillement, puis nous irons nous reposer… où ?... Avant de reprendre un autre train pour Paris.

Puis, à une heure du matin, on nous annonce que finalement, un train quitte seulement Marseille pour venir nous chercher.

Des pompiers sont là, mais à 2h du matin, les voyageurs n’ont toujours pas quitté le train en panne. Nous ne quitterons notre wagon que vers 3h30, marcherons pour sortir du tunnel (2km environ), traverserons la voie, puis enfin, nous installerons dans un nouveau train et ou nous pourrons enfin boire un peu d’eau…. Il n’y en avait plus dans le train précédent depuis l’annonce de la panne et rien en réserve. En montant dans le nouveau train, on a trouvé des tas de petites bouteilles chaudes… On pouvait se servir…

Vers 4h, on nous annonce le départ pour Marseille. Fausse alerte. Nous ne partirons qu’à 4h30 et à peine dix minutes après, nous étions à Marseille.

Ahurissant que depuis 21h, aucune autre solution n’ait été trouvée, alors même que nous étions si près de Marseille.

Arrivés à Marseille, nous apprenons que les passagers pour Paris doivent finalement rester dans le train. Mais pour avoir « une collation », il faudra aller la chercher sur le quai….Des boîtes dont certains passagers ont dit qu’elles étaient périmées, et contenant, une boîte de pâté aux olives, une boîte de thon saupiquet à la tomate, une boîte de taboulé, deux biscottes, une compote et une bouteille d’eau. Sans commentaire… A moins de 5h du matin….

On nous annonce un départ vers 5h30, pour une arrivée à Paris 3 heures plus tard. En fait, nous ne partirons vers 6h et n’arriverons à Paris que 3h30 plus tard, à 9h30, après plusieurs arrêts.

Inadmissible le comportement de la SNCF, entre silences et informations erronées, tant envers les passagers qu’envers ceux qui nous attendaient sur le quai à 23h14.

Inadmissible le traitement des passagers… Pourquoi devrait-on être compréhensif quand on voit comment se comporte la SNCF dans d’autres circonstances (interpellation méprisante, répétitive et à haute voix quand un passager a bien payé son billet mais a imprimé la mauvaise feuille, refus de la SNCF de rembourser le billet à quelqu’un qui a eu un accident de ski quelques heures avant son départ, et qui de fait, n’a pu modifier son billet avant son départ….)

Alors oui, on nous annonce le remboursement du double de notre billet…. Mais ne doit-on pas cette annonce à la présence de tous ces journalistes, « gens » de la télé en si grand nombre dans le train, du fait de leur retour d’un grand salon à Cannes…

A quand la concurrence….

Dominique BAUD

 

23:13 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sncf, panne, tunnel, nice, paris, retard

Une nuit dans un tunnel

 

 

 

Nombreux sont les articles ou les interventions qui se sont suivies suite à la panne d’un TGV Nice-Paris, ce mardi 4 avril en fin de journée.

 

Au départ de Cannes pour ma part, malgré une vingtaine de minutes de retard, rien ne laissait apparaître que notre arrivée à Paris, quant à elle, ne serait effective qu’avec plus de 10h de retard.

 

J’ai pris l’habitude de regarder ma montre lorsque, voyageant par le train, j’entends un contrôleur annoncer un arrêt sur la voie… Ce mardi 4 avril, c’est à peine à plus de 21h que nous avons entendu cette première annonce. Nous étions sous un tunnel… Mais où, personne ne nous a jamais rien dit…

 

Pas d’info, sinon une confirmation de la panne vers 22h…. Panne électrique, puis vers 22h30… un technicien aurait entrepris « de lire la notice… »

 

Vers 23h, l’ambiance a commencé à se dégrader, car bon nombre de fumeurs se sont entassés entre deux wagons pour fumer, alors que dans le même temps, d’autres (dont un contrôleur), particulièrement sous tension, passaient leur temps à traverser les wagons et donc à ouvrir les portes et à laisser diffuser les fumées et odeurs de cigarettes.

 

Puis on nous a annoncé qu’on serait tractés jusqu’à Lyon, ou jusqu’à Marseille. Sans savoir quand, sans connaître la suite des évènements.

 

Puis une annonce nous a appris que les portes allaient être ouvertes afin de donner un peu d’air frais dans les wagons.

 

Mais, on a aussi appris, au hasard d’une conversation entre contrôleurs, que finalement à l’extérieur, il aurait fallu environ 2 heures pour qu’à l’extérieur, on soit au courant de cette panne.

