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01/11/2008

Faire un choix

Nicolas SARKOZY a voulu être Président de la République. Il l’est. Et à mon avis, il a largement de quoi faire avec la crise actuelle et la nécessité de maintenir une certaine cohérence avec ses promesses, son gouvernement et les déclarations et le comportement de chacun de ses membres

On en finit pas de parler des méthodes dictatoriales de Mme DATI, on s’interroge des contradictions de Mme BACHELOT, on se demande quel est le rôle de M. LAPORTE, on minimise le camouflet de Mme BOUTIN avec le sénat…

« l’UMP est sous tutelle de l’Elysée » contestent certains. Quant à d’autres, ils souhaitent que Nicolas SARKOZY reprenne officiellement la tête de l’UMP…

On comprend l’avidité de Patrick DEVEDJIAN à devenir ministre, mais tout de même, une telle prosternation manque de sérieux. Sans parler de l’incohérence qui consisterait à ce que le Président de tous les Français soit un chef de parti.

Le pays se présidentialise à outrance alors même qu’il se prévaut d’une réforme des institutions, qui en fait, donne dans la réalité de moins de moins de pouvoir et d’autonomie aux élus du peuple.

A force de vouloir faire croire que certains sont irremplaçables, on ne cherche pas de remplaçant, pire même on décourage, on menace, on suspend voire même on exclut les gêneurs et on s’enlise, vous avez qu’à voir l’UMP Paris.

Et oui, je le redis avec regrets, L’UMP est devenue une machine à exclure, notamment ceux qui veulent vraiment changer les méthodes, au profit de ceux qui s’assurent une rente de situation, mais au prix d’une docilité sans égale.

Et ce sont les mêmes qui parlent des parachutes dorés. Ils oublient vite leur propre cursus.

Déçus aujourd’hui, les Français radicalisent leur position ou rejoignent le camp de ceux qui ne veulent plus voter. Certes, la crise économique actuelle ne favorise le travail de personne, mais n’oublions pas que le malaise existait déjà avant.

 

Dominique BAUD

30/10/2008

Sacrée Lynda…

Quand on ne la connaît pas, on pourrait-être surpris. Mais dans le cas contraire, on sourit…

Que n’a t - elle pas fait pout être remarquée : prises de position hardies et contraires à la ligne directive de l’UMP, mais elle n’est pas la seule, déménagement précipité dans le 10ème avant les élections législatives (on dit même que depuis qu’elle est élue Conseiller de Paris, elle serait revenue habiter le XVIème arrondissement : info ou intox !), déclarations intempestives dénoncées dans la foulée…Sans parler des soutiens dont elle se prévalait et qui publiaient un démenti par retour…

Et aujourd’hui, pas une semaine sans que la presse ne fasse état de ses déclarations.

Certains réclament son exclusion… Les mêmes sans doute, qui pour d’autres raisons, sont heureux de ne plus m’avoir dans leurs pattes au Conseil de Paris et ailleurs.

Je n’ai pas grand chose de commun avec Lynda ASMANI, pour autant, je reconnais qu’elle dit aujourd’hui quelques bonnes vieilles vérités. Mais, c’est un jeu dangereux, j’en sais quelque chose. Pour durer, il apparaît qu’un bon gros dosage d’hypocrisie est nécessaire.

"La capitale ne mérite pas ses élus, ils ne sont pas à la hauteur", déclarait-elle.

Là, je lui répondrais: mais qui es-tu et qu’as tu fais pour ainsi juger…

Mais, lorsqu’elle dit plus loin: "Contrairement à Jean-François Lamour, je ne suis pas une enfant gâtée de la politique. On ne m'a pas tout donné tout cuit, un ministère ou une circonscription facile

Je ne peux qu’approuver. Champion Olympique certes, puis conseiller à la Mairie de Paris… Certains s’en souviennent … puis Ministre… Les sportifs de droite louent souvent le travail de Marie-Georges BUFFET, un comble… Puis Conseiller Régional… Je n’ai pas encore trouvé trace d’une seule de ses interventions et pourtant, la droite au Conseil de Paris aurait eu besoin d’une opposition régionale forte du travail de tous ses membres… Et puis candidat investi dans la circonscription la plus difficile de Paris, la 13ème circonscription : un bon plan pour contribuer à regagner Paris !

Et en 2008, on a évincé des élus, certes moins dociles, mais qui avaient un bilan à présenter et connaissent bien l’arrondissement pour y vivre depuis de nombreuses années, pour parachuter, une, deux, dix, quinze personnes et peut-être plus qui ne risquent pas de faire de l’ombre à ces messieurs.

Alors oui, Lynda, sur ce point, je suis d’accord avec toi.

Elle tient à rappeler que "personne n'avait été sanctionné" quand Françoise de Panafieu avait comparé Jean Tiberi, alors maire de Paris, à un "nain de jardin".
C’est ce qu’on appelle : « Le fait du Prince »… Certains ont droit d’autres non. Je peux ajouter que Françoise de PANAFIEU a aussi été dissidente, mais n’a pas non plus été ni suspendue, ni exclue. Contre Bernard PONS, souvenez-vous…

Enfin, elle assure que "la plupart des maires d'arrondissement et des parlementaires, y compris Philippe Goujon [président de la fédération UMP de Paris], ont refusé l'exclusion.

Là je lui dis, méfie toi, on me l’a déjà fait.

