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17/01/2012

LCI, dimanche 16 janvier 2012, en direct avec Nadine Morano

Quand elle parle de Marine Le Pen

« Elle est dangereuse » lui demande un journaliste…. « C’est pire que cela », répond t-elle » ….

Notamment « Aux ouvriers à qui elle s’exprime… »

Quand elle parle des investitures à l’UMP

« La commission d’investiture s’est tenue. Il n’est pas prévu de refaire une nouvelle commission d’investiture ». Il y a une organisation à l’UMP, des statuts. « C’est fini ».

On verra bien….

Quand elle parle de la place des femmes

« Aucune circonscription n’est imprenable ». Selon elle, ce serait  « réduire les femmes » que de prétendre ne leur donner que des circonscriptions gagnantes. Et surtout, il faut protéger les sortants.

Mais elle fera en sorte que les femmes gagnent et ira les soutenir avec Roselyne Bachelot (qui présente dans le public, commençait à s’assoupir…). Elle parlait notamment des seules femmes investies à Paris, et qui le sont uniquement dans des circonscriptions acquises à la gauche.

Quand elle parle de François Bayrou

« Sur le fonds, il n’y a pas grand-chose de différent »… Mais sur la forme… Elle n’a rien dit.

A SUIVRE

Dominique BAUD

 

14/01/2012

Ce matin, on m’a entendu sur France info…

Voilà ce que qui m’a été affirmé ce matin, à plusieurs reprises, dans le XVème arrondissement.

En fait, c’était Brigitte Kuster qui avait parlé. Mais bon nombre d’habitants du XVème, qui finalement me connaissent bien et reconnaissent aujourd’hui la réalité de mes combats, ont retrouvé en sa prestation, les termes de mes  propres discours. Comme quoi ils sont toujours autant d’actualité, plus de 5 ans après.

Souvenez-vous, élue de Paris pendant 7 ans, très active, très présente, face au départ prévisible de René Galy-Dejean, après avoir appris officiellement que la 13ème circonscription de Paris serait « réservée à une femme… et ne serait en aucun cas donnée à un ancien ministre, notamment pas à Jean-François Lamour… » (Valeurs actuelles…), je n’ai pourtant jamais été reçue par la commission d’investiture, et celle-ci sera donnée à un ancien ministre, parachuté, en mal de se recaser et de gagner sans effort une circonscription acquise à la droite.

Devinez…. Qui ?

« Candidature de pantouflage », dirait Rachida Dati.

A l’époque, tout le monde contestait ma « dissidence »…. Les temps changent.

Je suis contente de voir aujourd’hui, mes anciennes collègues décidées à se battre. Je suis sûre que seule une telle détermination, dans les mots et dans les actes, permettra d’avancer.

Car pour ma part, et vous le savez, car je me suis souvent exprimée sur ce sujet, payer pour ne pas mettre de femmes devrait être interdit. En 2007, ce sont « 4 126 899,9 d'euros de pénalité qui ont été payés par l'UMP en 2007 » (source, observatoire de la parité).

 Je citerai en appui les propos de Brigitte Kuster… Vous comprendrez mieux comment on a pu croire sans difficulté que ces propos pouvaient être les miens, à peu de choses près : « …Les deux tiers de la 4e circonscription sont dans le 17e, arrondissement dont je suis élue depuis 10 ans, maire depuis 3 ans et où je vis depuis 30 ans. J’ai toute la légitimité pour me présenter, d’autant plus quand l’UMP prône le renouvellement, la féminisation et le rajeunissement pour les législatives. Il faut arrêter de définir des règles et de ne pas se les appliquer à soi-même …».

 « …De façon générale, les femmes ne sont pas encouragées à se lancer en politique. Mais lorsque des femmes décident de se présenter, qu’elles ont la légitimité et les compétences, et que le parti ne les choisit pas excepté dans les circonscriptions perdues d’avance, cela est vraiment désespérant …».

Géraldine Poirault-Gauvin en rajoute. Je souscris, mais comprenez que cela me fasse un peu sourire, aujourd’hui, après tout ce que j’ai entendu et subi il y a 5 ans. Mais je suis bien décidée à aller de l’avant et heureuse de voir qu’il se passe quelque chose avec sa pétition, "les Parisiennes en colère"…, en représailles devant ce scandale …".

Mais tout de même, qu’on n’accorde pas à Rachida Dati, maire du VIe, d’être celle qui aurait « lancé la première la fronde sur le sujet, il y a quelques mois ».

D’autres ont réagi avant elle, même si elles ne bénéficiaient pas d’une même notoriété.

Et, n’oublions pas le parachutage de cette dernière, ex-ministre, dans le 7ème arrondissement de Paris, en 2008 et le fait qu’elle soit tout de même aussi député européen !!!

Il y va de la crédibilité  des femmes

Pour autant, je soutiens son expression de se présenter pour " tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique ".

J’aime bien aussi les propos de Chantal Jouanneau, même si je les aurais d’autant plus appréciés en 2007 : " …On avait des femmes formidables à Paris qui ont été écartées…. J'ai toujours dit qu'il fallait leur faire une place, c'est dommage … ».

Aujourd’hui, allons de l’avant, servons-nous du passé pour avancer et saluons ces prémices de solidarité féminine auxquelles devraient se rallier, toutes les femmes, y compris celles investies… dans des circonscriptions difficiles à reconquérir.