 

C’est ainsi d’ailleurs que, à ceux qui nous attendaient sur le quai, la seule réponse de la SNCF a été « on ne sait pas », « il y a un problème », « les voyageurs seront normalement à Paris à 6h demain matin ». C’est sur internet, ensuite, que nos familles ont appris qu’en fait nous étions bloqués sous un tunnel près de Marseille. Aucun opérateur ne fonctionnait… Sauf à sortir du train et à marcher sur plusieurs centaines de mètres, ce que des voyageurs ont fait mais non les représentants de la SNCF.

 

L’impression qu’on a eu, pendant, et la certitude qu’on a eu après, c’est un défaut total de prise de responsabilité et de décision des agents présents, soit débordés par l’évènement, soit manipulés par leur direction.

 

Finalement, on nous a annoncé un train pour minuit et demi. Nous devrons quitter le nôtre et embarquer dans un autre train, direction Marseille. On nous donnera un ravitaillement, puis nous irons nous reposer… où ?... Avant de reprendre un autre train pour Paris.

 

Puis, à une heure du matin, on nous annonce que finalement, un train quitte seulement Marseille pour venir nous chercher.

 

Des pompiers sont là, mais à 2h du matin, les voyageurs n’ont toujours pas quitté le train en panne. Nous ne quitterons notre wagon que vers 3h30, marcherons pour sortir du tunnel (2km environ), traverserons la voie, puis enfin, nous installerons dans un nouveau train et ou nous pourrons enfin boire un peu d’eau…. Il n’y en avait plus dans le train précédent depuis l’annonce de la panne et rien en réserve. En montant dans le nouveau train, on a trouvé des tas de petites bouteilles chaudes… On pouvait se servir…

 

Vers 4h, on nous annonce le départ pour Marseille. Fausse alerte. Nous ne partirons qu’à 4h30 et à peine dix minutes après, nous étions à Marseille.

 

Ahurissant que depuis 21h, aucune autre solution n’ait été trouvée, alors même que nous étions si près de Marseille.

 

 

 

Arrivés à Marseille, nous apprenons que les passagers pour Paris doivent finalement rester dans le train. Mais pour avoir « une collation », il faudra aller la chercher sur le quai….Des boîtes dont certains passagers ont dit qu’elles étaient périmées, et contenant, une boîte de pâté aux olives, une boîte de thon saupiquet à la tomate, une boîte de taboulé, deux biscottes, une compote et une bouteille d’eau. Sans commentaire… A moins de 5h du matin….

 

On nous annonce un départ vers 5h30, pour une arrivée à Paris 3 heures plus tard. En fait, nous ne partirons vers 6h et n’arriverons à Paris que 3h30 plus tard, à 9h30, après plusieurs arrêts.

 

Inadmissible le comportement de la SNCF, entre silences et informations erronées, tant envers les passagers qu’envers ceux qui nous attendaient sur le quai à 23h14.

 

Inadmissible le traitement des passagers… Pourquoi devrait-on être compréhensif quand on voit comment se comporte la SNCF dans d’autres circonstances (interpellation méprisante, répétitive et à haute voix quand un passager a bien payé son billet mais a imprimé la mauvaise feuille, refus de la SNCF de rembourser le billet à quelqu’un qui a eu un accident de ski quelques heures avant son départ, et qui de fait, n’a pu modifier son billet avant son départ….)

 

Alors oui, on nous annonce le remboursement du double de notre billet…. Mais ne doit-on pas cette annonce à la présence de tous ces journalistes, « gens » de la télé en si grand nombre dans le train, du fait de leur retour d’un grand salon à Cannes…

 

A quand la concurrence….

 

Dominique BAUD

 

23:12 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sncf, panne, tunnel, nice, paris, retard

25/03/2012

« Je ne suis pas une "héritière", je suis une conquérante! » GPG

Voilà l’article que je viens de découvrir….(http://generationproximite.blogspot.fr/2012/03/je-ne-suis-pas-une-heritiere-je-suis.)

Au risque de me répéter, je suis partagée entre ma satisfaction de découvrir la nouvelle lucidité de quelques élu(es) du XVème arrondissement et un certain pincement au souvenir de tout ce que j’ai du affronter comme sarcasmes en 2007, période au cours de laquelle, les mêmes ne m’ont rien épargné.

