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30/09/2011

Un jour, il faudra « payer »…et ce sera au tour des autres de récolter…

 

Il faut plus longtemps à certains qu’à d’autres pour réaliser, contester puis dénoncer certaines pratiques, sous prétexte qu’elles viennent de l’autorité, de celui qui veut vous faire croire que vous lui devez tout … ce qu’il appelle la loyauté, mais qu’il ne conçoit que dans un seul sens.

Mais le jour où cela ne va plus, les plus fidèles se lâchent et finalement bien plus fort que les autres.

Au lendemain des sénatoriales, les langues se délient… C’est drôle mais aussi un peu nostalgique pour moi, car si on m’avait écouté, on aurait gagné 5 ans !!!

 Chacun y est de ses petites phrases.

A mon tour, je vous donne rendez-vous les jours prochains au cours desquels je réserverai une petite phrase, pour chacun, en retour.

A bientôt

Dominique Baud

29/09/2011

Des nouvelles de Saint-Gervais

 

 Mercredi 28 septembre 2011

 Poche d’eau du Glacier de Tête Rousse

 Début des travaux préventifs de pompage le 28 septembre 2011

Objectif : stabiliser de façon préventive le niveau d’eau avant l’hiver

Christian Vincent, glaciologue du CNRS, et les laboratoires associés, ont établi un rapport intermédiaire sur la poche d’eau sous-glaciaire du glacier de Tête Rousse, rendu nécessaire par le résultat de leurs premiers travaux.

Cette étude consiste principalement à déterminer la provenance de l’eau contenue dans la poche sous glaciaire de Tête Rousse et rechercher une solution pérenne de sécurisation du glacier. Elle a été remise le 7 septembre 2011 aux autorités compétentes. Les scientifiques y recommandent d’engager immédiatement une purge de l’eau contenue dans le glacier.

Selon le document, la cavité n’a cessé de se remplir depuis sa vidange en août/septembre 2010, en particulier suite aux grandes chaleurs du mois d’août 2011. Les analyses des premiers résultats de mesure montrent que la poche actuelle aurait une géométrie et un volume différent de l’année dernière et probablement de moindre importance.

Le volume d’eau à l’intérieur du glacier est estimé par le CNRS à 20 000 m3 d’eau (plus ou moins 20%) pour une pression de 7 bars. Par comparaison, 47 000 m3 d’eau avaient été pompés en 2010.

Suite à ces conclusions, le Préfet de la Haute-Savoie et le Maire de Saint-Gervais n’ont eu d’autre choix que d’engager immédiatement les travaux recommandés par les scientifiques avant que l’hiver ne s’installe.

L’objectif est principalement préventif : il s’agit de pomper un maximum d’eau pour limiter la pression au sein de la cavité pendant que les techniciens peuvent encore intervenir sur place à 3200 mètres d’altitude.

Les travaux prendront fin avec la neige et le refroidissement des températures dans le courant du mois d’octobre, tous travaux sur place pendant la période hivernale étant impossibles.

Le pompage a donc débuté comme prévu ce mercredi 28 septembre 2011 grâce à la réactivité des financeurs et de toutes les entreprises : Boma, Jean-Marc Baz, Gramari, Cmbh…

 Budget 2011 :

Etudes 500 000 TTC

Travaux 598 000 TTC

Financement :

Etat 80%

Conseil Général 10%

Commune 10%

Service communication de la Mai r ie de Saint-Gervais

T+33(0)4 50 47 75 66 - F+33(0)4 50 47 75 73 - www.saintgervais.com communication@saintgervais.com

26/09/2011

Qui a écrit ?

 

Souvenez-vous… « Demain, j’arrête la langue de bois » ?

Le même, qui ce soir encore déclarait que finalement le basculement du sénat à gauche n’était pas une surprise… , du fait du mode de scrutin, du fait des résultats des élections locales de ces dernières années, et en aucun cas un désaveu de la politique du gouvernement et du président de la république.

Il serait alors intéressant qu’il nous explique comment il interprète le résultat des élections locales de ces dernières années, origine du résultat d’aujourd’hui.

Bref, une déclaration de plus qui manque foncièrement de crédibilité et n’apporte rien au débat de demain.