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

 

03/01/2012

Sauve qui peut

26 ministres sur 34 sont déjà annoncés candidats aux prochaines législatives, mais je doute fort qu’il n’y en ait pas davantage.

Les analyses vont bon train : la recherche d’un « abri », de crainte d’un échec aux présidentielles, la recherche d’un « abri », en cas de victoire mais de la perte de leur ministère,  et à plus long terme, la recherche d’un « abri », au cas où leur nomination au gouvernement ne serait qu’éphémère.

Une chose est sûre, ils auront tous l’investiture de l’UMP fin janvier.

Il y a ceux qui se présentent dans leurs fiefs. Mais il y a aussi tous ceux qui choisissent La circonscription où ils seront sûrs d’être élus et obtiennent leur parachutage, au mépris des élus de terrain engagés bien plus et depuis bien plus longtemps qu’eux..

Et surtout qu’on cesse d’argumenter sur le peu d’importance de ces parachutages sous prétexte que les législatives seraient des élections nationales et que donc l’ancrage géographique serait de peu d’importance.

Mais, juste retour, de nombreux parachutages contestés, sont menacés de dissidence, Rachida Dati et Alain Lambert face à François Fillon, Thierry Solere face à Claude Guéant, mais à Paris, on a aussi Brigitte Kuster face à Bernard Debré, David Alphand face à Claude Goasguen...

Et dans l’autre sens, il y aura des candidats investis UMP contre ceux du Nouveau Centre, ceux qui auront osé apporter leur soutien à la candidature présidentielle de Hervé Morin.

C’est décidemment une drôle de conception de la démocratie.

On conteste le nouveau régime Hongrois. Mais c’est quoi un parti qui tout en se disant démocratique, menace des élus de les chasser de chez eux, simplement par ce qu’aux présidentielles, ils font un autre choix que celui de soutenir  le candidat sortant. Il est certain que cela se paiera un jour.

Et puis il y a les nouvelles circonscriptions des Français de l'étranger !!!!

Dissidences pourquoi, parce que parachutage, parce que pas de limite d’âge, parce ce que pas de limite de nombre de mandat… Par ce que personne ne veut jamais céder sa place.

Si j’étais élue député, je proposerai une loi qui interdirait de fait les parachutages car une candidature devrait justifier d’un réel encrage passé et à venir pour avoir l’investiture, je proposerai une limite d’âge à 70 ans et à 3 ans du même mandat maximum, le tout assorti d’ un bilan obligatoire pour les sortants.

A défaut, il n’y aura jamais de renouvellement, pas davantage que nous auront une équitable représentation des femmes. Et donc, ce seront toujours les mêmes, avec toujours les mêmes méthodes, de plus en plus désavoués par les électeurs.

Dominique Baud

 

21/12/2011

Pour bons et loyaux services. ..

Une conclusion explicite de la pratique des écrêtements… Vous savez, cette pratique qui consiste pour des élus qui perçoivent des indemnités au-delà du plafond autorisé par la loi (8.300€ : cumul oblige), à les distribuer aux élus de leur choix. Du clientéliste ….

Le Conseil de Paris a décidé d’y mettre fin, et cette proposition a provoqué la colère et l’hostilité de certains …

A titre personnel, j’approuve cette proposition que j’aurai sans nul doute votée en son temps l’ayant même appelée de mes vœux depuis longtemps. On parle tout de même d’une somme de l’ordre de  450.000€  qui concerne  environ 10% des conseillers de Paris.

Et, réintégrer cet argent au budget de la ville afin qu’il soit ensuite reversé aux élus assumant des responsabilités de conseiller délégué d'arrondissement ne touchant jusque-là aucune indemnité, me semble juste. Car, donner à un conseiller d’arrondissement qui s’investit, environ 200€ par mois, ne me semble pas excessif.

La plus grosse critique, venant des rangs de l’opposition au sein du conseil de Paris, trouverait sa source dans le fait que, générant la majeure partie de cet écrêtement, ces sommes devraient profiter à une majorité de conseillers de gauche (73 contre 37). Mais, la tendance pourrait s’inverser très vite.

N’est il pas exagéré de parler de « ces petits arrangements  intolérables » quand on a cautionné pendant des années des arrangements bien plus importants et bien plus discutables ? Certains élus voient tout de même, depuis des années leur indemnité augmenter de plusieurs centaines d’euros voire  même plus de 1 .000€…Sur de l’argent, en trop, versé par la collectivité, sur nos impôts et dont disposaient jusqu’à présent leurs bénéficiaires pour en faire des » cadeaux » à d’autres élus, spécifiquement sélectionnés.

Et lorsque je lis que certains s’indignent, ont décidé de porter plainte contre cette mesure, je trouve que cela relève du ridicule, de la mesquinerie, alors même qu’on ne parle que d’un versement d’une indemnité de 247€, à des élus ne touchant rien jusqu’alors, bien qu’investis activement dans leur arrondissement.Bas du formulaire

Et de la même manière, j’approuve que la collectivité décide dorénavant de veiller  à supprimer les risques de conflits d’intérêts qui pourraient se poser aux élus, du fait de leur mandat et de leurs activités professionnelles ou associatives.

Je ne comprends pas, pourquoi un consensus ne peut être trouvé dans ces propositions pourtant inscrites dans un souci de transparence et de « gouvernance exemplaire »… Mais, on le sait entre les déclarations intempestives et les faits… il y a de la distance. C’est bien dommage.