Alors je m’autorise à reprendre à mon compte bon nombre de ce qui est écrit sur cet article que je vous invite à lire sur le blog de son auteur, à moins que par curiosité, vous ne recherchiez ces mêmes propos, bien plus anciens, sur mon blog.

Oui, le 15ème arrondissement est plus que jamais est convoité par la gauche…

Oui, la gouvernance du maire actuel ne peut que contribuer à une prochaine bascule

Oui, pour l’empêcher, il faut « changer les méthodes » : souvenez-vous un de mes slogans…« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens… »

Oui, 2014, c’est demain, et après, il sera trop tard…

Oui, les termes utilisés par ces messieurs sont d’un autre siècle. Leur mépris pour les femmes qui revendiquent « une place » par leur travail, leur compétence, leur disponibilité est constant. Celui de considérer qu’elles ne valent que pour des places de suppléante aussi.

Oui, le terme « d’héritière » n’est pas digne de la république, oui, celui de « dissidente », n’est pas digne de la Démocratie, oui, celui d’  « Ambition » n’est pas un gros mot et surtout pas un mot réservé à la gente masculine.

Je suis contente de constater qu’aujourd’hui, d’autres que moi considèrent que les circonscriptions n’appartiennent à personne. Et je regrette que ma candidature en 2007 n’ait pas été soutenue avec autant de virulence et de bon sens. Mais il faut sans doute attendre son heure. 2012, pourquoi pas. Une nouvelle gouvernance dans le XVème arrondissement avec deux femmes de droite élues députés… Là où l’UMP a décidé qu’il n’y en aurait aucune, avouez que cela aurait de la G….

Alors oui, Géraldine, agissons, nous les femmes et laissons ces messieurs à leur vocabulaire et à leurs méthodes du moyen âge. Une fois en place, c’est toujours pareil, les femmes leur doivent tout et eux n’ont jamais eu besoin de personne….Mais ils n’en sont pas à une contradiction …

Les vérités que j’ai exprimées en 2007, sont toujours d’actualité aujourd’hui… Le Maire du XVème n’habite toujours pas l’arrondissement, alors même qu’il annonçait son prochain déménagement, sans doute pour gagner des voix en leurrant l’électeur lors d’un débat avec son adversaire socialiste aux dernières élections municipales,… « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… »

Et pour continuer dans le «  Faites ce que je dis et non ce que je fais », on le reconnaît à nouveau, lorsqu’il juge, condamne, exclu, ceux qui, finalement ne font que suivre son exemple, lorsqu’il a été dissident en 2004 car il voulait être Sénateur, mandat qu’il a pourtant abandonné en 2007, malgré ses promesses, pour devenir député.

J’approuve cet article, non pas parce que ces termes innovent mais parce qu’il a l’avantage de valider tout ce que j’ai dénoncé en 2007.

Alors Géraldine, candidate dans la 12ème circonscription de Paris contre Philippe Goujon ? Tu as tout mon soutien, même si ma vie est dans la 13ème….  mes amis indécis de ta circonscription seront heureux de suivre l’avis que je ne manquerai pas de leur donner pour leur vote en juin 2012.

Dominique BAUD

 

09/03/2012

Dati, c’est reparti

Bien qu’accompagnant « le candidat » dans de nombreux déplacements, elle ne désarme pas contre la candidature du premier ministre dans « SA » circonscription.

Quel esprit de «  propriété » !!!. Dommage que ceux à qui elle a piqué la place sans état d’âme en 2008 n’aient pas eu à l’époque autant de pugnacité. Car eux, déjà et depuis longtemps, sont chez eux, dans l’arrondissement, voire même dans la circonscription. Mais peut-être seraient-ils enfin en train de se rebiffer. Décidemment, ça bouge enfin à Paris…

Elle continue donc à réaffirmer qu’elle sera candidate face à François Fillon, selon ses déclarations sur LCI, le 28 février dernier. Philippe Goujon peut-il être totalement rassuré ? Pas sûr ? Mais alors où irait ce dernier, dans l’autre circonscription du XVème, celle où JFL vient d’ouvrir une permanence, pas gagné…

Car oui, la particularité du député de la 13ème circonscription, c’est qu’il n’ouvre une permanence que pour faire campagne. Signe de la proximité s’il en est qu’il a souhaité instaurer auprès de ses électeurs.

Qu’il est loin le temps de la vraie vie militante, des réunions mensuelles avec René Galy Dejean, des échanges avec Jacques Toubon, des dîners débats….D’une permanence ouverte toute l’année, espace d’accueil et de convivialité.