Il est certain que sur ce terrain là, et en parfait contraste, la lucidité du 1er ministre a été remarquée par tous.

Mais laissez-moi douter que l’UMP, qui est devenue, depuis de nombreuses années une machine à exclure…en tire vraiment les leçons… Car ce sont toujours les mêmes qui dirigent, qui décident, qui se placent et qui excluent.

Dominique Baud

24/09/2011

Un premier pas vers l’exemple… On peut en rêver…

 

Tout d’abord, quelques chiffres…

Président de la République, 27.287€ brut par mois, dont 635€ d’indemnité de résidence… et 5.457€ d’indemnité de fonction non imposable…, sans parler des voitures de fonction avec chauffeur, flotte d’avions, accès gratuit à la SNCF et la mise à disposition de nombreuses résidences secondaires…

Député, 11.146€ nets par mois, dont une indemnité de fonction non imposable… à hauteur de 1.412€ et dans les avantages annexes, 9.093€ pour rémunérer ses collaborateurs et financer une permanence avec en sus, accès gratuit SNCF, remboursement lignes téléphoniques et internet…Par ailleurs, il peut aussi percevoir en plus jusqu’à 2.743€ au titre de ses mandats locaux.

 Sénateur, 11.976€ dont une indemnité de fonction non imposable…. à hauteur de 1.412€ et dans les avantages annexes, 7.203€ pour rémunérer ses collaborateurs et financer une permanence avec en sus, accès gratuit SNCF, remboursement lignes téléphoniques et internet…Par ailleurs, il peut aussi percevoir en plus jusqu’à 2.743€ au titre de ses mandats locaux.

 Premier ministre : 27.288€ bruts par mois, dont 635€ d’indemnité de résidence… et 5.457€ d’indemnité de fonction non imposable…, sans parler d’un logement de fonction, des voitures de fonction avec chauffeur, flotte d’avions, accès gratuit à la SNCF, mise à disposition de nombreuses résidences secondaires…Par ailleurs, il peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs jusqu’à 13.644 € bruts par mois et peut donc toucher jusqu'à 40.932 € par mois.

 Ministre : 18.193€ bruts par mois dont 432€ d’indemnité de résidence…et 3.638€ d’indemnité de fonction non imposable, sans parler d’un logement de fonction (80m2 plus 20m2 par enfant à charge), d une voiture de fonction avec chauffeur, d’un quota de déplacements aériens, de l’accès gratuit à la SNCF…Par ailleurs, il peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs jusqu’à 9.096 € bruts par mois et peut donc toucher jusqu'à 27.289€ par mois.

Député européen : 9.766€ bruts par mois plus une indemnité de frais généraux de 4.202€ par mois, plus au titre des avantages annexes, lui est remboursé le coût de ses titres de transport. Il dispose d'une indemnité annuelle de voyage de 4 148 euros. Enfin le Parlement verse une indemnité forfaitaire de 298 euros pour chaque jour de présence aux réunions des organes du Parlement

La France compte 577 députes, 343 sénateurs (et 348 à compter de demain…), 72 députés européens et environ 30 ministres et secrétaires d état.

Si on baissait leur rémunération de seulement 1.500€ par mois, on économiserait déjà 1.533.000€ par mois, soit 18.408.264€ l’année.

On pourrait aussi supprimer, même si c’est symbolique, une indemnité de résidence à des responsables politiques qui bénéficient d’un logement de fonction, soit 167.720€ ;

On arriverait à 18.575.984€ d’économie annuelle.

On pourrait aussi supprimer les indemnités de fonction non imposables, ce sont 1.419.094€ qui seraient soumis à l’impôt.

Mais il faudrait faire un référendum, car je vois mal les députés et sénateurs ou même les membres du gouvernement proposer ces solutions « contre » eux-mêmes, même si elles seraient bonnes pour la France.

Et tout argument qui consisterait à rejeter cette proposition pour cause d’économie marginale, est nul et non avenue.

Et n’oublions pas aussi tous ses salariés exonérés d’impôts appartenant à la Francophonie, à l’Unesco…

Sans parler de toutes les voitures de fonction….