Mais attention, ne croyez surtout pas que mes propos sous entendraient une exemplarité de la Mairie de Paris. Peu s’en faut.

Dominique Baud

 

16/10/2011

Cette fois, c’est dit

 

François Fillon a maintenant clairement annoncé la couleur. Il quitte la Sarthe, il veut Paris. En fait, il explique qu’après avoir occupé la place pendant 30 ans dans la Sarthe, il la laisse place à une nouvelle génération, pour « apporter sa compétence, son enthousiasme, sa fraîcheur à l'engagement politique »

C’est sa façon à lui de vendre son parachutage à Paris.

Pourtant, il ne vient pas à Paris pour gagner une circonscription de gauche et mettre sa longue expérience face à un défi qui aurait du panache et une réelle utilité. Non, comme d’autres avant lui, il s’installe dans une circonscription bien à droite, où il n’y aura aucun suspense.

Il est en train de décevoir même ceux qui l’appréciaient.

Arrêtons nous une seconde sur l’image peut donner son annonce : qu’il pense que les présidentielles sont perdues… qu’en juin prochain, il ne sera plus ministre…qu’il veut satisfaire une ambition personnelle et assurer son avenir… Alors même que la France va mal, que la dette s’accroit…que la crise financière dure…, que le chômage augmente…Et qu’à ce jour, il est toujours 1er ministre.

Paris va s’alourdir d’anciens ministres sans ministère, quel renouvellement.

Sans parler du fait qu’ainsi on peut s’interroger sur la réelle représentation de la population parisienne si toutes les places sont prises par des notables face auxquels il sera difficile de s’opposer.

Va-t-il falloir que les candidats parisiens s’expatrient si on veut une assemblée nationale riche d’autres talents que de celles d’anciens ministres ou d’élus cumulant tant les mandats que les années de mandat !!!

Sans parler bien sûr de la maigre représentation des 52% de femmes, électrices.

Car, et je ne le répèterai jamais assez, « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Et maintenant, que va faire Rachida Dati, qui non contente d’être député Européen, Conseiller de Paris et Maire du 7ème arrondissement, déclare depuis des mois qu’elle sera candidate dans cette même circonscriptions, aux législatives de juin 2012. Va-t-elle mettre ses menaces à exécution et se présenter dans le XVème arrondissement, pour prendre à Philippe Goujon, la 12ème circonscription de Paris ?

Quant au président du groupe UMP au Conseil de Paris, il est normal qu’il approuve, puisque lui aussi est arrivé à Paris, après avoir été ministre, dans une circonscription où, en 2007, la droite avait toutes les raisons de gagner. Mais voilà, 2012… Ce n’est pas 2007 

Il ne suffira qu’il ouvre, enfin une permanence, pour gagner.

Dominique Baud

06/10/2011

Paris s’éveille

On dirait même que Paris se réveille. Mais cela va t-il durer ? En effet d’autres tentatives ont vu le jour mais se sont vite éteintes… Le spectre des promesses de s’en « souvenir » aux prochaines investitures en ont calmé plus d’un.

Mais là, c’est la garde rapprochée qui réagit, et ça, c’est nouveau ; Le « tous derrière Philipe.. ».a laissé sa place à une lassitude bien réelle, celle de perdre Paris un peu plus à chaque scrutin.

Je lis que Claude Goasguen en a marre des parachutages…Que ne m’a  t-il pas soutenue en 2007 ! Ce n’est pas faute de m’être investie auprès de lui pour la campagne des primaires à Paris. Il en a marre jusqu’où ? Qu’est-il prêt à faire concrètement ? A soutenir tous les candidatures dissidentes de personnalités locales à Paris face aux inévitables candidats parachutés ?

Je lis que Jean François Lamour est triste pour Catherine Dumas et qu’il dénonce les insultes dont elle a été victime… Mais qui d’autre que lui a été parachuté dans la 13ème circonscription de Paris aux législatives de 2007. Pourtant Valeurs Actuelles, sous la signature du  Président de la république actuel, affirmait que l’investiture serait donnée à une femme ou quelqu’un issu de la diversité.

Mais la circonscription était trop bonne pour la laisser à une femme, même à une femme de terrain et de convictions.  

Quant aux insultes, facile de les dénoncer chez les autres, car moi aussi, j’ai été servie…accusée de « faire une campagne au ras des caniveaux  », entendre mon équipe être traitée de « papous », moi de « sous-marque »…subir  des menaces … « Vous allez voir Madame, ce qui va vous arriver…. ».

Je lis que Philippe Goujon prétend qu’il y avait de la place pour d’autres candidats que lui à la présidence de la fédération UMP de Paris…, il oublie les pressions  exercées sur ceux qui ont pensé se présenter et sur ceux, peu nombreux,  qui ont été jusqu’au bout.

C’est le moment de vous faire une confidence: entre les deux tours des législatives de 2007, Philippe Goujon a demandé à me voir... Il souhaitait savoir ce que je voulais. Je ne savais quoi répondre puisque mon souhait était d’obtenir l’investiture de l’UMP.