Dominique Baud

 

20/02/2012

Même pas responsable et surtout pas coupable

« Elle avait l’air vraiment désolée.. »

Encore heureux. Quand on est ministre, qu’on donne des leçons à tout le monde et la plupart du temps avec une virulence qui n’est plus à démontrer, être désolée du fait des circonstances est bien le minimum.

Certes, il s’agit d’un ministre, certes, elle devait rejoindre le 1er ministre à Villacoublay pour l’accompagner à Sarrebourg… et après… Preuve qu’elle n’était pas indispensable puisque finalement le déplacement s’est fait sans elle.

-Dans une période de crise, on peut se demander pourquoi nos ministres ne pourraient pas tout simplement prendre le train ?

-Dans une période de crise, on peut se demander pourquoi une escorte est nécessaire ?

-Mais surtout, comment après les leçons du gouvernement pour faire de la sécurité routière une de ses priorités, (ce que j’approuve), avec pour méthode de multiplier les radars, les pièges, les amendes en faisant exploser leur montant…Comment peut-on tolérer que la voiture d’un ministre puisse ainsi rouler impunément à contre sens en plein Paris, renverser un piéton, à hauteur d’un passage piéton, et expliquer, comme pour trouver une excuse, que le jeune homme blessé n’avait pas entendu le convoi car il portait un casque audio ( à priori, deux jours de coma, incapacité totale de travail de 3 mois)

-Et la ministre expliquant, qu’elle travaillait à l’arrière, que ce n’était pas elle qui conduisait… « On a l’impression que c’est moi qui ai conduit la voiture et qui ai percuté cet homme… » C’est tout de même un peu facile …

Et d’expliquer : « Les motards ne sont pas là pour faire beau dans le décor. Ils sont là pour des circonstances particulières. Les escortes sont justifiées. On n’a pas la vie des gens normaux. On est contraints par des dispositifs horaires, des éléments de sécurité, et les motards savent qu’ils peuvent courir des risques ».

Et de rajouter que le convoi se serait immédiatement immobilisé. Encore heureux, sinon, on pourrait rajouter non assistance à personne en danger et délit de fuite .

C’est quoi ce grand cinéma. Un ministre a l’autorité pour donner des consignes à ses escortes, consistant en un strict respect du code de la route, et notamment le respect des feux et des sens interdits.

Article 1384 du code civil

On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.

…La responsabilité ci-dessus a lieu à moins qu'ils prouvent qu’ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité…

 

Pour info, quelques exemples de  sanctions établies par les textes…

Si plusieurs infractions sont commises simultanément, chacune donne lieu à un retrait de points, dans la limite de 8 points (art. L. 223-2 et R. 223-2 du Code de la route).

Accident ayant causé des blessures involontaires sans interruption temporaire de travail (art. R. 625-3 du Code pénal)/ Amende de 5ème classe, soit 1500 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans, des travaux d'intérêts généraux...

Accident ayant causé des blessures involontaires avec incapacité de travail inférieure ou égale à 3 mois (art. L. 232-2 et L. 232-3 du Code de la route et 222-20-1 du Code pénal) : Amende de 30 000 à 75 000 € d'amende et de 2 à 5 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation dupermis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Accident ayant causé des blessures involontaires avec incapacité de travail supérieure à 3 mois (art. L. 232-2 et L. 232-3 du Code de la route et 222-19 et 222-19-1 du Code pénal) : Amende de 45 000 à 100 000 € d'amende et de 3 à 7 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation du permis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Accident à l’origine d’un homicide involontaire (art. L. 232-1 et L. 232-3 du Code de la route et 221-6-1 du Code pénal) : Amende de 75 000 à 150 000 € d'amende et de 5 à 10 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation du permis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Circulation en sens interdit (art. R. 412-28 du Code de la route) Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans (4 points)

Défaut de maîtrise de la vitesse (art. R. 413-17 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 €

Dépassement de la vitesse inférieur à 20 km/h, si la vitesse maximale autorisée est inférieure à 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € (1 point).

Dépassement de la vitesse inférieur à 20 km/h, si la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/ (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 3ème classe, soit 450 € (1 point).

Dépassement de la vitesse entre 20 et 30 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € (2 points).

Dépassement de la vitesse entre 30 et 40 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans (3 points).

Dépassement de la vitesse entre 40 et 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route)/ Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans ( 4 points).