Comme l’évoquait une journaliste récemment, on parle de trouver de l’argent mais en aucun cas de réduire réellement les dépenses de l’état. Mais si on continue ainsi, demain, « on ne se demandera pas si on peut supprimer quelques voitures de fonction dans une administration, mais on supprimera directement ladite administration ».

Dominique Baud

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud

20/09/2011

Ne pas se tromper de coupables

 

Info ou intox, le sénat pourrait basculer à gauche lors des élections sénatoriales de dimanche prochain.

Des élections qui intéressent bien peu les français, sont-ils d’ailleurs au courant ? Il faut dire que ce scrutin est d’un autre siècle.

En effet, le résultat de cette élection sera le fruit des résultats des élections locales de ces dernières années où la gauche s’est retrouvée largement majoritaire (20 régions sur 22, 60% des départements, de nombreuses grandes villes…)

Et alors, il est vrai qu’il y a de quoi se faire du souci pour ceux qui nous gouvernent. Mais qu’ils aient au moins la dignité de ne pas vouloir faire croire qu’une défaite serait seulement le fruit de l’inconséquence de quelques dissidents.

D’abord car si quelques dissidents font basculer l’assemblée, cela montre combien la situation est fragile du fait du mode de scrutin et des vagues roses de ces dernières années.

Ensuite, car les dissidences sont le fruit du mépris des partis politiques envers des candidats bien légitimes remplacés par des parachutages toujours autant contestables.

Et ce serait drôle si ce n’était grave de conséquence pour notre pays,  mais ce sont justement les parachutés… ceux qu’il a fallu caser coûte que coûte, qui ont la dent la plus dure.

Vivement que la démocratie retrouve ses droits.

Car, il apparait qu’être « dissidente » n’est plus aujourd’hui, comme en 2007, un gros mot pour tout le monde, si on en juge par la constitution des listes.

Tenez bon.

Dominique Baud

19/09/2011

Des propositions pleines de bon sens…

 

Avant de vous faire part de quelques propositions chiffrées qui seraient du meilleur effet si elles étaient validées par ceux qui nous gouvernent ou par ceux qui, dans l’opposition, en rêvent, je renouvelle mon approbation à l’annonce faite par M. Daubresse.

Pour mémoire, je rappelle qu’en son temps, il y a quelques mois, je soutenais les propositions similaires de Laurent Vauquiez mais que ce dernier s’était fait violemment recaler très démagogique par ses pairs car il considérait que cette journée hebdomadaire de travail était un juste retour face au RSA payé sans contrepartie.

Aujourd’hui, il s’agit toujours de demander aux bénéficiaires du RSA d’effectuer une journée de travail d’intérêt général par semaine, mais cette fois ci, payée au SMIC. C’est un premier pas contre l’assistanat, un des fléaux de notre société et ce ne peut en effet qu’être bénéfique pour tout le monde. Pour l’état qui doit apprendre à équilibrer son budget et pour les bénéficiaires qui se réintègreront ainsi un peu parmi les actifs, afin d’amorcer leur réinsertion

Laurent Vauquiez a sans doute eu raison trop tôt !!! Quelque chose que j’ai souvent entendu !!!.

Et depuis aujourd’hui, d’aucuns reconnaissent que même Ségolène Royal peut avoir de bonnes idées et les reprendre, alors…

Si cette proposition aura un coût de l’ordre de 28 millions d'euros pour 10.000 contrats expérimentés, et jusqu’à 420 millions pour 150.000 contrats, les départements devraient néanmoins faire des économies, soit 50€ par mois par bénéficiaire et les allocataires, un gain, soit 130€ nets par mois.

Alors, qui pourrait dire que cette proposition ne va pas dans le bon sens ?

Par ailleurs, Marc Daubresse propose aussi la création d’une  carte électronique centralisant les informations sur les aides sociales perçues par chaque bénéficiaire. Elle permettrait de comptabiliser et vérifier les prestations sociales reçues par chaque bénéficiaire, de les faire évoluer en cas de changement de situation, et j’espère, d’éviter les tricheries et d’apporter plus de justice à un système qui deviendrait plus lisible.