En effet, pour moi, la politique ne peut se réduire à un marchandage de poste. Puis, devant son insistance, je lui ai finalement proposé de me laisser la Présidence de la Fédération UMP de Paris… Pour y mettre un peu d’ordre, de dynamisme, de démocratie, organiser des débats d’idée, créer des comités de rédaction,  bref installer un vraie équipe en ordre de marche, une équipe combative mais ouverte au débat. Inutile de vous dire qu’il a refusé. Cela lui était impossible, car c’était une élection !!!  Il m’a simplement proposé de réintégrer l’UMP sans condition.

Depuis lors, je ne suis plus à l’UMP, depuis lors, il est toujours Président de la fédération UMP de Paris, mais ce qui a changé, c’est la dissidence, puis la démission de sa suppléante. Qui l’eut cru. Surtout pas moi après tout ce que j’ai entendu.

Il a du lui en faire baver pour qu’elle en arrive là. Aujourd’hui, je ne peux que l’encourager à persévérer afin qu’on se retrouve nombreux en 2014, voire même avant.

Dominique Baud

02/10/2011

Juste un petit mot

 

Après une journée consacrée au vide grenier d’automne qu’organise l’association de quartier que j’ai crée il y aura 20 ans en 2012, je vous avoue être gagnée plus tôt que d’habitude d’ un grand coup de fatigue.

Donc, juste un petit mot…

Il n’aura échappé à personne que nous sommes en campagne électorale. Dans l’après-midi, on m’a annoncé la visite conjointe des deux députés de l’arrondissement. Ils se sont arrêtés auprès de quelques stands apparemment plus demandeurs que demandés et mes amis m’ont rapporté des regards furtifs…et des bribes de conversations… Mais ils m’ont aussi fait part de étonnement, que une semaine après avoir perdu le sénat et le jour où le président élu au sénat est de gauche pour la première fois de son existence, ils continuent solidairement à m’ignorer, qui plus est sur une des manifestations que j’organise et à laquelle pourtant, ils aspirent avoir un intérêt à se rendre.

Rappelez-vous ce qui circulait sur le net il y a quelques jours…le 18 septembre dernier : « Déçu. Philippe Goujon est passé au vide grenier ou je suis, et ne m'a pas serré la pince. J'ai vraiment l'air d'un gauchiste ? »....Sincère ou ironique ? A vous de juger…

Par contre, les militants socialistes, du moins ceux de Ségolène Royal sont venus me voir pour me demander si j’étais intéressée par la primaire socialiste et comptais y participer. J’ai expliqué que j’étais très favorable à cette procédure et y aurai bien participé pour le « Fun ». Devant l’air surpris de mon interlocuteur, j’ai expliqué que je serai bien venue voter mais ne le pouvais, car je ne pouvais, en tout conscience, préalablement signer une charte affirmant que je soutiens les « valeurs de gauche ».

Il sera sans doute intéressant de consulter les listes électorales du XVème après le vote des primaires socialistes pour découvrir le nom des votants et donc de ceux qui ont signé cette charte.

Puis j’ai conclu que si j’avais pu voter, mon suffrage se serait porté sur…… devinez qui …….......… Je vous dirai si vous avez vu juste demain soir.

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud

20/09/2011

Ne pas se tromper de coupables

 

Info ou intox, le sénat pourrait basculer à gauche lors des élections sénatoriales de dimanche prochain.

Des élections qui intéressent bien peu les français, sont-ils d’ailleurs au courant ? Il faut dire que ce scrutin est d’un autre siècle.

En effet, le résultat de cette élection sera le fruit des résultats des élections locales de ces dernières années où la gauche s’est retrouvée largement majoritaire (20 régions sur 22, 60% des départements, de nombreuses grandes villes…)

Et alors, il est vrai qu’il y a de quoi se faire du souci pour ceux qui nous gouvernent. Mais qu’ils aient au moins la dignité de ne pas vouloir faire croire qu’une défaite serait seulement le fruit de l’inconséquence de quelques dissidents.

D’abord car si quelques dissidents font basculer l’assemblée, cela montre combien la situation est fragile du fait du mode de scrutin et des vagues roses de ces dernières années.

Ensuite, car les dissidences sont le fruit du mépris des partis politiques envers des candidats bien légitimes remplacés par des parachutages toujours autant contestables.

Et ce serait drôle si ce n’était grave de conséquence pour notre pays,  mais ce sont justement les parachutés… ceux qu’il a fallu caser coûte que coûte, qui ont la dent la plus dure.

Vivement que la démocratie retrouve ses droits.

Car, il apparait qu’être « dissidente » n’est plus aujourd’hui, comme en 2007, un gros mot pour tout le monde, si on en juge par la constitution des listes.

Tenez bon.

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

14/08/2011

Menaces sur la 12ème circonscription de Paris

 

L’ambition de Rachida Dati est sans limite de même que son opinion d’elle-même. Comme si le fait qu’elle soit, comme on dit « issue de la diversité», lui donnait une valeur et des droits supplémentaires.

 Journal Sud Ouest, jeudi dernier :

 "Je n'imagine pas Nicolas Sarkozy me laisser tomber. Il a trop de sens politique pour cela. Et il sait l'impact que j'ai"…

Elle a déjà été imposée en mars 2008 dans le 7ème arrondissement de Paris, où elle a été élue conseiller de Paris puis Maire de l’arrondissement.