Dépassement de la vitesse supérieur à 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 5ème classe, soit 1 500 € (3 750€ d'amende et 3 mois d'emprisonnement en cas de récidive) et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans, l'interdiction de conduire certains véhicules, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière,  la confiscation du véhicule (6 points).

Mais… Le ministre était passager… Alors…

Et vendredi on a pu à nouveau constater à quel point Mme Morano, a décidemment une très haute opinion d’elle-même, lorsqu’elle a répondu en direct, à la radio, à une femme désemparée car après avoir suivi une formation… Elle n’avait pas davantage de boulot.

Mme le Ministre était en déplacement Officiel…Hors sujet… Elle a tout dit…

Il serait intéressant de savoir s’il y a un risque qu’elle reste ministre en cas de réélection du président sortant.

Dominique BAUD

 

11/02/2012

Lettre à Géraldine,

Cela fait plusieurs mois que je suis les annonces, les déclarations, les actions de la « nouvelle Géraldine », impensable il y a 5 ans et pourtant bien réelle aujourd’hui, sous des allures de pionnière.

Que s’est-il passé exactement pour expliquer ta rupture si catégorique d’avec le Maire du 15ème arrondissement dont tu es pourtant le député suppléant et dont tu as été pendant des années un défenseur inconditionnel, même devant l’évidence ? Je ne sais pas. Mais cela a du être grave.

Aujourd’hui, peut-être penses-tu de temps en temps à ce que j’ai pu ressentir, à ce que j’ai vécu, à ce que j’ai du subir, lorsque j’ai décidé de présenter ma candidature en 2007 dans la 13ème circonscription de Paris, avec les agressions, les insultes… notamment de certains jeunes de l’UMP qui t’entouraient à l’époque, et peut-être encore aujourd’hui pour certains.

Car finalement, la situation était très peu différente. Il ne s’agissait pas des conséquences d’un redécoupage électoral, ni de la décision du député sortant de ne pas se représenter. Il s’agissait de remplacer René Galy-Dejean, car, âgé de 75 ans, nous pensions qu’il devait céder sa place.

Le principe annoncé par l’UMP était, comme l’a rappelé ce jeudi soir sur LCP, Camille Bedin, chargée, je crois, au sein de l’UMP de l’égalité des chances,  de « ne pas mettre une femme, pour une femme », mais de la choisir si elle avait fait ses preuves, « par le travail et sur le long terme ».

C’est bien de le dire, c’est mieux de le faire.

Militante active au RPR depuis 1978, ayant participé très assidument aux campagnes présidentielles (toutes) depuis 1981, et à toutes les campagnes législatives, régionales, municipales…(ayant contribué ainsi l’élection de bon nombre de ceux dont on parle aujourd’hui), très active aussi sur le terrain du 15ème arrondissement depuis 23 ans (en 2007), dans des associations, des conseils d’administration, des conseils d’écoles…, élue de Paris et du 15ème arrondissement de 2001 à 2008, et reconnue pour ma disponibilité, ma capacité de travail et d’investissement envers mon arrondissement et ses habitants…  la force de mes convictions et mon rejet des compromissions, je pensais, en plus d’être une femme, correspondre à ces critères.

A ce titre j’avais obtenu des centaines de signatures de militants et sympathisants UMP, Hommes et Femmes, d’habitants du 15ème arrondissement, d’élus, d’un ancien ministre… soutenant ma candidature aux élections législatives. Et, il avait été convenu et écrit en haut lieu, que la 13ème circonscription de Paris serait réservée à une femme et non, notamment, à un ancien ministre….

J’ai naïvement cru qu’avec tout cela l’UMP examinerait mon dossier de candidature, m’inviterait à le présenter devant « la commission d’investiture » et pourrait normalement me donner cette investiture…

Mais non, après de longs mois de « lâcheté du silence », comme tu l’as dit, ce jeudi soir, Géraldine, le verdict est tombé.

J’ai appris ensuite que seuls les ministres et députés sortants étaient reçus par la commission d’investiture. Et on a désigné un ancien ministre, pas assez sportif pour tenter de gagner une nouvelle circonscription, puisque parachutage il y avait.

Alors oui, Géraldine, tu  as raison, la méthode douce ne marche pas. Pas plus qu’elle ne marchait il y a 5 ans, même si à l’époque, tu ne voyais pas les choses ainsi.

C’est pourquoi aujourd’hui, face à cette révélation, tu menaces de te présenter en dissidence, « quitte à faire perdre ton camp », au nom de « l’application de la loi », et de « la juste représentation du peuple » qui compte 53% de femmes.