J’ai déjà lu quelque chose comme cela quelque part… Ah oui, dans mes propositions lors de ma dernière campagne législative de 2007 !!!

En effet, rien de plus choquant que de constater des situations où certains plus malins que d’autres, mais surtout sans scrupules, peuvent « gagner leur vie » en touchant des prestations sociales non imposables sans travailler ; tandis que d’autres se lèvent tous les matins, gagnent moins et paient pourtant des impôts…

Dominique Baud

18/09/2011

Boycott

 

Je vous invite à boycotter TFI à 20h ce soir. Vous avez compris, je veux parler de l’interview de DSK.

Il serait «… malheureux…», «…La justice américaine ne lui reprocherait plus rien, mais sa vie aurait été dévastée…», « …les qualités d'homme d'Etat sont intactes, même si sa réputation est entamée», voici quelques phrases de Jean-Christophe Cambadélis…

Alors, pour renouer le dialogue avec les Français, DSK se serait invité sur le plateau de TF1 ce soir. Mais n’a-t-il pas été sur les devants de la scène française et internationale trop souvent et trop longtemps depuis le mois de mai dernier.

Car même s’il n’y a que lui qui sache la vérité, même si les témoignages et comportements de Nafissatou Diallo et de Tristane Banon restent flous, ambigus, pleins de contradictions, même s’il doit bénéficier comme tout un chacun de la présomption d’innocence, trop, c’est trop.

Haro sur les sondages, certes. Pour autant, une majorité de Français, même parmi ceux, de gauche ou de droite, qui avant ces évènements, auraient peut-être pu voter pour lui, souhaite qu’il se retire de la vie politique.

Il n’est même pas sûr que, malgré ses compétences déclarées et reconnues en terme économique, un candidat socialiste aux primaires ait aujourd’hui envie d’avoir son soutien.

Ces circonstances, ajoutées, au mépris des médias envers ce qu’ils appellent les petits candidats aux élections nationales, notamment aux législatives, font que je ne peux que m’insurger contre la place qui sera donnée ce soir à DSK sur les ondes.

Le meilleur moyen d’exprimer son désaccord est de Boycotter l’émission. Mais j’ai peur que la curiosité prenne le dessus même sur une réelle désapprobation.

Dominique Baud

17/09/2011

Similitudes

Aujourd’hui, nous apprenons que les juges de la cour d’appel ont relaxé Brice Hortefeux suite à des propos prononcés il y a un an, concernant les arabes, à savoir "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a un problème".

Pour la cour d’appel, ceci ne constitue pas une injure publique susceptible d'entraîner une condamnation, considérant que ces propos ont été prononcés en privé, sous couvert de confidence… et que dans le cas d’injures non publiques, une association n’a pas le droit de se constituer partie civile et que donc la plainte n’est pas recevable.

Relaxe…

Cela tout en reconnaissant le mépris et l’outrance de ces propos, pleins de préjugés, donc punissables

Ne serait-il pas allé assez loin pour être puni…. Ou serait-ce une question de personne ?

Cela me rappelle le jugement du tribunal administratif lorsqu’en 2008, j’ai fait recours pour demander l’annulation des élections municipales du XVème arrondissement, du fait du « trafic » qu’orchestrait une élue conseiller de Paris sortante et candidate, qui non seulement sur plusieurs bureaux de vote allait chercher des personnes âgées pour les faire voter mais en sus et devant témoin, les conseillait avec ces mots : «  celui-là vous le jetez, celui là vous le mettez dans l’enveloppe ».

Vous avez compris qu’elle parlait des bulletins de vote, il fallait jeter le mien et mettre dans l’enveloppe celui de la liste officielle sur laquelle elle était candidate.

Les juges n’ont pas pu contester les faits puisqu’il y avait des témoins. Mais, selon le tribunal, ces tricheries n’altéraient pas « la sincérité du vote », entendez que cela ne changeait pas le résultat final du fait de l’écart de voix.

Alors relaxe…

Finalement, la triche n’a pas été assez importante…. Ou serait-ce une question de personne ?