Dominique BAUD

23/10/2008

Des promesses, des promesses, toujours des promesses.

democratie.jpgLorsque je revendique un bilan d’action obligatoire, semblable à l’entretien d’appréciation annuelle que connaissent bien les salariés, pour tout élu sortant avant qu’il puisse prétendre à de nouvelles fonctions, je crois exprimer le fonds de la pensée de bon nombre des électeurs et notamment des 40% qui ne votent plus.

Seul moyen de rapprocher les promesses des réalisations.

 

Pendant la campagne des municipales de mars dernier, qui n’a pas entendu le candidat aujourd’hui élu Maire dans le 15ème, dire qu’il serait Maire à plein temps… Qu’il prônait une nouvelle gouvernance, refuserait l’opposition systématique, excellerait dans l’exercice de la démocratie… Et démissionnerait, une fois élu, de son poste de Président de la Fédération UMP de Paris, même si une fois élu, cette dernière promesse s’était déjà traduite par un…je ne me représenterai pas…

Je n’insisterai pas sur la nouvelle gouvernance,… Il suffit pour se faire une idée d’assister aux réunions organisées et notamment aux conseils d’arrondissement.

 

Ce 22 octobre, la presse du jour me conduit à deux commentaires :

- Tout d’abord sa candidature imminente à sa propre succession à la tête de la Fédération UMP de Paris. Il n’y aurait pas d’autre candidat... C’est bien triste, car c’est une fonction qui prend du temps et devrait pouvoir être confiée à quelqu’un de plus neutre et plus disponible qu’un élu déjà Député-Maire

- Mais aussi, son absence remarquée comme celle des élus de la majorité du 15ème, à la réunion de présentation du projet « Triangle »qui s’est tenue hier, Porte de Versailles. (je prépare d’ores et déjà une synthèse de cette réunion…)

 

On est en fait dans la continuité de la précédente mandature : ne pas aller à une réunion organisée par la Ville de Paris, « l’adversaire ». Comme si se rendre à une réunion était compromettant et valait caution. L’absence, la politique de la chaise vide, drôle de méthode pour assurer à nos concitoyens de son intérêt pour les projets qui concerne notre ville, voire dans la circonstance présente, notre arrondissement.

Et si le Maire du 15ème manque de temps aujourd’hui, qu’en sera t-il demain ?

Et oui, les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

 

Dominique BAUD

 

07/09/2008

Cherchez l’erreur…

ile-de-france.jpgJ’ai reçu par mail, en début de semaine, une lettre de Valérie PECRESSE, adressée aux militants et militantes de l‘UMP.

Dans ce mail, elle annonçait son désir d’être la tête de liste UMP aux prochaines élections régionales.

 

Pour mémoire, militante depuis de longues années, alors qu’on prévoyait la candidature d’une femme pour la 13ème circonscription de Paris aux législatives de juin 2007, sans aucune consultation des militants, sans même que la commission d’investiture entende les candidats potentiels, ou même que s’organise, ce que je souhaitais, une réunion publique permettant à chacun des candidats issus de l’UMP, de se présenter à charge ensuite aux militants ou sympathisants de choisir leur candidat, le parti a nommé le sien..

J’ai maintenu ma candidature.

Dix jours avant le 1er tour, j’ai été suspendue de l’UMP.

Bien que toujours membre cotisant au groupe UMP au Conseil de Paris, j’ai été de fait exclue des réunions. J’en ai donc démissionné.

Membre fondateur du Groupe Paris Libre, je l’ai quitté rapidement, entrainant sa dissolution, devant les déclarations d’ intention ambigües de René GALY DEJEAN, ancien député Maire du 15ème arrondissement, qui en était à l’origine.

C’est alors que j’ai décidé de conduire ma propre liste aux municipales.

C’est ainsi que, en janvier dernier, bien qu’ayant perdu mon mandat de Conseiller de Paris, j’ai été exclue de l’UMP.

Il serait temps que les listes des militants soient remises à jour.

Mais, combien en reste t-il vraiment, entre ceux qui ont été exclus, ceux qui ont été suspendus, ceux qui ne veulent plus renouveler leur cotisation et ceux qui ont carrément renvoyé leur carte ?

 

Maintenant, j’espère que, pour le bien de la démocratie, ces primaires se dérouleront  en toute transparence et que les candidats, tous ministres à jour, et hier on parlait aussi de Roselyne BACHELOT, seront rejoints par des non ministres.

D’abord, je considère qu’être ministre est un emploi à plein temps.

D’autre part, il est plus que temps de renouveler la classe politique…

 

Alors, désolée Mme PECRESSE, je ne voterai pas pour vous. Quant à ma famille et mes amis, pourtant nombreux hier, adhérents à l’UMP, ils ne pourront pas davantage vous apporter leur voix.

 

Mais en dehors de l’UMP, le débat démocratique à droite doit exister et je compte bien contribuer à l’animer.

 

Dominique BAUD

 

 

14/06/2008

Vérité


« La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »
Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)


Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…
Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir.

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation :
« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).
Et Il est vrai, que dans mon esprit, je n’avais aucune raison d’être suppléante.
Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.
PERSONNE ne le sait.

Mail du 18 avril 2007

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers
Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.


A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.
De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

03/06/2008

Un couac, puis un autre couac… et après…

928477434.jpg

Je n’ai jamais tellement cru à la solidarité féminine et Mme Rachida DATI me donne malheureusement raison dans ses récentes déclarations, mais ce sont surtout ses contradictions qui m’interpellent aujourd’hui.