Tu veux que l’Assemblée Nationale « ressemble à la France » et tu veux croire que cela peut encore se faire avec l’UMP.

Peut-être cela arrivera t-il, si les femmes sont nombreuses et solidaires…

Mais quand on entend Camille Bedin, on peut en douter.

Déjà, cette dernière minimise le problème de la représentation des femmes en politique. Elle croit, sur 5 ans (sous-entendu dans les 5 ans à venir), à « des politiques » se cantonnant à des questions d’horaires de réunion pour les femmes, de places en crèches…Elle dit que c’est plus important que la parité en politique. Et redit qu’on ne peut imposer une femme pour une femme, mais que cette dernière doit s’imposer par son travail.

Elle est bien jeune et manque singulièrement d’expérience. Car seul le regard des femmes, leur expérience au quotidien, leur pragmatisme en politique, pourra réellement améliorer le quotidien de toutes les femmes de notre société.

Quant à s’imposer par son travail, personne ne le conteste, sauf que dans la réalité, cela ne suffit pas. Ce n’est pas envisageable lorsque ce sont des meutes d’hommes toujours et encore en place, qui décident.

Et voilà qu’elle se justifie avec la notion du « sortant »  qui n’a pas « démérité »

Je voudrais bien savoir ce que cela veut dire. Quant à moi, je l’assimile à « qui n’a pas fait de vague »… « qui ne dérange pas… ». Car, s’agissant du mérite du député sortant, rien ne serait mieux que de l’obliger à présenter officiellement un bilan de son action dans le cadre de son mandat et ce durant les 5 ans. On aurait ainsi, nous, les électeurs, de quoi juger.

Elle va même jusqu’à tenter de nous démontrer combien il est difficile d’être candidate femme à l’UMP, parti majoritaire depuis longtemps, et expliquer que sur les 220 circonscriptions à gauche, l’UMP a respecté la parité… « là, on a investi une femme sur deux ». Mais combien seront élues ?

Selon elle, c’est plus facile de se renouveler lorsqu’on est dans l’opposition, « la défaite renouvelle » !!!

Puis de conclure qu’être une femme n’étant pas un « argument électoral », et qu’on devrait alors aussi respecter des quotas dans le cadre de la diversité, du handicap…La leçon a été bien apprise. Les mêmes arguments masculins d’il y a 5 ans.

J’ai donc la même réponse : Il y a des électeurs, 53% de femmes et 47% d’hommes, il y a une loi sur la parité, et il y a des candidats. Cette jeune femme ne peut tout de même pas croire ou vouloir nous faire croire qu’il n’y a pas en France, 288 femmes de droite compétentes, volontaires dont 50% pourraient être candidates dans des circonscriptions « gagnables » et « 50% » dans celles à conquérir.

On doit pouvoir atteindre une juste représentation de la population, mais sur la seule base réelle, des HOMMES et des FEMMES, et non, des hommes pour 50% et des femmes, des handicapés, des représentants de la diversité… pour les 50% restant.

Au-delà de ces échanges, d’autres choses intéressantes ont été dites sur de ce plateau de LCP.

Mme Mariette Sineau, directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, a expliqué que ce combat de la parité est aussi un combat pour le renouvellement. Par des chiffres, elle prouve combien la rotation des mandats ne se fait pas : 40% des députés en sont déjà au 3ème mandat, et plus d’un quart en sont au 4ème mandat.

C’est le cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée.

Elle explique que dans un régime démocratique, les partis politiques, pour lesquels indirectement on paie, doivent organiser la formation et le renouvellement au lieu de laisser les fonctions politiques être accaparées toujours par les mêmes. Mais les partis préfèrent payer. Voilà à quoi sert l’argent qu’on leur donne, à bafouer la loi (4.000.000€ pour l’UMP et 500.000€ pour le parti socialiste).

Selon tes propres termes, Géraldine, « l’UMP est un délinquant électoral ».

En parlant de Rachida Dati, Mariette Sineau reconnait qu’elle peut avoir une certaine légitimité, car elle est Maire du 7ème arrondissement. Mais, qu’il ne faut pas oublier qu’elle vient d’un cabinet ministériel, que remarquée… elle a été nommée porte parole de la campagne présidentielle en 2007, et qu’ensuite elle a accédé à un poste ministériel au plus au niveau de l’état sans aucune légitimité. Pour avoir cette légitimité, il aurait fallu qu’elle soit élue localement ou député avant d’être ministre, plutôt que d’être nommée « par le prince ».