Il semblerait de plus, mais on pouvait s’en douter, que lorsque les journalistes sont loin de l’hémicycle du Conseil de Paris, elle ne brille pas par sa présence. Selon les témoignages requis, elle ferait partie de ces élus qui apparaissent dans la matinée du lundi (sur une séance traditionnelle de 48h), signent le cahier de présence et ont disparu avant la fin de la matinée.

(et aucune sanction financière puisqu’elle a signé !!!)

Puis, on lui a donné la 2ème place sur la liste UMP aux Européennes. On sent son intérêt démesuré pour cette fonction là encore à la hauteur de son investissement en tant que député européen. Une bonne place pourtant !

Et maintenant, elle veut être député français. Donc, elle va se présenter…Et peu importe où, du moment qu’elle puisse gagner.

Une fois élue, car il est clair qu’elle n’ira pas se battre dans l’Est Parisien pour essayer avec « l’impact » qu’elle s’octroie de conquérir une nouvelle circonscription, elle devra donc démissionner de son mandat de député européen.

Quel respect pour les électeurs !!!

Mais ses plans sont contrariés par la probabilité de l’arrivée imminente de François Fillon à Paris qui veut lui prendre SA circonscription.

C’est quand même dommage, mais tellement habituel, de voir parachuter dans des circonscriptions installées à droite, des personnalités qui pourraient ravir des circonscriptions de gauche. Quoi qu’on ait pu dire sur Philippe Seguin, lui au moins s’était présenté dans le 18ème, et tous ceux qui se revendiquent de lui devraient avoir la même audace aux législatives.

Et c’est là que le président de la fédération de Paris intervient pour annoncer qu’elle risque l’exclusion

Celui qui s’est présenté en dissidence aux dernières sénatoriales, puis est devenu la tête de liste de la liste officielle après avoir obtenu le départ du candidat initialement prévu.

Mais, il faut savoir qu’elle a osé le narguer en lui déclarant qu’à défaut de sa circonscription, elle irait se présenter dans la sienne… La 12ème circonscription rénovée depuis le dernier découpage, et qui mord maintenant dans le 7ème arrondissement.

Souvenez-vous, un nouveau découpage est initié. On décide que chaque circonscription devra compter environ 120.000 habitants. Le XVème arrondissement compte 240.000 habitants et deux circonscriptions. On aurait pu penser laisser les compte 240.000 habitants et 2 circonscriptions. On aurait pu laisser les choses en l’état. Et bien non, le XVème n’était plus assez sûr, même pour le maire. Pour assurer l’élection du candidat de la 12ème circonscription, les voix du 7ème seront les bienvenues.

Et revoilà l’habituel couplet sur la commission d’investiture. Celle qui ne reçoit que les ministres candidat ou les sortants. Celle qui vous dit que vous êtes quelqu’un de bien, mais seulement si vous n’avez aucune intention de vous présenter ou si vous retirez votre candidature.

Je cite le président de la fédération UMP de Paris : "Nous avons au sein de l’UMP une procédure qui permet d’investir des candidats et de les choisir de façon régulière". "Je pense donc que Rachida Dati se soumettra à la commission d’investiture. Et tout le monde doit respecter cette décision", "Toute autre candidature en dehors de cette investiture est considérée comme dissidente et donc sujette à l’exclusion. Je n’envisage donc pas qu’elle aille jusqu’au bout. Ce serait incongru".

Rachida Dati parle de parachutage. Elle a raison. Mais lorsqu’elle est arrivée dans le 7ème arrondissement, délogeant le maire en place … C’était quoi ? Ce qui était bon pour elle est mauvais pour les autres.

En cela elle partage le raisonnement et le mode de fonctionnement du Président de la Fédération de Paris

Et vous voudriez que cela change…

Rappelez-vous « POUR CHANGER LES CHOSES … IL FAUT CHANGER LES GENS ».

Dominique Baud

20/11/2010

Gratte-ciels en projets

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Le Conseil de Paris a voté le déplafonnement de la hauteur maximale des immeubles.

On va commencer par le 13ème arrondissement où le secteur Masséna-Bruneseau va accueillir des tours d’habitations de 50 mètres et des tours de bureaux de 180 mètres. Sont aussi prévus, la construction de la tour Triangle du futur à Balard (15ème arrondissement) et le futur Tribunal de grande instance de 160 mètres de haut dans le quartier des Batignolles (17ème arrondissement).

La règle (depuis 1977) qui interdisait aux immeubles parisiens de dépasser 37m de hauteur a vécu. Le vote d’une modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) l’a ainsi modifiée.

Ce vœu émis par le Maire de Paris depuis de nombreuses années est aujourd’hui réalité.

 

Vision d’avenir selon la gauche et quelques conseillers de Paris UMP…

Quand on voit le gâchis du front de Seine, on peut en douter.

L’opposition des élus verts et d’un certain nombre d’élus UMP n’a pas été suffisante pour s’y opposer.

Dominique Baud

03/06/2010

Absents, mais toujours candidats,

Hier, on comptait les nombreux et récurrents absents au Conseil de Paris. Vous savez, ceux à qui on donne une place dans une assemblée, que la collectivité paye, mais qu’on ne voit jamais, qu’on entend jamais. Et pour cause, ils n’y viennent jamais.

Et, s’ils viennent une fois, parlent 5mn, mais surtout sont repris par la Presse, alors on oublie le reste.

La caste protège la caste, et ainsi, on peut mieux se partager les places, avant même que les élections aient lieu.