Des similitudes, vous ne trouvez pas…

Dominique Baud

15/09/2011

Surenchère

 

On est dans une sorte de surenchère pourtant on en a de moins en moins les moyens.

En 2009, la France recevait Kadhafi… tapis, rouge, tente du désert et tout ce qui va avec.

En février 2010, on lui faisait la guerre.

Aujourd’hui on le recherche pour le tuer, l’emprisonner voire le juger…

En Mai 2011, le Président Français reconnaissait les responsables du Conseil National de Transition suite au mouvement d’insurrection Libyen. Une réunion, somme toute assez prématurée selon l’avis des initiés a déjà eu lieu à Paris, le 1er septembre dernier.

Et aujourd’hui, pour un bain de foule et d’acclamations, à l’occasion d’une visite éclair de moins de 48h,  deux avions et quelques 160 Policiers sont mobilisés, Et comme la question n’est plus de sauver des vies, j’ose demander combien tout cela va nous coûter.

Et qui nous dit que demain, la situation en Lybie ne sera pas pire qu’aujourd’hui. Que sait-on de la montée d’AL Qu’Aïda, du devenir du stock d’armes accumulé ces derniers mois...

Car, qui est Mustafa Abdeljelil, Président du CNT, un ancien ministre de la Justice qui a fait condamner à mort les infirmières bulgares ?

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/quand-le-chef-des-rebelles-libyens-oeuvrait-pour-kadhafi_977428.html

Qu’est ce qui se cache réellement derrière le CNT ? Qui est l’actuel gouverneur de Tripoli, si ce n’est Abdel Hakim Belhaj, issu du Groupe islamique de combat en Libye (GICL), une formation extrémiste proche d’Qaïda

http://www.france24.com/fr/20110830-libye-abdelhakim-belhadj-islamistes-djihad-tripoli-chef-militaire-kadhafi-cnt-cia-gicl-combat-guerre-bataille

Et n’oublions pas que Kadhafi est toujours en vie !!!!

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

11/09/2011

Au revoir Jean-François

 

 

Le nombre de personnes présentes à l’émouvant hommage de ce samedi en l’église de Saint-Augustin atteste, si besoin est, des qualités humaines de cet élu qui aimait les autres…

Dominique Baud

« La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce, à côté.

Je suis moi, vous êtes vous.

Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,

N’employez pas  un ton solennel ou triste,

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,

Priez, souriez, pensez à moi.

Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,

Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours été.

Le fil n’est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.

Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin

Vous voyez, tout est bien. »

Charles Peguy

 

08/09/2011

Problème de couple…

 

Décidemment rien n’arrête Ségolène Royal.

Il fut un temps où, à l’occasion de sa candidature en 2007, j’ai trouvé qu’elle avait un certain cran. Le cran d’affronter les « éléphants » du parti socialiste, de faire partager ses convictions au plus grand nombre jusqu’à être retenue pour être LA candidate, la candidate de tous les « culots ».

Aujourd’hui, je trouve que son attitude frise le ridicule.

Dimanche, à la Rochelle, elle expliquait devant la caméra ce qu’elle pensait des sondages et demandait publiquement depuis quand on devait les croire.

Et hier, à l’annonce d’un sondage favorable à François Hollande, elle a saisi la Haute Autorité des primaires citoyennes déclarant que les sondages publiés régulièrement nuisent au débat et à l’égalité entre les candidats.

Mais ne serait-ce pas plutôt parce qu’elle n’est plus la favorite comme par le passé ou parce que celui qui la devance et devance même tous les autres est son ex-conjoint, le père, tout de même de ses 4 enfants.

Ce n’est pas un divorce qui se passe mal… Et pour cause…, mais cela ressemble plus à un règlement de compte d’un vieux couple qu’à autre chose.

Et dans son élan et selon les professionnels, elle devrait plutôt saisir la commission des sondages plutôt que la haute autorité aux primaires... En effet cette dernière est indépendante et vérifie les enquêtes et les instituts  et peut même demander des rectifications dans les médias.

Une chose est sûre, si j’allais voter pour les primaires socialistes, je ne voterais pas pour elle.

Mais, j’aurai préféré aller voter à des primaires pour choisir mon candidat pour la droite.