Je conclurai avec quelques propos de Ch Leiritz, journaliste à Marie Claire. Cette dernière reconnait que tout n’est pas lié à la politique mais que la politique permet de faire avancer et de mettre en œuvre des projets. Elle a aussi reconnu, que si la loi était respectée, ce genre d’article n’aurait plus lieu d’être.

Puis, sur le plateau, l’ensemble des intervenantes, mais aussi le journaliste animateur, se sont interrogés sur la nouvelle loi votée, et notamment sur les raisons pour lesquelles n’avait été retenu que le pourcentage de 40% de femmes (et non 50) quant à l’obligation de nommer des femmes au plus haut niveau des conseils d’administration des entreprises cotées, et pourquoi seulement en 2018.

Pour mémoire, je pense utile de rappeler que, selon l'Autorité des marchés financiers, les femmes ne représentent actuellement que 10 % des effectifs dans les conseils d'administration. Et pourtant en mars 2006, une loi sur l'égalité salariale prévoyait 20 % de femmes dans les conseils d'administration, dans les organisations syndicales, dans les candidatures aux élections prud'homales. Mais cette dernière ne pouvait pas s’appliquer, selon le conseil constitutionnel, qu’après une réforme de la constitution devant valider le principe de l'égalité d'accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales. La constitution a été modifiée et pourtant nous sommes toujours à 10% .

Alors 40% pour 2018, avec un palier de 20 % dans trois ans, et en cas de non-application de ces seuils, la sanction pour les entreprises de se voir s’imposer la nullité des nominations et des délibérations prises…c’est tout un programme. Attendons pour voir.

Voilà, Géraldine, j’ai attendu que tu m’appelles pour parler de tout cela, pensant avoir une certaine expérience et de légitimité sur le sujet…tant je retrouve chaque jour davantage mes propres discours….

Dommage, car ce sujet ne se règlera pas seulement « entre les femmes de l’UMP ».

Sans rancune et à bientôt.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

01/02/2012

Ca y est, c’est publié

La liste des candidats investis par l’UMP aux prochaines législatives est publiée. J’ai lu partout que la proportion serait de 72% d’hommes pour 28% de femmes. Mais cela pourrait s’aggraver, car il y a aussi des circonscriptions dites «réservées », dont on ne sait pas encore ce qu’elles réservent.

Je n’ai pas encore eu le temps de pointer cette liste, mais je vais m’y attarder prochainement. En effet, bien au-delà des noms, je souhaite vous faire partager la tendance du résultat prévisible des élections, s’agissant bien sûr des circonscriptions où des femmes sont investies.

Bien sûr, aucune circonscription n’est perdue d’avance. C’est toujours le grand discours d’explication de ces messieurs, rejoints d’ailleurs par certaines femmes (Nadine Morano, l’expliquait récemment sur LCI sans aucun état d’âme). Mais tout de même, et s’ils ne comprennent pas eux, vous qui me lisez, vous comprenez…il y a des circonscriptions « acquises », d’autres « gagnables » et les autres…

En fait l’UMP n’est même plus un parti qui n’investit pas de femmes, c’est un parti que les élimine.

Les élues UMP se soutiendraient aujourd’hui pour entrer en résistance, puis en dissidence. Donc acte. En 2012, ce ne doit plus être un gros mot. Tant mieux.

D’ailleurs, et chaque jour davantage, j’apprends que mes discours d’il y a 5 ans sont non seulement de plus en plus d’actualité, mais en inspirent largement certains et certaines, qui vont même jusqu’à en citer des extraits (sans donner leurs sources) presque mot à mot.

Dominique Baud

 

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

30/01/2012

J’ai une solution…

Pour ceux qui cherchent comment empêcher Rachida Dati de se présenter à Paris, j’ai une solution. A l’heure où le cumul des mandats est largement contesté, il suffirait de faire voter in extremis par le parlement, une loi qui interdirait à toute personne déjà titulaire de deux mandats de se présenter à une nouvelle élection, à moins d’avoir démissionné de l’un d’eux, au moins six mois avant.

Et l’affaire serait réglée et solderait de ce fait ces méthodes particulièrement méprisantes à l’égard des électeurs.

Car en effet, sur le plateau du « Grand journal » ce soir, elle continuait à déclarer que bien que non investie à ce jour par l’UMP, elle avait toujours l’ambition de se présenter à Paris, aux élections législatives et « chez elle » !!!