Et aujourd’hui, c’est le grand rassemblement de cette caste pour parachuter un nouveau candidat à la Mairie de Paris pour 2014, François Fillon. Celui qui mettra tout le monde d’accord. Mais en a-t-il envie ?

On aurait oublié 2001 ?

Et je suis sûre que dès demain, on trouvera dans la presse celui ou seul qui le premier aura eu cette idée géniale, pour s’en prévaloir au cas, le moment venu.

Lisez cet article, c’est intéressant

Dominique Baud

« Le Figaro.fr Sophie de Ravinel, le 2 juin 2010

En attendant Fillon. Échaudée par ses échecs et ses divisions, la droite parisienne espère avec une impatience désormais non dissimulée que le premier ministre franchira le pas et se portera candidat aux municipales à Paris en 2014. Mercredi, lors du déjeuner du G8, qui réunit tous les mois les huit maires UMP de la capitale, les six présents ont demandé à François Fillon de se déclarer au plus vite.

«Il a la notoriété et la popularité, a souligné Jean-François Legaret, qui recevait ses confrères dans sa mairie du Ier arrondissement. Il est le plus à même de donner le coup de booster dont on a besoin.» «C'est un homme qui a les qualités intellectuelles, la solidité, la compétence. Ça ferait une très bonne image, j'y suis très favorable», a ajouté Jean Tiberi, lui-même ancien maire de Paris.

Le président du groupe UMP au Conseil de Paris, le député du XVe Jean-François Lamour, souhaite lui aussi que François Fillon dise son appétit pour Paris «d'ici à la fin de l'année ». «Franchement pas plus tard, dit-il, sinon, ça va devenir difficile pour nous… » La droite parisienne attend en effet un «chef d'orchestre » pour harmoniser la campagne des municipales de 2014 qui s'annoncent difficiles. De la décision du premier ministre dépend aussi l'architecture des prochaines échéances parisiennes, sénatoriales de 2011 et législatives de 2012.

Rachida Dati sur les rangs 

Mais pour Fillon, élu de la Sarthe, quelle peut être la porte d'entrée à Paris? Les fillonnistes «canal historique» - autour du président de la fédération UMP Philippe Goujon, maire du XVe - espèrent le voir arriver aux législatives. Ils lui ont réservé une circonscription «en béton»: la 2e, qui regroupe le Ve arrondissement, la majorité du VIe et du VIIe. Mais Rachida Dati est aussi sur les rangs. La maire du VIIe ignore les intentions du premier ministre mais ne cache pas sa propre détermination. Mardi soir, lors d'un café politique organisé dans son arrondissement par les jeunes de GénérationFrance, le club de Jean-François Copé, celui-ci a jugé qu'il serait «incongru» que la maire du VIIe ne devienne pas députée sur son territoire. «D'ici à 2014, tout peut arriver», souligne-t-on dans l'entourage de la députée européenne. Si François Fillon devait être candidat à la mairie de Paris, «Rachida Dati pourrait vouloir former un tandem avec lui». «Ce serait excellent», indique François Lebel, maire UMP du VIIIe.

D'autres espèrent plutôt un duo François Fillon-Chantal Jouanno. La secrétaire d'État à l'Écologie, ex-tête de liste aux régionales à Paris, entend participer à la «reconquête» de Paris. Elle pourrait être candidate aux législatives dans la 11e circonscription, constituée du XIVe et d'une petite part de VIe. Mais la candidate «naturelle» Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère de Paris, n'a nullement l'intention de renoncer.

François Fillon a, un temps, été annoncé rive droite, dans la 1re circonscription, constituée du Ier, du IIe, de la majorité du IXe et du VIIIe. Mais celle-ci est préemptée par le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche. «Lellouche ne se sent pas du tout menacé, indique un conseiller de Paris. Et tout le monde s'accorde sur le fait que Fillon est attendu rive gauche.»

Le maire du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, suggère à François Fillon de s'implanter à Paris «dès que possible, dès les sénatoriales de 2011» où la droite mise sur quatre sièges. Une candidature au Sénat qui arrangerait Rachida Dati.

Dans le XVIIe, la maire UMP Brigitte Kuster espère que François Fillon se décidera au plus vite. «Son autorité est incontestable, il doit nous aider à fédérer», indique celle qui s'«inquiète» des tensions dans son arrondissement entre Françoise de Panafieu et Bernard Debré. Les deux députés UMP briguent la même circonscription (XVIe Nord-XVIIe Sud) et leur bras de fer pèse sur la droite parisienne.

Dans le XIIe, d'autres tensions se profilent. Conseiller régional UMP, Patrick Karam souhaite être candidat, alors que le Parti radical place ses espoirs sur l'entrepreneur Charles Beigbeder. Mais faute impardonnable aux yeux des militants UMP, il ferait équipe avec le délégué du Parti radical du XIIe, Érick Orblin, qui, en 2001, avait appelé à voter à gauche contre le maire UDF sortant, Jean-François Pernin. Dans le XXe encore, Romain Mouton, du Parti radical, se prévaut du soutien de l'Élysée contre Anne Biraben, soutenue par la fédération UMP. La droite parisienne espère son Messie. »

26/03/2010

C’est plus ce que c’était le 15ème !!!

 

Après quelques journées très chargées, j’ai un peu négligé ce blog.