Dominique Baud

07/09/2011

La nouvelle taxation des plus values mobilières agite la classe politique

 

Philippe Bouvard a dit : « L’assemblée nationale est une réunion de parlementaires auxquels le gouvernement ne demande plus leur avis que s’ils sont majoritairement d’accord »…

N’aurait-il plus raison ? Du moins jusqu’à juin 2012, l’heure du renouvellement !!!! ».

Jusqu’à présent, lors de la vente d’une résidence secondaire, la plus value était réduite de 10% par année de détention au-delà de la cinquième, pour aboutir à une exonération totale au bout de 15 ans.

Après l’annonce de la suppression de cette mesure à effet immédiat le 24 août dernier, les réactions qui ont suivi et les débats à l’assemblée nationale, ont conduit le gouvernement à revoir sa copie.

C’est ainsi que nous pourrions avoir aujourd’hui la version définitive du texte.

Ainsi, le projet prévoit dorénavant que la plus value immobilière en cas de vente d’une résidence secondaire, d’un logement vide, d’un terrain…soit taxée au taux de 32,5% (taxe de 19% à laquelle il faut ajouter les prélèvements sociaux relevés à 13,5%°) mais intègre un abattement lié à la durée de détention du bien pour aboutir à une exonération totale de l’impôt sur la plus value après 30 ans de détention de l’immeuble,

Soit

2% d’abattement entre la 6è et la 17è année de détention

4% d’abattement de la 18ème à la 24ème

Et 8% de la 25ème à la 30ème année

Par ailleurs, cette réforme ne sera applicable qu’à compter du 1er février 2012.

Certes, on peut noter de grands changements par rapport au projet initial.

Il n’en demeure pas moins que je continue à plaider pour plus d’équité, à savoir

-Considérer que ne pas être propriétaire de sa résidence principale n’est pas un choix, surtout dans une grande ville ou pour les familles nombreuses, et qu’il est injuste de taxer ainsi une opportunité d’acquisition puis de vente d’une résidence secondaire, même à celui qui n’aurait que cela.

-Affirmer que, taxer de la même manière, qui plus est en situation de crise, une vente de 3.000.000€ et de 150.000€ n’est pas juste.

-Contester que ne soit pas prévu une pondération du montant de la plus value du fait des travaux qui ont pu y être faits.

 Dominique Baud

06/09/2011

C’est ce qui a été annoncé… le 24 Août 2011….

Un Objectif,

Trouver un milliard d'euros d'économie en 2011 et onze milliards en 2012 pour réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013, avec des prévisions de croissance ramenées de 1,75% du PIB, à 2% en 2011 et à 1,75% en 2012 contre 2,25% initialement prévu.

Une Promesse,

 « Ni rigueur, ni hausse d’impôts, ni perte de pouvoir d’achat… » !

Hausse des prix du tabac, de l'alcool et des sodas, 6% en octobre et à nouveau de 6% l’an prochain pour les cigarettes, 90cts par litre en sus pour les alcools forts et une taxe anti-obésité pour 2012 soit, 1 milliard d'euros en 2012.

Taxation des plus hauts revenus au-delà de 500 000 euros de revenu fiscal annuel, taxe exceptionnelle pour 2012 de 3% soit, 200 millions d'euros en 2012.

Heures supplémentaires, abattements bénéficiant aux salariés maintenus mais allégements de charges des employeurs abaissés sur les bas salaires même si maintien des exonérations au titre des heures supplémentaires soit, 600 millions d'euros en 2012.

Niches fiscales, 10% de « rabot » sur une vingtaine de niches fiscales dont la loi Scellier sur l'investissement locatif, le crédit d'impôt sur les équipements écologiques et l'investissement en Outre-mer….soit, 5,7 milliards d'euros en 2013.

Contribution sociale généralisée (CSG), suppression ou réduction de certaines dérogations soit 800 millions d'euros en 2012.

Taxation des plus-values immobilières, suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières (soit exonération au-delà de 15 ans), en cas de vente d'une résidence secondaire, d'un bien locatif, de logements vacants ou de terrains constructibles, pour les ventes réalisées à compter du 24 août 2011et taxation de la plus-value à 19% (moins l’inflation constatée depuis la date d'acquisition), soit, 2,2 milliards d'euros en 2012.