Elle dit même subir des faits assimilables à du harcèlement, contestant « l’image lisse et bien élevée du 1er ministre ». Une victime… pas tout à fait comme les autres.

Même s’il est certain qu’elle n’est pas la première à subir des pressions….

Rachida Dati oublie qu’elle n’a pas plus de légitimité que François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris. Elle oublie qu’elle a été parachutée en 2008 à la tête de la Mairie du VIIème arrondissement. Difficile  pour elle d’être crédible sur ce terrain. Où étaient ses scrupules à l’époque ?

Rachida Dati oublierait-elle qu'elle est aussi, en plus, député Européen?

Rachida Dati oublie qu’elle a tout d’une enfant gâtée de la politique à qui on a permis une ascension vertigineuse au sommet de l’état. Et quand on voit le peu d’estime, le peu de respect des responsables de l’UMP pour ceux qui se sont investis sur le terrain pendant des années, qu’ils soient sympathisants, militants ou élus, on a le droit de se demander qu’est-ce qui lui permet d’exercer autant de pression jusqu’au Palais de l’Elysée.

Mais là où elle a raison c’est lorsqu’elle annonce qu’il se pourrait que demain, de trois  femmes députés de droite à Paris, il n’en reste aucune.

Sauf à ce qu’il y ait des surprises… Elles ne sont pas exclues, et pourquoi pas même dans plusieurs circonscriptions.

Dominique Baud

 

 

 

26/01/2012

Elles menacent, elles menacent…

Elles menacent de se présenter en dissidence, elles ne décolèrent pas devant les choix imposées par la dictature masculine de l’UMP, planquée derrière une commission d’investiture qui n’a de commission d’investiture que le nom.

Mais iront-elles jusqu’au bout, se rendent-elles compte de ce que c’est que de braver le terrain seule, envers et contre tous ceux qui, bien rangés dans leur parti politique, les jugent, les condamnent, les insulteront, les accuseront, les menaceront.

Certaines savent en fait, car il y a 5 ans…

Aujourd’hui, quand Brigitte Kuster parle sur France info, on m’appelle de tous endroits du 15ème pour me féliciter, car on a reconnu dans ses interventions, la teneur de mes propos. A une nuance près, les mots sont les miens, mais ce n’était pas moi qui parlait.

De même aujourd’hui, lorsque Géraldine Poirault Gauvin s’exprime via la presse et son blog, on m’interpelle oralement et par écrit pour me dire combien toutes ces phrases sont semblables à celles que je prononçais… il y a 5 ans.

Alors oui, parce qu’il faut avancer, et que j’ai peut-être eu raison un peu trop tôt, soyez fortes Brigitte, Géraldine, Edith, Marie-Claire, et les autres…. tenez bon, allez jusqu’au bout, et gagnez. Ce serait une belle leçon de démocratie.

J’appelle de mes vœux que puisse ainsi se construire enfin une vraie solidarité féminine, où chacune trouvera sa place et pourra mettre son énergie, ses convictions, son pragmatisme et son courage au service d’une nouvelle gouvernance.

Dominique Baud

 

 

 

23/01/2012

Des embouteillages à prévoir

Philippe Goujon invite François Fillon, solidarité de deux candidats désignés par l’UMP, tous deux menacés par Rachida Dati, quelques jours avant l'officialisation des investitures aux législatives de juin prochain.


Au moins, elle réussit à monopoliser toujours plus l’attention sur sa personne. Et le pire à mon avis, et vous savez que je suis contre tout parachutage, y compris celui d’un premier ministre, et encore plus dans une circonscription déjà acquise, serait de lui céder, voire de lui « trouver autre chose » comme l’a déclaré en direct à la télévision, Mme Bachelot.


Car en 2008, comment est-elle elle aussi arrivée dans le 7ème arrondissement, si ce n’est par un parachutage.
Son cas fait semble t-il l’objet de réunions particulières, sans qu’aucune solution ne semble avoir été trouvée. Verdict, le samedi 28 janvier.

En attendant, il semblerait qu’elle continue de menacer de se présenter « sur ses terres », le 7ème arrondissement. Et pour mémoire, avec le redécoupage, le « territoire » de Mme Dati s’est agrandi. Le 7ème arrondissement se partage maintenant sur 2 circonscriptions, les 2e et 12e circonscriptions, et 2 arrondissements, le 7ème et le 15ème arrondissement.

« A malin, malin et demi » ou si vous préférez, « Tel est (risquerait d’être) pris qui croyait prendre ».

Dominique Baud