Il y a quelques jours lors d’une intervention à l’Assemblée Nationale, elle veut s’opposer à l’amendement UMP de Marie-Jo ZIMMERMANN, visant à inscrire dans la constitution, la parité professionnelle hommes-femmes. Un texte préparé par la délégation parlementaire aux droits des femmes, ayant pourtant obtenu un large consensus gauche-droite et devant être adopté sans difficulté. Et on connaît le travail assidu de Marie-Jo ZIMMERMANN sur le sujet.
Les députés ont tenu bon, peu impressionnés par cette tentative d’intimidation. Ouf !

Depuis quelques jours, on parle beaucoup de ce jugement du Tribunal de Lille, début avril 2008, qui a annulé un mariage pour cause de « non-virginité » de la jeune mariée, Et voilà alors qu’unanimement, tout le monde s’insurge (pour des raisons parfois différentes) contre cette décision, Mme Rachida DATI déclare elle que « cette annulation serait un moyen de protéger la personne ».
Revirement aujourd’hui cette dernière a demandé au parquet de faire appel de cette décision…
Difficile de comprendre, difficile de la comprendre, peut-être aussi difficile pour elle de nous comprendre.
Et pourtant, cet après-midi, elle a déclaré aux députés de gauche à l’assemblée nationale qu’elle était « l’exemple de l’intégration réussie… » Quid.

Toute cette histoire m’a remis en mémoire le dernier roman de Jean-Louis DEBRE…

Je voudrai rappeler, que nous sommes en 2008 et que nous sommes en France. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos. Je me garderai bien de tout commentaire d’ordre moral ou religieux qui relève de la vie privée de chacun.

Mais, que dans notre pays, un tribunal républicain prononce l’annulation d’un mariage pour non respect d’un principe religieux est tout à fait inacceptable.
Cette décision crée un précédent et donc une jurisprudence.
Tout autant d’ailleurs que je dénonce les créneaux horaires de piscine réservés aux femmes… ou, le refus, toujours pour des questions religieuses que des femmes souffrantes et prêtes à accoucher refusent dans notre pays un médecin homme.

Malheureusement, aujourd’hui on découvre les suites et conséquences d’avoir cédé à de telles pressions ou exigences.

Dominique BAUD

22/05/2008

Couac à l'UMP

886907933.gifIl y a des choses dont on peut rire, sauf à en constater l’origine…et la responsabilité des auteurs dans la conduite de la politique de notre pays.

Aucun autre commentaire ne s’impose, les lettres jointes, originalement signées par leur auteur, suffisent à elles-mêmes.

J’en déduis que ces deux lettres me concernent…puisqu’elles me sont toutes deux parvenues.
Mais de « Mme le Conseiller » en janvier 2008 (LR/AR), je suis devenue « Monsieur » en mai 2008 (lettre simple). Quant à mon adresse, elle est erronée, je n’ai jamais habité rue Cauchy.

 Lettre d'exclusion (Janvier 2008).pdf

Lettre de suspension (mai 2008).pdf

Dominique BAUD 

11/04/2008

Scoop

1422000528.jpgHeureusement que je reçois et lis le journal «Le Parisien » pour apprendre les nouvelles…
Aujourd’hui, en page 2 du journal de Paris, je découvre que l’UMP s’est réunie hier pour distribuer les sanctions.

Des prémices aux promesses de M. Patrick DEVEDJIAN, qui annonce des sanctions encore plus fortes pour ceux qui n’obéiront pas aux directives du parti dans l’avenir, car pour lui, c’est LA méthode pour gagner les prochaines élections…

Alors, qu’apprenons nous dans cet article.
- Que plusieurs candidats dissidents sur Paris sont suspendus, pour 1 ou 3 ans.
- Que Véronique DELVOLVE, devenue Modem, est suspendue pour trois ans pour s’être présentée contre Rachida DATI dans le 7ème arrondissement… Mais puisqu’elle est passée au MODEM, je doute que cela l’affecte outre mesure.
- Que François LEBEL (non Jean-François comme dans l’article) échappe lui à toute sanction car il a gagné. Soit, si j’habitais le 8ème, refusant tout parachutage, j’aurai voté pour lui, mais tout de même, c’est deux poids , deux mesures.
- David ALPHAND, lui, dissident dans le 16ème, le seul arrondissement qui n’a pas eu besoin d’un 2ème tour, était délégué de circonscription et dissident. Et bien lui, élu conseiller de Paris, il est suspendu pour un an…
- Raoul DELAMARE, tête de liste, candidat dissident dans le 20ème arrondissement est lui aussi suspendu pour un an…
- 3 autres personnes issus des 5ème, 10ème et 11ème arrondissement (dont un délégué de circonscription) sont eux suspendus pour 3 ans…
- Véronique DEMAIZIERES quant à elle, sauf erreur de ma part, est dans le 14ème arrondissement et non dans le 16ème…Elle écope d un an de suspension…
- Concernant le 15ème, j’ai du mal à comprendre : « La dissidence du XVème, menée par Cécile RENSON et Dominique BAUD est frappée d’une suspension de trois ans (un an pour ses colistiers) ». Sans compter le fait que ces sanctions sont distribuées à la tête du client, à moins que ce soit en fonction du nom des adversaires officiellement désignés, il y a quelque chose qui m’échappe.
- En ce qui concerne Cécile RENSON, il est de fait qu’elle a été exclue par un courrier de ce début d’année 2008. D’autre part, elle ne conduisait pas la liste, puisque le n°1, Gérard d’Aboville, venu de Crach pour l’occasion, a oublié de l’emmener avec lui dans la liste de fusion. Alors exclue ou suspendue ? Et M. d’ABOVILLE et ses amis, suspendus puis réintégrés sans doute.
- Mais, en ce qui me concerne, je suis sûre. J’ai reçu ma lettre d’exclusion fin janvier 2008, je ne peux donc pas être suspendue. Quant à mes colistiers, ils étaient 3 à avoir une carte de l’UMP. L’un d’entre eux l’a déjà renvoyée en fin d’année 2007 et les deux autres n’avaient pas l’intention de renouveler leur cotisation. Alors cette mesure ne les affectera pas plus que moi.