Revenus du capital, taux des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011. 1,3 milliards d'euros en 2012.

Complémentaires santé, taxe prélevée auprès des mutuelles de 7% sur les contrats de complémentaires santé "responsables" et de 7 à 9% sur les contrats dits « non responsables » (Les contrats de santé «responsables» sont ceux qui ne remboursent pas les franchises (1 euro par consultation, 50 centimes par boîte de médicaments...) ni les suppléments pour les consultations chez les spécialistes hors parcours de soins, et ne fixent par leurs cotisations selon l'état de santé de l'assuré) 1 milliard d'euros en 2012.

TVA sur les entrées des parcs à thème de 5,5% à 19,6%, soit 90 millions d'euros en 2012.

Hausse du forfait social, prélèvement des entreprises 6 à 8% sur les sommes versées à leurs employés au titre de l'épargne salariale soit 400 millions d'euros en 2012.

Dépenses de l'Etat, un effort supplémentaire »…estimé à 1 milliard d'euros en 2012.

Véhicules de société, les plus polluants taxés, soit 100 millions d'euros en 2012.

Impôt sur les sociétés, harmonisation des règles en matière de fiscalité des entreprises entre la France et l'Allemagne.

Quelques commentaires…En attendant le verdict final, car il n’a échappé à personne que plusieurs mesures sont déjà abandonnées, d’autres suspendues, d’autres amendées…

Un peu de concertation préalable avec les parlementaires aurait fait meilleur effet et rendu les choses plus crédibles.

S’agissant de la suppression ou réduction de certaines dérogations de prélèvements sociaux, nous restons dans l’attente d’éléments précis, de même que s’agissant de l’effort supplémentaire des dépenses de l’état, le comble.

S’agissant de la taxation des plus hauts revenus, j’opterai plutôt pour un barème progressif, par exemple, une taxe de 2% pour les revenus de plus de 360.000€ mais pouvant aller jusqu’à 10% pour ceux qui ont un revenu fiscal annuel supérieur à 5.000.000€ avec des paliers intermédiaires (par exemple, 3% au-delà de 500.000€, 5% au-delà de 1.000.000€ et 7% au-delà de 2.000.000€). Cela répondrait aux offres de certains grands patrons, ce serait plus juste et plus significatif, et rapporterait bien plus que 200 millions d'euros.

S’agissant de la hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine(intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011, ne pas faire de distinction en terme de montant du capital constitué conduit à taxer le « petit épargnant », celui qui fait des efforts pour gérer son budget, faire des économies, et préparer l’avenir de ses enfants et sa propre retraite comme le « gros rentier ». C’est donc très injuste d’autant que tous les ans, ce taux de prélèvement est relevé et touche donc toujours les mêmes et pas du tout éducatif… Pourquoi continuer à épargner.

Enfin, je trouve la suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières en cas de vente d'une résidence secondaire abusive à plusieurs titres : son effet immédiat (24 Août 2011) mais aussi le fait qu’on taxerait ainsi la vente d’une résidence secondaire, sans distinguer celui qui n’a que cela. J’ai exprimé la même chose s’agissant de l’ISF, avec l’abattement de 30%. Ne pas être propriétaire de sa résidence principale n’est pas un choix, surtout dans une grande ville ou pour les familles nombreuses. Par contre des familles peuvent avoir l’opportunité de l’achat d’une résidence secondaire. Par ailleurs, taxer de la même manière, qui plus est en situation de crise, une vente de 3.000.000€ et de 150.000€ ne m’apparaît pas juste. Pas plus que de ne pas pondérer des travaux qui ont pu y être faits et permettre cette plus value.

En conclusion,

Une taxe exceptionnelle temporaire faible et sans pallier intermédiaire, pour les plus hauts revenus,

Des augmentations durables pour les autres,

Aucun exemple donné par les ministres et parlementaires sous prétexte que cela ne changerait pas grand-chose. Il est choquant qu’ils ne donnent pas l’exemple.

 

Quant au dossier de la dépendance… Il parait qu’il serait plus irresponsable de le traiter que de le suspendre….