Me revoilà avec les résultats du 2ème tour des élections régionales dans le 15ème arrondissement.

Dans notre arrondissement, la droite est encore légèrement devant, mais pour combien de temps ?

Alors, que feront « nos » deux députés en 2012 ? Continueront-ils à rejeter, à ignorer, des alliés de droite, certes pas toujours disciplinés mais forts de leurs convictions ou feront-ils un autre choix ?

Car sinon, le risque est grand, notamment dans la 13ème circonscription, de se réveiller au lendemain du 2ème tour avec un élu de gauche.

Et…Tout cela ne se décrète pas à 8 jours du 1er tour, mais bien en amont…

Espérons que le bon sens l’emportera.

Dominique Baud

2ème tour, le 21 mars 2010

Inscrits 132.520

Abstentions 61.082 (46,09%)

Votants 71.438 (53,91%)

Blancs ou nuls 2.814 (2,12%)

Exprimés 68.624 (51,78%)

Ont obtenu

Valérie Pécresse 36.613 (53,35%)

Jean-Paul Huchon 32.011 (46,65%)

Et 2ème tour en 2004

Inscrits 128.077

Votants 87.017 (67,94%)

Blancs 1.851 (2,13%)

Exprimés 85.166 (97,87%)

Avaient obtenu

Huchon (PS) 34.453 (40,45%)

Cope (UMP) 45.779 (53.75%)

Le Pen 4.934 (5,79%)

23/01/2010

Bonne nouvelle : « Paris n'est pas une machine à recycler des anciens ministres ou secrétaires d'Etat »

INFO FIGARO.FR - Bernard Laporte met sa carrière politique entre parenthèses. Selon le porte-parole de Valérie Pécresse pour les régionales en Ile-de-France, Frédéric Valletoux, l’ancien secrétaire d’Etat aux sports ne sera pas candidat, préférant finalement ne pas s’engager dans cette élection.

Bernard Laporte faisait planer depuis plusieurs mois
le mystère sur son éventuelle candidature au scrutin, acceptant d’abord une place sur la liste UMP en Aquitaine, avant de se rétracter pour tenter de se rapprocher de l’Ile-de-France. «J'ai une maison à Arcachon, mais je vis à Paris. L'Ile-de-France, ce serait plus cohérent pour moi», s’était-il justifié. Depuis, l’ancien entraîneur de rugby refusait catégoriquement toute question sur le sujet.

Son parachutage sur une des listes franciliennes de la majorité n’était pas franchement souhaité par les responsables locaux du parti présidentiel. «Bernard Laporte n'a jamais traité des problèmes des Parisiens, jamais il ne nous a rencontrés, jamais il n'a participé aux réunions... avait lancé le patron de la fédération UMP de la capitale, Philippe Goujon. Je ne vois pas ce qu'il pourrait apporter. Paris n'est pas une machine à recycler des anciens ministres ou secrétaires d'Etat». Et une candidature en Seine-Saint-Denis ou dans les Hauts-de-Seine n’était pas davantage souhaitée.

Bastien Hugues (lefigaro.fr)
18/01/2010 |

04/08/2009

Redécoupage démocratique et démographique… Pas toujours.

 

carte-circonscriptions-paris_223.jpgJ’ai suivi avec beaucoup d’intérêt depuis des mois, les grandes déclarations des uns et des autres sur le redécoupage législatif décidé par le gouvernement et orchestré par Alain Marleix.

Ce redécoupage législatif va modifier de façon importante la carte électorale de Paris, trois des 21 circonscriptions vont être supprimées et les frontières électorales redessinées.

Mon propos n’est pas de contester cette décision sur le fonds. Si la démographie des circonscriptions le justifie, il n’y a rien à contester. Un député représentera 122.300 Parisiens, contre 105.000 jusqu'alors. Cette répartition, liée au nombre d’habitants sera plus équitable.

D’ailleurs, à ce titre, il serait aussi opportun d’envisager une réforme sur les arrondissements qui irait dans ce même sens. Pour mémoire, certains arrondissements de Paris ont moins de 20.000 habitants et le plus grand, le 15ème, en compte 235.000…

C’est ainsi que 2.500 voix permettent au candidat à la Mairie du 1er arrondissement de faire un score supérieur à 45%, alors même que dans le 15ème, ce même nombre de voix, produit un pourcentage inférieur à 5%. Que ce soit au terme de l’équité pour se faire connaître ou élire ou en termes d’efficacité de travail, il est clair qu’une telle disparité nécessiterait une réforme dans le même esprit que celle imposée pour les élections législatives.

Par contre et comme vous connaissez mon attachement pour le 15ème arrondissement, vous ne pourrez être surpris, je voudrais souligner l’hypocrisie de certaines déclarations :

« L'UMP-Paris va ainsi perdre deux des 8 sièges qu'elle détient aujourd'hui et le PS aucun » plaide son président, le député-maire du XVème Philippe Goujon.

D’abord, ce calcul est contesté du fait même que ce redécoupage remodèle la circonscription de Yves Cochet dans le 14ème arrondissement et pourrait de ce fait permettre à l’UMP de la gagner à la gauche.

Mais surtout, il convient de souligner comment ce redécoupage peut contribuer à rassurer les deux députés d’un arrondissement, le 15ème en l’occurrence, de leur pérennité. On ne parle pas ici d’efficacité, de travail, de bilan, mais d’un simple nouveau partage des voix.