Mais il y a tout de même 2 choses à tirer de cet article :
- Il est inadmissible que l’UMP informe les journalistes avant même ses adhérents…et que ces derniers découvrent cette information en lisant le journal, un beau matin.
- Ces décisions à géométrie variable relèvent du « fait du Prince », ce qui dans un pays démocratique, perd un peu beaucoup de sa valeur.

Dominique BAUD

01/03/2008

Menaces, intimidations… Jusqu’où iront-ils, qui sera le suivant ?

1010207539.jpg47388037.jpgJe suis aujourd’hui obligée de m’exprimer devant les dérives excessives que prend cette campagne municipale.
Gagner la confiance des électeurs, ne doit pas se faire sur une campagne de dénigrement ou de menaces, mais au contraire sur un projet crédible et une vraie volonté de changement de méthode et de comportement.
Il y a eu cette amie, dont on a recherché le nom de son « employeur », un député à qui il a été demandé de la « virer », car elle avait osé demandé, au cours d’une réunion, à un ancien sénateur, pourquoi, à peine élu, il souhaitait devenir député.
Puis, il y a eu ce kiosquier, soutenu par la population et qui demande de l’aide aux élus. J’écris à la Mairie de Paris, il affiche mon courrier, on exige qu’il arrache cette copie et on lui explique comment, une fois en place, il sera facile de lui fermer son kiosque.
Puis, il y a cette femme qui me soutient et dont on appelle le mari, pour savoir s’il n’y a pas un problème dans le couple.
Sans parler des propos détestables de mépris pour une candidate dont le métier est d’être astrologue et dont on conteste le sérieux de la candidature alors qu’elle vit dans l’arrondissement et participe depuis longtemps à la vie de son quartier.
Même mon fils, qui ne demande rien à personne mais qui est heureux a à peine 18 ans, de me soutenir en 50ème position sur ma liste, a fait l’objet de sarcasmes gratuits.
Et ce chef d’entreprise qui oublie s’être engagé auprès de moi depuis longtemps pour faire une réunion dans une de ses salles et qui aujourd’hui, parce qu’il prête sa salle à un autre candidat… doit demander l’autorisation à ce dernier pour me confirmer son accord.
Je ne donnerai pas de nom. Pourtant le nombre de mes colistiers qui ont du subir et subissent encore ces intimidations voire peut-être davantage s’allonge tous les jours. Et elles proviennent toujours des mêmes. Je ne peux que le constater avec regret.
Mais où sommes-nous ?
Qui sont-ils ?
Les mêmes que ceux qui en 2007, disaient que les « dissidents » faisaient la campagne « au niveau des rebords des trottoirs », ceux qui traitaient les « dissidents de sous-marques »… et aujourd’hui de « papous »…




Dominique BAUD

 

09/02/2008

Bruits de trottoirs

Il y a 15 jours, j’apprenais que, sur le trottoir à l’angle de la rue Cambronne et la rue Lecourbe, j’avais refusé de rencontrer avant les élections législatives M. LAMOUR, candidat officiel de l’UMP. 76a797a3a736009a0a4fba9963cebb24.jpg

Aujourd’hui, j’apprends de la bouche même d’un journaliste que M. GOUJON, tête de liste UMP aux Municipales dans le 15è arrondissement, m’aurait proposé la 3ème place sur sa liste et que j’aurais refusé.

Il est difficile de lutter contre la désinformation et le mensonge, mais ce blog me le permet néanmoins. Et je peux toujours décider un jour, si cela continuait, de mettre des extraits papiers à la disposition des électeurs.

 

Pour répondre, je préciserai d’abord que j’ai sollicité à plusieurs reprises un rendez-vous avec le candidat investi par l’UMP pour les législatives et n’ai eu pour réponses que des accusés de réception, des promesses et annulations, consignés par écrit. Maintenant s’agissant des élections municipales, le mensonge est encore plus gros.

Il a été tout d’abords décidé, j’imagine de concert entre les 2 députés du 15è, que je devais disparaître de la scène politique et que le meilleur moyen était de m’éliminer de la liste officielle de l’UMP sur l’arrondissement. C’est réglé.

Ensuite, j’imagine toujours qu’ils ont sollicité mon exclusion de l’UMP. C’est chose faîte.

Et aujourd’hui pour expliquer le dérangement que cause ma candidature, ils n’ont rien trouvé d’autre à raconter. Premièrement, ils ne m’ont rien proposé. Deuxièmement c’est trop tard. J’ai une équipe avec moi, et je la respecte. Enfin, il est impossible que la 3ème place m’ait été proposée,sauf à ce que Philippe GOUJON ait décidé de céder sa propre place à une femme.

 

C’et ainsi que je conduirai la liste « Renouvellement e& Proximité à  droite » soucieuse de lutter contre les méthodes du parti politique qui était le mien et pour lequel j’ai usé mes chaussures pour contribuer à l’élection de ceux qui 30 ans après m’en ont exclue.