Dominique Baud

05/09/2011

Pas de quoi pavoiser

 

Nombreux sont ceux qui, à gauche comme à droite se sont glorifiés à l’idée du procès voire même d’une  condamnation de Jacques Chirac

On ne peut valider des pratiques trop « courantes » que ces emplois fictifs pour s’attacher des soutiens supplémentaires et changer le cours de l’histoire.

Pour autant, je ne suis pas convaincue que d’autres, et encore aujourd’hui, ne continuent pas à cautionner ces pratiques, voire à en profiter, même si l’apparence est de mise.

Personne n’osera, mais des investigations sur le travail réellement effectué ou pour le compte de qui il est réellement effectué, par des collaborateurs, des conseillers…toujours plus nombreux, dans les ministères, dans les conseils régionaux, dans les communes… relèveraient sans doute des surprises. Surtout à l’approche d’élections capitales.

Ne croyez-vous pas qu’il y ait souvent de l’amalgame et que les partis politiques profitent aisément des structures publiques pour étendre leur influence. Et c’est quoi d’autre que de l’emploi fictif indirect….

Et lorsque des élus, qui touchent une indemnité significative (parlementaire, député européen, conseiller de Paris, conseiller régional…) brillent par leur absence, cela s’appelle comment ?

Pour revenir au procès de Jacques Chirac, et même si cela ne saurait être une excuse,

Réalisez-vous la souffrance des anonymes lorsqu’ils sont contraints de constater la maladie de l’un de leurs proches, je parle de cette maladie traumatisante qu’est la maladie d’Alzheimer qui annihile les facultés mentales des plus forts.

Imaginez donc la souffrance d’une famille donc le malade a occupé de telles fonctions et a eu une telle aura, tant sur la France que sur la scène internationale, et qui doit aujourd’hui en parler ouvertement à la terre entière.

Alors oui, je suis favorable à la suppression de cette immunité dont bénéficient certaines personnes uniquement au travers de leurs fonctions. Je suis même favorable à l’interdiction pour un ministre  qui a du démissionner pour « faute » ou « mise en examen », de retrouver son poste de député ou autre fonction prestigieuse.  C’est trop facile…

Pour moi, c’est plus grave que de juger un homme fatigué pour des affaires datant de plus de 20 ans et dont on sait à l’avance que la condamnation sera avec sursis. Car finalement cela conduit à condamner ce que certains ont fait dans le passé, tout en perpétrant des pratiques très similaires.

Dominique Baud

Les bonnes vieilles méthodes

 

 

La récente sortie du livre où l’on trouve des déclarations du juge Prévost-Desprez peut porter à discussion,

Le fait que l’infirmière de Mme Bettencourt dénonce des propos qui lui sont imputés et qu’elle n’aurait jamais tenus, peut aussi conduire à s’interroger

Mais il n’y a pas d’ambigüité lorsque cette dernière parle des pressions et des menaces de mort dont elle aurait été l’objet, lui promettant que « son corps risquerait d’être retrouvé dans la Seine ».

Et lorsqu’elle explique que c’est pour ces raisons qu’elle n’a pas osé porter plainte n’ayant pu, de plus, trouver d’avocat pour s’occuper d’elle « au motif qu’il s’agissait d’une affaire sensible ».

On se retrouve sur un terrain que je connais bien, et face aux bonnes vieilles méthodes de certains représentants du pouvoir, ceux pour qui les électeurs continuent de voter, car, soit ils ignorent ce qu’ils sont vraiment et de quoi ils sont capables, soit ils ne veulent pas y croire, car cela leur parait trop gros… Et pourtant.

Pas besoin d’aller très loin, restons dans le XVème arrondissement de Paris.

Ma candidature aux élections législatives en juin 2007, m’a valu menaces, insultes, … puis, classement sans suite des plaintes pour diffamation, …perte des procès-verbaux …, rejet des recours auprès du tribunal administratif et du conseil d’Etat,…, et ce malgré une reconnaissance de la fraude… mais fraude jugée insuffisante pour sanctionner leurs auteurs…

Elle est où… La Morale ?

Dominique Baud