Ainsi que je le laissais entendre il y a déjà quelques mois, la 12ème circonscription va mordre maintenant sur le 7ème arrondissement. Une manière de la consolider à droite, mais surtout, par ricochet, la 13ème circonscription va mordre sur la 12ème, car l’ombre de Anne Hidalgo inquiète et un regard sur l’évolution des votes de l’arrondissement en démontre le bien fondé.

Mais cela suffira t-il ? Rien de moins sûr. D’autres candidats n’ont pas dit leur dernier mot, et les avatars subis par certains vont sans nul doute décupler leurs intentions déjà avouées.

Et pourtant, le 15ème arrondissement, tel qu’il est découpé, compte deux circonscriptions pour 240.000 habitants. Ici, l’argument démocratique ne peut tenir et M. Goujon oublie d’évoquer ces ajustements bien personnels. Mais, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !

Dominique BAUD

15/07/2009

Pas gratuit pour tout le monde !

Ce soir, 14 juillet, un feu d’artifice  particulièrement beau  a été tiré à Paris, en l’honneur des 120 ans de la Tour Eiffel.

Jour de Fête Nationale, et malgré la crise qui touche notre pays, il reste important de respecter nos traditions.

Mais avant ce feu d’artifice, il y a eu un concert "gratuit " de Johnny Hallyday  Certes, il enthousiasmera les fans et notamment ceux qui n’ont pas toujours les moyens d’aller au spectacle. Mais, il eut été de bon aloi que cet artiste se produise pour la France, pour Paris sans en attendre une quelconque rémunération.

Concert gratuit, mais pas pour les contribuables que nous sommes puisque le cachet prévu est de l’ordre de 500.000 euros.

Dominique BAUD

03/04/2009

Diviser Paris en 18…

circonscriptions parisiennes.gifEt oui, les élections législatives, c’est pour bientôt à l’allure où passe le temps.

Déjà deux ans depuis les dernières élections et donc seulement encore trois avant les prochaines.

Mais d’ici là, un redécoupage de Paris aura eu lieu, et il est sûr que cela ne va pas être simple.

Le critère serait une circonscription pour 125.000 habitants.

Donc notre 15ème arrondissement devrait être épargné. Mais est-ce une surprise ? Peut-être, car il n’y a pas si longtemps encore, des bruits laissaient entendre que, les résultats électoraux de la droite dans le 15ème arrondissement et plus précisément dans la 13ème circonscription pourraient conduire à un redécoupage. On envisageait de laisser un quartier du 15ème au 14ème (devinez lequel) pour récupérer de l’autre côté un bout du 7ème. Devinez pourquoi ?

Un moyen comme un autre de pallier à certaines carences. Mais les deux députés d’aujourd’hui, seront-ils réélus demain, rien n’est moins sûr.

Il est clair que la gauche flairant un découpage défavorable à ses candidats, ne restera pas sans réagir avec force.

Quant au désir de Jean TIBERI, de sauver sa circonscription, il serait peut-être sage, de sa part, de n’en parler qu’après le verdict de son récent procès.

D’ici là, j’espère que les électeurs exigeront un bilan de présence et d’action aux candidats sortants avant de leur confier à nouveau aveuglément leur bulletin de vote et arrêterons de voter pour une étiquette

Dominique BAUD

12/03/2009

Ah si les gens savaient….

PV Vociférations.gifLe dernier conseil du 15ème arrondissement fut un moment d’histoire. Au lieu de débats constructifs pour défendre les intérêts du 15ème arrondissement et de ses habitants, on a assisté à un pugilat, à des échanges virulents, à des mises en cause continuelles qui ont une fois de plus dénaturé cette assemblée.

Et ce à tel point qu’après plus d’une heure de séance sans intérêt, la gauche n’obtenant pas les excuses attendues du Maire du 15ème, ayant qualifié leurs propos de « vociférations », a quitté la séance.

Mais j’oubliais…on a tout de même appris d’une élue de l’arrondissement combien il était nécessaire de songer à construire une école sur les terrains de Boucicaut…

Le mois prochain, j’ai décidé de me rendre au conseil d’un autre arrondissement, histoire de voir comment cela se passe ailleurs.

Dominique BAUD

02/03/2009

Les nouvelles ambitions de Jean PEYRELEVADE

Souvenez-vous, mars 2008, une liste « MODEM » est conduite par Jean PEYREVADE, dans le XVIème arrondissement de Paris.

Elu conseiller d’arrondissement, à priori, brillant par son absence les premiers mois de son mandat, il vient de démissionner. Plutôt que de s’investir, même à ce poste, pour Paris et pour le XVIème arrondissement, ainsi qu’il l’avait promis à ces électeurs, il démissionne.

Un mandat sans nul doute pas assez prestigieux pour lui.

De même qu’il envisagerait de quitter la vice présidence du MODEM, pour un «  rôle davantage à sa mesure », celui de conseiller !!!

Et voilà qu’aujourd’hui, il déclare être disponible, pour être tête de liste aux élections européennes. Il semblerait que François BAYROU ait dit non.

Et dire qu’aurait pu aussi le voir se présenter dans le XVème arrondissement: Modem d’abord, parachuté ensuite…Il était pressenti avant que Gérard d’ABOVILLE ne soit choisi.

Dominique BAUD