Décembre 1978 - Janvier 2008

Dominique BAUD 

03/02/2008

Exclusion...

L'UMP m'a adressé sous la signature de Patrick DEVEDJIAN ma lettre d'exclusion.

 

J'y vois un signe fort de remerciement pour mes bons et loyaux services pendant 30 ans.

 

Je serais heureuse de conduire pour les municipales de 2008 une liste divers droite hors de la dictature d'un parti politique:Renouvellement et proximité à droite

 

 

Lettre d'exclusion: Exclusion... Une de plus.pdf

 

 

Dominique BAUD 

17/01/2008

C'est elle qui vous le dit

21/12/2007 : Une interview de Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du XVè arrondissement, où elle présente sa candidature en tête de la liste "Renouvellement et Proximité à Droite" (Elections Municipales 9 et 16 mars 2008). Son parcours depuis qu'elle a été contrainte de démissionner du groupe UMP au conseil de Paris.

 http://video.google.fr/videoplay?docid=626066538083033787...

10/01/2008

Dominique BAUD candidate aux élections municipales dans le 15ème arrondissement

31cb4b292e04238b4f8bc2e4f4930476.jpgDominique BAUD, Conseiller de Paris, élue du 15è arrondissement de Paris, vous confirme officiellement sa candidature aux élections municipales du 9 et 16 mars 2008 dans le 15 ème arrondissement de Paris.

 

Elle conduira la liste :

Renouvellement et Proximité à Droite

 

Dans le cadre de la constitution de sa liste municipale, et avec l'objectif d'une meilleure représentation de l'arrondissement, Dominique BAUD vous prie de trouver ci-après l'Appel à candidatures qu'elle a lancé jusqu'au 15 janvier prochain, afin "de découvrir de nouvelles personnalités et compétences en matière de gestion locale".

 

 

*************

Appel à Candidatures

En 2007, de nombreux habitants du XVème m'ont soutenu voire même donné leurs suffrages aux élections législatives.

Ma candidature était celle d'une élue de proximité. Bien sûr, le vote aux législatives fut avant tout un vote pour un parti politique. Les hommes et les rares femmes désignées, à droite comme à gauche par les partis dominants, notamment à Paris, furent élus davantage grâce à leur étiquette qu'en vertu de leur personnalité ou de leur compétence.

De ce fait, la composition de l'Assemblée Nationale a été très peu modifiée particulièrement en terme de parité, et ne réponds donc pas avec justesse et équilibre à la représentation de la société française du XXIème siècle.
Mais la seule parité ne saurait être la panacée pour répondre à la crise démocratique qui frappe notre pays et bloque l'émergence de nouveaux talents et de nouveaux dynamismes.
Aux élections municipales de mars 2008 , les mêmes enjeux démocratiques de renouvellement et de diversification des élus pour mieux représenter nos concitoyens et répondre avec efficacité aux problèmes de leur vie quotidienne, vont de nouveau se poser. Les Mairies doivent s'attacher le concours de tous les talents et compétences de l'arrondissement.

Aussi, pour constituer mon équipe et ma liste aux élections municipales dans le XVème arrondissement, j'ai décidé de lancer un Appel à candidatures.
Ce processus novateur va permettre de découvrir de nouvelles personnalités et de nouvelles compétences en matière de gestion locale. Aujourd'hui, « le filtre » des partis nationaux les évincent au détriment des intérêts et aspirations de nos concitoyens.

Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des élus locaux de proximité disponibles et actifs même s'ils n'ont pas une notoriété nationale .
Pour atteindre cet objectif, gageons que les parisiennes et les parisiens sauront dépasser l'offre dirigée des appareils politiques.

Les élections Présidentielles de 2007 ont confirmé que les françaises et les français souhaitaient participer à la vie politique de notre pays. Par cette démarche, je réponds et réaffirme que l'engagement civique doit devenir une valeur majeure et fondamentale pour un renouveau de la politique nationale et locale.

Aussi, j'invite tous ceux souhaitant présenter leur candidature à me contacter.
Je recevrai toutes celles et ceux qui se manifesteront avant le 15 janvier 2008.

 

21/12/2007

Pourquoi j'ai quitté le Groupe Paris Libre

Chers amis,

 

Il semble que certains veuillent faire courir la rumeur selon laquelle ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris serait due à des "propositions particulièrement attractives" qui m'auraient été faîtes ou, selon une autre version, une vague "histoire de tête de liste".

 

Il est important pour moi de rétablir la vérité. Vous trouverez donc ci-après les vrais raisons de ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris.

 

Dominique BAUD 

 

******


"Pourquoi je quitte le Groupe Paris Libre au Conseil de Paris" par Dominique BAUD



Lorsque j’ai accepté, fin septembre dernier de participer à la création du Groupe Paris Libre, je croyais sincèrement que les engagements pris par chacun allaient être respectés : un dialogue, du respect mutuel, une charte…
Au fil des semaines j’ai compris avec regret, que rien n’avait vraiment changé.

Ainsi que cela a été relaté dans la presse et sur internet, une réunion s’est tenue le 29 novembre dernier dans le 10ème, réunion dont j’ai appris l’existence de façon fortuite et à laquelle j’ai été conviée par les militants de l’arrondissement.

Alexandre GALDIN, représentant du Groupe « Paris Libre » propose d’emblée un communiqué de presse à envoyer avant 20 heures. Il est 19h30 !
Ce communiqué, qu’il lit, explique que des militants et cadres de l’UMP se sont réunis ce soir là et ont décidé de présenter des listes dissidentes contre les pratiques de l’UMP, particulièrement celles du parachutage, et qu’elles se présenteront sous le « parrainage du Groupe Paris Libre ». Non informée, je découvre cette déclaration avec surprise et consternation.

J’explique à mon tour qu’il faut distinguer « Paris Libre », groupe Politique récemment crée au Conseil de Paris, de la campagne municipale. Puis, je dis pourquoi et comment j’ai accepté de co-fonder ce groupe.
Je raconte ma conversation avec René GALY-DEJEAN, point essentiel de mon accord, lors de notre rendez vous, fin septembre dernier. Sa position était claire et sans ambiguïté: « J’étais déjà trop vieux en 2007, je serai encore plus vieux en 2008, je ne serai pas candidat aux prochaines municipales. Je ne serai peut-être pas sur la liste, ou peut-être en dernière position. Mais si vous et d’autres êtes capables de conduire une liste, je vous aiderai. »
Je m’étonne de cette déclaration de parrainage, de sa pertinence, d’autant plus que je n’ai pas été consultée préalablement.
Le communiqué sera modifié devant mon désaccord formel, soutenue en ce sens par la majorité de l’assistance.
Que ce serait-il passé si je n’avais pas été présente ?

De toute évidence, je ne peux laisser passer ces méthodes que je désapprouve, et qui se répètent, contraires à la charte de notre Groupe Politique, et veux en parler avec René GALY-DEJEAN.

Lors d’un rendez-vous fixé ce lundi 3 décembre au matin, je lui exprime mon désaccord sur les méthodes employées, bien loin des promesses et engagements d’il y a à peine deux mois.
S’agissant des élections municipales, je redis que rien ne sera possible si personne ne coordonne les actions et décisions. C’est le rôle de la tête de liste. Et je suis candidate.

René GALY-DEJEAN me redit qu’il met tout en place pour ne plus être candidat. Pour autant, il reconnaît qu’il refuse toute désignation de la tête de liste avant janvier. Mais, si les 15 derniers jours, il lui apparaissait qu’il soit nécessaire qu’il en prenne la tête, il le ferait. Propos déjà tenus en public et même relatés par la presse.

Je confirme mon désaccord à cette éventualité.
J’ajoute qu’elle me pousse encore plus à être candidate pour ce poste, car je serai certainement la seule à refuser de lui céder la place à la dernière minute.
L’ambiguïté qu’il entretient de pouvoir être tête de liste ne saurait perdurer.

J’aborde ensuite la question de la réunion du 10ème arrondissement.
Il ne serait d’accord ni avec le mot parrainage, ni avec le mot soutien…
En fait, ce qu’il n’accepte pas, c’est que lorsque je ne suis pas d’accord je le dise.
J’aurai trouvé plus utile, efficace et logique de rassembler des gens, de mettre des idées en commun, de recenser les arrondissements et ensuite de trouver un « label », afin de nous identifier.
Je trouve que là, on a fait les choses à l’envers.

S’agissant des municipales dans le 15ème arrondissement, il considère que personne autour de lui ne serait capable de conduire une liste, que nous ferions moins de 5%, et que dans ce cas, il ne nous apporterait pas son soutien.
Je lui dis au contraire, qu’avec son soutien, tout serait possible.
Je lui fais alors la proposition suivante : si lors de notre réunion prévue, demain mardi, nous nous mettons d’accord sur les 5 premiers de la liste dans l’ordre, nous soutiendrait-il ? NON. Il ne soutiendra personne avant de discuter avec le MODEM et ne pas veut pas aller plus loin avant janvier.

Il me cite même le nom d’une personnalité du MODEM pressentie à Marseille et qu’il « rêve » de voir en tête de liste dans le 15ème, chez nous.
Je ne peux être d’accord car j’ai toujours été contre les parachutages, méthodes que nous dénonçons d’ailleurs dans notre charte et avec nos amis du 10ème arrondissement !
Lorsque je signe une charte et que je la publie, c’est pour la respecter.

Ainsi, il soutient des gens et des projets qu’il ne connaît pas dans le 10ème et dans le 20ème, mais il refuse la même chose dans le 15ème à ceux qu’il connaît et avec qui il travaille.

Je suis choquée par le peu de considération qu’il a pour les élus qui le soutiennent, et je lui demande pourquoi et comment il accepte d’être entouré de gens aussi nuls.

Je lui rappelle aussi les termes de son livre « Il m’aurait sortie du néant… ».
Et bien il confirme. C’est vrai, j’étais dans le néant puisque j’étais une citoyenne lambda. Il m’a donc sortie du néant. Il confirme… Quel mépris finalement, pour moi bien sûr mais aussi pour tous les électeurs.

Je comprends qu’il ne prendra aucune position claire vis-à-vis de nous avant janvier, qu’il a sa méthode et que pour avoir son soutien il faut s’y plier.. « Sans lui, nous ne sommes rien. »

La réunion initialement prévue mardi, le lendemain de ce rendez-vous, n’aura pas lieu. Je n’ai même pas été informée de son annulation…

L’ambiguïté de ses déclarations à la presse, les contradictions de ses propos en réunion, l’incompétence qu’il nous attribue… me confortent dans l’idée qu’il n’a pas totalement renoncé à conduire à nouveau une liste en 2008.
Sa démarche, telle qu’elle s’exprime depuis deux mois, s’éloigne de plus en plus de notre charte et de mon engagement."

 

18/12/2007

La vérité n’est pas toujours bonne à dire…

39d9a09c90e667a6da2a1b849bca8f51.jpgC'est par ces mots que m'a accueillie une amie, invitée à la Mairie du XVème, à l’occasion de la remise des XV d'or, le 7 décembre dernier. Elle avait eu connaissance, sans que je sache comment, de la réponse que j'avais faite à une lettre que m'avait adressée Alain Destrem, dont l'objet portait sur ma candidature aux dernières législatives, sur ma démission du Groupe UMP au Conseil de Paris et sur mon adhésion au Groupe Paris Libre. Cette lettre n'était qu'un tissu d'inexactitudes et d'accusations mensongères.
Il était donc important pour moi de rétablir la vérité.
J'ai donc répondu à Alain Destrem, point par point, de façon extrêmement précise, et je conçois donc aisément que cela ait pu déranger.
Mais peut-on laisser tout dire, tout écrire ?
On me dit de faire attention ! ... Attention à quoi ? Dire la vérité, ou rétablir la vérité serait-il dangereux?
Que peut-on me faire ? Me suspendre, c'est déjà fait, m'exclure, pourquoi pas ?
Espérer que les électeurs croiront tout aveuglément et sans discernement, rien n’est moins sûr.

La politique, au sens strict et noble du terme, est pour moi une véritable passion.
Je ne suis pas "entrée" en politique par goût du pouvoir ou des honneurs, et pas davantage pour avoir un emploi; j' ai un métier déjà depuis longtemps que j’exerce d’ailleurs avec le même enthousiasme et la même notion de service.
Je fais de la politique par conviction, pour défendre mes idées, mais pas seulement... Je fais de la politique parce que j'aime les gens, que je m’intéresse aux autres et que je souhaite pour eux le meilleur. J'aime les contacts, les échanges, le dialogue.
Une de mes grandes satisfactions a été l'ouverture de ma permanence où chaque jour des personnes viennent me parler de leurs problèmes, de leurs joies, de leurs peines…discuter de choses et d’autres, de la vie… de notre vie quotidienne. Certes je ne fais pas de miracle, mais je vais toujours au bout de ce que j'entreprends.
Tout ce que j'ai fait pour mes concitoyens pendant sept ans, tout ce que toutes ces personnes m'ont apporté, personne, je dis bien, personne, ne me l'enlèvera ou ne pourra le supprimer d'un trait de plume...

Et pour paraphraser un homme politique pour lequel j'ai une grande admiration et qui n'a, lui aussi, pas été épargné, "je pourrai rester droite dans mes bottes" et je continuerai à dire la vérité.
"POUR UNE POLITIQUE AUDACIEUSE ET LOYALE".

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

 

13/12/2007

Baud'attitude : Rire ou sourire tout est permis

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Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse relatif à ma démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

Le Groupe est donc dissout.

PS : Et vous avez même le droit de penser que cela pouvait arriver !

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

**********************

Communiqué de Presse
Paris, le 13 décembre 2007


Dominique BAUD démissionne du Groupe Paris Libre


Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du 15è arrondissement, vous informe de sa démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

En effet, elle considère que les engagements pris à l’occasion de la constitution de ce groupe au Conseil de Paris ne sont plus respectés, et que son objet est de plus en plus détourné de sa vocation initiale, sans même que ses membres fondateurs y soient associés.
L’ambiguïté des déclarations qu’il fait à la presse, les propos contradictoires qu’il tient en réunion, l’incompétence qu’il attribue à son équipe, confortent Dominique BAUD dans l’idée que René GALY-DEJEAN n’a pas totalement renoncé à conduire, à nouveau, une liste municipale en 2008, et ce, malgré les engagements formels pris en septembre dernier, au cours d’un entretien qu’il lui a accordé.

Dominique BAUD considère, que tous ces agissements ne sont pas conciliables avec ses convictions, la manière dont elle a exercé son mandat depuis sept ans, son souhait de faire vraiment de la politique autrement et encore moins compatible avec la charte qu’elle a co-signée.


Extraits de la charte
- « Nous voulons nous élever au-dessus de tout esprit partisan et raisonner en dehors de ce dogmatisme idéologique qui mine trop souvent les prises de position des appareils politiques parisiens.»
- « La responsabilité, c'est rester maître de son destin, assumer ses devoirs autant que ses droits. Cela suppose d'avoir le courage de dire la vérité aux électeurs… »
- « …une autre manière de concevoir la politique… »
- « Nous sommes convaincus du nécessaire renouvellement des équipes »

12/12/2007

Qui a dit ?

f1729328389cfe1d6ab22d57328a909c.jpg«Pour moi, l’expérience dans les allées du pouvoir n’est pas aussi importante que l’expérience sur les chemins de la vie ? »
« Je suis fatiguée de la politique traditionnelle, il nous faut une autre façon de gérer les affaires du pays… »

Qu’en pensez-vous ?

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

05/12/2007

Surenchère…Pourquoi veulent-ils brader Paris ?

3579830256f3ba15382a9527d9e06509.pngLes élus municipaux sont normalement considérés comme des élus de proximité, à l’écoute des préoccupations quotidiennes de leurs concitoyens.
Et bien voilà que nous assistons pour 2008, à une surenchère d’annonces et de recherches de personnalités qui conduiraient ou participeraient aux listes municipales des deux grands partis politiques de notre pays, le PS et l’UMP.
Serait-ce un moyen comme un autre de vouloir étouffer les autres ?
Ne serait-ce pas un autre exemple de rupture avec le respect de la démocratie ?
Un espoir néanmoins : Que ceux qui annoncent se comporter autrement, oser faire de la politique autrement, ne se risquent pas à de tels agissements.

Loin de moi l’idée de nier les qualités de ces personnalités, mais n’y auraient-il pas d’élus de terrain suffisamment présents et actifs ?
En effet, et permettez-moi de parler d’expérience devant le peu de mobilisation que je regrette de constater au sein de l’assemblée à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, le Conseil de Paris. Les élus municipaux présents et actifs au Conseil de Paris et dans les arrondissements (Conseil d’Arrondissement, conseils d’écoles, d’administration, permanences…) ce ne sont pas ces personnalités là, ce sont les autres. Ils sont moins connus, mais ils sont sur le terrain.

Je ne dis pas qu’ils ne s’intéressent pas à Paris, mais ils auront vite fait le tour de la fonction municipale locale, et seront très rapidement éloignés des Parisiens, s’ils ne le sont pas déjà. Bien constituer une liste, cela ne suffit pas et cette méthode, surtout dans l’opposition, ne s’avère d’aucune efficacité par la suite.

Alors, Mesdames et Messieurs les électeurs, avant de voter, pour la liste officielle ou pas, pour les « people » ou pas, le 9 mars prochain 1er tour des élections municipales, celui où vous pouvez faire un vrai choix, demandez déjà aux élus sortants, leur bilan depuis 7 ans.

Alors seulement vous pourrez faire la différence entre ceux qui s’investissent pour vous, votre arrondissement et Paris et ceux qui, année après année, élection après élection, ne vivent que sur leur nom, leur docilité et obéissance aux partis politiques, et ne craignent jamais de se dédire ou de se contredire, si leur intérêt en dépend.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

27/10/2007

12ème Arrondissement : Recherche tête de liste désespérément, … pour gagner

5d297efc1814de83c5352f86f90e33d5.gifAprès les refus successifs de Rachida DATI, David DOUILLET, Rama YADE, Thierry GAUBERT et en attendant le fruit de la réflexion de Claudie HAIGNERE, l’UMP semble en difficulté dans le 12ème arrondissement pour décider démocratiquement de la tête de liste pour mars 2008.

Et pourtant, nul ne saurait ignorer l’importance de cet arrondissement pour regagner Paris, par l’est parisien, surtout après l’échec de juin dernier aux législatives.
C’est ainsi que les réactions se multiplient, j’oserai dire, un peu comme le 10ème arrondissement. Des habitants et des adhérents UMP parlent même de ne pas aller voter aux municipales.
Ces mêmes habitants (dont un représentant d’une copropriété de 600 personnes), un agent de la ville, des adhérents ou militants m’ont par 4 fois cette semaine sollicitée.
Ils ne veulent pas de parachutage de personnalité qui ignore tout du terrain et de la municipalité parisienne.
Ils veulent des élus de proximité, proches d’eux.
C’est ainsi que, du 12è arrondissement, j’en reçois le samedi matin à la Mairie du 15ème.

Elue de terrain, femme de proximité, Conseiller de Paris à priori indésirable pour certains dans le 15ème, Mme de PANAFIEU, osera-t-elle demander ma réintégration à l’UMP voire plus encore… ?

Réponse attendue pour le 7 novembre … après mes dernières vacances scolaires avant les élections municipales.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

02/10/2007

Pourquoi un nouveau Groupe Politique au Conseil de Paris ?

e7c613bb7840f3803c14f194a9368592.jpgVous avez pu apprécier les raisons pour lesquelles j’ai du quitter le groupe UMP au Conseil de Paris.
Privée de toute information du groupe duquel j’appartenais depuis 7 ans et au sein duquel j’ai travaillé en toute loyauté, j’ai décidé de le quitter. Je devais ainsi rejoindre le rang des non inscrits.
J’aurai continué à intervenir sur de nombreuses délibérations mais me serai trouvée à la portion congrue, notamment sur les communications du Maire de Paris.
Or, constituer un groupe politique donne des moyens, des moyens humains bien sûr mais surtout du temps de parole sur les temps forts des débats du Conseil de Paris. Et cela, j’en étais privée depuis presque un an.
A titre d’exemple, notre groupe politique « Paris Libre » a ainsi eu 20mn de temps de parole sur le plan climat, une question d’actualité, et 10mn sur la rentrée scolaire.
Se priver de ce temps d’intervention pour défendre les intérêts de nos concitoyens pourrait s’avérer irresponsable voire répréhensible
C’est pourquoi, j’ai accepté de constituer un Groupe politique avec 5 autres élus.
Un groupe fragile certes, tant de part sa composition que du fait que 5 est le nombre minimum de participants.
Mais aussi un groupe fort, car il est Libre, libre d’intervenir, libre de se réunir, libre d’avoir une position et de la défendre, libre de continuer à faire valoir ses convictions et ses valeurs.
ET c’est ainsi que je veux achever ce mandat qui m’a été confié.

A cet effet, je vous joins en annexe la charte, rédigée en réelle concertation et consensus par chacun de ses membres.
Je travaille depuis longtemps ainsi, c’est ainsi que j’ai mené avec mes amis ma campagne législative et c’est ainsi que je continuerai à travailler.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

Veillez trouver ci-après le charte du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris

Charte de Paris Libre.pdf